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| |
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération
des ressources
Compte rendu de la consultation des provinces de l'Atlantique,
tenue à Halifax (Nouvelle-Écosse) le 16 mai 2002
1. Contexte
Ressources naturelles Canada (RNCan) a tenu une série de
consultations au cours du printemps 2002 sur l'élaboration
d'une Stratégie canadienne de la récupération
des ressources (SCRR). Des séances ont eu lieu à sept
endroits, soit Vancouver, Yellowknife, Edmonton, Toronto, Halifax,
Montréal et Iqaluit. Des représentants de l'industrie,
d'organisations non gouvernementales et de tous les ordres de gouvernement
ont été invités à y participer. Les
objectifs de ces consultations étaient de déterminer
les éléments suivants :
-
les
priorités en matière de récupération
des ressources dans les collectivités urbaines et rurales
de l'ensemble du Canada;
-
les
priorités en matière de récupération
des ressources dans le Nord canadien;
-
les
obstacles à la récupération des ressources
dans chaque région;
-
les
possibilités de projets de démonstration de récupération
des ressources dans les secteurs industriel, de l'après-consommation
et institutionnel;
-
les
niveaux de financement estimatifs des projets et les partenaires
financiers.
À Halifax, la séance de consultation d'une journée a commencé par des
présentations par Richard Haworth, sous-ministre adjoint à Ressources
naturelles Canada (RNCan), et Gerald MacLellan, directeur général au
ministère de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse, suivies
d'un aperçu général donné par Mike Clapham, RNCan, de la Stratégie canadienne
de récupération des ressources (voir document de discussion, pièce I).
Barry Friesen (ministère de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse),
Brian Smith (municipalité régionale de Halifax), Daniel Khan (Lafarge
Canada) et Duncan Cross (Association canadienne de l'industrie des plastiques)
ont présenté des remarques d'ouverture sur l'expérience, les enjeux,
les priorités, les obstacles et les possibilités en matière de récupération
des ressources au Canada atlantique.
Le
groupe a ensuite discuté en séance plénière des enjeux de la récupération
des ressources au Canada atlantique, des rôles des divers intervenants
dans le développement et la démonstration pratique de projets et
des obstacles à la récupération des ressources. On a aussi proposé
plusieurs projets possibles de récupération des ressources qui pourraient
être cofinancés par RNCan.
L'ordre
du jour et une liste des participants à la session de Halifax figurent
en annexe (pièces II et III). Il y a eu 24 participants représentant
des recycleurs, des associations de l'industrie, la municipalité
régionale de Halifax, l'Université Dalhousie, l'Agence de promotion
économique du Canada atlantique, l'industrie, les gouvernements
de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, des entrepreneurs
locaux et la Fédération canadienne des municipalités. La majorité
des participants étaient des Néo-Écossais; on a noté la présence
de trois représentants de l'Île-du-Prince-Édouard, d'un représentant
du Nouveau-Brunswick et d'un représentant de Terre-Neuve et du Labrador.
2. Points saillants
-
Si
le Canada ne met pas sur pied des programmes de gestion responsable
des ressources, il risque de perdre une bonne part des actifs en
ressources qu'il aura produits. Les entreprises canadiennes perdront
leur accès à des matières premières essentielles et se feront distancer
au plan de l'innovation.
-
Le
gouvernement du Canada a un rôle de catalyseur à jouer en appuyant
les initiatives des collectivités, des gouvernements et de l'industrie
en matière de récupération des ressources.
-
La
SCRR complète la Stratégie de gestion des déchets solides de la
Nouvelle-Écosse. Le Nouveau-Brunswick vient de rendre public un
plan d'action pour la récupération des déchets.
-
Il
faut commencer à considérer les matières recyclées comme les principales
matières premières de l'industrie et les matières vierges comme
un complément, plutôt que le contraire.
-
Par
ses consultations publiques exhaustives et son leadership efficace
(au moyen de lois et de programmes ciblés), la Nouvelle-Écosse est
devenue un chef de file au Canada dans le domaine de la récupération
des ressources. La province a atteint son objectif d'acheminer 50
p. 100 des déchets ailleurs que dans les sites d'enfouissement;
tous ses résidants sont desservis par la collecte des matières recyclables
et elle donne à 85 p. 100 de son industrie un accès à des installations
centrales de compostage. Ces activités ont généré 1000 nouveaux
emplois.
-
Le
côté pratique des programmes de recyclage risque de
freiner le changement de comportement à long terme nécessaire à
une baisse de la consommation. Les décideurs ne doivent pas perdre
cet objectif de vue.
-
Les
« 3R » devraient en fait être « 3E »
: éducation, éducation, éducation!
-
Une
fois mise en place, l'infrastructure de récupération des ressources
peut servir à de nombreux usages, ce qui abaissera les frais d'exploitation
pour tous les utilisateurs.
-
Les
priorités en matière de récupération des ressources en Nouvelle-Écosse
visent toutes les matières plastiques, l'équipement électronique,
les matériaux de construction et de démolition et les déchets de
construction navale.
3. Considérations stratégiques
Les participants
aux ateliers ont formulé les considérations stratégiques suivantes à
l'égard de la conception de programmes de récupération des ressources
par le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et les administrations
municipales :
- Les gouvernements
devront choisir quels instruments ils désirent utiliser pour promouvoir
la récupération des ressources, car ces choix peuvent avoir des conséquences
sur les coûts et sur les avantages pour l'environnement. Par exemple,
les gouvernements doivent-ils promouvoir un système de consigne pour
les biens électroniques ou des points de collecte centraux pour les
produits usagés? Ces choix devront se faire dans l'esprit de la hiérarchie
récupération-réutilisation-recyclage.
- Les gouvernements
devraient aussi encourager les tendances du marché suivant lesquelles
les consommateurs louent des services aux producteurs plutôt que de
leur acheter des biens (p. ex. en louant des services de tapis au
lieu d'acheter des tapis; en achetant le « confort » d'un service
public plutôt que de l'électricité; en louant un ordinateur au lieu
de l'acheter).
