Passer au corps du texte.Passer au menu du haut.Passer au menu de gauche.Ressources naturelles Canada.
English.Contactez-nous.Aide.Recherche.Site du Canada. Cet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre.
 Accueil.Carte du site.Version texte.Version imprimante.Accueil RNCan. Cet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre.
Liens.
Image satellite du Canada. Cet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre. Office de l'efficacité énergétique - Transportation

  Accueil OEE

Au sujet de l'OEE

Programmes de l'OEE

Transports – Secteur commercial

Véhicules lourds

Véhicules légers

Les instructeurs

Carburants

Marche au ralenti

Outils et calculatrices

Bulletins et rapports

Histoires de réussite

Liens

Rabais et mesures incitatives

Publications

Statistiques et analyses

Questions et réponses

Le changement climatique‚ c’est l’affaire de tous

Contexte

Les changements climatiques constituent un problème complexe que des centaines de scientifiques du Canada et de partout dans le monde étudient. Bien qu’il nous reste beaucoup à apprendre à ce sujet‚ les scientifiques s’accordent généralement sur le fait que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) causées par l’homme‚ ainsi que d’autres émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant principalement de la combustion de combustibles fossiles sont au cæur du problème.

Mesures prises par le gouvernement fédéral

Le gouvernement du Canada a ratifié le Protocole de Kyoto en décembre 2002. En vertu de ce protocole‚ le Canada s’engage à réduire entre 2008 et 2012 les émissions de GES de 6 p. 100 sous les niveaux de 1990. Le Plan du Canada sur les changements climatiquesCet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre. invite également tous les Canadiens à réduire leurs émissions de GSE et à maintenir ce niveau.

Répercussions des transports

L’une des plus importantes sources d’émissions de GES est le secteur des transports en raison‚ surtout‚ de sa dépendance aux combustibles fossiles tels que l’essence‚ le diesel‚ le charbon et le pétrole. La combustion de ces combustibles produit du dioxyde de carbone‚ le principal GES‚ ce qui fait du secteur des transports la plus importante source d’émissions de CO2 au Canada.

Réduire l’utilisation abusive de la marche au ralenti des véhicules peut représenter un élément important de la solution au problème du changement climatique.

Le changement climatique et le transport

Changement climatique

L’atmosphère terrestre est un mélange complexe de gaz qui retiennent la chaleur du soleil près de la surface de la Terre‚ un peu comme les fenêtres d’une serre captent la chaleur des rayons du soleil. Sans ces « gaz à effet de serre » (GES)‚ la chaleur du soleil s’échapperait de l’atmosphère et la température moyenne sur Terre serait de 33 degrés plus froide (–18 °C) – c’est-à-dire trop froide pour permettre la vie telle qu’on la connaît.

Les scientifiques estiment toutefois que les activités humaines entraînent un déséquilibre des GES qui existaient dans notre atmosphère depuis plusieurs milliers d’années. À mesure que ces gaz s’accumulent dans l’atmosphère‚ ils causent un « surchauffement » de la planète.

Le transport et le changement climatique

Le principal facteur responsable de l’augmentation des GES dans l’atmosphère est l’utilisation de combustibles fossiles. La combustion de combustibles tels que le gaz naturel‚ le diesel ou le charbon produit du dioxyde de carbone (CO2)‚ le plus important des GES. Puisque le secteur des transports a toujours été très dépendant des combustibles fossiles‚ l’utilisation des véhicules personnels par les Canadiens est maintenant responsable de la production de la moitié de toutes les émissions et de plus du tiers (68 p. 100) des émissions produites par le transport routier. Les véhicules personnels sont responsables à eux seuls de 12‚7 p. 100 de toutes les émissions de CO2 au pays.

Les constructeurs de véhicules automobiles ont mis au point une technologie (le convertisseur catalytique) permettant de réduire les émissions nocives qui contribuent à la pollution atmosphérique et au smog‚ telles que les hydrocarbures‚ le monoxyde de carbone et l’oxyde de diazote (également un GES) provenant des émissions de moteur. Toutefois‚ aucune technologie ne permet d’éliminer le principal responsable des GES‚ le CO2‚ car il est un sous-produit inévitable de la combustion de l’essence ou du carburant diesel. Une voiture ordinaire produit en moyenne 2‚4 kilogrammes de CO2 pour chaque litre d’essence consommée.

