![Recyclage dans le logo du Canada](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_logo.gif)
![Liens](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_links_f.gif)
![Qui sommes-nous?](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_aboutus_f.gif)
![Quoi de neuf?](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_statistics_f.gif)
![Base de données canadienne sur le recyclage des métaux](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_db_f.gif)
![Publications](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_reports_f.gif)
![Répertoire des activités de recyclage](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_background_f.gif)
![Contacts](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_contacts_f.gif)
![Événements](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_events_f.gif)
![Carte](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_map_f.gif)
![Technologie](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_technology_f.gif)
![Recyclage amélioré](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_enhanced_f.gif) ![Fiches techniques](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_factsheets_f.gif)
![FAQ](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_faq_f.gif)
![Lois, lignes directrices et règlements en matière d'environnement](/web/20061103032408im_/http://recycle.nrcan.gc.ca/images/left_guidelines_f.gif)
| |
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération des ressources
Compte rendu de la consultation de la
Colombie-Britannique et du Yukon, tenue à Burnaby (Colombie-Britannnique),
le 4 avril 2002
1. Contexte
Ressources naturelles
Canada (RNCan) a tenu une série de consultations au cours du printemps
2002 sur l'élaboration d'une Stratégie canadienne de la récupération
des ressources (SCRR). Des séances ont eu lieu à sept endroits, soit
Burnaby, Yellowknife, Edmonton, Toronto, Halifax, Montréal et Iqaluit.
Des représentants de l'industrie, d'organisations non gouvernementales
et de tous les ordres de gouvernement ont été invités à y participer.
Les objectifs de ces consultations étaient de déterminer les éléments
suivants :
- les priorités
en matière de récupération des ressources dans les collectivités urbaines
et rurales de l'ensemble du Canada;
- les priorités
en matière de récupération des ressources dans le Nord canadien;
- les obstacles
à la récupération des ressources dans chaque région;
- les possibilités
de projets de démonstration de récupération des ressources dans les
secteurs industriel, institutionnel et de l'après-consommation;
- les niveaux
de financement estimatifs des projets et les partenaires financiers.
Chacune des séances
de consultation, qui durait une journée, était structurée d'une manière
semblable et débutait par des présentations sur les principaux enjeux
régionaux, pour se poursuivre par des discussions en petits groupes
sur les priorités, les rôles, les obstacles et les projets en matière
de récupération des ressources.
L'ordre du jour
et la liste des participants figurent aux annexes II et III.
2. Résumé
des observations générales
Les participants
ont convenu de l'importance de définir une vision afin de guider toute
Stratégie canadienne de la récupération des ressources. La plupart
des participants ont convenu qu'on devrait mettre en œuvre une approche
intégrée ayant pour objectif « zéro déchet » ou « 100 % produit »
et que le Premier ministre devrait adopter cet objectif pour le Canada.
Les enjeux de
la récupération des ressources ne sont pas nouveaux, pas plus que
les solutions. Il faut une volonté politique accrue pour progresser.
Les questions
stratégiques qui sont soulevées et qui doivent être prises en compte
dans la conception d'une stratégie de la récupération des ressources
sont les suivantes :
- Quels biens
la société devrait-elle essayer de récupérer? Quelles sont les priorités?
- Quel est le
meilleur agencement entre les mesures de réglementation (p. ex.
une réglementation sur le contenu obligatoire en matières recyclées)
et les mesures volontaires (p. ex. des programmes d'intendance dans
l'industrie)?
- Quels rôles
ont à jouer les gouvernements, les producteurs et les consommateurs?
- L'harmonisation
des approches dans tout le Canada est-elle nécessaire, voire faisable?
- Quel accent
doit-on mettre sur la conception écologique?
On ne met pas
sur pied une stratégie de la récupération des ressources uniquement
pour les bienfaits qu'elle peut apporter à l'environnement ou à la
santé, car la récupération des ressources peut aussi avoir des avantages
économiques importants. Il faut présenter cette stratégie dans le
contexte du développement durable et pas uniquement comme une politique
de protection de l'environnement.
Il est de plus
en plus important d'accroître notre efficacité en matière d'utilisation
des ressources. Certes, la récupération et le recyclage des ressources
contribueront à l'atteinte de cet objectif, mais les politiques axées
uniquement sur les déchets de l'après-consommation ne suffisent pas
et sont même parfois inadéquates. Il faudra envisager l'efficacité
en matière de ressources à l'étape de l'élaboration du produit en
y incorporant des caractéristiques qui facilitent le désassemblage,
la récupération et le recyclage (« conception écologique »). En elle-même,
cependant, l'augmentation de l'efficacité à ce chapitre a peu de chances
de suffire, car ces gains d'efficacité sont souvent annulés par une
hausse de la consommation. Dans certains cas, il faudra réduire la
consommation.
Les obstacles
à la croissance de la récupération des ressources sont moins d'ordre
technique qu'économique. Dans les régions rurales, les économies d'échelle
inadéquates et l'éloignement des marchés entravent la récupération
des ressources. Là où ces obstacles n'existent pas, les faibles prix
sur le marché n'incitent guère à la récupération des ressources. La
façon de créer des marchés ou de les soutenir une fois qu'ils sont
créés a suscité beaucoup de discussions. On a souligné qu'il est souvent
difficile de trouver de l'information sur les programmes et leurs
résultats dans le domaine de la récupération des ressources. En conséquence,
nous perdons des occasions de tirer des leçons de l'expérience passée
lorsque nous concevons de nouveaux programmes. Il est important d'évaluer
systématiquement l'impact des diverses approches déjà mises à l'essai
afin de savoir lesquelles fonctionnent le mieux.
Les participants
ont insisté sur le fait que, si les gouvernements instaurent des frais
d'utilisation ou des systèmes de consigne pour promouvoir la récupération
des ressources, ils ne doivent pas s'en servir pour simplement remplir
leurs coffres : les sommes reçues au titre de la récupération des
ressources doivent être affectées à ce domaine.
Les participants
ont défini les facteurs essentiels de succès de la récupération des
ressources comme suit :
- assurer des débouchés équitables aux matières recyclées et vierges;
- appliquer le principe de l'utilisateur payeur (prix fixés en
fonction du coût total);
- établir une structure de mesures incitatives axée sur les bénéfices
plutôt que sur des sanctions (« grosse carotte et petit bâton »);
- tous les ordres de gouvernement peuvent prêcher par l'exemple
dans leur procédures d'achat.
Le gouvernement
de la Colombie-Britannique administre ou parraine plusieurs programmes
de recyclage qui portent notamment sur les peintures usagées, les
produits pharmaceutiques, les contenants à boisson, les pneus et les
batteries de voitures. Ces programmes offrent des exemples valables
pour la conception de stratégies efficaces de récupération des ressources1.
