Wladimir
A. Smirnoff (1917 - 2000), le chercheur Originaire
de Russie, Wladimir A. Smirnoff s’est intéressé
très tôt au problème de la protection
des forêts contre les insectes nuisibles. Après
des études universitaires et doctorales en foresterie
à Saint-Pétersbourg, il quitta son pays pour
dix années de fructueuses recherches au Maroc avec
l’Institut national de la recherche agronomique (INRA),
complétant en même temps un doctorat en sciences
à l’Université de la Sorbonne à
Paris.
En 1957, il accepta un poste de chercheur en pathologie des
insectes au sein du Service canadien des forêts - Centre
de foresterie des Laurentides. Au cours de ses 28 années
de service, il contribua de façon importante au développement
et à la reconnaissance de cette discipline.
Sa contribution exceptionnelle au concept de lutte biologique
contre les insectes forestiers nuisibles est le fruit de sa
grande force de persuasion à promouvoir l’utilisation
de l’insecticide microbien Bacillus thuringiensis,
afin de contrôler biologiquement les épidémies
de tordeuses des bourgeons de l’épinette, l’insecte
le plus destructeur des forêts de conifères de
l’Amérique du Nord.
Au cours de sa carrière, Wladimir A. Smirnoff publia
plus de 300 articles scientifiques et reçut de nombreux
prix, dont le Prix Léo-Pariseau décerné
par l’Association canadienne-française pour l’avancement
des sciences. Il était membre à vie de l’Ordre
des ingénieurs forestiers du Québec, chercheur
émérite au Centre de recherche en biologie forestière
de l’Université Laval, membre de la Société
d’entomologie du Québec et membre honoraire de
l’Association des biologistes du Québec. Chercheur
émérite au Service canadien des forêts,
il fut élevé au grade de l’Ordre du Canada
en 1997.
Chercheur prolifique, il était avant tout un amoureux
de la nature, en particulier de la forêt Laurentienne.
C’est cet amour qu’il transposait dans ses peintures
généreuses, ensoleillées de fleurs, de
rêves et de symboles.
La bourse d’étude qui porte son nom vise donc
à encourager la poursuite et la promotion des travaux
de recherche dans les domaines prisés par ce grand
scientifique.
La
Bourse Wladimir-A.-Smirnoff |
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La Bourse Wladimir-A.-Smirnoff est une initiative conjointe
de la Société de protection des forêts
contre les insectes et maladies (SOPFIM) et de Ressources
naturelles Canada - Service canadien des forêts (RNCan
- SCF).
- Deux étudiants recevront chacun un montant
de 5 000 $ s'ils poursuivent, au Québec,
des études universitaires de deuxième ou de
troisième cycle dans le domaine de la lutte biologique
contre les insectes ravageurs forestiers.
- Les étudiants ont
jusqu’au 31 janvier de chaque année
pour poser leur candidature.
- Les noms des récipiendaires seront dévoilés
à la mi-mars, et les bourses seront disponibles
dès l’inscription des candidats aux programmes.
- À la demande des deux partenaires, les récipiendaires
devront s'engager à participer à des activités promotionnelles.
NOTE : Afin de compléter son projet, un récipiendaire
pourra soumettre sa candidature pour une deuxième
année
consécutive.
Pour ce faire, il devra remplir et retourner le formulaire
d'inscription accompagné d'un rapport de progrès
concernant l'état d'avancement des travaux du projet,
avant le 15
novembre. Si le rapport est jugé satisfaisant par les
deux organismes subventionnaires, et sur disponibilité
des fonds, la bourse sera renouvelée.
Les
critères d'admissibilité |
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Le candidat1 doit :
- Être citoyen canadien ou résident permanent
du Canada;
- Détenir un diplôme de 1er cycle
ou être en voie de l’obtenir;
- Poursuivre, dans l’année scolaire qui suit
la demande, pendant au moins deux sessions, des études
à temps plein de 2e ou 3e cycle
dans une université du Québec;
- S'assurer que ces études portent sur la lutte
biologique contre les insectes ravageurs forestiers (développement
d'insecticides biologiques, développement de nouvelles
stratégies de lutte, développement de technologies d'application
des insecticides biologiques, etc.).
- Être soutenu, dans son projet, par un directeur
de recherche.
1Afin d'alléger le texte, seul le
masculin est utilisé.
Les
critères de sélection |
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À titre indicatif, voici les critères de sélection
qui seront pris en considération :
- Qualité du dossier scolaire;
- Pertinence du projet;
- Contribution de la recherche proposée à
l’avancement des connaissances dans le domaine de
la lutte biologique contre les insectes ravageurs forestiers;
- Qualité du projet proposé;
- Capacité du candidat à réaliser son
projet;
- Faisabilité logistique et financière du
projet;
- Originalité.
