Sondage sur l'énergie dans le secteur de la santé : Études comparative de la gestion de l'énergie des établissements de Santé Canadiens
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Introduction
Quand le Canada a adopté le Protocole de Kyoto à l'au-tomne
1997, il a démontré son engagement à l'égard
de la question mondiale du changement climatique en promet-tant de réduire
ses émissions de gaz à effet de serre de 6 p. 100 par rapport
aux niveaux de 1990 d'ici la période 2008-2012.
Par suite de cet engagement, Ressources naturelles Canada a été
chargé de mettre en oeuvre de nouvelles mesures d'efficacité
énergétique et il a établi, à cette fin, l'Office
de l'efficacité énergétique (OEE).
L'OEE gère 17 programmes portant sur l'efficacité
énergé-tique et les carburants de remplacement, dont l'Initiative
des Innovateurs énergétiques (IIE) qui aide les entreprises
du secteur commercial et les institutions du secteur public à explorer
des options et des stratégies en matière d'effi-cacité
énergétique. Les organismes membres peuvent réaliser
des économies et contribuer à la protection de l'en-vironnement
en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre
liées à la consommation d'énergie. L'IIE
offre des out-ils, des services et des incitatifs financiers par l'entremise
des agents des Innovateurs énergétiques qui, en collaboration
avec les membres, veillent à poursuivre la planification de la
gestion de l'énergie et les améliorations permettant
d'économiser l'énergie.
En collaboration avec le Collège canadien des directeurs de services
de santé (CCDSS), un partenaire stratégique de l'IIE,
l'OEE a entrepris une ambitieuse campagne de recherche pour déterminer
et évaluer dans quelle mesure le secteur canadien de la santé
est sensibilisé à l'efficacité énergétique
et dans quelle mesure il la met en pratique.
Fondement
Bien qu'on estime à plus d'un milliard de dollars les
sommes dépensées au Canada chaque année au chapitre
de l'énergie dans le seul secteur des soins de santé,
on n'a guère relevé de données pour corroborer
cette estimation. Pour améliorer les stratégies de consommation
d'énergie, d'effi-cacité énergétique
et de réduction des émissions de gaz à effet de serre,
il est nécessaire d'avoir une vision claire du secteur. Les
chercheurs ont établi les trois objectifs suivants :
Rassembler les données de base sur la consommation d'énergie
dans le secteur de la santé;
Déterminer dans quelle mesure le secteur est sensibilisé
à l'efficacité énergétique;
Rassembler des renseignements dans le but d'établir,
pour le secteur, un programme d'analyse comparative et des pratiques
exemplaires.
L'analyse des conclusions a révélé de très
intéressantes tendances dans les habitudes de consommation et de
gestion. Nous vous en faisons volontiers part dans les pages qui suivent.
Ce rapport vise à permettre une prise de conscience accrue de l'effet
des opérations de votre établissement sur l'environnement.
Nous encourageons vos gestionnaires à inscrire votre établissement
à titre d'Innovateur énergétique et à
mettre en place des pratiques visant la réduction de la consommation
de l'énergie. Ainsi, le Canada pourra mieux atteindre ses
objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à
effet de serre.
Mthodologie
À l'automne 1998, un questionnaire1 élaboré
par l'IIE et le CCDSS, et entièrement approuvé par
la Canadian Healthcare Engineering Society, a été envoyé
par la poste à 759 établissements et à 120 personnes-ressources
qui représentaient des établissements regroupés.
Les 879 éta-blissements qui faisaient partie de l'échantillonnage
recou-vraient toute la gamme des soins de santé canadiens, y compris
les soins de courte durée et chroniques, les foyers de repos pour
les aînés, les résidences-services, les foyers de
soins infirmiers, la santé communautaire, la réadaptation
physique, la santé mentale et les centres de vie commu-nautaire.
Au total, 222 questionnaires, soit 25 p. 100, ont été remplis
puis retournés pour être analysés.
On a fait l'analyse statistique des données pour examiner
la relation entre les réponses individuelles et les quatre facteurs
clés suivants :
- la taille de l'établissement;
- la présence d'un programme de surveillance et de suivi
(S et S) de la consommation d'énergie;
- la présence d'un programme d'efficacité énergétique;
- l'inscription à l'Initiative des Innovateurs énergétiques.
Le bassin de population desservi par les établissements visés
variait entre 30 personnes et 4,5 millions de personnes; le bassin moyen
de population des 222 établissements qui ont répondu était
de 213 000 personnes. Même si 20 p. 100 de tous les établissements
avaient un bassin de population de moins de 3 770 personnes, seulement
28 p. 100 avait un bassin de 88 000 ou plus. Les établissements
de réadapta-tion physique ont signalé les bassins de population
les plus élevés, soit en moyenne 1,2 million de personnes.