3. Priorités
-
Les priorités en matière de récupération des ressources doivent
être établies en fonction des effets environnementaux évités, du
volume de déchets détournés et du rendement financier. Dans le district
régional du Vancouver métropolitain, par exemple, les priorités
sont l'équipement électronique, les matières organiques, les déchets
de bois et le papier, tandis que dans le district régional de Kootenay
Boundary, les plastiques durs et les matériaux d'isolation sont
les domaines prioritaires .
- Le Canada devrait
exploiter la « mine » d'expérience qu'il a déjà accumulée en matière
de récupération des ressources. Pour mettre en œuvre de nouvelles
stratégies, nous devons mieux comprendre quelles approches ont fonctionné
par le passé et pourquoi, quels sont les marchés existants, quelles
sont les technologies disponibles, etc. Le Recycling Council of British
Columbia, qui possède déjà une partie de ces connaissances, serait
prêt à diriger cet effort à l'échelle provinciale.
- Le Canada devrait
essayer d'élaborer un ensemble de règles pancanadiennes. La prolifération
d'approches provinciales accroît les coûts que doivent assumer les
gestionnaires de produits en plus de faire obstacle à la communication
d'un même message partout au pays.
- Il est important
de mettre en valeur la rentabilité d'une meilleure récupération des
ressources et de souligner les nombreuses ouvertures actuellement
inexploitées. Cette mise en valeur peut se faire par des programmes
de sensibilisation qui illustreraient les effets d'activités telles
que la prévention de la pollution sur les résultats d'une entreprise.
Ces programmes seraient parrainés par le gouvernement et adaptés à
divers secteurs de l'industrie. Cette mise en valeur peut aussi consister
en une aide à la création de réseaux en vue de faciliter l'échange
d'information ainsi qu'en la création et la diffusion d'outils pour
les entreprises (p. ex., aux États-Unis, l'EPA offre un outil électronique
de prévention de la pollution pouvant être téléchargé à partir de
son site Web).
- La haute direction
de tous les ordres de gouvernement doit se prononcer d'une voix forte
en faveur de la récupération des ressources et articuler un objectif
national qui guidera l'action collective. Cette vision peut être aussi
ambitieuse que celle de « zéro déchet » (un objectif déjà adopté à
Nanaimo, Cowichan Valley et Kootenay). Les gouvernements doivent aussi
prêcher par l'exemple. Ils peuvent utiliser leurs politiques d'achat
pour promouvoir une meilleure récupération des ressources. Voici quelques
mesures possibles :
- l'intendance
du produit;
- les « partenariats
» entre l'industrie et les gouvernements locaux - un point essentiel;
- l'imposition
de frais à l'utilisateur pour influer sur la réduction des déchets
et la responsabilisation (ce ne devrait pas être une taxe, mais ce
devrait être contrôlé);
- la gestion suivant
le principe de l'utilisateur payeur de la séparation à la source et
de la variation de la quantité de déchets;
- l'inclusion
des frais d'élimination dans le prix du produit;
- l'acquittement
à l'avance des frais d'élimination - une mesure souhaitable;
- une mesure fiscale
favorisant le recyclage (la législation actuelle est un facteur de
dissuasion);
- l'application
aux déchets des principes de la prévention, de la réduction et de
l'évitement.
Résumé des priorités
- Projets ayant
le plus grand impact positif
- Meilleure compréhension
des expériences du passé
- Règles homogènes
dans l'ensemble du pays
- Mise en valeur
de la rentabilité des mesures
- Les gouvernements
prêchent par l'exemple
4. Obstacles
- Au Canada, la
géographie (grandes distances) et la démographie (population de petite
taille et dispersée) sont les deux grands obstacles à la récupération
des ressources, car ils en augmentent les coûts.
- Les décideurs
de tous les niveaux souffrent d'une pénurie de renseignements de base
:
- Quels sont
les principaux flux de matières?
- â Qui sont
les producteurs?
- Où sont les
consommateurs?
- Quels programmes
existent? â Quel succès ont-ils?
- Quelle est
la réglementation pertinente?
RNCan pourrait
jouer un rôle utile dans l'établissement et la diffusion nationale de
ces renseignements de base.
- Un des obstacles
à la récupération des ressources est que l'approvisionnement en matières
récupérées (p. ex. les vieux papiers) est souvent indépendant des
conditions du marché. Par conséquent, lorsque la demande baisse, le
marché risque d'être saturé, ce qui fait chuter les prix. Les producteurs
de matières vierges (p. ex. la pâte de bois), en revanche, peuvent
réduire leur production lorsque la demande baisse, ce qui atténue
les fluctuations de prix.
- Un autre obstacle
à la récupération des ressources est qu'elle n'est pas explicitement
liée à la conception des produits. Une conception de produits qui
faciliterait la récupération des ressources (p. ex. la réduction du
nombre de plastiques différents utilisés dans une voiture ou une conception
qui facilite le démontage) améliorerait les perspectives et la valeur
économique de la récupération des ressources.
- Dans une économie
ouverte comme celle du Canada, on peut difficilement imposer des frais
liés au cycle de vie du produit, même si ces frais seraient justifiés
du point de vue du développement durable. Les marchés sont multinationaux
et parfois même mondiaux. Les gouvernements locaux n'ont pratiquement
pas de contrôle sur eux.
- Notre système
économique comprend certains incitatifs qui, parfois involontairement,
vont à l'encontre de la récupération des ressources. On pense notamment
à diverses mesures favorisant l'extraction des ressources (p. ex.
les déductions pour épuisement) et l'utilisation des ressources (p.
ex. des tarifications dégressives par tranches). Si l'impact de ces
incitatifs est parfois difficile à évaluer, ils n'en sont pas moins
des facteurs qui freinent la récupération des ressources.
- Bien que les
participants se soient entendus sur l'importance d'agir sur le marché
afin de promouvoir la récupération des ressources, la modification
des signaux de prix n'est pas une solution universelle.
- Il est difficile
de gérer des redevances de déversement dans un environnement concurrentiel.
- Autres obstacles
:
- le manque
de compréhension du public;
- la valeur
économique de certains projets de récupération des ressources
(le recyclage du plomb n'est pas très rentable);
- la durée
de vie réduite de certains produits recyclés;
- la réglementation
gouvernementale sur les matières dangereuses;
- le manque
de technologies rentables.
Principaux obstacles
- Pénurie d'information
de base
- Absence de lien
entre l'approvisionnement en matières récupérées et les conditions
du marché
- Insuffisance
de liens entre la conception des produits et la récupération des ressources
- Influence limitée
que peuvent avoir les gouvernements locaux
- Effets négatifs
de certains incitatifs économiques
5. Rôles
- Toutes les parties
ont un rôle à jouer dans la mise en valeur de la récupération des
ressources.