Elle produit chaque année de trois à quatre fois son poids en CO2. Les émissions de moteur causent également d’autres problèmes comme le smog urbain‚ les pluies acides et d’autres problèmes liés à la qualité de l’air.

À l’heure actuelle‚ près de 17 millions de véhicules sont immatriculés au Canada et chaque automobiliste consomme en moyenne 2 000 litres d’essence par année. Au total‚ ces véhicules produisent 92 millions de tonnes d’émissions de GES chaque année. Alors‚ que pouvons-nous faire à ce sujet?

Découvrez ce que nous pouvons faire pour réduire les émissions de GES et les répercussions sur la planète.

Ce que nous pouvons faire

Bon $ens au volant :

  • Acheter les véhicules les plus éconergétiques qui répondent à ses besoins.
  • Vérifier chaque mois la pression des pneus afin de s’assurer qu’elle correspond à celle recommandée par le fabricant.
  • Respecter la limite de vitesse affichée sur l’autoroute.
  • Conduire lentement en ville en évitant les démarrages rapides et les freinages brusques.
  • Suivre les recommandations du fabricant pour l’entretien.
  • Planifier les déplacements de façon à faire plusieurs courses en même temps et à éviter la circulation dense.

En apportant ces simples changements‚ nous pouvons réduire la consommation de carburant de plus de 30 p. 100.

En fait‚ si tout le monde au Canada réduisait sa consommation de carburant ne serait-ce que de 10 p. 100‚ nous pourrions à nous tous réduire de 14 000 tonnes la quantité d’émissions de gaz à effet de serre (GES) qui pénètre dans l’atmosphère chaque jour. De plus‚ la réduction de la consommation de carburant permettrait d’améliorer la durée de vie de son véhicule et de réduire les frais d’utilisation.

Mettre fin à la marche au ralenti

L’une des façons faciles de cesser de gaspiller du carburant est de réduire l’utilisation abusive de la marche au ralenti. Une étude récente sur les habitudes et le comportement des automobilistes canadiens révèle que par temps froid‚ nous laissons volontairement fonctionner nos véhicules au ralenti pendant cinq minutes‚ ce qui équivaut au total à plus de 75 millions de minutes par jour. Cette habitude produit 1‚6 million de tonnes de GES par année‚ ce qui équivaut à un véhicule qui tournerait pendant 150 ans!

Une marche au ralenti excessive peut être également néfaste pour un moteur. Le carburant ne brûle pas complètement lors de la marche au ralenti‚ car le moteur ne fonctionne pas à sa température optimale. Les résidus de carburant peuvent contaminer l’huile du moteur et encrasser les bougies d’allumage.

Pourquoi utilisons-nous la marche au ralenti?

La raison la plus courante de la marche au ralenti est le réchauffement du véhicule en hiver et son refroidissement en été. Les Canadiens utilisent également la marche au ralenti dans les situations suivantes :

  • pour attendre des passagers
  • aux comptoirs de service au volant des restaurants-minutes
  • aux passages à niveau
  • dans les parcs de stationnement
  • en effectuant de petites courses
  • aux stations-services et aux lave-autos
  • en parlant à un ami
  • en se préparant à quitter la maison

Dans toutes ces situations‚ nous pouvons éviter de consommer inutilement du carburant et de produire des émissions de dioxyde de carbone en coupant simplement le moteur.

Les bonnes nouvelles

Si chaque conducteur de véhicule léger réduisait de seulement cinq minutes par jour le temps pendant lequel il laisse fonctionner son véhicule au ralenti‚ nous économiserions 1‚8 million de litres de carburant et 1‚8 million de dollars par jour (en supposant un prix du carburant moyen de 1 $ le litre). Cela permettrait également de réduire de près de 4 500 tonnes la quantité de dioxyde de carbone qui pénètre dans l’atmosphère chaque jour et qui contribue au problème du changement climatique. En fait‚ chaque journée où les Canadiens n’utilisent pas la marche au ralenti équivaut‚ sur le plan des avantages écologiques et des économies de carburant‚ à retirer 490 000 automobiles de la circulation.

Changer ses habitudes

  • Afin de réchauffer un véhicule‚ faites-le rouler plutôt que de le laisser tourner au ralenti. En hiver‚ 30 secondes de ralenti suffisent pour faire circuler l’huile dans le moteur.
  • Coupez le moteur s’il vous faut immobiliser le véhicule pendant plus de 10 secondes (sauf si vous conduisez dans la circulation).
  • En hiver‚ utilisez un chauffe-bloc (et une minuterie pour le mettre automatiquement en marche 2 heures avant de partir) afin de réchauffer le moteur avant le démarrage.

