![]() |
English | Contactez-nous | Aide | Recherche | Site du Canada | ||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Accueil | À propos de nous | Liste de sujets |
Sous-sites de RNCan |
Produits et services |
![]() |
![]() |
![]() Notre ministre ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Possibilités de carrières ![]() Divulgation proactive ![]() ![]() ![]() ![]() |
Accueil de RNCan > À propos de nous > RNCan : Premières et faits fascinants tirés de son passé illustre RNCan : Premières et faits fascinants tirés de son passé illustreLes débuts de l'histoire de Ressources naturelles Canada (RNCan) nous ramènent au 14 avril 1842, date de la création de la Commission géologique du Canada, un bon quart de siècle avant celle de la Confédération. En tant que précurseur de RNCan, la Commission a jeté les fondations à l'origine du succès de nos secteurs d'exploitation des ressources naturelles. Au fil des ans, à mesure que le territoire canadien s'élargissait, le mandat de la Commission a été fragmenté entre plusieurs organismes gouvernementaux. Aujourd'hui, RNCan profite de son dixième anniversaire pour faire le point et constater qu'à de nombreux égards, il est le reflet de la Commission originale : il est chargé d'un large éventail de questions liées aux ressources naturelles et il veille à l'exploitation durable de nos ressources naturelles au profit de la population canadienne. HistoriqueLa Commission a été créée dans le but exprès de préparer un inventaire et une évaluation des richesses minérales de la Province du Canada (qui comprenait alors le sud de l'Ontario et du Québec). Elle était également chargée d'observer ses sols et ses eaux. En fait, la Commission avait pour mandat de recueillir l'information qui permettrait le mieux de favoriser l'exploitation économique des ressources minérales, de stimuler la nouvelle industrie et d'attirer des immigrants sur des terres à vocation agricole. Les géologues investis de cette mission avaient une importante tâche qui s'alourdissait à mesure que d'immenses territoires venaient s'ajouter à l'entité canadienne alors en formation. Le travail sur le terrain dans une nature sauvage encore inexplorée où il fallait se frayer un chemin comportait son lot d'épreuves, de privations et de dangers. En 1862, le Times de Londres cite sir William Logan, fondateur de la Commission :
La mission officielle des premiers géologues - recueillir des données sur la masse continentale du Canada - fut reléguée au second plan par le rôle plus vaste d'explorateur des nouvelles terres. Outre des roches, des minéraux, des fossiles, de la terre et de l'eau, ces hommes ramenaient de l'information sur la flore, la faune et les peuples qu'ils rencontraient au cours de leurs périples. Leur moisson de spécimens et d'artefacts fait maintenant partie des collections administrées par RNCan, le Musée canadien de la nature, le Musée canadien des civilisations et le Musée des sciences et de la technologie du Canada. L'histoire des trois musées remonte à l'époque où sir William Logan ouvrit au public un petit musée géologique, dans les années 1850. L'exploitation forestièreLa Commission a été le premier organisme du gouvernement canadien à effectuer de la recherche sur les forêts et à recueillir des spécimens pour son musée dans le cadre de son étude de la géologie canadienne. Comme le déclare au Parlement Alfred Selwyn, directeur de la Commission, en 1885 :
Même après que le gouvernement ait créé le Service forestier fédéral en 1899 sous la tutelle du ministère de l'Intérieur - doté d'un seul arpenteur et d'un budget de 1 000 $, la Commission a poursuivi certaines tâches dans le domaine forestier. En 1900, Jim Macoun, botaniste et topographe travaillant pour la Commission, a été nommé responsable du volet sur les forêts canadiennes à l'Exposition de Paris de 1900. Son patron, George Dawson, lui a demandé de faire le maximum pour promouvoir l'industrie forestière canadienne. Plus de 50 millions de personnes ont visité l'Exposition 3. Pour sa part, le ministère des Mines, créé par une loi fédérale en 1907, a été chargé de cartographier les zones forestières du Canada, de faire des études utiles à la