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Divulgation proactive Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() Sensibilités aux changements climatiques au Canada Incendies de forêt
Dans les forêts boréales du Canada, les incendies détruisent en moyenne 2,5 millions d'hectares chaque année. C'est un élément naturel et nécessaire qui modèle le paysage et influe sur le bilan du carbone. La fréquence, l'étendue et l'impact des incendies dans les régions boréales sont régis notamment par les diverses mesures pour atténuer ce fléau de la nature, mais surtout par les conditions météorologiques à court terme. En utilisant quatre modèles de circulation générale (MCG) pour faire une projection quant aux niveaux de risques d'incendies de forêt au Canada dans un climat en réchauffement, on a constaté des augmentations marquées de la superficie à risque extrême et un allongement de la saison des incendies. De plus, les impacts comprenaient un accroissement de la fréquence et de la gravité des incendies, un raccourcissement des intervalles entre les incendies, un rajeunissement relatif des peuplements et une baisse du stockage du carbone dans les forêts du Nord canadien.
La carte 3 présente, pour l'ensemble du Canada, les indices de gravité saisonniers quant aux dangers d'incendies, d'une part, entre 1980 et 1989 et, d'autre part, dans un climat où il y aurait deux fois plus de CO2 (selon le MCG canadien). L'augmentation la plus significative (et donc le risque d'impact le plus élevé) touche le centre ouest du Canada, en particulier le nord-ouest de l'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et les Territoires du Nord-Ouest. Ces régions sont depuis toujours celles où il survient le plus d'incendies de forêt au Canada. Si les impacts indiqués par les scénarios de changement climatique se concrétisent, il faudra peut-être revoir les priorités actuelles de protection. Informations:
Brian Stocks
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