- Les gouvernements
pourraient encourager, par leur politique d'achat, une récupération
accrue des ressources. À cause de leur grand pouvoir d'achat, les
gouvernements peuvent générer des économies d'échelle qui abaisseront
le coût de la récupération des ressources. À lui seul, le gouvernement
de la Nouvelle-Écosse dépense environ 120 millions de dollars par
an en achat de biens. Les principaux obstacles à l'« écologisation
» des politiques d'achat sont : les coûts plus élevés (un aspect important
à notre époque de restrictions budgétaires); le manque de sensibilisation;
les préoccupations relatives à la concurrence lorsqu'il peut n'y avoir
qu'un seul fournisseur; le conflit possible entre encourager le contenu
local et favoriser la récupération des ressources.
- Il faut intégrer
aux programmes de récupération des ressources des mesures
incitatives afin de motiver les utilisateurs des ressources. Bien
que les incitatifs économiques soient sans doute les plus puissants,
d'autres mesures (p. ex. la pression sociale) peuvent aussi fonctionner.
L'éducation du public et les perspectives d'inconvénients possibles
(p. ex. devoir construire un nouveau site d'enfouissement si le taux
de recyclage n'augmente pas) peuvent également constituer des mesures
incitatives. Au bout du compte, il faut que le consommateur comprenne
la valeur d'une meilleure récupération des ressources. Le défi est
d'en faire profiter le consommateur.
- Les mesures incitatives
ne suffisent pas, cependant. Dans bien des cas, il faudra aussi adopter
des règlements, tant pour assurer des règles du jeu équitables que
pour réaliser des gains environnementaux. Des mesures visant à modifier
l'attrait relatif des solutions de rechange (p. ex. en haussant les
frais de déversement), la répartition du fardeau entre les divers
acteurs de la chaîne de production et l'éducation pourraient aussi
être efficaces.
- Dans le choix
des projets de démonstration possibles dans le cadre de la SCRR, le
gouvernement fédéral devrait mettre davantage l'accent sur l'efficacité
environnementale que sur l'innovation. Dans bien des cas, l'obstacle
à la croissance de la récupération des ressources n'est pas de nature
technologique, mais bien une question économique, un problème d'attitude
ou l'absence d'infrastructure. Le gouvernement ne doit pas se sentir
tenu d'innover si des solutions qui fonctionnent ailleurs semblent
appropriées.
- Les municipalités,
qui sont les principaux gestionnaires des déchets solides, ont des
ressources financières et des leviers stratégiques limités dans le
domaine de la réduction de la production de déchets à la source (p.
ex. par le problème des emballages).
- Il faut que les
municipalités participent plus activement à l'élaboration des
politiques fédérales et provinciales en matière de récupération des
ressources, car ces politiques peuvent les toucher directement. Par
exemple, l'instauration d'un système de consigne des canettes de boisson
en aluminium auparavant recyclées pourrait retirer du flux des déchets
une de ses composantes de plus haute valeur et modifier ainsi l'économie
des projets municipaux de récupération des ressources.
- Les « fonds
verts » administrés par la Fédération canadienne des municipalités
peuvent financer des projets de démonstration ou des études de faisabilité.
Ces fonds n'ont guère été utilisés jusqu'ici pour des projets de récupération
des ressources.
4. Obstacles
Les participants ont relevé les obstacles suivants à une
meilleure récupération des ressources :
-
Dans
une région à densité démographique relativement
faible comme les provinces de l'Atlantique, les marchés sont
souvent très éloignés et le coût du transport
des matières récupérées (le verre, par
exemple) est parfois élevé. Les gouvernements qui
désirent promouvoir la récupération des ressources
font face au dilemme de la poule et de l'uf : faut-il développer
d'abord l'infrastructure de soutien ou les matières premières?
Au Canada atlantique, la question se résume souvent à
savoir comment rationaliser une technologie éprouvée
pour l'adapter aux conditions locales.
-
La
nature cyclique de nombreux marchés de récupération
est un obstacle majeur à l'introduction de programmes de
recyclage.
-
L'éducation
du public est essentielle et doit être permanente. Un programme
ponctuel peut sensibiliser le public à court terme, mais
ne sera pas efficace à long terme.
-
Beaucoup
de consommateurs et de groupes d'industriels ne voient toujours
pas la valeur de la récupération des ressources et
s'opposent aux initiatives qui visent à la favoriser (on
pense notamment aux poursuites intentées par les fabricants
de boissons pour empêcher la Nouvelle-Écosse de mettre
en uvre un système de consigne des canettes de boisson
gazeuse en aluminium).
-
Il
est difficile pour les petites entités politiques d'imposer
des responsabilités aux producteurs lorsque ceux-ci sont
à l'extérieur de la région.
-
La
récupération des ressources ne semble pas figurer
au nombre des priorités stratégiques aux échelons
les plus élevés du gouvernement.
-
Les
réseaux qui pourraient aider à accroître la
récupération des ressources sont mal développés.
Les producteurs de ressources et leurs acheteurs ou utilisateurs
éventuels n'ont pas assez d'occasions de se rencontrer.
-
Les
régions à faible densité démographique
ne génèrent pas toujours assez de déchets pour
qu'on puisse réaliser des économies d'échelle
dans la récupération des ressources.
-
Les
produits faits de matières vierges coûtent souvent
moins cher que les produits faits de matières recyclées,
parce que leurs prix sont établis sans qu'on tienne compte
de tous les coûts, en termes d'environnement et de santé
humaine, liés à leur production. Ces coûts devraient
éventuellement être internalisés, bien que cette
internalisation risque d'avoir des effets négatifs sur certaines
industries. La hausse des prix à la consommation risque également
d'entraîner des effets involontaires (p. ex. une hausse de
l'abandon de détritus là où le coût de
la collecte des déchets est facturé séparément).