- Les gouvernements
doivent créer un cadre stratégique de soutien (y compris les mesures
incitatives nécessaires), sensibiliser le public et prêcher par
l'exemple.
- Les producteurs
doivent prendre en compte la récupération des ressources dans
la conception de leurs produits et, dans certains cas, continuer
d'assumer la responsabilité de leurs produits même après les avoir
vendus (« responsabilité élargie du producteur »).
- Les consommateurs
doivent consommer de façon responsable en achetant des produits
contenant des matières recyclées et en soutenant les efforts de
récupération des ressources.
- Les administrations
publiques ne peuvent pas accroître seules le taux de récupération
des ressources, car ils n'ont pas de pouvoir sur ce qui va dans le
flux des déchets. C'est un défi difficile à relever que de mobiliser
toutes les parties intéressées (p. ex. les concepteurs de produits,
les fabricants, les distributeurs, les entreprises de transport, les
entreprises de recyclage) dans une stratégie intégrée. On pourrait
commencer par inciter tous les ordres de gouvernement (municipal,
provincial et fédéral) à coordonner leurs politiques d'achat de manière
à soutenir la récupération des ressources.
- Les pouvoirs
publics doivent s'activer en utilisant la persuasion morale et un
mélange d'incitatifs afin de mobiliser les grands producteurs.
- Les Fonds municipaux
verts de 250 millions de dollars sont des ressources financières possibles.
- Les partenariats
ONG-industrie, par des propositions conjointes au gouvernement
- Il faut
mettre sur pied de nouvelles stratégies et mesures incitatives.
- Les « partenaires
» doivent participer en fonction de leur sphère d'influence.
- L'industrie et
l'intendance du produit
- On a parlé
par exemple de l'emballage.
- Tous les
produits manufacturés doivent être couverts, sans que personne
ne se défile.
- Il faut établir
des règles équitables, p. ex. entre producteurs et utilisateurs
(c'est le rôle du gouvernement).
- L'approche
« grosse carotte et petit bâton » vaut mieux que la situation
actuelle (« gros bâton et petite carotte »).
- Des produits
d'après-consommation sont achetés, c.-à-d. que les gens achètent
des accumulateurs et non pas du plomb aux producteurs.
- Le rôle du
consommateur est très important (éducation).
6. Projets
Les participants
ont proposé divers projets de récupération des ressources possibles
pour la région. Ces projets sont présentés au tableau 6-1 ci-dessous
sous les rubriques « secteur de l'après-consommation », « secteur institutionnel
» et « secteur industriel »; les projets qui pourraient concerner plus
d'un secteur sont regroupés sous la rubrique « projets transsectoriels
». Certains projets ont été davantage élaborés que d'autres. Toutes
les idées de projets sont énumérées ci-dessous. Tout le détail disponible
a été intégré au tableau.
Tableau 6-1 : Projets
possibles de récupération des ressources
Projet |
Promoteur |
Impac |
Coût |
Partenaires
possibles |
PROJETS
TRANSSECTORIELS |
Construire
et exploiter une installation régionale de compostage en récipient
pour traiter tous les déchets organiques des résidences, des institutions
et du secteur commercial (fiche de projet déposée). |
District
régional de Kootenay Boundary |
. Détourne
entre 20 % et 30 % du flux de déchets municipaux des sites d'enfouissement
· . Convertit des déchets en un produit d'amendement du sol vendable
. Réduit les émissions de GES et la production de lixiviat dans
les sites d'enfouissement
|
375
000 $ (estimation) |
District
régional de Central Kootenay, Celgar Pulp Company, Teck Cominco
Ltd. |
Le
développement de spécifications pour divers flux de produits afin
de rehausser leur qualité marchande. |
|
|
|
|
Élaborer
des programmes de sensibilisation pour divers publics (p. ex. en
adaptant et, au besoin, en traduisant les messages à l'intention
de divers groupes de consommateurs ou en exposant des analyses de
rentabilité pour les PME). Pour certains publics, la sensibilisation
doit inclure de la formation. Ces programmes doivent offrir des
possibilités de rétroaction et d'interaction. Bien qu'il soit approprié
que le gouvernement fédéral établisse des objectifs nationaux, diverses
régions du pays devraient avoir la possibilité d'adapter ces objectifs
à leurs besoins. Ces programmes doivent promouvoir l'objectif «
zéro déchet » en plus de cibler des produits en particulier. |
Gouvernements
fédéral et provinciaux et administrations municipales |
|
|
|
Créer
un centre d'excellence en récupération des ressources qui servira
de courtier national en information et qui administrera une « base
de données de fond » sur l'identification des déchets, le recyclage
et les activités liées aux ressources. |
Un
groupe de Regina est intéressé à remplir ce rôle de centre d'excellence.
|
|
|
|
Élaborer
une base de données nationale sur les règlements, programmes et
autres initiatives de récupération des ressources et la mettre à
la disposition du public. |
Gouvernement
fédéral |
|
|
|
Mise
au point d'une technologie de désencrage en milieu presque neutre.
Identification d'une solution de rechange au désencrage en milieu
alcalin. Essais effectués en laboratoire chez PAPRICAN, suivis d'une
mise à l'essai prolongée dans une usine canadienne de désencrage
(le détail de la fiche de projet déposée après le 4 avril est présenté
ici). |
PAPRICAN |
·
Augmente le rendement du papier · Réduit l'utilisation de réactifs
· Réduit la consommation d'énergie
· Remplace les fibres vierges par des fibres recyclées |
450 000 $
(sur deux ans)
Des partenaires
de l'industrie assumeraient le coût des travaux de laboratoire
(150 000 $/an).
|
Bowater
Canadian Forest Products Inc., Abitibi-Consolidated Inc., Kruger
Inc. |
Réduction
et récupération de rejets de désencrage. Création d'un procédé chimique
et d'une technologie pour la récupération des composantes de valeur
des rejets du désencrage en vue de leur réutilisation dans la fabrication
du papier. Travaux de laboratoire chez Paprican et mise à l'essai
dans une usine de désencrage canadienne (le détail de la fiche de
projet déposée après le 4 avril est présenté ici). |
PAPRICAN |
·
Réduit les déchets de désencrage envoyés aux sites d'enfouissement
· Récupère les fibres dans les déchets pour les réutiliser dans
la fabrication de papier
· Peut s'appliquer aux usines de recyclage partout au Canada, tant
en milieu rural qu'urbain |
250 000 $
(sur deux ans)
Des partenaires
de l'industrie assumeraient le coût des travaux de laboratoire
(150 000 $/an).
