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Consultations
sur une Stratégie canadienne de la Récupération
des Ressources Compte-rendu de la consultation du Québec,
réalisée à Montréal le 12 juin 2002
1. Introduction
Ressources naturelles Canada (RNCan) a tenu une série de consultations
au printemps de 2002 pour recueillir les commentaires d'intervenants
sur l'élaboration d'une Stratégie canadienne de la récupération
des ressources (SCRR). Ces séances se sont déroulées dans sept villes
à travers le pays (Vancouver, Yellowknife, Edmonton, Toronto, Halifax,
Montréal et Iqaluit) et ont rassemblé des représentants de l'industrie,
des universités, de tous les niveaux de gouvernement et d'organismes
à but non lucratif. L'objectif de ces consultations était d'identifier:
-
Les
priorités en récupération des ressources en
milieux urbain et rural à travers le Canada;
-
Les
priorités en récupération des ressources dans
le grand Nord;
-
Les
obstacles à la plus grande récupération des
ressources dans chaque région;
-
Des
projets de démonstration possibles dans les secteurs industriels,
domestique et institutionnel;
-
Le
niveau de financement nécessaire et des partenaires possibles.
M. Denis Lagacé,
Directeur général, Direction de la politique des minéraux et des métaux,
RNCan, a ouvert la réunion de Montréal et expliqué les objectifs de
la démarche du gouvernement (voir le document de base sur la SCRR
en annexe I). M. Pierre Morissette, de la Division de l'environnement
de la Ville de Montréal, qui représentait l'Association des organismes
municipaux de gestion des matières résiduelles (AOMGMR); M. Daniel
Normandin, Directeur, Partenariat, Centre Interuniversitaire de référence
sur l'analyse, l'interprétation et la gestion du cycle de vie des
produits, procédés et services (CIRAIG) de l'École polytechnique;
M. Michel Séguin, Directeur, Réseau des ressourceries du Québec; et
M. Léo Fradette, Vice-président, Développement, Marchés et Technologies,
Recyc-Québec, ont lancé la discussion avec des propos sur les enjeux,
les priorités et les obstacles relatifs à une plus grande récupération
des ressources au Québec.
Lors de la consultation, les participants ont examiné chacun de ces
thèmes, suggéré des priorités d'intervention à court et à long terme
et proposé quelques projets à RNCan.
On trouvera l'ordre
du jour et la liste des participants aux annexes II et III. Ont participé
à la réunion 24 représentants d'entreprises, d'associations de l'industrie,
des gouvernements fédéral et provincial, de l'administration municipale,
de groupes sociaux et d'universités.
2. Commentaires d'ordre général
En milieu urbain, le faible coût de l'enfouissement est souvent vu
comme la cause du plafonnement des succès de l'approche 3RV. En réponse
à cette situation, plusieurs proposent d'augmenter le prix de l'enfouissement.
Or, cette stratégie de déplacement de l'offre n'apporte pas nécessairement
l'augmentation souhaitée du recyclage puisqu'il n'y a aucune garantie
que les sommes prélevées seront utilisées pour des activités de recyclage.
Il faut maintenant tenter de diminuer les coûts de la stratégie du
3RV. Le compostage et le recyclage permettent en principe de récupérer
80 % des matières résiduelles. Ce sont donc des solutions de rechange
importantes. Le recyclage est bien implanté. Bien que son coût unitaire
paraisse bas (environ 20 $/ménage), le budget global qu'une ville
doit y consacrer, en incluant la collecte et le tri, est élevé. L'industrie
du compostage par contre est peu développée et son coût est d'environ
40 $/ménage. Parce que la valeur des composts est souvent basse (en
partie parce que les produits ne sont pas homogènes) et que les coûts
de transport sont importants, le compostage dessert un marché purement
local, ce qui réduit ses débouchés. Le compostage nécessite des outils
moins coûteux que le recyclage. Il faudrait favoriser la mise en place
de nouvelles sources de participation et ajouter de la valeur au compost.
Lorsque le tri à la source n'est pas possible, il serait bon de mettre
au point de nouvelles techniques pour le compostage mixte. Fait à
noter, on produit de plus en plus de déchets, mais on récupère moins
(de 37 % à 35 % pour 2000).
En somme, les autorités publiques doivent faire attention en choisissant
leurs incitatifs en vue d'une plus grande récupération des ressources.
Une augmentation des tarifs d'enfouissement, par exemple, pourrait
ne pas donner les résultats escomptés si elle n'a comme effet que
de réduire les moyens financiers dont disposent les producteurs de
matières résiduelles et donc de nuire à l'investissement dans des
solutions de rechange. Il serait plus intéressant d'essayer de diminuer
les frais de recyclage. Le défi en zone urbaine est de diminuer les
coûts de la collecte sélective pour encourager le recyclage. Plus
précisément, le défi est de permettre aux entreprises et aux domiciles
de gérer trois flux de matières (destinées au compostage, au recyclage
et à l'élimination) au même coût qu'un seul et de rendre le tri plus
facile pour le consommateur parce que l'effort demandé actuellement
décourage parfois le recyclage.
Les entreprises récupèrent déjà les matières résiduelles là où il
est rentable de le faire. La question qui se pose est de savoir si
cette approche volontaire suffit, compte tenu des risques environnementaux
que peuvent représenter certaines matières résiduelles. Jusqu'à quel
point les gouvernements devraient-ils s'en remettre aux forces du
marché pour déterminer les taux de récupération en milieu industriel?
Devraient-ils imposer des normes de récupération, et si oui, quand?
Il est important de réduire à la source les matières résiduelles.