Conclusions du sondage
Gestion de l'énergie et approvisionnement
Plus de 60 p. 100 des établissements de soins de santé
canadiens ont tendance à combiner leurs tâches de gestion
de l'énergie avec les « opérations » plutôt
que de les traiter séparément. Au total, 26 p. 100 des répondants
ont dit qu'ils considéraient la gestion de l'énergie
comme une fonction des « services environnementaux », et seulement
4 p. 100 ont acheté et géré l'énergie
comme responsabilité ou domaine distincts.
Les responsables des établissements ont dit avoir dépensé
en moyenne 554 000 $ pour acheter de l'énergie au cours de
l'exercice financier 1997-1998. Cette dépense allait de 14
000 $ à 8 millions de dollars, soit 1,6 p. 100 de leurs dépenses
budgétaires totales. Les quelque 4 p. 100 d'éta-blissements
qui ont géré leurs achats comme domaine distinct ont affecté,
en moyenne, 1,2 membre du personnel interne à la gestion de l'énergie
à un coût annuel moyen de 51 026 $, soit 9 p. 100 des dépenses
énergétiques moyennes. Sur les établissements qui
y affectaient des ressources, 22 p. 100 ont embauché des entrepreneurs
pour les aider et 15 p. 100 des consultants.
Consommation d'nergie et ventilation des
dpenses
Alors que peu d'établissements achètent l'énergie
sous toutes ces formes (voir les figures 1 et 2), un sur trois signale
que l'électricité est sa seule source d'énergie.
On a constaté que même une légère augmentation
de l'efficacité pourrait réduire considérablement
les coûts de fonctionnement et la quantité de polluants de
l'environnement émis lors de la production d'électricité.
Les économies et les avantages réels sont liés à
la provenance de l'électricité fournie dans la province
dans laquelle l'établissement était situé (c.-à-d.
l'hydroélectricité, le charbon, l'énergie
nucléaire, etc.).
Ce sont les établissements de soins de courte durée qui
ont signalé la plus haute moyenne des coûts annuels de l'élec-tricité
à 512 000 $ (moyenne de 9 millions de kWh), tan-dis que les établissements
de soins résidentiels avaient la plus faible moyenne, soit 17 600
$ et 219 000 kWh.
Par contre, la moyenne des dépenses pour le propane était
moins élevée pour les établissements de soins de
courte durée (2 700 $), avec les soins chroniques, les soins infirmiers
et les soins multiniveaux progressivement plus élevés à
4 000 $, à 13 100 $ et à 60 100 $ respectivement. Des coûts
plus élevés que la moyenne ont aussi été enregistrés
pour le gaz naturel, le mazout, la vapeur et l'eau là où
l'établissement comprenait plus d'un bâtiment.
Les établissements à plusieurs bâtiments étaient
aussi, et de loin, plus portés à produire de l'énergie
à distribuer ailleurs. Environ 8 p. 100 des établissements
produisaient de l'électricité directement ou comme
sous-produit d'un autre procédé et presque 10 p. 100
ont indiqué qu'ils projetaient de réaliser un projet
de cogénération au cours des cinq à sept prochaines
années.
Les établissements de réadaptation physique ont enregistré
le coût énergétique total le plus élevé
(le coût moyen étant de 3 millions de dollars), suivi par
les établissements de soins infirmiers (356 000 $), ceux des soins
chroniques (220 000 $) et les foyers de soins résidentiels
(25 000 $).
Les projections de coût pour l'année financière
1998-1999 indiquent une augmentation de 11 p. 100 du coût total
de l'énergie par rapport à l'année précédente.
Selon les valeurs « moyennes », les répondants ont
dit qu'ils s'at-tendaient à des augmentations de 30,8
p. 100 pour le gaz naturel, de 9,3 p. 100 pour l'eau, de 9,2 p. 100
pour la vapeur, de 5,3 p. 100 pour l'électricité et
de 5,2 p. 100 pour le mazout.
Connaissez-vous toutes les sources d'énergie de votre établissement et les coûts associés à chacune d'entre elles ?
Utilisez le tableau de l'annexe 1 pour établir votre profil énergétique.
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Surveillance et suivi
Les gestionnaires dynamiques d'aujourd'hui sont bien cons-cients
que la bonne gestion exige un contrôle serré de toutes les
dépenses qui relèvent de leur autorité. Un programme
de S et S, dûment préparé et exécuté,
les aidera à fournir au moment opportun des comptes rendus rapides
et exacts du budget et des dépenses énergétiques
de leur établissement.
