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Lettre type au rédacteur en chef - No 1

Madame,
Monsieur,

La Semaine canadienne de l'environnement est un événement annuel servant à rappeler à tous les Canadiens et à toutes les Canadiennes que la qualité des ressources naturelles qu'ils légueront aux générations futures est entre leurs mains et à les encourager à protéger l'air, l'eau, la faune et les habitats naturels. Cependant, l'ampleur des problèmes tels que le changement climatique, le smog urbain et la pollution de l'air et de l'eau est telle que ceux-ci peuvent nous paraître presque insurmontables; en réalité, toutefois, nous pouvons tous faire quelque chose et il est même de notre devoir d'agir.

L'économie d'énergie est un des meilleurs moyens, et aussi un des moyens les plus faciles permettant à chaque Canadien et à chaque Canadienne, de même qu'aux entreprises, aux institutions, aux municipalités et aux autres paliers de gouvernement, de prendre des mesures pour améliorer l'environnement de sorte qu'il soit plus sain et plus propre. Cette solution est d'autant plus attrayante qu'elle est également un excellent moyen d'économiser, un avantage non négligeable à notre époque marquée par la hausse du prix du carburant.

Les activités quotidiennes abondent de possibilités d'économiser l'énergie; il suffit habituellement de modifier nos habitudes. Une de ces mauvaises habitudes qui me vient immédiatement à l'esprit B sans doute parce que j'ai l'occasion de l'observer presque partout où je vais B est celle qui consiste à laisser tourner le moteur de nos véhicules au ralenti, sans raison apparente.

N'est-il pas fréquent de voir des autobus urbains et des taxis arrêtés en bordure de la route, le moteur tournant au ralenti. De même, les chauffeurs de camions de livraison laissent le moteur de leur véhicule en marche durant le déchargement des colis. Les automobilistes eux-mêmes ne sont pas sans reproche; en effet, qui d'entre nous n'avons jamais laissé le moteur tourner au ralenti, pendant que nous attendions quelqu'un à la sortie du travail, de l'école ou du magasin, tout simplement pour écouter la radio ou pour profiter du confort de la climatisation? Moi-même ne fais pas exception.

Or laisser tourner le moteur au ralenti est non seulement une perte énorme d'énergie et d'argent B après tout, nous consommons du carburant sans nous déplacer B mais également une source inutile de pollution. Pareille détérioration de l'environnement par le gaspillage m'apparaît particulièrement irresponsable. Même si je reconnais qu'il y a certaines circonstances où il est nécessaire de laisser le moteur tourner au ralenti, il y a bien des occasions où cette pratique pourrait être évitée simplement en tournant la clé. Chaque fois que nous opterons pour cette dernière solution, nous économiserons de l'argent et protégerons l'environnement.

J'ai été sensibilisé à ce problème qu'est celui de laisser le moteur tourner au ralenti par les récents articles et reportages sur le changement climatique et ses répercussions potentielles sur notre environnement, notre économie et notre santé. Les données scientifiques nous indiquent en effet que ces menaces sont bien réelles et que certains changements pourraient même déjà être amorcés. Il nous faut collaborer à la résolution de ce problème, autant pour nous que pour nos enfants et petits-enfants.

Je m'engage donc personnellement à améliorer dès maintenant mes habitudes concernant la pratique du régime au ralenti et j'encourage mes concitoyens à faire de même. Le plan de cinq activités que je propose consiste à limiter à 30 secondes la période de réchauffage du moteur; à arrêter le moteur chaque fois que mon véhicule est immobilisé pendant plus de 10 secondes (sauf dans un bouchon de circulation); à ne pas utiliser de démarreur à distance; à utiliser un chauffe-bloc pour réchauffer le moteur en hiver et à parler aux membres de ma famille et à mes amis des dommages environnementaux causés par la pratique du régime au ralenti.

J'inviterais également les exploitants de parcs automobiles B tant des secteurs public que privé B à mettre en place des politiques contre la marche au ralenti en milieu de travail (n'oubliez pas, vous pourrez ainsi économiser et réduire les émissions). Il faudrait peut-être aussi encourager notre administration municipale à lancer une campagne de sensibilisation du public ou à étudier la possibilité d'adopter un règlement contre la pratique du régime au ralenti, comme il a déjà été fait à Toronto, à London et à Montréal. Autre possibilité, les centres commerciaux, les écoles, les lieux de travail, les installations de divertissement et les lieux d'attractions touristiques pourraient être déclarés * zones contre la marche au ralenti +.

Imaginez les bienfaits pour notre qualité de vie, en particulier pour les personnes âgées et les jeunes enfants, si tous les automobilistes de notre ville s'engageaient à réduire B ne serait-ce que de 10 p. 100 B les périodes durant lesquelles ils laissent tourner le moteur au ralenti. Pareille mesure contribuerait à l'assainissement de l'air et diminuerait du même coup le nombre d'hospitalisations dues à des problèmes respiratoires. Nous aurions également l'esprit plus tranquille, sachant que nous faisons notre part pour lutter contre le smog urbain et le changement climatique. Nous aurions ainsi plus d'argent à consacrer aux choses importantes de la vie.