préservation des ressources forestières du pays et d'en rendre compte 4. Minéraux et métauxLe premier rapport officiel de William Logan au Parlement, présenté en 1843, renferme sa première analyse de la valeur économique d'un gisement. Dans le cadre de ce rapport sur les bancs calcaires de Marmora, en Ontario, M. Logan demande conseil à l'un des grands lithographes de Grande-Bretagne, William Standidge, qui qualifie la découverte d'importante. Outre l'estimation de la valeur économique possible du calcaire, M. Logan considère qu'il s'agit d'une découverte d'une importance incontestable pour les arts. Son rapport relate brièvement l'histoire de la lithographie, qui avait vu le jour à peine 40 ans plus tôt, et l'auteur signale que la pierre convenant à la lithographie est devenue un article de commerce et que le gouvernement français offre depuis quelques années une prime pour sa découverte. 5 La Commission a rempli son mandat - découvrir les roches et les minéraux susceptibles d'être exploités et utilisés à des fins utiles -, comme l'illustre sa publication en 1863 intitulé Geology of Canada. Cet ouvrage détaillé, le premier rapport d'intérêt à avoir été publié sur la masse continentale du Canada, suscite des critiques enthousiastes. Le célèbre recteur de l'Université McGill, sir William Dawson, écrit ce qui suit :
En 1887, l'ingénieur des mines Eugène Coste établit le premier rapport statistique sur les minéraux du Canada. Intitulé Statistical Report on the Production, Value, Exports and Imports of Minerals in Canada, il donne un instantané intéressant de la richesse minérale du Canada, entre autres des statistiques sur la production annuelle d'or en Colombie-Britannique remontant à aussi loin que 1858 7. Sécurité dans les mines et efficacité énergétiqueEn 1870, un jeune géologue du nom d'Edward Hartley à l'emploi du gouvernement entreprend l'examen et le levé du vaste bassin houiller du Cap-Breton et de Spring Hill en Nouvelle-Écosse. Il recommande d'accroître la production et d'améliorer la santé et la sécurité des mineurs, en plus de donner des avis avant-gardistes sur les avantages de l'efficacité énergétique. Il écrit :
Pour améliorer la sécurité dans les mines, M. Hartley recommande l'utilisation de machines à concasser de préférence aux explosifs, car cette pratique dangereuse a entraîné de nombreux incendies et explosions. Il fait observer que si l'on avait utilisé ces machines deux ans plus tôt, l'explosion de la mine Foord aurait pu être évitée et l'on aurait pu épargner 15 000 ou 20 000 $. Il fait également la promotion de l'utilisation de machines de ventilation dans les mines pour des raisons de sécurité, faisant remarquer avec un humour caustique que, dans ce pays, à quelques exceptions près, on pourrait dire que les mines sont ventilées grâce à l'intervention miraculeuse de la Providence, puisque personne d'autre ne s'en occupe. 8 Tragiquement, M. Hartley meurt inopinément dans les semaines qui suivent la publication de son rapport. Cartes topographiquesEn 1854, William Logan témoigne, devant un comité spécial de l'Assemblée législative qui se penche alors sur la Commission, sur les difficultés qu'il y a à réaliser des analyses géologiques sans cartes topographiques :
Le comité spécial lui accorde son soutien à l'unanimité. « Votre comité croit pouvoir dire en toute confiance que nulle part ailleurs dans le monde, des dépenses aussi modestes (à peine 20 000 £ en tout) n'ont permis une contribution aussi importante à la géologie. » 10 Jusqu'à ce que la Commission établisse sa Division topographique en 1908, les géologues devaient souvent faire les levés topographiques et géologiques d'une région en même temps. Ce fut le cas pour Elfric Drew Ingall, qui établit en 1886 la première carte topographique à courbes de niveau du Canada de la région de Silver Mountain près de Thunder Bay tout en établissant une carte géologique 11. Selon Albert Low, le directeur qui a supervisé la création de la Division topographique, la cartographie topographique constituait un domaine idéal pour accroître la collaboration avec les provinces. Il notait ainsi dans son rapport de 1908 :
