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Si le temps le permet ... Les changements climatiques en Ontario Notre patrimoine naturel
 Les liens entre le climat, les plantes et les espèces sauvages sont complexes. Les espèces et leurs habitats ont leurs propres seuils de tolérance au climat. De plus, chaque espèce réagira différemment aux changements du climat; certaines proliféreront, alors que d'autres diminueront ou migreront lorsque leur habitat sera modifié. Il s'ensuivra une réaction en chaîne, et des écosystèmes entiers réagiront pour s'adapter aux nouvelles conditions.
Les contes de ma mère l'Oie
Depuis 1960, la population de bernaches a augmenté de 300 %. Une élévation des températures dans le centre de l'Arctique favorise l'arrivée hâtive du printemps et une nidification plus importante. Un refroidissement dans le nord-est de la baie d'Hudson encourage maintenant les oies à nicher et à passer l'été dans le sud-ouest de la baie d'Hudson, au lieu d'y faire seulement un bref arrêt pour se nourrir au printemps en route vers le nord. Ainsi, les marais du sud-ouest de la baie d'Hudson, qui disposaient auparavant de l'été pour se remettre des grandes fringales printanières, doivent maintenant satisfaire l'appétit des oies pendant des centaines de jours de plus.
Heureux comme un poisson dans l'eau chaude?
(Photothèque de RNCanada) |
Des poissons comme l'achigan, le crapet-soleil, le bar blanc et le baret pulluleront dans les eaux plus chaudes. Des espèces d'eau froide, comme le touladi et le grand corégone, pourraient disparaître du sud de l'Ontario si leur habitat subissait des changements.
Le chevreuil, l'orignal et l'ours blanc
Les experts affirment que le cerf de Virginie devrait abonder dans le sud de la province, tandis que l'orignal, qui est facilement touché par les stress thermiques, migrera vers le nord. Une saison écourtée des glaces de mer pourrait avoir des effets désastreux sur l'ours blanc, qui disposerait de moins de temps sur les glaces au printemps pour se nourrir de phoques.
(Ministère des Richesses naturelles de l'Ontario) |
Le saviez-vous?
Les basses températures des eaux du lac Supérieur créent des conditions propices pour un certain nombre d'espèces de plantes arctiques-alpines, dont la grassette vulgaire, qui ne pousseraient normalement pas si loin au sud. Une élévation de la température de l'eau pourrait menacer la survie de cette espèce et de plusieurs autres douzaines de plantes arctiques-alpines et de peuplements de végétaux.
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