Dans l'intervalle, les gouvernements doivent s'assurer que leur
régime fiscal ne favorise pas indûment les produits
faits de matières vierges. Il vaudrait la peine de mettre
à jour l'analyse du traitement fiscal des matières
vierges et recyclées effectuée au milieu des années
1990 (étude Mintz).
-
Certains
règlements (p. ex., dans le code du bâtiment, l'interdiction
d'utiliser des matières récupérées)
sont des obstacles à la réutilisation et au recyclage.
-
La
conception des produits en fonction de l'environnement (p. ex. la
prolongation de la vie utile des pneus ou des bardeaux d'asphalte)
est beaucoup plus efficace pour améliorer la qualité
de l'environnement que les programmes de récupération
des ressources (p. ex. combien d'utilisations du caoutchouc des
pneus usagés n'aurions-nous pas besoin de chercher si les
pneus duraient plus longtemps?). Cependant, à titre de grand
importateur de produits manufacturés, le Canada a peut-être
moins que d'autres la possibilité d'encourager la conception
écologique des produits ou l'élargissement des responsabilités
du producteur.
-
La
hausse des ventes par Internet représente un défi
pour les programmes locaux de gestion responsable.
-
Il
n'y a pas de solution universelle aux problèmes des déchets.
Les approches devront s'adapter à des situations et à
des secteurs variés et évoluer au fil du temps, selon
les besoins.
5. Projets
Les participants ont proposé divers projets de récupération
des ressources pour la région. Ces projets sont présentés
dans le tableau 5-1 ci-dessous sous les rubriques « projets transsectoriels
», « secteur de l'après-consommation », «
secteur institutionnel » et « secteur industriel ».
On a soumis aux participants les questions suivantes :
- Quel est le projet?
- Qui est le promoteur
du projet?
- Quel enjeu en
matière de récupération des ressources est en
cause?
- Quels sont les
autres partenaires et bailleurs de fonds, existants ou possibles?
- Quel est le coût
estimatif?
- Dans quel secteur
se range le projet et quel obstacle a-t-il à surmonter?
Le tableau 5-2
présente le détail des propositions reçues après
la consultation du 16 mai.
Tableau 5-1 : Projets possibles de récupération des
ressources
Projet |
Promoteur |
Impact |
Coût |
Partenaires
possibles |
PROJETS
TRANSSECTORIELS |
Étude
de la faisabilité de récupérer le verre pour
des applications à petite échelle (p. ex. traitement
de l'eau, systèmes septiques). |
|
|
|
Amherst Glass
Works, NS Resource Recovery Fund Board |
Projet de
démonstration visant à créer l'infrastructure
de collecte, de tri et de refabrication de cerclages en plastique.
(fiche de projet déposée - on trouvera des détails
supplémentaires dans le compte rendu de la consultation
de Toronto) |
Kasar Equipment
Industries |
|
|
|
SECTEUR
DE L'APRÈS-CONSOMMATION |
Installation
de lavage des plastiques pour les provinces de l'Atlantique. Mettre
à jour l'étude préliminaire de faisabilité
du gouvernement de la N.-É. |
Novapet |
Permet la
remise en marché de contenants et de pellicules de plastique
contaminés |
|
Municipalités,
provinces |
Projet
de compostage d'Antigonish : développer les marchés
de l'agriculture biologique en spécifiant les caractéristiques
et l'innocuité du compost (d'autres détails seront
fournis par Barry Friesen).
|
|
|
|
|
Compostage
d'animaux de ferme morts (d'autres détails seront fournis
par Barry Friesen). |
|
|
|
|
Usine de
démonstration pour des emballages en plastique biodégradable
- technologie européenne (d'autres détails seront
fournis par Barry Friesen). |
|
|
|
|
Élaborer
des normes et des spécifications à l'égard
des utilisations de substitution des déchets de plastique
(p. ex. garde-fous, lampadaires, jonctions pour chemin de fer)
afin d'en faciliter la mise en marché (d'autres détails
seront fournis par Wilf Carter). |
Agri-Plas
Systems 2000 Inc. |
|
|
Laboratoire
d'ingénierie pour faire les essais de produits et en certifier
les propriétés |
Fabriquer
des panneaux structuraux ou décoratifs à partir des résidus pelucheux
du déchiquetage de pneus. |
Min. de l'Env.
et du Travail de la N.-É. |
Détourne
5 t/jr des sites d'enfouissement de la Nouvelle-Écosse
|
|
|
Terrain de
sport urbain. Construction d'un terrain de soccer à Bay
Roberts à partir de pneus de caoutchouc émiettés.
85 % de la masse des pneus sera utilisée (tout le caoutchouc
et la peluche, à l'exclusion de l'acier). Ailleurs, des
sites de démonstration de moindre envergure se sont avérés
sans danger pour l'environnement (aucune trace de produits toxiques
dérivés du caoutchouc). Le gouvernement de Terre-Neuve
et du Labrador a déjà passé un marché
avec une entreprise afin de ramasser et de broyer des pneus. (fiche
de projet déposée) |
Jim Floyd,
architecte paysager |
·
On peut réutiliser 50 000 pneus par terrain de soccer.
