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L’aube des diamants : une nouvelle ère au Canada

Les splendides diamants de la mine Ekati, dans les T.N.-OLa première découverte de diamant a été enregistrée en 2500 ans avant J.-C., le long de berges de rivières en Inde. On dit que les diamants sont éternels, et ils semblent avoir toujours existé. Ce n’est toutefois que récemment que le Canada a découvert des diamants dans le Nord.

Les diamants ont été découverts dans les Territoires du Nord-Ouest en 1991, et le Canada a ouvert sa première mine de diamant, EKATIMC, en octobre 1998. Diavik, la deuxième mine de diamant au Canada, a commencé sa production en janvier 2003 et a officiellement ouvert en juillet 2003. Les experts prévoient que la production canadienne de diamants apportera des revenus d’une valeur totale de 1 milliard de dollars et que la production sera de 7 à 8 millions de carats en 2003.

Des travailleurs font une pause à la mine de diamants EKATIAlors que l’industrie du diamant devient prospère au Canada, les bénéfices tirés de ce minéral n’iront pas seulement à l’économie canadienne, mais ils contribueront également à établir des collectivités solides. Plus précisément, l’industrie est une source d’emplois stables et hautement rémunérés pour les collectivités nordique, éloignées et autochtones.

David Scott, gestionnaire du Programme de mise en valeur des ressources du Nord, au Secteur des sciences de la Terre, déclare que « sur la question des diamants, il y a certainement un angle économique, mais il existe également un aspect lié au bien-être des collectivités. Parce que nous tentons de fonctionner selon le principe du développement durable, on ne peut pas vraiment les séparer. »

M. Scott suggère qu’une économie croissante et une collectivité en plein développement vont de pair et constituent des effets simultanés de l’ouverture de nouvelles mines de diamant dans les Territoires du Nord-Ouest. Le Programme de mise en valeur des ressources du Nord fournira aux collectivités des renseignements sur les sciences de la terre dans le but de stimuler les investissements du secteur privé susceptibles de bénéficier aux habitants du Nord.

« Notre rôle est éducatif. Dans la mesure où les entreprises mettent en valeur leurs projets, le rôle du gouvernement fédéral est de s’assurer que les citoyens puissent prendre des décisions éclairées sur une éventuelle participation aux activités proposées », déclare David Scott.

Le Programme fait face à un défi qui est de faire comprendre aux collectivités éloignées qu’une partie des objectifs de l’industrie peut se transformer en perspectives d’avenir pour les populations locales. « Les diamants du Nord créent une occasion de participer dans l'exploitation des ressources selon les principes du développement durable et d’exercer une influence locale pour s’assurer que les choses sont faites correctement », ajoute M. Scott.

En 2002, plus de 1400 résidents des Territoires du Nord-Ouest, incluant environ 700 Autochtones, ont travaillé directement à la construction et à l’exploitation des mines de diamant. On estime également qu’environ une personne sur huit travaillant dans les Territoires du Nord-Ouest a travaillé directement ou indirectement grâce à l’exploration et la production de diamants dans le Nord.

Ayant vécu à Iqaluit ces quatre dernières années, David Scott connaît très bien les possibilités d’affaires dans le Nord. « Les entreprises font l’impossible pour embaucher sur place, acheter sur place et s’assurer que les contrats sont attribués aux sociétés locales. Les dirigeants de ces mines veulent avoir des employés locaux. »

Un autre signe d’un Nord florissant est l’augmentation des prix de l’immobilier dans la région de Yellowknife. Les gens souhaitent vivre au sein d’une collectivité prospère et M. Scott déclare avec enthousiasme que
« l’endroit est revitalisé. Il y a également d’autres aspects positifs, dit-il, et ce sont les avantages secondaires qui découlent du fait d’avoir une mine dans sa cour. »

Le développement de compétences associées à l’embauche des habitants locaux constitue l’un des avantages secondaires. En collaboration avec le gouvernement et divers organismes, les entreprises ont mis sur pied des programmes de formation novateurs qui incluent l’alphabétisation sur place et la formation sur le tas, dans les collectivités. Les entreprises minières ont également établi des programmes de bourses d’études visant à encourager les jeunes à poursuivre leurs études et se préparer pour des postes de haut niveau au sein de l’industrie.