|
Bowater
Canadian Forest Products Inc., Abitibi-Consolidated Inc., Kruger
Inc. |
Recyclage
de cartons de lait et de papier ciré. Développement technologique
à long terme visant à déterminer les meilleures conditions de retrituration
pour détacher divers types de cire de la surface des fibres. Les
travaux de laboratoire établiront la recyclabilité relative de divers
additifs d'emballage actuellement en usage. Travaux de désencrage
et de décirage de boîtes recouvertes de cire et de cartons recouverts
de polyéthylène, à l'échelle d'un projet pilote. Mise à l'essai
dans une usine canadienne (l'information ci-dessus est tirée d'une
fiche de projet reçue après la consultation du 4 avril). |
PAPRICAN |
·
Réduit la quantité de boîtes recouvertes de cire (y compris les
cartons de lait) envoyées aux sites d'enfouissement
· Permet la récupération de fibres de grande qualité |
525
000 $ sur trois ans (175 000 $/an) Des partenaires de l'industrie
assumeraient le coût des travaux de recherche en laboratoire (environ
125 000 $ par an) mais pas celui des études pilotes en usine et
en fabrique. |
Kruger
Inc., Domtar |
Recycler
le verre des tubes cathodiques (créer un procédé) chez Teck Cominco. |
Teck
Comingo |
|
|
|
Étude
sur le recyclage de l'étain des peintures : séparation des matières,
détermination des enjeux. |
|
|
|
|
Travaux
de reclassement du bois d'échantillon - déconstruction (des mesures
anglaises aux mesures métriques). |
|
|
|
|
Élaboration
et encadrement d'une politique « zéro déchet ». |
|
|
|
|
Projet
à facettes multiples : éducation, technologie. |
|
|
|
|
SECTEUR
DE L'APRÈS-CONSOMMATION |
Mettre
sur pied le parc éco-industriel de technologies durables Nelson,
où un regroupement de recycleurs, de réutilisateurs, de « refabricants
», de commerces de détail et de composteurs se disputeraient des
articles du flux des déchets et pourraient utiliser en commun de
la machinerie et de la technologie disponibles sur place. |
Zero
Waste Recycling |
|
|
|
Interdire
l'enfouissement des écrans d'ordinateur afin d'encourager la fonte
des tubes. |
|
|
|
Le
Recycling Council of British Columbia aimerait participer à ce projet. |
Cogénération
d'énergie électrique et thermique à partir de déchets du bois (surtout
des déchets de démolition, de défrichage et de construction) (fiche
de projet déposée). |
Greenbelt
Renewable Energy Inc. (construira l'installation et en sera le propriétaire
et l'exploitant) |
·
Réduit l'enfouissement de déchets de bois
· Récupère l'énergie de déchets |
35
millions de dollars (un an pour coordonner l'approvisionne-ment
en combustible; deux autres années pour la construction et la mise
en service) |
On
recherche un financement public pour les études sur les combustibles
et d'autres études de préfaisabilité. |
SECTEUR
INSTITUTIONNEL |
Mise
sur pied de centres de ressources offrant de l'information et de
la formation aux entreprises et aux collectivités. |
Gouvernements |
|
|
|
SECTEUR
INDUSTRIEL |
«
Parcs » de récupération des ressources et réseautage éco-industriel.
De 12 à 15 projets du genre ont déjà été évalués en Colombie-Britannique.
|
|
|
|
|
Désulfuration
des gaz de combustion (DGC) |
Fabrique
de gypse / Teck Cominco |
|
|
|
Production
d'éthanol et de lignine naturelle à partir de résidus ligneux comme
la sciure et les copeaux. L'étape I consistera à mettre au point
la technologie de la transformation. À l'étape II, les installations
de bioconversion seront élaborées et construites. L'homologation
internationale de la technologie et du procédé sera aussi effectuée
(fiche de projet déposée). |
Lignol
Innovations Corp. |
·
Convertit les déchets de bois en produits utiles (éthanol combustible,
graisses et résines pour utilisations variées)
· Réduit les déchets |
? |
|
Annexe I
CONSULTATIONS SUR
UNE STRATÉGIE CANADIENNE DE LA RÉCUPÉRATION DES RESSOURCES
- Documentation de base -
Le 12 avril 2002
1. Introduction
La récupération
des ressources a pour but de recycler les matériaux et l'énergie à la
fin de leur cycle de vie de façon rentable et durable du point de vue
écologique et social. Ressources naturelles Canada (RNCan) désire identifier
des projets potentiels de démonstration de la récupération des ressources
qui reflètent les particularités canadiennes. Ces projets serviront
de fondement à la Stratégie canadienne de la récupération des ressources.
RNCan entreprend
un processus consultatif avec tous ses partenaires pour qu'ils lui fassent
part de leurs points de vue et de leurs idées dans une série de conférences-discussions
visant à identifier les priorités concernant la récupération des ressources
et à recommander à des fins de cofinancement des projets de démonstration
de récupération économiquement et écologiquement viables. Nous sollicitons
votre contribution dans ce processus.
RNCan vise à identifier
les projets, les partenaires de financement et les différentes ordres
de gouvernement qui peuvent faire partie d'une stratégie de la récupération
des ressources reflétant les besoins de toutes les régions du Canada.
À partir de ces consultations, un dossier commercial sera créé et présenté
à de hauts fonctionnaires fédéraux à l'automne de 2002.
2. Processus
Des consultations
sont prévues durant les mois d'avril, de mai et de juin dans les endroits
suivants :
- Vancouver (Colombie-Britannique),
pour la Colombie-Britannique et le Yukon
- Edmonton (Alberta),
pour l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba
- Yellowknife (Territoires
du Nord-Ouest), pour les Territoires du Nord-Ouest
- Toronto (Ontario),
pour l'Ontario
- Montréal (Québec),
pour le Québec
- Halifax (Nouvelle-Écosse),
pour les provinces de l'Atlantique
- Iqaluit (Nunavut),
pour le Nunavut
Ces consultations
ont pour but d'identifier :
- les priorités
en ce qui concerne la récupération des ressources dans les communautés
urbaines et rurales partout au Canada;
- les priorités
en ce qui concerne la récupération des ressources au nord du 60e parallèle
au Canada;
- les obstacles
à la récupération des ressources dans chacune des régions;
- des projets de
démonstration de récupération des ressources dans les secteurs industriel,
institutionnel et de la consommation;
- le niveau de
financement estimatif des projets et les partenaires de cofinancement.
Nous demandons
aux participants de pouvoir identifier à la réunion une ou plusieurs
des données suivantes :
- les problématiques
et les possibilités locales en matière de récupération des ressources;
- les problématiques
et les possibilités sectorielles en matière de récupération des ressources,
c.-à-d. industrielles, institutionnelles et de l'après-consommation;
- les obstacles
entourant les problématiques et les possibilités mentionnées ci-dessus;
- des projets de
démonstration ayant besoin de cofinancement pour être implantés.
