Commission de la capitale nationale
Canada

Aire de conservation du lac Mud et du secteur Britannia

Fréquentée depuis plus d’un siècle pour les loisirs et l’observation d’oiseaux, cette zone naturelle a, dans les années 1970, été acquise à l’origine pour la construction d’un pont. Se rendant compte de la rareté et de l’importance de cette étendue de terrain, la collectivité a demandé qu’elle soit épargnée. La CCN a acquiescé à cette requête et l’endroit a été laissé à l’état sauvage pendant de nombreuses années, ce qui a permis à la faune de prospérer. Situé le long de la rivière des Outaouais, cette aire de conservation est l'un des plus importants paysages sur le plan écologique et l’un des principaux sites urbains pour l’observation d’oiseaux au Canada.

Aire des plaines LeBreton consacrée aux festivals

À partir de 2007, l’aire, bordée d’arbres, servira à la fois de place des festivals et d’endroit où les gens pourront se détendre et admirer les vues sur la rivière des Outaouais et la colline du Parlement. Les urbanistes de la CCN ont conçu une vaste triangle d’espace vert qui pourra accueillir entre 20 000 et 40 000 personnes en plein cœur du secteur. Ce site, qui sera le plus grand à être aménagé à cette fin dans la capitale, célébrera les talents canadiens.

Île Bate

L’un des projets les plus audacieux de la Commission d’amélioration d’Ottawa (qui a précédé la CCN, de 1899 à 1927) a été la construction du pont Champlain afin de relier la partie ouest de la capitale urbaine à la rive québécoise. En franchissant la rivière des Outaouais, le pont a touché terre sur l’Île Bate, qui est devenue parc fédéral. De nos jours, il s’agit d’un lieu de prédilection pour les kayakistes.

Île Victoria

Autrefois, les Autochtones avaient l’habitude de s’arrêter sur l’île située aux pieds de la chute Chaudières pendant leurs déplacements. Avec l’arrivée de colons et d’entrepreneurs au XIXe siècle, des établissements industriels s’y sont implantés pour tirer parti de l’énergie des chutes. Après avoir acquis la presque totalité de l’île, la CCN a, en 1970-1971, remplacé le fouillis d’industries restant par un parc. Les plans d’avenir prévoient notamment l’aménagement d’un centre autochtone et la promotion de l’île comme lieu doté de restaurants, de cafés, de quais et de passerelles, où le patrimoine industriel de la capitale peut être présenté aux gens.

Jardin des provinces et des territoires

Recouvert d’édifices industriels à l’origine, l’emplacement du parc, qui surplombe les plaines LeBreton, a été aménagé durant les préparatifs des célébrations du centenaire du Canada, en 1967. Conçu pour représenter la fédération canadienne, il est orné de l’emblème floral de chaque province et de chaque territoire, tandis que deux fontaines stylisées évoquent les Grand Lacs et les vastes forêts canadiennes. Le premier ministre John Diefenbaker a inauguré le parc en 1962.

Les rocailles

Ce charmant parc linéaire a jadis servi d’emprise à l’Ottawa Electric Railway. En 1937, après l’enlèvement des rails inutilisés, le terrain a été donné au village avoisinant de Rockcliffe Park pour l’aménagement d’un parc. En 1948, il a été élargi grâce à d’autres dons fonciers (les rocailles), et la CCN en a fait l’acquisition vers 1950. Le parc est célèbre pour ses spectaculaires plates-bandes de narcisses des prés qui y fleurissent au début du printemps et pour son jardin de rocailles qui s’y épanouit l’été.

Parc Brébeuf

Beaucoup de parcs ont été aménagés à Ottawa entre 1899 et le début de la Seconde Guerre mondiale. À la fin du conflit, en 1945, on a amorcé la mise en place d’un réseau similaire sur la rive québécoise de la rivière des Outaouais. Le parc Brébeuf, où est érigée une statue du martyr jésuite du XVIIe siècle qui est mort dans une région sauvage du Canada, a été conçu pour attirer l’attention sur l’ancien portage emprunté par les voyageurs, dont Brébeuf, pour contourner les rapides de la rivière.

Parc de la Confédération

Un immeuble d’habitation situé jadis à l’angle des rues Laurier et Elgin a servi de résidence à plusieurs premiers ministres canadiens et à de nombreux membres de l’élite d’Ottawa. Devenu propriété fédérale en 1965, le terrain a été aménagé pour accueillir le Centre national des Arts et un parc consacré aux festivals, et ce à temps pour les célébrations du centenaire du Canada, en 1967 (d’où le nom du parc). Ce dernier a été un haut lieu des festivités tant en 1967 et lors des célébrations du 125e anniversaire du pays, en 1992.

Parc de Rockcliffe

Situé à l’est du centre-ville d’Ottawa, ce terrain élevé et rocheux a jadis appartenu à Thomas McKay, maître maçon du projet du canal Rideau, l’un des premiers industriels de la ville et constructeur de Rideau Hall. Il a été vendu à la Ville d’Ottawa en 1903, et la CCN et les organismes qui l’ont précédée ont assuré son entretien pendant la plus grande partie du XXe siècle. Dans les années 1990, la propriété du parc a été transférée à la CCN, ce qui lui a permis d’achever son projet de réseau virtuellement continu de parcs fédéraux le long de la rive sud de la rivière des Outaouais.