Alors, puis-je compter sur votre appui? Après tout, voulons-nous vraiment que le Canada soit reconnu comme un pays favorisant la pratique du régime au ralenti?

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

Signature




Lettre type au rédacteur en chef - No 2

Madame,
Monsieur,

Les avertissement de smog qui ont récemment été émis pour notre région nous rappellent que le temps chaud que bon nombre d'entre nous attendons impatiemment n'est pas sans conséquence. Malheureusement, ce sont les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes souffrant de problèmes respiratoires qui en paient le plus chèrement les effets, car elles sont forcées de passer la majeure partie de leur temps à l'intérieur, ou pire encore, dans une salle d'urgence. À plus long terme, toutefois, ce sont tous les Canadiens et toutes les Canadiennes qui en subiront les effets, car la qualité de l'air continue de se détériorer et le réchauffement de la planète s'accompagne de changements climatiques néfastes.

Les causes de ces problèmes environnementaux sont bien connues, que l'on pense à notre dépendance relativement aux combustibles fossiles pour l'alimentation des véhicules et des procédés industriels et commerciaux, ainsi que pour le chauffage et la climatisation des maisons, des bureaux et d'autres édifices. Il nous faut maintenant en savoir davantage sur les solutions, autrement dit qu'est-ce que nous, en tant que citoyens, communautés, entreprises, institutions et administrations publiques, pouvons faire pour améliorer la situation.

Devons-nous tout simplement cesser de consommer de l'énergie? Pareille solution semble à la fois non plausible et irréaliste. Par contre, il n'est pas déraisonnable de proposer de faire un usage plus efficace de l'énergie et, plus particulièrement, de cesser de gaspiller l'énergie. Un des exemples de gaspillage les plus probants qui me vient à l'esprit est cette habitude très répandue que nous avons de laisser tourner nos moteurs au ralenti, sans raison valable si ce n'est que par simple habitude.

J'en suis venu à la conclusion que cette pratique inutile de laisser tourner le moteur au ralenti est un problème majeur chez les automobilistes canadiens; cette mauvaise habitude ne se limite pas à un groupe particulier de conducteurs. Tous ceux d'entre nous qui sommes passés près d'une station de taxis, d'un poste d'embarquement d'autobus ou d'un dépôt pour camions pouvons admettre que cette pratique y est répandue; cependant, il suffit de se promener au centre-ville, dans un centre commercial, un centre récréatif ou tout autre lieu propice au rassemblement de véhicules pour constater que ce problème est endémique chez les conducteurs canadiens.

Je dois reconnaître que je fais moi-même partie de ces conducteurs. C'est sans doute pour cette raison que j'ai décidé d'encourager, plutôt que de critiquer, mes collègues conducteurs, et j'entends prêcher par l'exemple.

J'ai en effet l'intention de revoir sérieusement mes habitudes concernant le régime au ralenti et de faire de grands efforts afin de les améliorer. Il est fini le temps où je laissais tourner le moteur au ralenti pendant que j'attendais un membre de la famille à la sortie du travail, après un rendez-vous chez le médecin ou après une séance d'entraînement de soccer ou de hockey. Désormais, j'arrêterai le moteur lorsque j'attends pour faire le plein ou pour passer une commande dans un établissement de restauration rapide ou dans toute autre circonstance où mon véhicule sera immobilisé pendant plus de 10 secondes. J'utiliserai un bloc-moteur pour réchauffer le moteur l'hiver et je parlerai à ma famille et à mes amis de leurs habitudes concernant le régime au ralenti. J'envisage même de faire des démarches auprès des écoles et des milieux de travail de mon quartier pour les encourager à créer des zones * contre la marche au ralenti +.

Êtes-vous prêt à prendre le même engagement? Si la protection de l'environnement ne constitue pas pour vous un motif suffisant, pensez aux économies que vous pourrez réaliser en réduisant votre consommation de carburant et l'usure inutile de votre moteur.

Imaginez les bienfaits qui en résulteraient, si tous les automobilistes de notre ville s'engageaient à réduire les périodes durant lesquelles ils laissent tourner le moteur au ralenti, ne serait-ce que de 10 p. 100. Nous profiterions non seulement d'une amélioration sensible de la qualité de l'air, mais d'une baisse du nombre d'hospitalisations, et nous aurions également l'esprit plus tranquille, sachant que nous contribuons à lutter contre le smog urbain et le changement climatique.

Pour couronner le tout, nous pourrions même être en mesure de profiter du soleil dont l'éclat est actuellement voilé par un nuage de brume.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

Signature