Les avantages en sont évidents : diminution des émissions de gaz à
effet de serre et de l'utilisation des matériaux de base et de l'énergie.
L'analyse du cycle
de vie (ACV) est un outil important pour toute stratégie de récupération
des ressources parce qu'elle permet aux entreprises de mieux cibler
leurs interventions. Dans beaucoup de cas, l'ACV permet d'identifier
des possibilités insoupçonnées de rentabiliser les moyens de production.
Au niveau international, cet outil gagnera de plus en plus d'adeptes
grâce à son homologation récente par l'ISO. Comme les entreprises
désirant être homologuées doivent assurer que leurs fournisseurs le
sont aussi, les compagnies qui ne font pas d'effort dans ce domaine
pourraient perdre des marchés. Cependant, la plupart des PME n'ont
pas les moyens techniques ou financiers d'effectuer ce type d'analyse
et doivent avoir accès à des méthodes simples et adaptées à leurs
besoins. Par rapport à d'autres pays, le Canada tire de l'arrière
dans ce domaine et ne dispose que d'un centre universitaire se spécialisant
dans l'ACV et de très peu de banques de données domestiques pour appuyer
cette analyse. Il faudrait aussi poursuivre la création d'outils utilisables
par l'industrie, qui est en grande partie constituée de PME.
La récupération des ressources doit se faire dans le cadre d'un partenariat
entre les instances publiques, le secteur privé et les organismes
communautaires. Ceux-ci peuvent jouer un rôle important qui crée de
l'emploi (600 emplois créés par les ressourceries du Québec) tout
en récupérant les matières résiduelles. Le producteur doit internaliser
l'ensemble des coûts sociaux, environnementaux et techniques induits
par sa production, en tenant compte du cycle de vie des produits.
À cet égard, l'expérience de la directive européenne sur les produits
électronique est à suivre. En parallèle, des investissements devraient
être faits en éducation environnementale. Ces deux facteurs, couplés
à la capacité qu'a dorénavant le secteur communautaire, permettront
une progression marquée du 3RV. Il faudrait aussi sensibiliser les
Canadiens et les Canadiennes au moyen de campagnes d'information.
Au Québec, le taux de récupération en vue du recyclage et du compost
de certaines matières est présentement de 65 %. Par sa politique de
gestion des matières résiduelles, le gouvernement du Québec vise à
améliorer ce taux d'environ 35 % d'ici 2008 tout en soumettant au
recyclage des matières qui y échappent. Il a déjà réglementé dans
plusieurs domaines (p. ex., les pneus, les peintures mises au rebut)
et se propose de le faire là où les approches volontaires s'avèrent
insuffisantes. Au cours de la prochaine année, Recyc-Québec travaillera
à augmenter la récupération des matériaux utilisés dans les secteurs
de l'automobile et de l'électronique ainsi que la collecte des déchets
solides (p. ex., cartons, plastiques) dans les centres-villes. Comme
autre priorité, il faudra moderniser les équipements afin d'améliorer
la récupération dans les centres urbains.
Il faut définir ce qu'est un déchet et ce qu'est une ressource. Pour
augmenter les ressources, on peut entre autres ajouter de la valeur
à certains déchets. Les gouvernements pourraient aussi adopter des
lois obligeant l'utilisation de produits locaux, comme cela se fait
déjà aux États-Unis.
.
Toute solution proposée devra être viable du point de vue environnemental,
social et économique.
3. Obstacles
à la récupération
Les participants ont identifié plusieurs obstacles à
la plus grande récupération des matières résiduelles
d'ordre économique, réglementaire, technique et social
ou découlent d'une réglementation.
L'obstacle le plus important est d'ordre économique plutôt que technique
et comprend plusieurs éléments. Tout d'abord, le prix des produits
n'inclut pas tous les coûts de leur cycle de vie (p. ex., le faible
coût de l'énergie par rapport à l'Europe et le coût peu élevé de l'enfouissement
des déchets). Alors, dans beaucoup de cas, le prix international des
produits ne permet pas de traiter les sous-produits. Par exemple,
l'obstacle au traitement des lisiers de l'industrie du porc n'est
pas d'ordre technique, mais bien le prix de revient trop bas sur les
marchés internationaux, car ce prix ne comprend pas les incidences
environnementales de l'élevage du porc à grande échelle. L'inverse
paraît être vrai dans certains marchés où le prix est déterminé par
les acheteurs. Comme la demande contrôle l'offre, il faut trouver
dans ces secteurs les techniques qui permettront d'abaisser les coûts
de production et de gestion des coproduits et des résidus. Le marché
de la pâte à papier est conditionné par cette dynamique.
La fiscalité, tant au niveau fédéral que provincial, a parfois tendance
à aggraver ce déséquilibre en encourageant l'utilisation des matières
neuves plutôt que des matières récupérées.
Un autre obstacle économique est l'inadéquation entre l'offre et la
demande des matières résiduelles, qui mène à des fluctuations importantes
des prix et nuit à la rentabilité des efforts de récupération.
Dans le domaine de la réglementation, les normes conçues principalement
à des fins de sécurité ou de protection du consommateur peuvent involontairement
représenter des obstacles importants à la récupération de matières
résiduelles (p. ex., lorsque les normes et la réglementation favorisent
le neuf plutôt que le récupéré). Une fois établies, ces normes s'avèrent
souvent difficiles à changer. Plusieurs participants ont aussi fait
remarquer que la prudence « excessive » et la lenteur des procédures
administratives découragent les initiatives de récupération. Ils ont
fait valoir que la réglementation devrait être assouplie de manière
à favoriser la réutilisation, pourvu que cette dernière soit bien
appuyée par des recherches scientifiques.