Le ministère de l'Intérieur a également réalisé des travaux topographiques dans son Unité de levé topographique en 1890. Hommage au personnelDes centaines de lieux et de caractéristiques géographiques importantes au pays ont été baptisés en l'honneur des pionniers qui ont travaillé pour la Commission, ce qui témoigne du rôle essentiel qu'ils ont joué dans le développement du Canada. En voici quelques exemples :
Ces pionniers ont reçu d'autres honneurs, comme l'élévation à l'ordre de la chevalerie et des médailles. William Logan a été fait chevalier par la Reine Victoria et Chevalier de la Légion d'honneur par Napoléon III pour son travail exceptionnel de promotion du Canada aux grandes expositions internationales de Londres (1851) et de Paris (1855). Pour son travail scientifique, il a été élu membre de la prestigieuse Société royale en 1851, son nom ayant été proposé par l'un des géologues les plus influents de Grande-Bretagne, sir Roderick Murchison. Comme le déclare son biographe Bernard J. Harrington, « cet honneur semble avoir été fort flatteur pour lui, d'autant plus qu'il est le premier Canadien de naissance à avoir été admis pour son travail réalisé au Canada. » 13 Le rôle d'explorateur de nos géologues s'est poursuivi dans certaines régions du pays jusqu'à récemment. Yves Fortier, directeur de la Commission de 1964 à 1973, a reçu la Médaille Massey de la Société géographique royale du Canada en 1964 pour ses travaux dans l'Arctique, en particulier pour l'Opération Franklin, l'une des expéditions de reconnaissance menées dans l'Arctique dans les années 1950. En lui remettant la médaille, le gouverneur général Jean Vanier a observé que « quoique familier avec le canot et le traîneau à chiens, M. Fortier était le premier récipiendaire de la Médaille Massey à utiliser l'hélicoptère dans ses explorations ». Incidemment, la citation pour la médaille comprend une note intéressante disant que M. Fortier est l'un des premiers à avoir fait le tour de l'île Cornwallis à bord d'un canot en toile. M. Fortier, qui vit à Ottawa, a célébré son 90e anniversaire le 14 août 14. Savoir traditionnelRobert Bell, géologue dont la carrière s'étend sur 50 ans, a voyagé à bord du SS Neptune pour explorer la côte du Labrador et la baie d'Hudson en 1884-1885. L'un de ses rapports illustre comment le savoir traditionnel était mis à profit à l'appui des études. On y lit ce qui suit :
Vilhjalmur Stefansson a eu recours à la même technique dans son expédition dans l'Arctique en 1908-1912, qui a bénéficié d'un financement de 200 $ plus 300 $ pour les dépenses. Il s'agissait de la première expédition ethnologique financée par la Commission, et elle a établi un important précédent pour le financement futur de ce type de recherche par le gouvernement 16. Refrain familierLes niveaux de financement constituent une préoccupation constante pour les gestionnaires du gouvernement, et il est facile de comprendre Alfred Selwyn (directeur de la Commission de 1869 à 1895), quand il écrit en 1881 :
Une tendance qui ne s'est guère répandueSir William Logan était en son temps l'un des citoyens les plus riches du Canada et, souvent, il puisait dans ses poches pour maintenir son employeur à flot. Au moment de son décès en 1875, le gouvernement canadien devait à sa succession la somme de 8 532 $ pour l'achat de sa bibliothèque et de ses instruments topographiques. Son successeur, Alfred Selwyn, note :
Et vous qui considérez que vous êtes extrêmement polyvalents!Nos géologues comptaient parmi les premiers fonctionnaires à devoir faire preuve de polyvalence et ils excellaient dans toutes leurs fonctions. Ainsi, quand Robert Bell fait le tour de la côte du Labrador et de la baie d'Hudson à bord du SS Neptune en 1884-1885, il est à la fois géologue, minéralogiste, zoologiste, botaniste, médecin, taxidermiste et photographe. Et il a aussi emporté avec lui les instruments nécessaires pour diverses méthodes de levés au cas où l'occasion de les utiliser se présenterait. Pendant son temps libre, il correspond avec le célèbre anthropologue américain Franz Boas, qui, à l'époque, « étudiait les Esquimaux et explorait le sud de la Terre de Baffin pour étudier la géologie de l'intérieur de l'île » 19. Notes en fin de texte
|
||||||
|