· La construction de 50 terrains de soccer à Terre-Neuve
et au Labrador consommera tous les pneus jetés dans la
province en 10 ans. |
400 000
$ pour la prochaine année
50 % Ville,
50 % gouv. fédéral et de T.-N.-L.
|
Ville de
Bay Roberts, gouvernement de Terre-Neuve et du Labrador, gouvernement
fédéral. (Des projets de démonstration
de moindre envergure ont été réalisés
dans la province avec l'appui du NF Multi-Materials Stewardship
Board et des municipalités.)
|
Recyclage
des bardeaux d'asphalte en revêtement de chaussée
(d'autres détails seront fournis par Robert Anderson). |
|
Détourne
les bardeaux des sites d'enfouissement |
|
Municipalité
régionale de Halifax, entreprises de pavage |
Quantification
de la réduction des émissions de méthane
du fait que des matières organiques ne sont plus jetées
dans les sites d'enfouissement. |
Municipalité
régionale de Halifax |
|
|
|
Caractérisation
des déchets (examen de la documentation sur le sujet et
échantillonnage de déchets) afin d'aider à
prioriser les efforts futurs de récupération des
ressources (d'autres détails seront fournis par Fred Wendt). |
Municipalité
régionale de Halifax |
|
|
|
Projet de
démonstration de récupération de chaleur
d'une usine de compostage pour utilisation dans des serres. |
|
|
|
Industrie
des serres, industrie du compostage |
Étude
de marché visant à accroître le caractère
désirable et acceptable du compost. |
|
|
|
Industrie
du compostage, industrie de l'aménagement paysager, municipalités,
producteurs de déchets organiques |
Projet de
démonstration visant à ramasser, à broyer
et à mettre en marché des matières dérivées
des coques de bateau en fibre de verre. |
|
·
Les marchés possibles comprennent la fabrication de produits
de béton et de fibre de verre (à l'exclusion des
bateaux). |
|
NS Boat Builders
Association, distributeurs de résine |
Identification
des composantes du flux des déchets ayant le plus d'impact
environnemental afin de déterminer les possibilités
de récupération des ressources et de réduction
des déchets à la source. |
|
·
Des bardeaux de toit plus durables réduiraient la quantité
de matériaux de construction et de démolition envoyés
aux sites d'enfouissement.
· Certains déchets de bois et de gypse peuvent être
transformés en produits. |
|
|
SECTEUR
INSTITUTIONNEL |
Étude
sur le déballage : projet de démonstration sur la
séparation du contenu et de l'emballage (p. ex. boîtes
de conserve, bouteilles, boîtes) des biens endommagés.
|
|
|
|
|
Étude
de faisabilité sur la création d'une infrastructure
pour l'élimination des ampoules électriques. |
|
|
|
NS Resource
Recovery Fund Board, industrie de l'éclairage |
SECTEUR
INDUSTRIEL |
Potentiel
d'utilisation de la poussière de four à ciment (PFC).
Évaluer l'utilisation de la PFC dans l'agriculture, les
pêches et le traitement des exhaures de roches acides. Comporterait
une surveillance sur 4 ou 5 ans. (fiche de projet déposée) |
Lafarge |
La PFC peut
aider à neutraliser l'acidité et améliorer
le rendement biologique, mais elle peut comprendre des traces
de métaux lourds. |
De 50 000
$ à 500 000 $ pour les études (sur 5 ans) |
Pêches
et Océans Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada,
associations locales de pêche, agriculteurs, pêcheurs,
sites producteurs d'acides |
Potentiel
des fours à ciment pour la récupération d'énergie
: évaluer la disponibilité de combustibles de substitution
compatibles avec les procédés de fabrication du
ciment. Estimer le coût de l'acheminement du carburant sur
le site et de l'infrastructure de manutention et d'intégration
des combustibles au procédé de fabrication. (fiche
de projet déposée) |
Lafarge |
·
Destruction complète de « déchets »
· Récupération d'énergie et de masse
dans un matériau de construction stable et peu susceptible
de produire des résidus indésirables |
Études
de faisabilité :
de 15 000 $ à 150 000 $;
ingénierie et construction : 1 M$ |
Gestionnaires
de déchets solides municipaux, producteurs de sous-produits |
Application
systématique de systèmes de récupération
croisée des ressources, p. ex. la relation symbiotique
possible entre l'industrie gazière de l'île de Sable
et les industries du détroit de Canso. L'étude examinera
les relations symbiotiques potentielles entre ces industries et
la nature des niches qu'on pourrait exploiter pour utiliser le
plus efficacement possible les sous-produits disponibles. (fiche
de projet déposée) |
Université
Dalhousie |
|
? |
Min. de l'Énergie
de la Nouvelle-Écosse, NS Resource Recovery Fund Board,
Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA),
Enterprise Cape Breton, organismes fédéraux (RNCan,
EC, IC) et régionaux (agences régionales de développement
économique du détroit et de Guysborough), entreprises
du secteur privé |
Concevoir
et élaborer un centre de réutilisation des emballages
afin d'accroître la réutilisation et le recyclage
de matières actuellement jetées dans les parcs industriels.
Cette étude s'appuiera sur les efforts actuels visant à
transformer le parc industriel Burnside en un écosystème.
On pourrait concevoir un mécanisme de collecte, de tri
et de mise en marché de forts volumes de matériaux
d'emballage (actuellement jetés au parc industriel Burnside)
qui servirait de modèle à d'autres zones et parcs
industriels du Canada et pourrait ouvrir des marchés dans
d'autres pays. (fiche de projet déposée) |
Université
Dalhousie (Groupe de recherche et de développement en écologie
industrielle) |
|
? |
Min. de l'Env.
et du Travail de la N.-É., NS Resource Recovery Fund Board,
organismes fédéraux (RNCan, EC), Municipalité
régionale de Halifax, entreprises du secteur privé |
Tableau 5-2 : Propositions reçues après la consultation
du 16 mai 2002
Projet |
Promoteur |
Impact |
Coût |
Partenaires
possibles |
PROJETS
TRANSSECTORIELS |
Pneus non
routiers et cellules énergétiques. Ce projet, qui
vise à récupérer des matières et de
l'énergie à la fin du cycle de vie de gros pneus
(de 1,8 m à 4,5 m de diamètre, pesant de 350 kg
à 10 t) impossibles à traiter jusqu'ici, cible les
pneus non routiers utilisés par des industries telles que
les mines, la foresterie, l'exploration pétrolière
et gazière, l'agriculture et la construction. Les solutions
recherchées comprennent la conclusion d'ententes sur l'achat
d'énergie portant sur des contrats et des partenariats
d'approvisionnement en carburant avec des industries intéressées
à résoudre la question des coûts de l'énergie
par la distribution régionale de sources d'énergie.