Toujours dans le domaine de la réglementation, le manque d'harmonisation
des normes et de définitions à l'échelle internationale et la difficulté
pour des provinces ou de petits pays d'insister sur l'éco-conception
ou la responsabilité élargie des producteurs constituent selon certains
un obstacle à une plus grande récupération des ressources.
Finalement, au chapitre des valeurs, on a noté un manque de valorisation
du recyclage en général. Dans beaucoup de cas, le public ne semble
pas prêt à payer plus pour la récupération et le recyclage.
Principaux
obstacles à la récupération
-
Externalisation
des incidences environnementales
-
Fiscalité
favorable aux matières premières
-
Fluctuation
des prix
-
Normes
et réglementation
-
Manque
de sensibilisation du public
4. Priorités
Plusieurs participants ont souligné que ce qui est facile a déjà été
fait. Pour progresser davantage, il faut donc de nouveaux incitatifs,
des améliorations techniques et des changements d'attitude. Dans tous
les cas, les gouvernements ont un rôle important à jouer. À court
terme :
L'ACV permettrait
d'ajouter des renseignements sur les étiquettes des produits, donc
de comparer les produits au plan de leur contenu, par exemple, en
matières premières ou en énergie.
Les gouvernements doivent prêcher par l'exemple en privilégiant la
récupération et le ré-emploi de matériaux dans leurs politiques d'achat.
L'État de New York a été cité comme exemple parce qu'il a statué que
20 % du béton utilisé dans la construction de ponts devait provenir
de cendres volantes. Voilà donc un bon exemple de la façon dont la
réglementation peut aider à résoudre un problème environnemental d'une
manière rentable et techniquement appropriée.
Les gouvernements devraient examiner la possibilité d'offrir des incitatifs
économiques (p. ex., des crédits d'impôt) pour encourager la récupération.
Les gouvernements devraient aussi mieux faire connaître les succès
dans la récupération et le ré-emploi à titre d'exemples pour les entreprises
et les consommateurs. Les PME ont particulièrement besoin d'aide.
Celle-ci doit être facilement assimilable, ce qui nécessite la décomposition
des outils en fractions pour assurer des bénéfices immédiats.
Dans la plupart
des cas, la recherche, le développement et la démonstration ont un
rôle très important à jouer dans l'appui aux initiatives suggérées
(voir la liste des projets ci-dessous). La priorité demeure le plus
souvent l'amélioration des connaissances et la validation des technologies
Certains participants ont fait valoir la nécessité de mettre sur pied
des bourses informatisées de matières résiduelles qui faciliteraient
les échanges entre les producteurs et les acheteurs. Des bourses de
matières secondaires ont déjà été maintenues par Environnement Canada
et Recyc-Québec, mais comme les acheteurs et les vendeurs en sont
venus à établir des rapports entre eux directement, elles ont perdu
leur pertinence. Il faut les repenser sur la base des nouveaux modèles
qui existent au niveau international dans certains secteurs (p. ex.,
chimie, plastiques). Mais, d'une part, beaucoup d'entreprises n'ont
pas caractérisé leurs déchets et ne sont pas en mesure de participer
pleinement à de pareilles bourses. D'autre part, certaines entreprises
ne seront pas intéressées à dévoiler le volume ou la nature de leurs
matières résiduelles à cause de la mauvaise publicité que cela pourrait
leur faire.
Identifier les synergies possibles dans un cadre industriel peut exiger
beaucoup de temps et d'efforts même pour les parties prenantes. Un
appui gouvernemental qui encouragerait les entreprises à maintenir
leurs efforts devrait être étudié en pareil cas. L'industrie du recyclage
enregistre certains succès, mais ces derniers ne semblent pas être
connus. Il faudrait peut-être établir des mécanismes pour faire connaître
ces succès, non seulement au sein de l'industrie, mais aussi parmi
le public canadien. Cela contribuerait grandement à la sensibilisation
de ce dernier aux problèmes et aux solutions qui existent.
Les gouvernements
devraient travailler avec des secteurs qui offrent des retombées environnementales
et économiques en cascade, par exemple, les secteurs de l'acier et
de l'industrie forestière au Québec.
De façon plus pointue, des préoccupations ont également été
exprimées quant à l'élimination des lisiers et des fumiers des super-porcheries
et du bois traité (p. ex., poteaux).
Force est de constater qu'à long terme, la production de déchets augmente
en raison de la consommation grandissante, et ce, malgré les mesures
de recyclage en place. Parce que la plupart des problèmes de pollution
sont liés à la production et à la consommation des ressources, il
est impératif d'intégrer les coûts environnementaux aux prix des produits
que nous consommons. Cela aidera à sensibiliser le public aux conséquences
de ses gestes et l'encouragera à consommer moins ou à consommer des
produits de longue durée, ce qui, dans un cas comme dans l'autre,
réduira le flux de matières résiduelles.
Il est donc essentiel de revoir la manière classique dont on perçoit
les ressources. Un résidu peut tout aussi bien représenter une ressource
qu'une matière neuve. Il nous faut une nouvelle philosophie de la
durabilité, des habitudes de vie conformes aux principes du développement
durable. Il faut sensibiliser le public aux avantages de la récupération
(« on ne peut plus jeter ce qui nous fait vivre ») et assurer que
les matériaux recyclés sont d'aussi bonne qualité que les neufs. Si
un produit n'est pas récupérable ou ne peut pas être traité, qui devrait
être responsable de son élimination? Devrait-ce être toujours la société
ou cette responsabilité devrait-elle incomber au producteur?
