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Évolution de l'efficacité énergétique au Canada, de 1990 à 2004

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Chapitre 3. Secteur résidentiel

Définition: Au Canada, le secteur résidentiel comprend quatre grands types de logements : les maisons unifamiliales, les maisons individuelles attenantes, les appartements et les maisons mobiles. Les ménages consomment de l'énergie principalement pour le chauffage des locaux et de l'eau ainsi que pour le fonctionnement des appareils ménagers, l'éclairage et la climatisation.

Entre 1990 et 2004, la consommation d'énergie du secteur résidentiel a augmenté de 10  p. 100, passant de 1 289,4 à 1 420,8 PJ, ce qui a entraîné une hausse des émissions de GES connexes (incluant les émissions liées à l'électricité) de 10  p. 100, passant de 69,5 à 76,7 Mt. En ne tenant pas compte des améliorations de l'efficacité énergétique, l'augmentation de la consommation d'énergie entre 1990 et 2004 aurait été de 31  p. 100, au lieu des 10  p. 100 observés (figure 3.1).

Figure 3.1 Consommation d'énergie tenant compte ou non de l'amélioration de l'efficacité énergétique, 1990-2004 (valeur-indice de 1990 = 1,0)

Consommation d'énergie tenant compte ou non de l'amélioration de l'efficacité énergétique, 1990-2004 (valeur-indice de 1990 = 1,0).


 
L'efficacité énergétique s'est améliorée de 21  p. 100 dans le secteur résidentiel entre 1990 et 2004.
Les économies liées à l'efficacité énergétique en 2004 seulement étaient de :
  • 271,1 PJ d'énergie
  • 4,7 milliards de dollars en coûts d'énergie
  • 14,6 Mt de GES liés à l'énergie

La figure 3.2 indique qu'entre 1990 et 2004, les facteurs suivants étaient à l'origine de la variation de la consommation d'énergie et des émissions de GES connexes :

  • une augmentation de 26  p. 100 de l'activité (combinaison du nombre de ménages et de la surface de plancher des habitations) a entraîné une hausse de la consommation d'énergie de 331,0 PJ et des émissions de GES de 17,9 Mt. L'accroissement de l'activité est attribuable à une hausse de 29  p. 100 de la surface de plancher et de 25  p. 100 du nombre de ménages;

  • les changements observés dans la structure du secteur résidentiel, c'est-à-dire la composition d'utilisations finales, en particulier l'augmentation de la proportion relative d'énergie consommée pour le chauffage de l'eau, l'éclairage et la climatisation des locaux, ont eu pour effet d'accroître la consommation d'énergie du secteur de 46,0 PJ et les émissions connexes de GES de 2,5 Mt;

  • en 2004, l'hiver a été plus froid et l'été plus frais qu'en 1990. Le résultat net a été une hausse de la demande d'énergie pour le chauffage et la climatisation des locaux de 25,6 PJ et une augmentation des émissions de GES de 1,4 Mt;

  • l'amélioration de l'enveloppe thermique des habitations et de l'efficacité des appareils ménagers ainsi que des appareils de chauffage des locaux et de l'eau s'est traduite par une hausse de l'efficacité énergétique dans le secteur résidentiel, laquelle a permis de réaliser des économies d'énergie de 271,1 PJ et de réduire les émissions de GES de 14,6 Mt.

Figure 3.2 Incidence de l'activité, de la structure, des conditions météorologiques et de l'efficacité énergétique sur la variation de la consommation d'énergie, 1990-2004 (petajoules)

Incidence de l'activité, de la structure, des conditions météorologiques et de l'efficacité énergétique sur la variation de la consommation d'énergie, 1990-2004 (petajoules).


Comme le montre la figure 3.3, la croissance constante de l'activité et, dans une moindre mesure, la structure (soit la composition d'utilisations finales) sont les facteurs ayant le plus contribué à l'augmentation de la consommation d'énergie dans le secteur résidentiel au fil des années. Les améliorations de l'efficacité énergétique ont cependant compensé en grande partie l'incidence de l'activité et de la structure. Les conditions météorologiques représentent le seul facteur ne permettant pas de discerner une tendance définie au cours de la période visée.

Figure 3.3 Variation de la consommation d'énergie attribuable à l'activité, à la structure, aux conditions météorologiques et à l'efficacité énergétique, 1990-2004 (petajoules)

Variation de la consommation d'énergie attribuable à l'activité, à la structure, aux conditions météorologiques et à l'efficacité énergétique, 1990-2004 (petajoules).


Si l'on inclut les émissions de GES liées à l'électricité, on observe une hausse globale des émissions de GES du secteur résidentiel, laquelle est attribuable à l'augmentation de la consommation d'énergie et de l'intensité moyenne de GES des combustibles utilisés pour produire l'électricité. Comme le montre la figure 3.4, les émissions de GES du secteur résidentiel étaient de 10  p. 100 plus élevées en 2004 qu'en 1990, ce qui équivaut à une hausse de 7,2 Mt.

Figure 3.4 Incidence de la consommation d'énergie et de l'intensité en GES sur la variation des émissions de GES, incluant et excluant celles liées à l'électricité, 1990-2004 (mégatonnes d'équivalent C02)

Incidence de la consommation d'énergie et de l'intensité en GES sur la variation des émissions de GES, incluant et excluant celles liées à l'électricité, 1990-2004 (mégatonnes d'équivalent C02).


Si l'on exclut les émissions de GES liées à l'électricité, on observe une baisse de près de 1  p. 100 des GES entre 1990 et 2004, soit 0,3 Mt (figure 3.4). Le virage de l'utilisation du mazout de chauffage et du propane en faveur du gaz naturel et du bois a eu pour effet de réduire de 10  p. 100 l'intensité en GES dans le secteur au cours de la période. Cette diminution a plus que compensé l'augmentation des GES attribuable à une plus grande consommation d'énergie.


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