(Les détails ci-dessus sont extraits d'une fiche de projet
soumise par une entreprise de la Colombie-Britannique après
la publication du compte rendu de la consultation de Vancouver.
Le projet est présenté ici pour mémoire et
en raison de son impact éventuel sur l'ensemble du Canada.)
|
Target Recycling
Inc., Chemainus (Colombie-Britannique) |
·
Impact énorme au nord du 60e parallèle
(beaucoup de ressources naturelles du Canada sont récoltées
au moyen d'équipement utilisant des pneus tout terrain)
· Profite aussi aux zones urbaines (peut s'étendre
à tous les pneus tout terrain du Canada)
· Récupère des matières et de l'énergie
en fin de cycle de vie d'une manière viable aux plans
économique, social et environnemental
· Crée des emplois
· La distribution régionale de l'énergie
produite aura un impact positif à l'échelle provinciale
et nationale.
|
3,5 M$US
par province
(La mise
en uvre du projet de démonstration initial dans
une province nécessitera un financement partiel du gouvernement
afin d'assurer la conclusion d'ententes sur l'achat d'énergie
pour des contrats d'approvision-
nement en carburant; un programme de ce type peut être
mis en uvre dans 3 provinces en 6 mois.)
|
Services
publics provinciaux (pour les ententes sur l'achat d'énergie)
et industries telles que les usines de pâtes et papiers,
de transformation du minerai et de fusion. |
Résidus
plastiques non recyclables comme source de carburants pour l'industrie
du ciment. Les pellicules de plastique aboutissent généralement
dans les sites d'enfouissement parce qu'il est extrêmement
difficile de les trier par type de polymère, ou parce qu'elles
sont contaminées. Ce projet consiste à convertir
les pellicules plastiques en une forme utilisable de combustible,
à améliorer au besoin les résidus de déchiqueteurs
d'automobiles pour qu'ils puissent être utilisés
comme combustible, à utiliser ces deux types de combustible
dans un essai à grande échelle effectué dans
un four à ciment et à analyser les résultats
du point de vue environnemental et économique. |
L'Institut
des plastiques et de l'environnement du Canada (IPEC) et Lafarge
Canada Inc. |
·
Détourne des déchets des sites d'enfouissement
· Récupère l'énergie de déchets
|
340 000
$ (en 2003)
Fonds demandés
à la SCRR :
200 000 $
|
Municipalités,
Sol Plastics, SCRR/RNCan |
Annexe I
CONSULTATIONS
SUR UNE
STRATÉGIE CANADIENNE DE LA RÉCUPÉRATION DES RESSOURCES
- Documentation de base -
Le
12 avril 2002
1.
Introduction
La récupération des ressources a pour but de recycler les matériaux
et l'énergie à la fin de leur cycle de vie de façon rentable et durable
du point de vue écologique et social. Ressources naturelles Canada
(RNCan) désire identifier des projets potentiels de démonstration
de la récupération des ressources qui reflètent les particularités
canadiennes. Ces projets serviront de fondement à la Stratégie canadienne
de la récupération des ressources.
RNCan
entreprend un processus consultatif avec tous ses partenaires pour
qu'ils lui fassent part de leurs points de vue et de leurs idées dans
une série de conférences-discussions visant à identifier les priorités
concernant la récupération des ressources et à recommander à des fins
de cofinancement des projets de démonstration de récupération économiquement
et écologiquement viables. Nous sollicitons votre contribution dans
ce processus.
RNCan
vise à identifier les projets, les partenaires de financement et les
différentes ordres de gouvernement qui peuvent faire partie d'une
stratégie de la récupération des ressources reflétant les besoins
de toutes les régions du Canada. À partir de ces consultations, un
dossier commercial sera créé et présenté à de hauts fonctionnaires
fédéraux à l'automne de 2002.
2. Processus
Des consultations sont prévues durant les mois d'avril, de mai et
de juin dans les endroits suivants :
-
Vancouver (Colombie-Britannique), pour la Colombie-Britannique et
le Yukon
-
Edmonton (Alberta), pour l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba
-
Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), pour les Territoires du
Nord-Ouest
-
Toronto
(Ontario), pour l'Ontario
-
Montréal
(Québec), pour le Québec
-
Halifax
(Nouvelle-Écosse), pour les provinces de l'Atlantique
-
Iqaluit
(Nunavut), pour le Nunavut
Ces consultations
ont pour but d'identifier :
-
les
priorités en ce qui concerne la récupération des ressources dans
les communautés urbaines et rurales partout au Canada;
-
les
priorités en ce qui concerne la récupération des ressources au nord
du 60e parallèle au Canada;
-
les
obstacles à la récupération des ressources dans chacune des régions;
-
des
projets de démonstration de récupération des ressources dans les
secteurs industriel, institutionnel et de la consommation;
-
le
niveau de financement estimatif des projets et les partenaires de
cofinancement.
Nous
demandons aux participants de pouvoir identifier à la réunion une ou
plusieurs des données suivantes :
- les problématiques
et les possibilités locales en matière de récupération des ressources;
- les problématiques
et les possibilités sectorielles en matière de récupération des ressources,
c.-à-d. industrielles, institutionnelles et de l'après-consommation;
- les obstacles
entourant les problématiques et les possibilités mentionnées ci-dessus;
- des projets de
démonstration ayant besoin de cofinancement pour être implantés.
Une ébauche de
présentation servant à identifier des projets de démonstration est jointe
à ce document pour consultation (voir l'annexe I). Un formulaire doit
être rempli pour chacun des projets et présenté à la réunion de consultation.
Les priorités,
les obstacles et les projets de démonstration qui auront été identifiés
au cours des consultations seront compilés sous forme de notes qui seront
transmises à tous les participants. RNCan utilisera le résultat de ces
consultations pour recommander des projets de démonstration qui seront
cofinancés par le gouvernement.
