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Divulgation proactive Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() Sir William Logan 1798 - 1875 Le weloganite
Plus de 3 000 minéraux ont été identifiés et nommés jusqu'ici. Chaque année, la liste s'allonge d'une centaine de nouveaux minéraux que découvrent les minéralogistes du monde entier. Les noms de ces minéraux sont approuvés par la Commission of New Minerals and New Mineral Names, qui a été constituée en 1959 par l'Association internationale de minéralogie. Les minéraux peuvent être nommés d'après une localité (athabascaite), un établissement (mcgillite), la composition chimique (cobaltite) ou une personne. En règle générale, le minéralogiste qui a effectué l'étude scientifique ayant conduit à la découverte d'un nouveau minéral a le privilège de suggérer son nom à la Commission internationale. La weloganite a été découverte en 1966 par Ann Sabina, minéralogiste de la CGC, tandis qu'elle examinait des indices de minéraux dans une carrière de calcaire de la région de Montréal. John Jambor et George Plant, également de la CGC, ont étudié la composition du minéral et ont découvert un nouveau carbonate à strontium et zirconium. Ce minéral a été baptisé en l'honneur du premier directeur de la
CGC, William E. Logan. En 1851, le géologue T. Sterry Hunt avait donné le nom de
«loganite» à un minéral découvert dans l'île Calumet, sur
la rivière des Outaouais, mais Dana, dans la cinquième édition de son
System of Mineralogy (1868), a refusé d'accorder à ce minéral le rang
d'espèce. Demeuré disponible, le nom «loganite» a été
considéré, en même temps que «weloganite», pour désigner
le nouveau minéral. C'est finalement ce dernier qui a été retenu par la
Commission en 1968. La weloganite a une couleur blanche, jaune citron ou ambre, et elle renferme
des fragments incolores et transparents.
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