Autres
informations à fournir |
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(S.V.P. écrire en caractères
dactylographiés)
Joindre une annexe identifiée : Expérience
de travail en recherche. Elle doit inclure
les points suivants :
- Poste occupé;
- Description des tâches;
- Lieu de travail;
- Coordonnées du supérieur immédiat;
- Période d’embauche;
- Lettres d’appui de la part du directeur de thèse
et d’un supérieur immédiat, portant
sur les expériences de travail, afin d’illustrer
la capacité du candidat à réaliser
son projet.
Joindre une annexe identifiée : Description
du projet de recherche. Elle doit inclure
les points suivants :
- Description du projet;
- Plan de travail, échéancier et budget de
recherche;
- Institution fréquentée dans le cadre du
projet;
- Coordonnées du directeur de recherche;
- Coordonnées des codirecteurs ou des partenaires
scientifiques.
Procédures
à suivre |
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Remplir à l'écran le formulaire
d'inscription (document PDF,
90 ko), le faire imprimer et le faire parvenir avec
les documents demandés (annexes) à l'adresse
suivante :
Bourse WLADIMIR-A.-SMIRNOFF
SOPFIM
1780, rue Semple
Québec (Québec) G1N 4B8
NOTE : Les formulaires d’inscription ainsi
que les critères d’admissibilité et de
sélection sont disponibles au bureau de la SOPFIM ou
dans les universités concernées.
Vous pouvez également vous procurer
ces documents sur le Web aux adresses suivantes :
Les
boursiers - Les projets retenus |
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Les boursiers
- 2002 : Richard Berthiaume
- 2003 : Aucun
- 2004 : Richard Berthiaume et Julie Blais
- 2005 : Julie Blais et Satinder K. Brar
- 2006 : Satinder K. Brar et Olivier Morisset
Les projets retenus
-
M.
Richard Berthiaume, étudiant au doctorat à la
Faculté de foresterie et de géomatique
de l’Université Laval.
Il œuvre au Centre de foresterie des Laurentides sous la co-direction
de Christian Hébert. Ses travaux permettront de clarifier les interactions
complexes entre l’arpenteuse de la pruche et son principal ennemi naturel Telenomus
coloradensis, un parasitoïde des œufs hautement efficace
et responsable du déclin des épidémies d’arpenteuses.
Voici les commentaires récents de Christian Hébert à propos
des travaux de monsieur Berthiaume : « Les travaux de Richard
Berthiaume serviront aux gestionnaires forestiers, au MRNF et à la
SOPFIM. Il est sur le point de déposer sa thèse de doctorat
et a mérité une bourse postdoctorale du FQRNT pour une suite à ses
travaux en écologie des populations. Il doit travailler sur la biologie
hivernale de l'arpenteuse. Ces connaissances seront essentielles pour améliorer
les prévisions d'infestation et déterminer quelle sera l'influence
des changements climatiques sur ce ravageur ».
Mme Julie Blais, étudiante à la
maîtrise en biologie végétale à l’Université Laval.
Elle œuvre au Centre de foresterie des Laurentides sous la co-direction
de Christian Hébert. Son projet porte sur le développement
d’un parasite de l’arpenteuse de la pruche, un insecte qui cause
des dommages importants aux forêts de résineux du Québec.
Mme Blais a présenté ses travaux à quelques reprises
lors de colloques et prévoit terminer en décembre 2006.
Mme Satinder Kaur Brar, étudiante au doctorat à l’INRS-ETE
de l’Université du Québec.
Son projet porte sur le développement d’un pesticide biologique à partir
des eaux usées et des boues d’épuration. Elle est sous
la direction de R.D. Tyagi. Elle travaille en étroite collaboration
avec José Valero. Lors d’une présentation de ses travaux
effectuée en mai dernier devant les employés de la SOPFIM,
Mme Brar a indiqué qu’elle avait réussi à contrôler
les questions relatives aux contaminants retrouvés dans les boues.
Sa formulation est prête à être testée sur le terrain.
Elle devrait terminer ses travaux dans l’année en cours et procèdera
par la suite aux analyses de coûts/bénéfices de la production
commerciale de B.t. à partir des boues usées.
M. Olivier Morisset, étudiant à la
maîtrise à l’INRS - Institut Armand-Frappier.
Son projet porte sur le développement d’un nouvel outil de lutte
biologique pour contrer les infestations de certains insectes ravageurs forestiers.
Il est dirigé par Claude Guertin. Il s’intéresse particulièrement à la
production de masse d’un champignon qui parasite l’arpenteuse
de la pruche. Olivier est au début de sa recherche.
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