Une ébauche de
présentation servant à identifier des projets de démonstration est jointe
à ce document pour consultation (voir l'annexe I). Un formulaire doit
être rempli pour chacun des projets et présenté à la réunion de consultation.
Les priorités,
les obstacles et les projets de démonstration qui auront été identifiés
au cours des consultations seront compilés sous forme de notes qui seront
transmises à tous les participants. RNCan utilisera le résultat de ces
consultations pour recommander des projets de démonstration qui seront
cofinancés par le gouvernement.
3. CONTEXTE
3.1 Antécédents
Les demandes nationale
et internationale en matière de recyclage et de produits recyclés sont
constamment à la hausse et continueront d'augmenter. Les pressions sur
les économies industrialisées et non industrialisées pour encourager
l'efficacité et la compétitivité et pour assurer une gestion écologique
des produits et des matériaux tout au long de leur cycle de vie sont
à l'origine de cette tendance.
L'industrie des
produits recyclés est très concurrentielle et en rapide expansion. Le
recyclage est reconnu pour son efficacité matérielle et comme étant
l'un des moyens de réaliser une saine gestion industrielle et commerciale
tout en permettant une réduction des gaz à effet de serre. Des pressions
augmentent au Canada tout comme à l'étranger pour que soient adoptées
des mesures maximisant l'efficacité matérielle et énergétique de la
conception et de la fabrication des produits. Cette pression crée des
occasions rentables de recyclage et de réemploi des produits à la fin
de leur vie économique prévue.
Le Canada se distingue
par sa géographie et sa géologie et par l'abondance de ses ressources
naturelles. En raison de la complexité des nombreux éléments des gisements,
et des défis présents lors de la récolte des innombrables espèces forestières
et de la recherche et de l'extraction du pétrole, le Canada possède
des compétences uniques et hautement spécialisées dans la gestion et
la production des ressources naturelles. Cette connaissance spécialisée
combinée aux infrastructures modernes de traitement et de production
confère au Canada un important avantage pour la gestion complexe du
recyclage des ressources matérielles provenant à la fois des secteurs
de consommation post-industriel et de l'après-consommation.
Les petites et
les moyennes entreprises (les PME) ont leur propres possibilités, besoins
et difficultés. Un problème fréquent pour elles est de s'assurer l'accès
à des technologies et procédés de récupération des ressources à petite
échelle qui sont financièrement abordables et rentables, et qui ne reposent
pas nécessairement sur l'accès direct ou régulier à des installations
de récupération sophistiquées et centralisées. Les PME restent l'épine
dorsale de l'économie canadienne en générant une grande part des emplois
et de la croissance.
Les activités de
récupération des ressources sont plus attrayantes dans les régions urbaines
mais elles peuvent parfois avoir plus d'importance dans les régions
névralgiques rurales et éloignées. La région du Nord serait un exemple
particulièrement typique, tout comme les régions agricoles et touristiques
de grande valeur et les régions renfermant des écosystèmes délicats
ou des zones naturelles prisées à des fins de loisirs. Dans les collectivités
et les régions où le transport de matières recyclables est trop coûteux
ou impraticable, de petites entreprises locales pourraient représenter
une option et une occasion intéressantes.
Le Canada a la
possibilité de devenir un chef de file mondial dans certains créneaux
de la récupération des ressources et de se forger une image positive
de gestionnaire responsable de l'ensemble du cycle de vie des produits.
Il faut mettre au point et promouvoir des technologies et des approches
canadiennes concurrentielles sur le marché mondial en expansion des
technologies et du savoir-faire en matière de récupération viable et
écologique des ressources. À cette fin, le Canada doit demeurer un participant
actif et crédible dans le domaine de l'élaboration des politiques internationales
de développement touchant à la fois les marchés mondiaux des matières
recyclables et l'accès des produits canadiens aux marchés étrangers.
3.2 Stratégie
canadienne de la récupération des ressources
RNCan est en faveur
de l'élaboration d'une Stratégie canadienne de la récupération des ressources.
Le Canada a besoin d'une telle stratégie pour
- améliorer l'efficacité
des matériaux et des ressources;
- réduire l'impact
de l'utilisation des ressources sur l'environnement;
- contribuer à
la réduction des émissions de gaz à effet de serre;
- s'attaquer aux
défis et aux occasions uniques en fait de récupération des ressources
que posent la géographie, la répartition de la population et le climat;
- devenir un chef
de file mondial dans certains créneaux de la récupération des ressources.
La récupération
des ressources consiste en des mesures destinées à maximiser les occasions
économiques de récupérer les produits (et les sous-produits), les matériaux
et l'énergie à la fin de la vie utile des produits et de réintégrer
au marché par recyclage et réutilisation tout ce qui est récupéré.
Une stratégie de
la récupération des ressources comprend la promotion et l'instauration,
dans le secteur public, dans le secteur privé et dans celui de la consommation,
de politiques et de pratiques qui a) accroissent les possibilités de
récupérer les ressources matérielles et énergétiques encore utilisables
à la fin de la vie utile du produit, b) augmentent l'accès aux produits,
aux matériaux et à l'énergie récupérables (dont les composantes des
produits et les sous-produits) par les secteurs du recyclage et de la
réutilisation, c) améliorent l'efficacité et l'aspect écologique du
recyclage et de la réutilisation. Une récupération de la ressource rentable
et écologiquement saine maximise une utilisation productive des ressources
naturelles, diminue la production de déchets, les traitements connexes
et le coût des moyens d'élimination tout en appuyant l'innovation et
la compétitivité des industries.
La récupération
efficace des ressources soulève des questions complexes en matière de
politiques, de technologies, de réglementation et d'infrastructures
qui transcendent les activités traditionnelles des secteurs industriel,
commercial, institutionnel et de la consommation ainsi que les limites
intergouvernementales. L'établissement d'un processus de consultation
pour identifier les projets qui auront un impact sur la récupération
des matériaux présentement envoyés à la décharge constitue un premier
pas essentiel.
Voici trois éléments
clés qui devront être abordés dans l'élaboration d'une stratégie de
la récupération des ressources qui soit efficace, rentable, écologique
et permette au Canada de réaliser ses objectifs de développement durable
:
1. Comment informer,
influencer et mobiliser les décideurs de l'administration publique,
les organismes non gouvernementaux et les Canadiens et Canadiennes
en général, de sorte qu'ils prennent les mesures appropriées en matière
de récupération des ressources. Pour augmenter les activités de récupération,
il sera essentiel de changer les mentalités et de faire comprendre
que les produits et les matières à la fin de leur vie utile sont des
ressources à récupérer pour d'autres usages économiques plutôt que
des déchets.