3. CONTEXTE
3.1 Antécédents
Les demandes nationale
et internationale en matière de recyclage et de produits recyclés sont
constamment à la hausse et continueront d'augmenter. Les pressions sur
les économies industrialisées et non industrialisées pour encourager
l'efficacité et la compétitivité et pour assurer une gestion écologique
des produits et des matériaux tout au long de leur cycle de vie sont
à l'origine de cette tendance.
L'industrie des
produits recyclés est très concurrentielle et en rapide expansion. Le
recyclage est reconnu pour son efficacité matérielle et comme étant
l'un des moyens de réaliser une saine gestion industrielle et commerciale
tout en permettant une réduction des gaz à effet de serre. Des pressions
augmentent au Canada tout comme à l'étranger pour que soient adoptées
des mesures maximisant l'efficacité matérielle et énergétique de la
conception et de la fabrication des produits. Cette pression crée des
occasions rentables de recyclage et de réemploi des produits à la fin
de leur vie économique prévue.
Le Canada se distingue
par sa géographie et sa géologie et par l'abondance de ses ressources
naturelles. En raison de la complexité des nombreux éléments des gisements,
et des défis présents lors de la récolte des innombrables espèces forestières
et de la recherche et de l'extraction du pétrole, le Canada possède
des compétences uniques et hautement spécialisées dans la gestion et
la production des ressources naturelles. Cette connaissance spécialisée
combinée aux infrastructures modernes de traitement et de production
confère au Canada un important avantage pour la gestion complexe du
recyclage des ressources matérielles provenant à la fois des secteurs
de consommation post-industriel et de l'après-consommation.
Les petites et
les moyennes entreprises (les PME) ont leur propres possibilités, besoins
et difficultés. Un problème fréquent pour elles est de s'assurer l'accès
à des technologies et procédés de récupération des ressources à petite
échelle qui sont financièrement abordables et rentables, et qui ne reposent
pas nécessairement sur l'accès direct ou régulier à des installations
de récupération sophistiquées et centralisées. Les PME restent l'épine
dorsale de l'économie canadienne en générant une grande part des emplois
et de la croissance.
Les activités de
récupération des ressources sont plus attrayantes dans les régions urbaines
mais elles peuvent parfois avoir plus d'importance dans les régions
névralgiques rurales et éloignées.
La
région du Nord serait un exemple particulièrement typique, tout comme
les régions agricoles et touristiques de grande valeur et les régions
renfermant des écosystèmes délicats ou des zones naturelles prisées
à des fins de loisirs. Dans les collectivités et les régions où le transport
de matières recyclables est trop coûteux ou impraticable, de petites
entreprises locales pourraient représenter une option et une occasion
intéressantes.
Le
Canada a la possibilité de devenir un chef de file mondial dans certains
créneaux de la récupération des ressources et de se forger une image
positive de gestionnaire responsable de l'ensemble du cycle de vie des
produits. Il faut mettre au point et promouvoir des technologies et
des approches canadiennes concurrentielles sur le marché mondial en
expansion des technologies et du savoir-faire en matière de récupération
viable et écologique des ressources. À cette fin, le Canada doit demeurer
un participant actif et crédible dans le domaine de l'élaboration des
politiques internationales de développement touchant à la fois les marchés
mondiaux des matières recyclables et l'accès des produits canadiens
aux marchés étrangers.
3.2
Stratégie canadienne de la récupération des ressources
RNCan
est en faveur de l'élaboration d'une Stratégie canadienne de la récupération
des ressources. Le Canada a besoin d'une telle stratégie pour :
- améliorer l'efficacité
des matériaux et des ressources;
- réduire l'impact
de l'utilisation des ressources sur l'environnement;
- contribuer à
la réduction des émissions de gaz à effet de serre;
- s'attaquer aux
défis et aux occasions uniques en fait de récupération des ressources
que posent la géographie, la répartition de la population et le climat;
- devenir un chef
de file mondial dans certains créneaux de la récupération des ressources.
La récupération
des ressources consiste en des mesures destinées à maximiser les occasions
économiques de récupérer les produits (et les sous-produits), les matériaux
et l'énergie à la fin de la vie utile des produits et de réintégrer
au marché par recyclage et réutilisation tout ce qui est récupéré.
Une stratégie de
la récupération des ressources comprend la promotion et l'instauration,
dans le secteur public, dans le secteur privé et dans celui de la consommation,
de politiques et de pratiques qui a) accroissent les possibilités de
récupérer les ressources matérielles et énergétiques encore utilisables
à la fin de la vie utile du produit, b) augmentent l'accès aux produits,
aux matériaux et à l'énergie récupérables (dont les composantes des
produits et les sous-produits) par les secteurs du recyclage et de la
réutilisation, c) améliorent l'efficacité et l'aspect écologique du
recyclage et de la réutilisation. Une récupération de la ressource rentable
et écologiquement saine maximise une utilisation productive des ressources
naturelles, diminue la production de déchets, les traitements connexes
et le coût des moyens d'élimination tout en appuyant l'innovation et
la compétitivité des industries.
La récupération
efficace des ressources soulève des questions complexes en matière de
politiques, de technologies, de réglementation et d'infrastructures
qui transcendent les activités traditionnelles des secteurs industriel,
commercial, institutionnel et de la consommation ainsi que les limites
intergouvernementales. L'établissement d'un processus de consultation
pour identifier les projets qui auront un impact sur la récupération
des matériaux présentement envoyés à la décharge constitue un premier
pas essentiel.
Voici
trois éléments clés qui devront être abordés dans l'élaboration d'une
stratégie de la récupération des ressources qui soit efficace, rentable,
écologique et permette au Canada de réaliser ses objectifs de développement
durable :
- Comment informer,
influencer et mobiliser les décideurs de l'administration publique,
les organismes non gouvernementaux et les Canadiens et Canadiennes
en général, de sorte qu'ils prennent les mesures appropriées en matière
de récupération des ressources. Pour augmenter les activités de récupération,
il sera essentiel de changer les mentalités et de faire comprendre
que les produits et les matières à la fin de leur vie utile sont des
ressources à récupérer pour d'autres usages économiques plutôt que
des déchets.