Ce changement de valeurs exigera à la fois une sensibilisation à ces
questions dans les écoles (possibilité de collaboration entre les
ministères de l'éducation et des ressources naturelles dans les écoles?)
et une formation des futurs cadres dans un esprit de développement
durable à l'université.
Pour appuyer ce changement de valeurs, certains participants ont souligné
les efforts de Statistique Canada pour harmoniser les comptes nationaux
actuels avec des comptes relatifs aux ressources naturelles. Une comptabilité
complète de nos ressources pourrait mener à une meilleure gestion
de celles-ci.
Priorités possibles
À
court terme:
-
Écologisation
des politiques d'achat gouvernementales
-
Incitatifs
(fiscaux, vulgarisation des succès)
-
Recherche,
développement et démonstration
-
Bourses
informatisées de matières résiduelles
-
Cibler
les secteurs qui offrent des retombées en cascade
-
Comptabilité
plus complète des ressources naturelles
-
Sensibilisation
des Canadiens et de Canadiennes à l'importance de la récupération
À long
terme:
-
Intégration
des coûts environnementaux aux prix des produits
-
Nouvelle
philosophie de la durabilité
- Sensibilisation
dans les écoles
-
Meilleure
comptabilisation des ressources naturelles
5. Projets
Les participants ont identifié pour RNCan 12 projets de récupération
de ressources dans la province (voir le tableau 5-1 ci-dessous). Dans
tous les cas, on a demandé aux participants d'identifier le projet,
son promoteur, ses objectifs, ses coûts et des partenaires possibles.
Il convient de noter cependant que les projets identifiés ne sont
pas tous élaborés au même niveau.
Tableau
5-1: Projets identifié par les participants
Projet |
Commanditaire |
Impact
|
Coût
|
Partenaires
éventuels
|
Projets
post-consommation |
Partager
des instruments, des façons de faire avec les communautés francophones
(salaire d'un technicien; élaboration d'un site Web; traduction
de documents), au sujet de la récupération de matériaux domestiques |
Atelier
du chômeur du Bas-Richelieu |
Améliorer
le ré-emploi et le recyclage |
300,000
$ sur 3 ans |
Réseau
des ressourceries du Québec |
Elaborer
des outils de formation, améliorer les compétences
pour créer un réseau de ressourceries en milieu
rural. |
Réseau
des ressourceries du Québec |
Amélioration du ré-emploi et le recyclage |
650,000
$ sur 3 ans |
Municipalités
|
Projets
industriels |
Créer
des outils et des bases de données pour l'ACV dans des secteurs
d'importance stratégique (p. ex., transports, énergie) Assurer
la mise à jour continue des bases de données et des outils (inclut
la formation et une stratégie de communication) |
CIRAIG
|
-Réduction
des coûts d'exploitation
-Amélioration
de l'éco- efficacité |
Environ
1,5 million $ par secteur |
Autres
universités, secteurs industriels, gouvernement provincial, certaines
grandes entreprises |
Valoriser
des produits industriels (autres que les cendres volantes) dans
le secteur du béton Vérifier que le nouveau matériau est au moins
aussi bon que le béton ordinaire Étude de marché |
Université
de Sherbrooke |
-Grand
potentiel à cause des grandes quantités de béton utilisé;
- réduction
des émissions de GES grâce à la réduction de la production de
ciment |
1.5
million $ sur 3 ans |
23
chercheurs dans 4 universités; partenaires industriels |
Étudier
l'élimination de réfractaires usés dans l'industrie sidérurgique
(pourrait peut-être être intégré au projet précédent) |
Ispat-Sidbec
|
|
À
déterminer |
Universités,
producteurs sidérurgiques |
Boues
de traitement des eaux (solides hydroxydes) |
Ispat-Sidbec
|
|
|
|
Mettre
sur pied une ressourcerie industrielle |
|
-
Accroissement de la récupération des matières résiduelles |
500,000
$ |
Municipalités
|
Étudier
la gestion intégrée du lisier de porc (fermentation anaérobie;
purification des biogaz; recyclage des poudres) |
|
-
Traitement des lisiers porcins |
380,000
$ sur deux ans |
Partenaires
industriels |
Construire
une usine pour démontrer et optimiser la technologie du plasma
thermique dans la gazéification de matières résiduelles organiques
et inorganiques à des fins de valorisation énergétique et de recyclage
des métaux. |
Hubert
Lefebvre |
-
Traitement des matières résiduelles (post-consommation, industrielles
et institutionnelles) par gazéification au plasma thermique à
des fins de valorisation énergétique, de recyclage des métaux
et des matières halogènes, et de production d'une scorie inerte
vitrifiée et non lixiviable |
2,8
million $ dollars |
Tetronics
Ltd., JW Technologies LLL., Centre Local de Développement Sorel-Tracy,
Centre de Recherche en Environnement UQAM Sorel-Tracy. |
Recycler/valoriser
la biomasse sous forme énergétique - ce projet vise à mettre au
point et à valider des technologies émergentes afin de réduire
l'humidité de la biomasse avant l'incinération (Une description
du projet a été reçue après la consultation.) |
Tembec
|
-Réduction
de l'utilisation de combustibles fossiles
- Diminution
des émissions de GES |
5
à 8 millions de dollars, financé à 60% par l'industrie |
Tembec,
Spruce Falls inc., Sononag inc., Canexfor inc., Polytechnique
de Montréal |
Valoriser
la biomasse par la pyrolyse sous vide : huiles vertes - ce projet
vise à mettre au point et à valider de façon technico-économique
la pyrolyse sous vide pour différentes essences de bois, afin
de produire des huiles vertes pouvant remplacer les produits pétroliers
ou d'autres produits (Une description du projet a été reçue après
la consultation.) |
Tembec |
-Réduction
de l'utilisation de combustibles fossiles
- Diminution
des émissions de GES
- Élimination
des produits toxiques |
De
8 à 10 millions de dollars (financé à 60% par l'industrie et 40%
par les gouvernements |
Le
Groupe Pyrovac inc. |
Promotion
de l'éco-efficacité chez les PME |
|
- Réduction
de la demande de matières remières - Meilleure rentabilité |
|
|
Annexe
I
CONSULTATIONS SUR UNE STRATÉGIE CANADIENNE DE LA RÉCUPÉRATION DES
RESSOURCES
- Documentation de base -
Le
12 avril 2002
1.
