Les projets consacrés aux zones terrestres et marines s'appuient sur les études de laboratoire et les études spécialisées réalisées dans les installations de Sidney, en Colombie-Britannique.

Pour faire en sorte que les hydrates de gaz deviennent une source d'énergie utilisable, il faut poursuivre la recherche et le développement de méthodes d'exploration et de technologies de production plus perfectionnées et efficaces. Les études en laboratoire, théoriques et de modélisation de pointe pour caractériser les propriétés in situ et la réactivité des hydrates de gaz présents dans les réserves naturelles de sédiments offrent une perspective essentielle pour déterminer le potentiel de production des hydrates de gaz. La mise au point de nouvelles techniques géophysiques et le perfectionnement de méthodes actuelles contribuent à la diversification et à la fiabilité des outils de détection et de quantification des hydrates de gaz dans les zones marines et les zones terrestres de l'Arctique.

Points saillants:

1. Dans les laboratoires de RNCan/de la CGC, on a mis au point une nouvelle méthode de quantification in situ des quantités d'hydrates de gaz; cette méthode se fonde sur les propriétés diélectriques des sédiments hôtes. On s'est par la suite servi d'un outil diélectrique dans le cadre de la diagraphie du forage du puits de recherche Mallik 5L-38.
2. Grâce aux essais en laboratoire et aux analyses géothermiques réalisés par les laboratoires de RNCan/de la CGC, on a recueilli des valeurs pour définir les paramètres essentiels à la modélisation qui décrivent les propriétés thermiques des sédiments qui renferment des hydrates de gaz. Ces valeurs ont par la suite été adoptées par les principaux groupes du consortium Mallik 2002 chargés de la modélisation de la production.
3. Les chercheurs de RNCan font figure de chefs de file dans l'évaluation du rendement et le perfectionnement des techniques géophysiques de surface pour déterminer la distribution régionale des hydrates de gaz. On est également à mettre à l'essai de nouvelles approches technologiques (notamment dans les secteurs de l'électromagnétisme et du géomagnétisme) et à les évaluer dans le cadre d'essais en laboratoire et sur le terrain.
4. Au cours des trois dernières années, en se fondant sur les résultats d'une série d'approches parallèles mais complémentaires en matière de modélisation de la production des hydrates de gaz, on a été en mesure, d'une part, de réduire les incertitudes quant à la faisabilité technique de la production des hydrates de gaz et, d'autre part, d'accroître la fiabilité des prévisions du modèle concernant la productivité des réserves à long terme.