- Comment faire
progresser les technologies, les processus, les réseaux institutionnels
et les infrastructures de soutien pour mieux appuyer la récupération
des ressources. La disponibilité de technologies, d'infrastructures
et de processus rentables et écologiques est essentielle à l'expansion
des activités de récupération des ressources au pays. Cela comprend
à la fois les technologies et les procédés « en amont », qui touchent
la conception de produits récupérables de manière rentable à la fin
de leur vie économique prévue, et les technologies et les procédés
« en aval », qui permettent la déviation, l'extraction, la séparation,
la réutilisation et le recyclage des matières et de l'énergie de manière
efficace et efficiente.
- Comment créer
et maintenir un contexte politique et une réglementation qui facilitent
et renforcent la récupération rentable et écologique des ressources.
L'élément central d'un secteur de la récupération des ressources viable
au Canada est l'existence d'un milieu favorable aux investissements
et à la réalisation des activités dans ce domaine. L'éventail complexe
de règlements et de mesures politiques touchant l'exécution et le
financement des activités de récupération des ressources influe grandement
sur la viabilité financière et opérationnelle d'un grand nombre d'entreprises
de réutilisation et de recyclage.
4. Critères
du projet
Identifier des
projets de démonstration qui :
- permettront la
mise au point et la promotion de technologies et d'approches canadiennes
pouvant compétitionner sur un marché mondial en pleine croissance,
aux fins d'activités de récupération des ressources viables du point
de vue économique et écologiquement responsables;
- pourront informer,
influencer et mobiliser les décideurs au sein des gouvernements, de
l'industrie et des organisations non gouvernementales ainsi que les
Canadiens et les Canadiennes en général, de sorte qu'ils prendront
les mesures appropriées en ce qui a trait à la récupération des ressources;
- feront progresser
les technologies et les processus et appuieront les réseaux institutionnels
et les infrastructures afin qu'ils puissent mieux soutenir la récupération
des ressources;
- créeront et maintiendront
des politiques et une réglementation qui faciliteront et renforceront
une récupération des ressources rentable et écologique.
Ces projets devraient
:
- être viables
du point de vue économique et durables des points de vue écologique
et social;
- pouvoir compter
sur des partenaires provenant des autres ordres de gouvernement, de
l'industrie, des groupes communautaires et d'autres parties intéressées;
- récupérer des
produits et des matériaux à la fin de leur durée de vie utile, à l'intention
de l'industrie, du secteur institutionnel et de l'étape de l'après-consommation;
- s'attaquer aux
priorités locales en collaboration avec des leaders d'opinion locaux
qui sont dynamiques;
- être raisonnablement
bien définis;
- avoir besoin
d'un cofinancement pour être établis.
5. Conclusions
et étapes suivantes
On résumera les
commentaires exprimés lors des séances de consultation et les commentaires
soumis par écrit jusqu'au 25 juin 2002 et on distribuera ce résumé aux
parties intéressées. On élaborera une stratégie globale en tenant compte
de ces commentaires. Les projets de démonstration recommandés, les niveaux
de financement et les partenaires constitueront les fondements de la
stratégie. La stratégie devrait normalement être présentée à l'automne
2002 aux fins de l'approbation de son financement.
Les vues des parties
intéressées constituent un élément important du processus d'élaboration
d'une stratégie canadienne de la récupération des ressources. Nous remercions
sincèrement ces parties d'avoir pris le temps de nous les communiquer.
6. Annexe I
Stratégie canadienne
de la récupération des ressources
Présentation
préliminaire pour identifier les projets potentiels
- Titre
- Auteur (avec
coordonnées : adresse, courriel, télécopieur et téléphone)
- Brève description
du projet proposé
- Type de projet
: industriel, après-consommation, institutionnel
- Mise en évidence
géographique : au nord du 60e parallèle, région urbaine ou rurale
- Impact prévu
sur la récupération des matériaux ou de l'énergie
- Estimation du
coût du projet et calendrier prévu
- Partenaires potentiels
dans le projet
- Sources et niveaux
de financement présumés
Annexe II
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération des ressources
Consultation des provinces de l'Atlantique, tenue à Halifax, le 16 mai
2002
Salle
A, Westin Nova Scotian Hotel, port de Halifax
Ordre du jour
8
h |
Enregistrement
et rafraîchissements |
|
8
h 30 |
Mot
de bienvenue |
Roger
Yates |
8
h 35 |
Propos
d'ouverture |
Richard
Haworth, sous-ministre adjoint, Secteur des minéraux et des métaux,
ministère des Ressources naturelles du Canada |
8
h 40 |
Propos
d'ouverture |
Gerard
MacLellan, directeur exécutif, ministère de l'Environnement et du
Travail de la Nouvelle-Écosse |
8
h 50 |
Tour
de table - présentations |
Tous |
9
h 05 |
Vue
d'ensemble et objectifs de l'atelier |
Mike
Clapham |
9
h 20 |
Présentation
du panel |
Roger
Yates |
9
h 30 |
Discussion