Introduction
La
récupération des ressources a pour but de recycler les matériaux et
l'énergie à la fin de leur cycle de vie de façon rentable et durable
du point de vue écologique et social. Ressources naturelles Canada
(RNCan) désire identifier des projets potentiels de démonstration
de la récupération des ressources qui reflètent les particularités
canadiennes. Ces projets serviront de fondement à la Stratégie canadienne
de la récupération des ressources. RNCan entreprend un processus consultatif
avec tous ses partenaires pour qu'ils lui fassent part de leurs points
de vue et de leurs idées dans une série de conférences-discussions
visant à identifier les priorités concernant la récupération des ressources
et à recommander à des fins de cofinancement des projets de démonstration
de récupération économiquement et écologiquement viables. Nous sollicitons
votre contribution dans ce processus. RNCan vise à identifier les
projets, les partenaires de financement et les différentes ordres
de gouvernement qui peuvent faire partie d'une stratégie de la récupération
des ressources reflétant les besoins de toutes les régions du Canada.
À partir de ces consultations, un dossier commercial sera créé et
présenté à de hauts fonctionnaires fédéraux à l'automne de 2002.
2.
Le processus
Des
consultations sont prévues durant les mois d'avril, de mai et de juin
dans les endroits suivants :
-
Vancouver (Colombie-Britannique), pour la Colombie-Britannique et
le Yukon
-
Edmonton
(Alberta), pour l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba
- Yellowknife
(Territoires du Nord-Ouest), pour les Territoires du Nord-Ouest
-
Toronto
(Ontatrio), pour l'Ontario
-
Montréal
(Québec), pour le Québec
-
Halifax
(Nouvelle-Écosse), pour les provinces de l'Atlantique
-
Iqaluit
(Nunavut), pour le Nunavut
Ces
consultations ont pour but d'identifier :
-
les
priorités en ce qui concerne la récupération des ressources dans
les communautés urbaines et rurales partout au Canada;
-
les
priorités en ce qui concerne la récupération des ressources au nord
du 60e parallèle au Canada;
-
les
obstacles à la récupération des ressources dans chacune des régions;
-
des
projets de démonstration potentiels de récupération des ressources
dans les secteurs industriel, institutionnel et de la consommation;
-
le niveau de financement estimatif des projets et les partenaires
de cofinancement.
Nous demandons aux participants de pouvoir identifier à la réunion
une ou plusieurs des données suivantes :
-
les problématiques et les possibilités locales en matière de récupération
des ressources;
-
les
problématiques et les possibilités sectorielles en matière de récupération
des ressources, c.-à-d. industrielles, institutionnelles et de l'après-consommation;
-
les
obstacles entourant les problématiques et les possibilités mentionnées
ci-dessus;
-
des
projets de démonstration potentiels ayant besoin de cofinancement
pour être implantés.
Une
ébauche de présentation servant à identifier des projets de démonstration
est jointe à ce document pour consultation (voir l'annexe I). Un formulaire
doit être rempli pour chacun des projets et présenté à la réunion
de consultation.
Les
priorités, les obstacles et les projets de démonstration qui auront
été identifiés au cours des consultations seront compilés sous forme
de notes qui seront transmises à tous les participants. RNCan utilisera
le résultat de ces consultations pour recommander des projets de démonstration
qui seront cofinancés par le gouvernement.
3.
CONTEXTE
3.1
Antécédents
Les
demandes nationale et internationale en matière de recyclage et de
produits recyclés sont constamment à la hausse et continueront d'augmenter.
Les pressions sur les économies industrialisées et non industrialisées
pour encourager l'efficacité et la compétitivité et pour assurer une
gestion écologique des produits et des matériaux tout au long de leur
cycle de vie sont à l'origine de cette tendance.
L'industrie
des produits recyclés est très concurrentielle et en rapide expansion.
Le recyclage est reconnu pour son efficacité matérielle et comme étant
l'un des moyens de réaliser une saine gestion industrielle et commerciale
tout en permettant une réduction des gaz à effet de serre. Des pressions
augmentent au Canada tout comme à l'étranger pour que soient adoptées
des mesures maximisant l'efficacité matérielle et énergétique de la
conception et de la fabrication des produits. Cette pression crée
des occasions rentables de recyclage et de réemploi des produits à
la fin de leur vie économique prévue.
Le Canada se distingue par sa géographie et sa géologie et par l'abondance
de ses ressources naturelles. En raison de la complexité des nombreux
éléments des gisements, et des défis présents lors de la récolte des
innombrables espèces forestières et de la recherche et de l'extraction
du pétrole, le Canada possède des compétences uniques et hautement
spécialisées dans la gestion et la production des ressources naturelles.
Cette connaissance spécialisée combinée aux infrastructures modernes
de traitement et de production confère au Canada un important avantage
pour la gestion complexe du recyclage des ressources matérielles provenant
à la fois des secteurs de consommation post-industriel et de l'après-consommation.