N’oubliez pas : en général‚ la meilleure façon de réchauffer un véhicule est de rouler à une vitesse modérée..Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’achat‚ la conduite et l’entretien d’un véhicule afin de réaliser des économies de carburant optimales‚ visitez le site Web du programme Le bon $ens au volant ou composez le 1 800 387-2000 pour recevoir une trousse d’information gratuite.

Le changement climatique et la santé

Selon les prévisions scientifiques‚ le changement climatique pourrait affecter la santé et le bien-être de la population canadienne de nombreuses façons.

Smog et vagues de chaleur

  • De nombreuses villes canadiennes connaissent actuellement une augmentation importante du nombre de jours de smog où les températures sont torrides‚ ainsi que des vagues de chaleur plus fréquentes et plus longues. Ce réchauffement et une pauvre qualité de l’air‚ combinés au vieillissement de la population‚ permettent de prévoir une hausse des maladies et des décès liés aux coups de chaleur et à la déshydratation.

Pollution atmosphérique

  • Les enfants‚ les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes cardiorespiratoires sont les plus touchés par la pollution atmosphérique même au niveau où elle se trouve aujourd’hui. Selon les prévisions‚ le problème de pollution de l’air s’aggraverait en raison d’une humidité et de vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses liées au changement climatique. L’augmentation du smog et de la densité du pollen et de spores de moisissures aggraverait la situation et toucherait les personnes qui ont des maladies cardiovasculaires‚ des allergies et des troubles respiratoires tels que l’asthme‚ l’emphysème et les bronchites chroniques.

Conditions météorologiques exceptionnelles

  • Selon les prévisions‚ des conditions météorologiques exceptionnelles telles que des tornades‚ des inondations et des tempêtes hivernales plus fréquentes pourraient entraîner une augmentation du nombre de décès‚ de blessures‚ de maladies infectieuses (en raison des eaux d’écoulement contaminées qui touchent l’approvisionnement en eau) et de troubles liés au stress causé par les perturbations sociales et les migrations provoquées par l’environnement.

Maladies

  • Des maladies infectieuses telles que la malaria‚ la dengue ou la fièvre jaune pourraient apparaître au Canada car les insectes porteurs de ce genre de maladies migrent vers le nord en raison du réchauffement de notre climat.

Contamination de l’eau

  • La qualité et la quantité de l’eau pourraient diminuer au fur et à mesure que les sources d’eau de certaines régions sont menacées par la sécheresse. Les problèmes de santé liés à la contamination de l’eau et de l’environnement par des bactéries‚ des virus‚ des protozoaires et des parasites pourraient également augmenter.

Pénurie des sources de nourriture

  • Nombre de collectivités autochtones suivent encore un régime alimentaire fondé sur la chasse‚ la pêche et l’exploitation d’autres ressources. Les changements prévus quant à la quantité et à la répartition des animaux sauvages‚ des poissons et de la végétation constituent un risque pour la santé de ces collectivités.

Agir !

L’adoption de mesures pour lutter contre les changements climatiques est non seulement importante pour protéger l’environnement‚ mais elle permet également d’améliorer la santé des Canadiens. L’utilisation moins fréquente de nos voitures est un des gestes concrets que nous pouvons poser. En délaissant plus souvent la voiture au profit de la marche ou du vélo‚ nous réduisons les émissions de gaz à effet de serre tout en profitant des bienfaits d’un mode de vie plus sain et d’une meilleure qualité de l’air. Lorsqu’il est nécessaire d’utiliser sa voiture‚ il est possible d’en minimiser l’incidence sur la santé et sur l’environnement en évitant la marche au ralenti.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’incidence des changements climatiques sur la santé‚ visitez le site Web du Bureau du changement climatique et de la santé de Santé CanadaCet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre. à l’adresse. Vous pouvez également obtenir des renseignements concernant les problèmes respiratoires sur le site de l’Association pulmonaire du CanadaCet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre..

Liens sur le changement climatique

Vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur le changement climatique et sur les mesures prises par le Canada à cet égard? Visitez les sites Web suivants :

Vous pouvez également visiter les sites Web de votre municipalité et consulter les groupes communautaires de votre région.