2. Comment faire
progresser les technologies, les processus, les réseaux institutionnels
et les infrastructures de soutien pour mieux appuyer la récupération
des ressources. La disponibilité de technologies, d'infrastructures
et de processus rentables et écologiques est essentielle à l'expansion
des activités de récupération des ressources au pays. Cela comprend
à la fois les technologies et les procédés « en amont », qui touchent
la conception de produits récupérables de manière rentable à la fin
de leur vie économique prévue, et les technologies et les procédés
« en aval », qui permettent la déviation, l'extraction, la séparation,
la réutilisation et le recyclage des matières et de l'énergie de manière
efficace et efficiente.
3. Comment créer
et maintenir un contexte politique et une réglementation qui facilitent
et renforcent la récupération rentable et écologique des ressources.
L'élément central d'un secteur de la récupération des ressources viable
au Canada est l'existence d'un milieu favorable aux investissements
et à la réalisation des activités dans ce domaine. L'éventail complexe
de règlements et de mesures politiques touchant l'exécution et le
financement des activités de récupération des ressources influe grandement
sur la viabilité financière et opérationnelle d'un grand nombre d'entreprises
de réutilisation et de recyclage.
4. Critères
du projet
Identifier des
projets de démonstration qui :
- permettront la
mise au point et la promotion de technologies et d'approches canadiennes
pouvant compétitionner sur un marché mondial en pleine croissance,
aux fins d'activités de récupération des ressources viables du point
de vue économique et écologiquement responsables;
- pourront informer,
influencer et mobiliser les décideurs au sein des gouvernements, de
l'industrie et des organisations non gouvernementales ainsi que les
Canadiens et les Canadiennes en général, de sorte qu'ils prendront
les mesures appropriées en ce qui a trait à la récupération des ressources;
- feront progresser
les technologies et les processus et appuieront les réseaux institutionnels
et les infrastructures afin qu'ils puissent mieux soutenir la récupération
des ressources;
- créeront et maintiendront
des politiques et une réglementation qui faciliteront et renforceront
une récupération des ressources rentable et écologique.
Ces projets
devraient :
- être viables
du point de vue économique et durables des points de vue écologique
et social;
- pouvoir compter
sur des partenaires provenant des autres ordres de gouvernement, de
l'industrie, des groupes communautaires et d'autres parties intéressées;
- récupérer des
produits et des matériaux à la fin de leur durée de vie utile, à l'intention
de l'industrie, du secteur institutionnel et de l'étape de l'après-consommation;
- s'attaquer aux
priorités locales en collaboration avec des leaders d'opinion locaux
qui sont dynamiques;
- être raisonnablement
bien définis;
- avoir besoin
d'un cofinancement pour être établis.
5. Conclusions
et étapes suivantes
On résumera les
commentaires exprimés lors des séances de consultation et les commentaires
soumis par écrit jusqu'au 25 juin 2002 et on distribuera ce résumé aux
parties intéressées. On élaborera une stratégie globale en tenant compte
de ces commentaires. Les projets de démonstration recommandés, les niveaux
de financement et les partenaires constitueront les fondements de la
stratégie. La stratégie devrait normalement être présentée à l'automne
2002 aux fins de l'approbation de son financement.
Les vues des parties
intéressées constituent un élément important du processus d'élaboration
d'une stratégie canadienne de la récupération des ressources. Nous remercions
sincèrement ces parties d'avoir pris le temps de nous les communiquer.
6. Annexe I
Stratégie canadienne
de la récupération des ressources
Présentation
préliminaire pour identifier les projets potentiels
- Titre
- Auteur (avec
coordonnées : adresse, courriel, télécopieur et téléphone)
- Brève description
du projet proposé
- Type de projet
: industriel, après-consommation, institutionnel
- Mise en évidence
géographique : au nord du 60e parallèle, région urbaine ou rurale
- Impact prévu
sur la récupération des matériaux ou de l'énergie
- Estimation du
coût du projet et calendrier prévu
- Partenaires potentiels
dans le projet
- Sources et niveaux
de financement présumés
Annexe II
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération des ressources
Consultation de la Colombie-Britannique et du Yukon, tenue à l'hôtel
Radisson de Burnaby (Colombie-Britannique),
le 4 avril 2002
Ordre du jour
10 h 30 Pause 10
h 45 Discussion plénière Président : François Bregha 11 h 45 Buffet
et réseautage
8
h |
Enregistrement
et rafraîchissements |
|
8
h 30 |
Mot
de bienvenue et présentations |
Roger
Yates |
8
h 40 |
Propos
d'ouverture |
Alex
Ignatow Ressources naturelles Canada |
8
h 50 |
Présentations
- tour de table |
Tous |
9
h 05 |
Vue
d'ensemble et objectifs de l'atelier |
Mike Clapham |
9
h 20 |
Présentation
du panel |
Roger
Yates |
9
h 30 |
Discussion
du panel sur les enjeux, priorités et problématiques :
. Urbain
. Industriel
. Rural Institutionnel
. Yukon
Après-consommation
|
Représentants
invités des régions Randy Sentis, Teck-Cominco Craig Foster, Recycling
Council of British Columbia Gregory Tyson, gouvernement de la Colombie-Britannique
Raymond Gaudart, région de Kootenay |
|
10h30 |
Pause |
|
10h45 |
Discussion
plénière |
Président
: François Bregha |
11h45 |
Buffet
et réseautage |
|
12h30 |
Exposition
des problématiques qui seront étudiées en ateliers |
François
Bregha |
12h40 |
Ateliers |
|
15h |
Pause |
|
15h15 |
Rapports
des ateliers et discussion générale |
Président