Les
petites et les moyennes entreprises (les PME) ont leur propres possibilités,
besoins et difficultés. Un problème fréquent pour elles est de s'assurer
l'accès à des technologies et procédés de récupération des ressources
à petite échelle qui sont financièrement abordables et rentables,
et qui ne reposent pas nécessairement sur l'accès direct ou régulier
à des installations de récupération sophistiquées et centralisées.
Les PME restent l'épine dorsale de l'économie canadienne en générant
une grande part des emplois et de la croissance.
Les activités de récupération des ressources sont plus attrayantes
dans les régions urbaines mais elles peuvent parfois avoir plus d'importance
dans les régions névralgiques rurales et éloignées. La région du Nord
serait un exemple particulièrement typique, tout comme les régions
agricoles et touristiques de grande valeur et les régions renfermant
des écosystèmes délicats ou des zones naturelles prisées à des fins
de loisirs. Dans les collectivités et les régions où le transport
de matières recyclables est trop coûteux ou impraticable, de petites
entreprises locales pourraient représenter une option et une occasion
intéressantes.
Le
Canada a la possibilité de devenir un chef de file mondial dans certains
créneaux de la récupération des ressources et de se forger une image
positive de gestionnaire responsable de l'ensemble du cycle de vie
des produits. Il faut mettre au point et promouvoir des technologies
et des approches canadiennes concurrentielles sur le marché mondial
en expansion des technologies et du savoir-faire en matière de récupération
viable et écologique des ressources. À cette fin, le Canada doit demeurer
un participant actif et crédible dans le domaine de l'élaboration
des politiques internationales de développement touchant à la fois
les marchés mondiaux des matières recyclables et l'accès des produits
canadiens aux marchés étrangers.
3.2
La stratégie canadienne de la récupération des ressources
RNCan
encourage le développement d'une stratégie canadienne de de la récupération
des ressources. Le Canada a besoin d'une telle stratégie
- améliorer l'efficacité
des matériaux et des ressources;
- réduire
l'impact de l'utilisation des ressources sur l'environnement;
-
contribuer
à la réduction des émissions de gaz à effet de serre;
-
s'attaquer
aux défis et aux occasions uniques en fait de récupération des ressources
que posent la géographie, la répartition de la population et le
climat;
-
devenir un chef de file mondial dans certains créneaux de la récupération
des ressources.
La
récupération des ressources consiste en des mesures destinées à maximiser
les occasions économiques de récupérer les produits (et les sous-produits),
les matériaux et l'énergie à la fin de la vie utile des produits et
de réintégrer au marché par recyclage et réutilisation tout ce qui
est récupéré.
Une
stratégie de la récupération des ressources comprend la promotion
et l'instauration, dans le secteur public, dans le secteur privé et
dans celui de la consommation, de politiques et de pratiques qui a)
accroissent les possibilités de récupérer les ressources matérielles
et énergétiques encore utilisables à la fin de la vie utile du produit,
b) augmentent l'accès aux produits, aux matériaux et à l'énergie récupérables
(dont les composantes des produits et les sous-produits) par les secteurs
du recyclage et de la réutilisation, c) améliorent l'efficacité et
l'aspect écologique du recyclage et de la réutilisation. Une récupération
de la ressource rentable et écologiquement saine maximise une utilisation
productive des ressources naturelles, diminue la production de déchets,
les traitements connexes et le coût des moyens d'élimination tout
en appuyant l'innovation et la compétitivité des industries.
La récupération efficace des ressources soulève des questions complexes
en matière de politiques, de technologies, de réglementation et d'infrastructures
qui transcendent les activités traditionnelles des secteurs industriel,
commercial, institutionnel et de la consommation ainsi que les limites
intergouvernementales. L'établissement d'un processus de consultation
pour identifier les projets qui auront un impact sur la récupération
des matériaux présentement envoyés à la décharge constitue un premier
pas.
Voici
trois éléments clés qui devront être abordés dans l'élaboration d'une
stratégie de la récupération des ressources qui soit efficace, rentable,
écologique et permette au Canada de réaliser ses objectifs de développement
durable :
1.
|
Comment informer, influencer et mobiliser les décideurs de l'administration
publique, les organismes non gouvernementaux et les Canadiens
et Canadiennes en général, de sorte qu'ils prennent les mesures
appropriées en matière de récupération des ressources. Pour augmenter
les activités de récupération, il sera essentiel de changer les
mentalités et de faire comprendre que les produits et les matières
à la fin de leur vie utile sont des ressources à récupérer pour
d'autres usages économiques plutôt que des déchets |
2. |
Comment
faire progresser les technologies, les processus, les réseaux
institutionnels et les infrastructures de soutien pour mieux appuyer
la récupération des ressources. La disponibilité de technologies,
d'infrastructures et de processus rentables et écologiques est
essentielle à l'expansion des activités de récupération des ressources
au pays. Cela comprend à la fois les technologies et les procédés
« en amont », qui touchent la conception de produits récupérables
de manière rentable à la fin de leur vie économique prévue, et
les technologies et les procédés « en aval », qui permettent la
déviation, l'extraction, la séparation, la réutilisation et le
recyclage des matières et de l'énergie de manière efficace et
efficiente. |
3. |
Comment créer et maintenir un contexte politique et une réglementation
qui facilitent et renforcent la récupération rentable et écologique
des ressources. L'élément central d'un secteur de la récupération
des ressources viable au Canada est l'existence d'un milieu favorable
aux investissements et à la réalisation des activités dans ce
domaine. L'éventail complexe de règlements et de mesures politiques
touchant l'exécution et le financement des activités de récupération
des ressources influe grandement sur la viabilité financière et
opérationnelle d'un grand nombre d'entreprises de réutilisation
et de recyclage. |
4. Critères du projet
Identifier des
projets de démonstration qui :
-
permettront la mise au point et la promotion de technologies et
d'approches canadiennes pouvant compétitionner sur un marché mondial
en pleine croissance, aux fins d'activités de récupération des ressources
viables du point de vue économique et écologiquement responsables;
-
pourront
informer, influencer et mobiliser les décideurs au sein des gouvernements,
de l'industrie et des organisations non gouvernementales ainsi que
les Canadiens et les Canadiennes en général, de sorte qu'ils prendront
les mesures appropriées en ce qui a trait à la récupération des
ressources;
-
feront
progresser les technologies et les processus et appuieront les réseaux
institutionnels et les infrastructures afin qu'ils puissent mieux
soutenir la récupération des ressources;
-
créeront
et maintiendront des politiques et une réglementation qui faciliteront
et renforceront une récupération des ressources rentable et écologique.
