Divulgation proactive
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Ressources naturelles Canada > Secteur des sciences de la Terre > Priorités (2002-2006) > La géomatique à l'appui du développement durable des ressources naturelles
Nos succès Diffusion officielle de la composante GNApp pour le SCT Ces renseignements décrivent les activités des programmes du Secteur des sciences de la Terre (2002-2006). Veuillez consulter Priorités pour des renseignements au sujet des programmes en cours du Secteur des sciences de la Terre.
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Dans le cadre du projet sur les applications toponymiques du programme GDDRN, la composante logicielle GNApp (GeoNames Applications) du Service canadien de toponymie (SCT) a été lancée en septembre 2004. La composante GNApp permet aux membres de la CTC de
gérer directement l'entrepôt de données du SCT au moyen d'une application Web. La diffusion de cette toute dernière composante complète le SCT et en fait un système global
basé sur le Web pour la collecte, le stockage, la gestion et la distribution d'information fiable et à jour concernant les noms géographiques (toponymes) au Canada.
Les partenaires ont déjà commencé à télécharger des toponymes dans la GNApp. En fait, les provinces de Terre-Neuve et du Labrador, du Manitoba et de la Saskatchewan ont entrepris le téléchargement de toponymes au moyen de l'interface Web.
Les dossiers des noms géographiques officiels sont gérés depuis plus de 100 ans en vertu du mandat de la Commission de toponymie du Canada (CTC) qui consiste à fournir des
informations et des conseils officiels en matière de toponymie aux personnes et organisations canadiennes ainsi qu'à l'étranger. La tenue et la diffusion de ces dossiers ont cependant considérablement évolué en réponse aux changements technologiques permettant ainsi d'en améliorer l'accessibilité et l'utilité.
Dans sa forme antérieure, la Base de données toponymiques du Canada (BDTC) était distribuée par l'entremise de mécanismes d'échange de fichiers et de liaisons avec la base de données. Les données étaient ainsi livrées sous forme de fichiers qui devaient être chargés dans une base de données locale pour être utilisables - une solution coûteuse pour les grands organismes et pratiquement impossible à appliquer par les petites organisations et les particuliers. En outre, dans l'ancien système, les mises à jour ne pouvaient être faites que dans un fichier central à partir duquel d'autres fichiers devaient être produits pour distribution. Les organisations obtenant un jeu initial de données devaient acquérir des mises à jour périodiques afin de s'assurer que leur information reste exacte. Ces mises à jour étaient diffusées trimestriellement, mais n'étaient pas appliquée de manière uniforme car il était plus facile pour les utilisateurs de mettre directement à jour leurs jeux de données au fur et à mesure de leurs besoins.
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La toponymie au Canada
Au Canada, la responsabilité de la toponymie, qui est la discipline de la consignation
des noms de lieux et d'entités géographiques (par exemple les noms des cours d'eau, de
lacs, de montagnes, etc.), revient à la Commission de toponymie du Canada (CTC). Fondée en 1897, la CTC est l'organisme fédéral, provincial et territorial qui coordonne
l'approbation et la documentation des noms géographiques en plus de les consigner dans un catalogue central appelé Base de données toponymiques du Canada (BDTC). |
Avantages du SCT |
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Le SCT est un service demande offrant des réponses immédiates aux utilisateurs. |
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Les données fournies par le SCT sont toujours complètes et exactes. |
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La nécessité de mises à jour indépendantes pouvant être appliquées de manière non
uniforme est éliminée. |
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Les données sont maintenant disponibles pour les plus petites organisations et les
personnes n'ayant auparavant pas accès à cette information en raison du coût prohibitif des bases de données indépendantes qui étaient nécessaires pour l'interprétation de
l'information.. |
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Le SCT permet l'exploitation à moindre coût de systèmes toponymiques nationaux
avec des données plus complètes et plus exactes. |
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Le SCT permet un meilleur partage des noms géographiques du Canada - une ressource de propriété publique. |
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À l'aide de nouveaux outils technologiques appliqués à la collecte et la distribution d'information toponymique fiable et exacte, le SCT relève le défi d'une distribution plus
efficace de ses données. Premièrement, puisque le SCT offre un service Web, et par conséquent accessible partout où une connexion Internet est disponible, aucune base de données locale n'est nécessaire. Le SCT se conforme à une norme internationale qui permet d'accéder à plusieurs bases de données depuis une page Web unique. Cela signifie que les noms géographiques du Canada sont accessibles par un plus grand nombre de pays, d'organisations et de personnes. Deuxièmement, dans ce nouveau système, les mises à jour sont effectuées dans la base de données par l'entremise d'un fureteur ce qui fait que l'information distribuée est toujours complète et exacte au moment de sa diffusion. Les mises à jour sont ainsi appliquées de manière uniforme.
Le SCT offre une couche toponymique pour les cartes numériques et associe les noms géographiques aux lieux sous forme numérique, ce qui est utile dans plusieurs applications dont les suivantes :
- Une navigation dans les applications cartographiques Web, car il permet une navigation basée sur les noms de lieux. Par exemple, « Halifax » pourrait devenir une cible de recherche trouvée manuellement ou par une opération de recherche basée sur les
noms géographiques;
- Une recherche de ressources et une géographie des affaires axées sur le développement durable faisant en sorte que l'utilisation et l'occurrence des ressources naturelles puissent être suivies selon des configurations géographiques dans des données structurées
reliées à des cartes par l'entremise de noms de lieux. Par exemple des villes, des coupes forestières à blanc ou des zones de succès de la revégétation pourraient être comparées et représentées géographiquement.
- La recherche, le triage et l'obtention de résultats sur une base spatiale peut faire en sorte qu'un contenu Web puisse être trouvé en fonction d'une région géographique ou d'un type d'entité (cours d'eau, lacs, montagnes, etc.). Par exemple, une application
en bioinformatique pourrait permettre de suivre l'incidence du SRAS dans l'ensemble du pays ou dans une région spécifique.
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