: François Bregha |
15h45 |
Commentaires
et problématiques de clôture de la table ronde |
Tous |
16h15 |
Prochaines
étapes |
Mike
Clapham |
16h30 |
Sommaire
et remerciements |
Roger
Yates |
16h45 |
Levée
de la séance |
|
Annexe
III
Consultations sur une Stratégie canadienne de la récupération des ressources
Consultation de la Colombie-Britannique et du Yukon, tenue à Burnaby
(Colombie-Britannique), le 4 avril 2002
Liste des participants
Compagnie |
Nom |
Téléphone |
Courriel |
ABC
Recycling |
Ron
Ramsey |
604-522-9727 |
ron@abcrecycling.com |
BC
Hydro |
Janet
McCabe |
604-590-7514 |
janet.mccabe@bchydro.com |
BC
Hydro |
Frank
Bennett |
604-590-7514 |
Frank.Bennett@bchydro.com |
Ministère
de la protection de l'eau, de l'air et du sol de la Colombie-Britannique |
Duncan
Ferguson |
250-387-9950
|
Duncan.ferguson@gems8.gov.bc.ca |
Ministère
de la protection de l'eau, de l'air et du sol de la Colombie-Britannique |
Brian
Grant |
250-356-9834 |
brian.grant@gems9.gov.bc.ca |
Ministère
de la protection de l'eau, de l'air et du sol de la Colombie-Britannique |
Gregory
Tyson (paneliste) |
250-387-7980 |
Greg.Tyson@gems6.gov.bc.ca |
Association
minière autochtone canadienne |
Jerry
Asp |
250-771-3857 |
pjasp@stikine.net |
Eco-Industrial
Solutions Ltd. |
Tracy
Casavant |
604-737-8506 |
tracy@ecoindustrial.ca |
Encorp
Pacific (Canada) |
Malcolm
Harvey |
800-330-9767
604-473-2419 |
malcolm@encorpinc.com |
Encorp
Pacific (Canada) |
Neil
Hastie |
604-473-2417 |
neil@encorpinc.com |
Environmental
Mining Council of British Columbia |
Alan
Young |
205-384-2686 |
alan@miningwatch.org |
Fédération
canadienne des municipalités |
Sherri
Watson |
613-792-1357 |
smwatson@magma.ca
|
Footprint
Environmental Associates |
Mary
Jean O'Donnell |
604-253-5409 |
zerowaste@telus.net |
Forcast |
Mike
Apsey |
604-222-5664 |
apsey@van.forintek.ca |
Genesis
Recycling |
Al
Graber |
604-536-4244 |
Al_graber@telus.net |
District
régional du Vancouver métropolitain |
Nancy
Knight |
604-436-6968 |
Nancy.knight@gvrd.bc.ca |
Hatch |
Roger
Yates (facilitateur) |
905-403-4131 |
ryates@hatch.ca
|
Hatch |
Paul
Hosford |
604-689-5767
poste 249 |
phosford@hatch.ca
|
Metro
Materials Recovery |
David
Wilkinson |
604-327-5272
poste 106 |
dwilkinson@materialsrecovery.com |
New
West Gypsum |
Byron
Harkes |
604-240-6612 |
byronsbooks@shaw.ca |
RNCan |
Alex
Ignatow |
613-992-2018 |
aignatow@rncan.gc.ca |
RNCan |
Mike
Clapham |
613-992-4404 |
mclapham@rncan.gc.ca |
Product
Care Association |
Paul
Iverson |
604-592-2972
poste 210 |
piverson@productcare.org
|
Institut
canadien de recherches sur les pâtes et papiers |
Paul
Watson |
604-222-3237 |
pwatson@paprican.ca |
Recycling
Council of British Columbia (RCBC) |
Natalie
Zigarlick |
604-683-6009
poste 307 |
natalie@rcbc.bc.ca |
District
régional de Kootenay Boundary |
Raymond
Gaudart (paneliste) |
250-368-0232 |
wasteman@rdkb.com |
District
régional de Nanaimo |
Alan
Stanley |
877-607-4111
250-390-6450 |
astanley@rdn.bc.ca |
RTL
Consulting Group |
Duncan
Dow |
604-408-0324 |
ddow@rtlc.ca |
Science
Council of British Columbia |
Bernadette
Mah |
604-438-2752
poste 276 |
bmah@scbc.org |
Stratos
Inc. |
François
Bregha (facilitateur) |
613-241-4758 |
fbregha@stratos-sts.com
|
Teck-Cominco |
Randy
Sentis (paneliste) |
250-364-4238 |
randy.sentis@teckcominco.com
|
Wastech
Services and Holdings (et RCBC) |
Craig
Foster (paneliste) |
604-517-6554 |
cfoster@wastech.ca |
Les
personnes suivantes n'ont pas assisté à la réunion :
Compagnie |
Nom |
Téléphone |
Courriel |
ABC
Recycling |
David
Yochlowitz |
604-622-9727 |
david@abcrecycling.com
|
Blake,
Cassels & Graydon LLP |
Hannah
King |
604-631-3371 |
Hannah.king@blakes.com |
Business
in Vancouver |
Tom
Siba |
604-608-5106 |
tsiba@biv.com |
Environmental
Plastics Advisory Service |
Jim
Cairns |
604-922-7899 |
jimcairns@telus.net
|
Forintek
Canada Corp. |
Jean
Cook |
604-222-5690 |
cook@van.forintek.ca |
Milbourne
& Co. |
Bob
Milbourne |
604-602-8211 |
bmilbourne@attglobal.net
|
National
Aboriginal Business Association (NABA) |
Dave
Tuccaro |
403-244-6100 |
Nationalaboriginal@hotmail.com
dtuccaro@altech.ab.ca |
District
régional du Vancouver métropolitain |
Thomas
Mueller |
604-683-6813 |
Thomas.Mueller@gvrd.bc.ca |
Richmond
Steel |
Harbinder
Dhillon |
604-324-4556 |
hdhillon@simsusa.com
|
Annexe IV
Version préliminaire d'un document de discussion du gouvernement
de la Colombie-Britannique sur l'intendance des produits
Continuum
réglementaire pour l'intendance des produits
Responsabilité
primaire : |
7.
Modèle traditionnel
7.1 de gouvernement |
Tendance
|
8.
Modèle de responsabilité partagée producteurs/utilisateurs
et industrie/consommateurs |
Autorisation |
Réglementée
et administrée par le gouvernement
|
-------->
|
Réglementée
par le gouvernement, administrée par l'industrie
|
|
Gérance
proactive des produits par l'industrie
|
Financement |
Financement
Financement par des impôts généraux ou par prélèvement sur certains
produits
|
-------->
|
Aux
frais de l'industrie et des consommateurs
|
|
L'industrie
paie et (ou) en profite
|
Surveillance |
Le
gouvernement vérifie son propre rendement
|
-------->
|
L'industrie
démontre son rendement au
gouvernement et aux consommateurs
|
|
Les
consommateurs surveillent l'industrie, qui rend compte de son
rendement au gouvernement.
|
Exemple |
Pneus
usagés Accumulateurs au plomb
|
-------->
|
Huiles
usées, peintures, médicaments, solvants, carburants, pesticides
domestiques, contenants à boisson
|
|
Contenants
de pesticides commerciaux Batteries au nickel-cadmium rechargeables
|
Les principaux résultats attendus du modèle de responsabilité
du producteur sont :
1.
L'équité pour les contribuables et une responsabilisation accrue.