-
être
viables du point de vue économique et durables des points de vue
écologique et social;
-
pouvoir
compter sur des partenaires provenant des autres ordres de gouvernement,
de l'industrie, des groupes communautaires et d'autres parties intéressées;
-
récupérer
des produits et des matériaux à la fin de leur durée de vie utile,
à l'intention de l'industrie, du secteur institutionnel et de l'étape
de l'après-consommation;
-
s'attaquer
aux priorités locales avec des leaders d'opinion locaux qui sont
dynamiques;
-
être raisonnablement bien définis;
-
avoir
besoin de cofinancement pour être établis.
5. Conclusions
et étapes suivantes
On résumera les
commentaires exprimés lors des séances de consultation et les commentaires
soumis par écrit jusqu'au 25 juin 2002 et on distribuera ce résumé
aux parties intéressées. On élaborera une stratégie globale en tenant
compte de ces commentaires. Les projets de démonstration recommandés,
les niveaux de financement et les partenaires constitueront les fondements
de la stratégie. La stratégie devrait normalement être présentée à
l'automne 2002 aux fins de l'approbation de son financement.
Les vues des parties
intéressées constituent un élément important du processus d'élaboration
d'une stratégie canadienne de la récupération des ressources. Nous
remercions sincèrement ces parties d'avoir pris le temps de nous les
communiquer.
6. Annexe I
Stratégie canadienne
de la récupération des ressources
Présentation
préliminaire pour identifier les projets potentiels
-
Titre
-
Auteur
(avec coordonnées : adresse, courriel, télécopieur et téléphone)
-
Brève
description du projet proposé
-
Type
de projet : industriel, après-consommation, institutionnel.
-
Mise
en évidence géographique : au nord du 60 e parallèle, région urbaine
et/ou rurale.
-
Impact
prévu sur la récupération des matériaux ou de l'énergie.
-
Estimation
du coût du projet, et calendrier prévu.
-
Partenaires
potentiels dans le projet.
-
Sources
et niveaux de financement présumés.
Annexe
II
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération des
ressources
Réunion ténue Montréal à (Québec), le 12 juin 2002
Chambre de commerce du Montréal métropolitain -Salle VIA Rail et
Port de Montréal, Montréal
Ordre du jour
8
h |
Enregistrement
et rafraîchissements |
|
8
h 30 |
Mot
de bienvenue et présentations |
François
Bregha
|
8
h 40 |
Propos
d'ouverture |
Denis
Lagacé -Directeur général,
Direction de la politique de minéraux et des métaux, Ressources
naturelles Canada
|
8
h 50 |
Présentations
- tour de table |
Tous
|
9
h 05 |
Vue
d'ensemble et objectifs de l'atelier |
Denis
Lagacé
|
9
h 20 |
Présentation
du panel |
|
9
h 30 |
Discussion
du panel sur les enjeux, priorités et problématiques dans les
régions urbaines et rurales : |
Représentants
invités des régions Leo Fradette, Recyc-Québec Pierre Morissette,
Ville de Montréal et AOMGMR
|
|
-
Industriel
- Institutionnel
- Après-consommateur
|
Daniel Normandin, CIRAIG, École Polytechnique Michel Séguin,
Réseau des ressourceries du Québec
|
10
h 30 |
Pause |
|
10
h 45 |
Discussion
plénière |
Tous
|
11
h 45 |
Exposition des problématiques qui seront étudiées en ateliers
|
Carole
Burnham/François Bregha
|
12
h |
Buffet
et réseautage |
|
12
h 40 |
Atelier
|
|
2
h 45 |
Rapport
des ateliers en discussion générale |
Carole
Burnham/François Bregha
|
3
h |
Pause |
|
3
h 15 |
Commentaires
et problématiques de clôture de la table ronde |
Tous
|
3
h 45 |
Prochaines
étapes |
Patrick
Morel-à-l'Huisser Directeur int., Développement des affaires
dans le domaine des minéraux et des métaux
Ressources naturelles Canada
|
4
h 15 |
Sommaire
et remerciements |
François
Bregha/Carole Burnham
|
4
h 30 |
Levée
de la séance |
|
Annexe
III
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération des
ressources Consultation de Montréal (Québec), le 12 juin 2002
Liste des Participants
Compagnie/Association |
Nom |
Téléphonne |
Courriel |
Acier
inoxydables ATLAS |
Marcel
Martellini |
450-746-5274 |
marcel.martellini@atlasstainless.com |
Air
Liquide Canada Inc. |
Serge
Bergeron |
450-641-6230 |