du panel sur les enjeux, priorités et problématiques dans les
régions urbaines et rurales :
- Industriel
- Institutionnel
- Après-consommation
|
Représentants
invités des régions Barry Friesen, ministère de l'Environnement
et du Travail de la Nouvelle-Écosse Brian Smith, Municipalité régionale
de Halifax Dan Khan, Lafarge Canada Inc. |
|
|
Duncan
Cross, Association canadienne de l'industrie des plastiques |
10
h 30 |
Pause |
|
10
h 45 |
Discussion
plénière |
Tous |
11
h 45 |
Buffet
et réseautage |
|
12
h 30 |
Exposition
des problématiques qui seront étudiées en ateliers |
François
Bregha |
12
h 40 |
Ateliers |
|
15
h |
Pause |
|
15
h 15 |
Rapports
des ateliers et discussion générale |
|
15
h 45 |
Commentaires
et problématiques de clôture de la table ronde |
Tous |
16
h 15 |
Prochaines
étapes |
Mike
Clapham |
16
h 30 |
Sommaire
et remerciements |
Royer
Yates |
16
h 45 |
Levée
de la séance |
|
Annexe
III
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération des ressources
Consultation des provinces de l'Atlantique, tenue à Halifax, le 16 mai
2002
Liste
des participants
Compagnie |
Nom |
Téléphone |
Courriel |
Agri-Plas Systems
2000 Inc. |
Austin Boyd |
902-569-1965 |
austin@pei.aibn.com |
Agri-Plas Systems
2000 Inc. |
Wilf Carter |
902-569-1368 |
wilfcarter@ns.sympatico.ca |
Agence de promotion
économique du Canada atlantique (APECA) |
Tab A. Borden |
902-426-9608 |
tborden@acoa-apeca.gc.ca |
Association
canadienne de l'industrie des plastiques |
Duncan A. Cross
(panéliste) |
902-424-8670
poste 143 |
dcross@cpia.ca |
Clean Nova
Scotia |
Kate Fortin |
902-420-8802
|
kfortin@clean.ns.ca |
Université
Dalhousie |
Abdel E. Ghaly |
902-494-6014 |
abdel.ghaly@dal.ca |
Fédération
canadienne des municipalités |
Sherri Watson |
613-792-1357 |
smwatson@magma.ca |
Municipalité
régionale de Halifax |
Brian T. Smith
(panéliste) |
902-490-6606
|
smithb@region.halifax.ns.ca |
Municipalité
régionale de Halifax |
Fred Wendt |
902-490-7175 |
wendtf@region.halifax.ns.ca |
Hatch |
Roger Yates
(facilitateur) |
905-403-4131 |
ryates@hatch.ca |
Kasar Equipment
Industries |
Rick Agar |
905-795-2727 |
ragar@on.aibn.com |
Lafarge Canada
Inc. |
Dan Khan (panéliste)
|
902-673-3723 |
dan.khan@lafarge.ca
dan.khan@lafarge-na.com |
Multi-Materials
Stewardship Board |
Nancy Griffiths |
709-757-0782 |
ngriffiths@mmsb.nf.net |
Ministère de
l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse |
Gerard MacLellan |
902-424-2548 |
maclelgj@gov.ns.ca |
Ministère de
l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse |
Barry Friesen
(panéliste) |
902-424-2645 |
friesebk@gov.ns.ca |
Ministère de
l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse |
Mark Norton |
|
No e-mail:
via Barry Friesen |
Ministère de
l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse |
Kathy Palko |
|
No e-mail:
via Barry Friesen |
Ministère de
l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse |
Mike LeBlanc |
902-424-2562 |
leblanmj@gov.ns.ca |
Ministère des
Ressources naturelles du Canada |
Mike Clapham |
613-992-4404 |
mclapham@rncan.gc.ca
|
Ministère des
Ressources naturelles du Canada |
Richard Haworth |
613-992-2490 |
haworth@rncan.gc.ca |
Ministère de
l'Environnement du Nouveau-Brunswick et gouvernement local |
Timothy Leblanc |
506-444-5194 |
timothy.Leblanc@gnb.ca |
Nova Scotia
Environmental Industry Association (NSEIA) |
Richard J.
(Rick) Joseph |
902-463-3538 |
r.joseph@ns.sympatico.ca
rjoseph@nseia.ns.ca |
Novapet Inc. |
Roy Sherwood |
902-667-1398
|
rsherwood@novapetinc.com |
Organic Matters
Consulting |
Jason Hofman |
902-429-1730 |
jasonhofman@hfx.eastlink.ca |
PEI Adapt Council |
Phil Ferraro |
902-368-2005 |
adapt.pei@pei.sympatico.ca |
Stratos Inc. |
Francois Bregha
(facilitateur) |
613-241-1001
poste 35 |
fbregha@stratos-sts.com |
Scotia Recycling
Ltd. |
Darren Welner |
902-468-5650 |
dwelner@minas.ns.ca
|
The Eco-Efficiency
Centre |
Michael Guilcher |
902-461-6704 |
mguilche@is.dal.ca |
Western Region
Solid Waste-Resource Management Authority |
Gus Green |
902-742-4451 |
gusgreen@ns.sympatico.ca |
N'ont
pas assisté à la réunion de consultation :
Compagnie |
Nom |
Téléphone |
Courriel |
Clean
Nova Scotia |
Angela
Griffiths |
902-420-3476 |
griffith@clean.ns.ca
|
Farmers
Dairy |
Kim
Hamilton |
902-835-4005
poste 3077 |
kim.hamilton@farmersdairy.ns.ca
|
Ministère
de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse |
Robert
Anderson |
902-424-2580 |
andersrg@gov.ns.ca
|
Superstore
(Loblaw Properties Limited) |
Tim
Evers |
902-481-4281 |
tevers@ngco.com |
The
SGE Group Inc. |
Al
Green |
902-421-1065 |
agreen@sgegroup.com
|
N'ont
pu assister à la réunion mais ont demandé la documentation :
Compagnie |
Nom |
Téléphone |
Courriel |
Island
Waste Management Corporation, Île-du-Prince-Édouard |
Dave
Barrett |
902-894-0325 |
dbarrett@iwmc.pe.ca
|
Ministère
de l'Environnement de Terre-Neuve |
Leslie
Grattan |
709-729-3782 |
lesliegrattan@mail.gov.nf.ca
|
Renovators
Resource |
Jennifer
Corson Keith ?? |
902-429-3889 |
jennifer@solterre.com
keith@solterre.com |
Valley
Waste - Resource Management |
Ross
Maybee |
902-679-1349 |
rossm@vwrm.com
|
Dernière mise
à jour : 2002-12-17 |
|
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