Ces systèmes reconnaissent que l'assiette fiscale est un mécanisme de
financement inefficace aux plans économique et environnemental. Avec
le modèle proposé, l'équité est assurée du fait que ce ne sont pas les
contribuables qui financent les systèmes et que les producteurs et utilisateurs
assument la responsabilité de gérer les déchets qu'ils produisent directement,
les contribuables ne se trouvant pas à subventionner le système de gestion
des déchets quelles que soient les quantités de déchets attribuables
aux entreprises ou les habitudes de consommation des particuliers.
2.
Des mécanismes d'auto-application. Comme les propriétaires de
marques de l'industrie qui se conforment au système ont un intérêt financier
direct à assurer une conformité généralisée chez leurs concurrents du
même marché (afin d'éviter la présence de bénéficiaires sans contrepartie),
on intègre au système un mécanisme d'« auto-application », ce qui réduit
de beaucoup la nécessité pour le gouvernement d'effectuer des inspections
et des vérifications de la conformité. La prise de mesures coercitives
contre les contrevenants demeure un élément important si on veut assurer
le maintien de règles équitables dans chaque secteur.
3.
La réduction des coûts totaux et l'amélioration continue du système.
Sur le marché, les résultats obtenus par les producteurs les inciteront
à produire et à vendre des emballages et des produits qui peuvent être
gérés de façon rentable, et l'efficience du secteur privé permet ainsi
de minimiser les coûts inévitables de l'exploitation du système. On
reconnaît ainsi le rôle des forces du marché dans la détermination du
moyen le plus efficace d'atteindre des objectifs environnementaux.
4.
L'utilisation de l'innovation et des ressources financières du secteur
privé pour réduire les déchets et accroître la durabilité à toutes les
étapes du cycle de vie du produit. On permet ainsi à la province
d'atteindre d'ambitieux objectifs en matière de gestion des déchets
et de développement économique, objectifs qui ne pourraient être atteints
au moyen d'une réglementation contraignante ou de lourds programmes
financés par les contribuables et administrés par le gouvernement.
Principes
fondamentaux
Ces
principes ont été élaborés sur la base de pratiques exemplaires du monde
entier, décrites dans une publication de l'Organisation de coopération
et de développement économiques intitulée Responsabilité élargie
des producteurs : manuel à l'intention des pouvoirs publics.
Principes de l'intendance du produit
Des
règles équitables
- Tous les propriétaires
de marques sont assujettis aux mêmes responsabilités en matière d'intendance.
- Les propriétaires
de marques sont traités équitablement.
- On appuie le
principe des règles équitables pour toutes les opérations commerciales,
peu importe où elles se font.
Le producteur
et l'utilisateur payeurs
- Afin de réduire
le fardeau fiscal et de profiter de mesures incitatives axées sur
le marché, la responsabilité de la gestion des déchets et de la surveillance
de la conformité et de l'application passe du contribuable au producteur
et à l'utilisateur.
- On assure l'équité
pour le contribuable et on s'éloigne des programmes financés et administrés
par le gouvernement.
- On se fie au
secteur privé, dans la mesure du possible.
- On appuie les
objectifs de durabilité, d'imputabilité et de responsabilité.
La durabilité
et la prise en compte du cycle de vie du produit
- L'accommodation
du consommateur et la communication sont cruciales.
- L'intendance
du produit va dans le sens de la hiérarchie de la prévention de la
pollution.
- Les programmes
sont structurés de façon à :
- encourager
la réduction maximale des déchets;
- empêcher les
parties responsables d'échapper à leurs responsabilités environnementales
ou économiques;
- offrir des
incitatifs commerciaux favorisant l'évolution de la façon dont les
produits sont conçus, fabriqués et vendus de manière à assurer la
rentabilité de la réutilisation et du recyclage;
- intégrer les
objectifs économiques, sociaux et environnementaux.
Une participation
minimale du gouvernement
- Le gouvernement
établit des objectifs clairs et axés sur les résultats pour ce qui
est de l'intendance du produit et donne à l'industrie toute la souplesse
nécessaire pour atteindre ces buts de façon rentable.
- La responsabilité
ne passe pas à d'autres ordres de gouvernement.
- Le soutien va
dans le sens d'une participation accrue du secteur privé à la protection
de l'environnement.
Des instruments
axés sur les résultats
- Les instruments
servant à mettre sur pied des programmes d'intendance responsable
doivent être axés sur les résultats pour :
- à donner
à l'industrie toute la souplesse nécessaire pour déterminer le
moyen le plus rentable d'atteindre les résultats souhaités et
s'adapter à l'évolution du marché;
- créer des
incitatifs financiers fondés sur le marché pour favoriser l'innovation
permanente dans l'industrie.
- Il faut des
objectifs scientifiques clairs, modelés suivant une approche axée
sur les résultats et l'amélioration continue.
Une réglementation
claire
- Il est d'une
importance vitale de définir clairement les catégories de produits
afin de simplifier l'application des règlements et la conformité à
ces derniers et de veiller à ce que tous les participants au système
comprennent clairement les catégories de produits administrées par
le système.
- On réduit les
formalités administratives et on assure une réglementation claire
pour le bénéfice du gouvernement, de l'industrie et des consommateurs.
La transparence
du gouvernement et la responsabilisation de l'industrie
- Le processus
d'élaboration des programmes est ouvert et fait intervenir toutes
les parties intéressées et tous les groupes industriels concernés.
- L'industrie
a des comptes à rendre au gouvernement et aux consommateurs en ce
qu'elle doit démontrer qu'elle atteint les résultats environnementaux
souhaités et que les frais ou droits qu'elle prélève sont affectés
correctement.
La diversification
et le développement économiques
- Les initiatives
seront mises en œuvre de manière à éviter toute perturbation économique
inacceptable.
- On encourage
l'innovation dans le secteur privé et favorise la concurrence dans
le secteur des systèmes de gestion des déchets.
- On favorise
le développement économique, l'innovation technologique et la croissance
de la capacité du secteur privé.
L'amélioration
continue
- Les programmes
soutiennent l'amélioration continue de l'efficacité des systèmes d'intendance
du produit.
- Des évaluations
périodiques permettent de vérifier si les objectifs sont atteints
et de déterminer s'il est nécessaire d'améliorer la réglementation.
- On encourage
l'innovation dans le secteur privé et favorise la concurrence dans
le secteur des systèmes de gestion et de récupération des déchets.
- Il faut des
objectifs scientifiques clairs, modelés suivant une approche axée
sur les résultats et l'amélioration continue.
_________________________________
1 Une
ébauche de document de discussion sur l'intendance du produit qui a
été rédigée par le gouvernement de la Colombie-Britannique a été examinée
assez en détail et est annexée au présent compte rendu (annexe IV).
Ce texte n'est pas un énoncé de politique gouvernementale..
Dernière mise
à jour : 2002-12-18 |
|
|