L’importance de cette préparation à l’emploi repose sur la philosophie selon laquelle les entreprises souhaitent donner aux collectivités locales en échange de ce qu’elles ont tiré de la terre. C’est là le reflet de la détermination de l’industrie et du pays à faire du développement durable une réalité.

La participation de Ressources naturelles Canada dans l’industrie du diamant est concentrée sur le développement durable, et ses responsabilités sont réparties entre les Secteurs du Ministère.

L'un des rôles spécifiques de Ressources naturelles Canada est de participer au processus d’évaluation environnementale du gouvernement fédéral. Lise-Aurore Lapalme, une conseillère principale en politiques du Secteur des minéraux et des métaux explique : « Au moyen de ce processus, nous tentons de nous assurer que la mine de diamant n’aura pas d’incidence nuisible importante et que tous les impacts environnementaux possibles ont été identifiés et peuvent être atténués ou compensés. » De plus, ce processus identifie les avantages collectifs éventuels pour mieux assurer le développement durable des collectivités et des régions.

Pour sa part, allant au fond des choses, David Scott déclare : « Notre plus grande contribution, dans le commerce des diamants, est de fournir des renseignements en matière de sciences de la terre qui peuvent aider à découvrir les gisements. Le Canada est un bon endroit pour extraire des matériaux du sol, parce que nous investissons tellement de temps et d’efforts pour nous assurer que nous faisons les choses correctement. Selon le processus, de nombreuses vérifications sont exécutées et les intérêts en jeu sont soupesés de sorte qu'il ne puisse pas y avoir d’effets négatifs durables. »

Pour s’assurer qu’il reste un héritage positif, Ressources naturelles Canada joue un rôle important dans la mise en œuvre du Processus de Kimberley. Les pouvoirs découlant de la Loi sur l’exportation et l’importation des diamants bruts, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2003, permettent au Canada de s’acquitter de ses responsabilités en vertu du régime international de certification prévu par le Processus de Kimberley qui vise à briser tout lien entre les conflits armés et le commerce de diamants naturels bruts.

Bob Lomas, directeur associé du Secteur des minéraux et des métaux explique que « le rôle de Ressources naturelles Canada est d’assurer l’application de la Loi. Elle prévoit le contrôle de l’exportation, de l’importation ou du transit de diamants bruts à travers le Canada et un régime de certification pour l’exportation des diamants bruts. Le Secteur des minéraux et des métaux travaille en étroite collaboration avec les inspecteurs de l'Agence des douanes et du revenu du Canada aux frontières canadiennes pour garantir la conformité avec les exigences du Processus de Kimberley. »

Les mines d’EKATIMC et de Diavik sont d’excellents exemples des ressources naturelles dont jouit le Canada. L’industrie du diamant est d’une grande importance économique pour le pays, contribuant au développement d’une société et de collectivités fortes, par la connaissance, l’innovation, la technologie et un leadership international.

« C’est une nouvelle ressource pour le Canada. Dans ce sens, nous sommes au tout début de la courbe de production, alors que pour beaucoup d’autres de nos ressources, nous avons déjà acquis beaucoup de maturité. Les diamants sont nouveaux et nous avons un grand avenir devant nous », a commenté David Scott.Vue aérienne du gisement Misery à la mine EKATI

Une troisième mine, Snap Lake, à environ 220 kilomètres au nord-est de Yellowknife, doit ouvrir ses portes en 2007 et une quatrième mine, Victor, à l’ouest de la baie James, pourrait suivre.

Après le Botswana et la Russie, le Canada prévoit devenir le troisième producteur mondial de diamants, en termes de valeur, d’ici la fin de 2003. M. Scott s’exclame : « La qualité des diamants du Canada est de niveau international. Nous possédons quelques-uns des plus riches gisements. »

Cela étant dit, c’est l’aube de l’ère des diamants au Canada.

 

Dernière mise à jour : 2006-03-16
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