serge.bergeron@airliquide.com |
Association
des industries forestières du Québec |
Guy
Larochelle |
418-651-9352 |
glarochelle@aifq.qc.ca |
Atelier
du chômeur du Bas-Richelieu |
Martine
Beaudreau |
450-743-5224 |
atelierchomeur@yahoo.fr |
Atelier
du chômeur du Bas-Richelieu |
Jacques
Larochelle |
450-743-5224 |
atelierchomeur@yahoo.fr |
Atelier
du chômeur du Bas-Richelieu |
Jacinthe
Sirois |
450-743-5224 |
atelierchomeur@yahoo.fr |
Centre
de transfert technologique en écologie industrielle |
Jacques
Giguère |
450-742-6651
poste 5301 |
jacques.giguere@cegep-sorel-tracy.qc.ca |
Ciment
St-Laurent |
Frédéric
Fabien |
514-340-1881 |
Ffabien@stlawrencecement.com |
CIRAIG |
Daniel
Normandin (paneliste) |
514-340-4108 |
daniel.normandin@polymtl.ca |
CLD
du Bas-Richelieu |
Jacques
Patenaude |
450-742-5933 |
jacques.patenaude@cld-bas-richelieu.qc.ca |
Conseil
de l'industrie plastique |
Odette
Mercier |
514-499-0500 |
omercier@cpia.ca |
Gazéification
par plasma thermique |
Hubert
Lefebvre |
450-671-5350 |
hlefebvre@videotron.ca |
Gouvernement
du Québec |
Carol
Fournel |
418-691-5698
poste 4913 |
carol.fournel@mic.gouv.qc.ca |
Ministère
de l'Environnement du Québec |
Gérard
Croteau |
418-521-3907
poste 4778 |
gerard.croteau@menv.gouv.qc.ca |
Hatch |
Carole
Burnham (animatrice) |
416-445-0500 |
cburnham@attcanada.ca |
Hatch |
Claude
Cabana |
514-864-5500
poste 6200 |
ccabana@hatch.ca |
Hatch |
Benoît
Taillon |
514-864-5500
poste 6530 |
btaillon@hatch.ca
|
Ispat
Sidbec |
Jean
Lavoie |
450-392-3301
|
jean.lavoie@ispat.com
|
Ville
de Montréal (et AOMGMR) |
Pierre
Morissette (paneliste) |
514-872-3303 |
pmorissette@ville.montreal.qc.ca |
Recyc-Québec |
Leo
Fradette (paneliste) |
514-352-5002 |
l.fradette@recyc-quebec.gouv.qc.ca |
Réseau
des ressourceries du Québec |
Jean-Yves
Guimond |
819-374-1055 |
rrq@cam.org |
Réseau
des ressourceries du Québec |
Michel
Séguin (paneliste) |
514-875-5869 |
rrq@cam.org |
Ressources
naturelles Canada |
Michael
Clapham |
613-992-4404 |
mclapham@rncan.gc.ca |
Ressources
naturelles Canada |
Patrick
Morel-à-l'Huissier |
613-992-3258 |
pmorelal@rncan.gc.ca |
Ressources
naturelles Canada |
Denis
Lagacé |
613
995-7029 |
dlagace@rncan.gc.ca |
Stratos |
François
Bregha (animateur) |
613-241-1001 |
fbregha@stratos-sts.com |
Tembec
Inc. |
Jacques
Rocray |
819-627-4317
|
tjrocray@tembec.ca |
Université
de Sherbrooke Département de génie civil |
Arezki
Tagnit-Hamou |
819-821-7993 |
tagnit@courrier.usherb.ca |
Université
de Sherbrooke Département de génie chimique |
Nicolas
Abatzoglou |
819-821-7904 |
nicolas.abatzoglou@courrier.usherb.ca
|
Alcan
Inc. |
Guy
G. Bouchard |
514-848-8495 |
Guy.bouchard/maison@alcan.com
|
ALCOA |
Lise
Sylvain |
418-286-5282 |
Sylvain.lise@lauralco.com
|
Association
de l'aluminium |
Christian
Van Houtte |
514-288-4842 |
associa@aluminium.qc.ca |
Business
Information Group (Pulp and Paper Group) |
Jim
Bussiere |
800-363-1327
poste 222 |
jbussiere@businessinformationgroup.ca
|
CANMET,
RNCan |
Elhachmi
Es-Sadiqi |
613-992-2780 |
essadiqi@rncan.gc.ca
|
Centre
patronal de l'environnement du Québec |
Michael
Cloghesy Marie Hélène Léveillée |
514-393-1122 |
cpeq@generation.net
|
Éco-peinture |
Georges
Portelance |
514-426-0880 |
eco-peinture@qc.aira.com |
Environnement
Canada |
Gérald
Girouard |
514-283-6536 |
gerald.girouard@ec.gc.ca
|
Fédération
canadienne des municipalités |
Michel
Allaire |
613-241-6221
poste 368 |
mallaire@fcm.ca
|
Fédération
des municipalités du Québec |
Isabelle
Chouinard |
418-651-3343 |
Ichouinard@fqm.ca |
Association
des organismes municipaux de gestion des matières résiduelles |
Sylvain
Massicotte |
819-373-3130 |
aomgmr@rigdm.com |
Ville
de St-Bruno (et AOMGMR) |
Christian
Paré |
450-441-8449 |
cpare@ville.stbruno.qc.ca
|
Ministère
de l'Environnement du Québec |
Marie
Dussault |
418-521-3885
poste 7053 |
marie.dussault@menv.gouv.qc.ca
|
QIT
Fer et Titane inc. |
Julie
Gaudette |
450-746-3123 |
julie.gaudette@qit.com
|
Réseau
environnement |
Mario
Quintin |
|
mquintin@reseau-environnement.com
|
Dernière mise
à jour : 2002-12-12 |
|
|