Parc des Chutes-Rideau

Au XIXe siècle, le terrain situé à l’embouchure de la rivière Rideau abritait plusieurs établissements industriels qui tiraient l’énergie nécessaire à leur fonctionnement des deux chutes situées au confluent des rivières des Outaouais et Rideau. Après la Seconde Guerre mondiale, le ministère des Travaux publics s’est porté acquéreur du terrain et l’a dégagé des bâtiments industriels. Il l’a récemment loué à la CCN. Le parc des Chutes-Rideau propose des vues spectaculaires sur la rivière des Outaouais et constitue un lieu de prédilection pour de nombreux organisateurs de voyages. Il s’inscrit dans le plan d’aménagement du secteur nord-est du boulevard de la Confédération.

Parc des Commissaires

Les massifs de fleurs ont d’abord été conçus pour le plus grand plaisir des piétons. Cependant, dans les années 1950 — l’ère de l’automobile —, les architectes-paysagistes ont proposé l’aménagement de plates-bandes inclinées enjolivées de fleurs aux couleurs éclatantes qui pourraient être aperçues par les automobilistes empruntant les nouvelles promenades. Leurs réalisations continuent de définir la région de la capitale, surtout au printemps, lorsque des milliers de tulipes y fleurissent.

Parc des Rapides-Remic

Ce parc riverain offre des vues spectaculaires sur la rivière des Outaouais et les rapides Remic, qui ont représenté un obstacle pour les premiers voyageurs (Autochtones, explorateurs et commerçants de fourrure) qui s’y sont aventurés.

Parc du Lac-Leamy

Le parc du Lac-Leamy a vu le jour à des fins récréatives à la fin des années 1950, dans la foulée du succès de l’aménagement des parcs Hog’s Back et Vincent Massey le long de la rivière Rideau. Il y avait, de la part de la population, une forte demande de sites consacrés au plein air, dotés de tables à pique-nique et de casse-croûte et offrant la possibilité de pratiquer des activités sportives. La natation s’est révélée l’activité extérieure la plus populaire au lac Leamy.

Parcs Hog’s Back et Vincent Massey

Le parc Hog’s Back, qui surplombe les chutes et les rapides spectaculaires de la rivière Rideau, et le parc Vincent Massey ont vu le jour en 1958 et ont connu un succès immédiat. Chaque année, ils attirent plus de 50 000 personnes qui viennent pique-niquer, se promener et profiter des vues sur la rivière. Leur popularité a favorisé le prolongement de la promenade du Colonel-By, qui longe la rive est du canal Rideau, afin d’intégrer les parcs au réseau fédéral de parcs et de promenades. Le parc Hog’s Back, où a été relevé l’un des plus grands défis en matière de construction de digues sur le canal Rideau (de 1826 à 1832), est agrémenté de panneaux consacrés à l’histoire.

Parc Jacques-Cartier

À une époque, toute la rive gatinoise était bordée de cheminées d’usine. Dans les années 1930, la Commission du district fédéral (qui a précédé la CCN de 1927 à 1958) a commencé à acheter des terrains afin d’agrandir son réseau de parcs et de promenades, notamment en acquérant le terrain de l’usine Gilmour-Hughson. En 1934, la CDF a rasé toutes les vieilles usines et dégagé presque tout l’emplacement (à l’exception de la Maison Charron et de l’édifice de la Gilmour-Hughson Company, qui font partie intégrante de l’histoire de Gatineau). Aujourd’hui, le parc Jacques-Cartier occupe l’angle nord-est du boulevard de la Confédération, sur la rive québécoise de la rivière des Outaouais.

Parc Major’s Hill

Plus vieux parc d’Ottawa, il est aussi celui qui compte l’histoire la plus riche de tous. Le Colonel John By a vécu à cet endroit pendant qu’il supervisait la construction du canal Rideau, de 1826 à 1832. Sa résidence a ensuite été la proie des flammes. En 1972, le parc est devenu le site d’une des fouilles archéologiques les plus réussies de la région. Dans les années 1850, bien avant qu’Ottawa ne devienne la capitale du pays, les artistes sont venus y saisir des vues de la rivière des Outaouais. En 1867, les foules y ont célébré la toute première fête du Canada avec des feux d’artifice et des feux de joie. Endroit idéal pour accueillir des festivals, le parc abrite d’importants panneaux consacrés à l’histoire.

Parc Vincent Massey

Voir parc Hog’s Back.

Pointe Nepean et théâtre de l’Astrolabe

Sur une pointe de terre située derrière le Musée des beaux-arts du Canada, une statue de Samuel de Champlain (premier explorateur français à naviguer sur la rivière des Outaouais en 1613  domine le paysage. Ce parc a été aménagé au début du XXe siècle par la Commission d’amélioration d’Ottawa (qui a précédé la CCN de 1899 à 1927). Le théâtre de l’Astrolabe y a été construit lors des préparatifs des célébrations du centenaire du Canada, en 1967, pour servir de point d’observation du spectacle son et lumière présenté sur la colline du Parlement. À l’occasion, le théâtre accueille des spectacles extérieurs durant l’été.

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Mise à jour : Le lundi 5 décembre 2005
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