Bien qu'on soit porté à supposer que les programmes
de S et S soient limités uniquement aux grands établissements
– là où les dépenses énergétiques
élevées rendent cette pra-tique nécessaire et en
justifient le coût –, ils existent dans des établissements
de toutes les tailles. Comme le démontre la figure 3, l'existence
d'un programme de S et S ne dépend pas du budget énergétique
de l'établissement.
Bien que le budget énergétique moyen des établissements
avec un programme de S et S soit deux fois et demie plus important que
celui des établissements qui n'en ont pas, les établissements
dont le coût annuel énergétique est de seulement 21
785 $ bénéficient de la mise sur pied d'un programme
de S et S.
Dans le secteur, 54 p. 100 des établissements disent appliquer
au moins une certaine forme de S et S, dont l'utilisa-tion d'un
logiciel de gestion de l'énergie, le suivi mensuel de la consommation
d'énergie, des rapports trimestriels du rendement de l'entrepreneur,
la surveillance du budget, un programme de révision de la gestion
des bâtiments et des rapports financiers, ou simplement la vérification
des factures mensuelles au moyen du relevé du compteur. D'ailleurs,
68 p. 100 des répondants ont dit qu'ils exerçaient
une surveillance mensuelle. Un groupe de 11 p. 100 a dit présenter
des rapports hebdomadaires, tan-dis que 8 p. 100 ne faisaient la surveillance
qu'à tous les trois mois. Seulement 6 p. 100 des répondants
avaient un programme de surveillance quotidienne.
La plupart du temps, la responsabilité des programmes de S et
S a été attribuée aux surveillants de l'entretien
(8 p. 100), aux directeurs des finances (6 p. 100), aux ingénieurs
en chef (5 p. 100), ou encore à un nombre quelconque de ges-tionnaires,
de mécaniciens, d'électriciens, de coordonna-teurs
et, dans certains cas, à des entrepreneurs de l'extérieur.
Est-ce que votre établissement
a recours à un programme de S et S ?
Si « oui », donnez-vous normalement suite à
vos constatations dans l'espoir de poursuivre continuellement
vos améliorations, peut-être en comparant vos résultats
à ceux des établissements de même taille et
de même nature ?
Si « non », vous pourriez dépenser des dizaines
de milliers de dollars en énergie qui pourraient être
mieux consacrés à votre principal objectif : les soins
aux patients.
Peu importe la taille de l'établissement, sa vocation
ou son budget énergétique, il est toujours possible
d'employer un bon programme de S et S dans votre établissement.
Tirez profit de l'atelier de surveillance et de gestion des
résultats offert par l'OEE dans le cadre de sa série
d'ateliers « Le gros bon $ens ». Pour plus de renseignements,
veuillez communiquer avec l'OEE à l'adresse indiquée
à la page 6.
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Sensibilisation à l'efficacité énergétique
Peu importe l'établissement, la réduction de la consommation
d'énergie exige l'adoption à grande échelle
de pratiques de gestion de l'énergie non seulement par la
haute direction mais également par le personnel et les occupants
des lieux. Pour ce faire, il faut que tous soient sensibilisés
aux initiatives, mais aussi que celles-ci soient reconnues et bien comprises.
Seulement 35 p. 100 de tous les répondants avaient adopté
des programmes pour améliorer l'efficacité énergétique.
Lorsqu'ils présentent un rapport sur leur participation aux
programmes de développement durable ou de protection de l'environnement,
75 p. 100 des établissements indiquent qu'ils recyclent le
papier, 47 p. 100 qu'ils recyclent le plastique, 46 p. 100 qu'ils
recyclent le verre et 64 p. 100 qu'ils ont mis en place un programme
de gestion des déchets. Malheureusement, seulement 15 p. 100 ont
dit avoir des programmes de réduction des gaz à effet de
serre et des protocoles de gestion des déchets organiques. Les
établissements avec S et S étaient beaucoup plus portés
à avoir des programmes dynamiques de gestion des déchets
(77 p. 100 contre 53 p. 100) et des programmes de recyclage du papier
(83 p. 100 contre 74 p. 100).
Pour obtenir des renseignements sur la mise sur pied d'un programme sensibilisation l'intention du personnel de votre tablissement, veuillez communiquer avec l'Initiative des Innovateurs nergtiques l'adresse indique la page 6.
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Formation en gestion de l'énergie
En plus de surveiller et de suivre de près son rendement énergétique,
votre établissement a besoin d'un personnel bien formé
pour faire fonctionner le programme de S et S, entreprendre l'analyse
de la situation et, si nécessaire, appliquer des mesures correctrices.
La formation continue devrait être considérée comme
partie intégrante de toute opération. Elle peut être
assurée par les membres du personnel interne ou par les formateurs
d'une tierce partie, comme les fournisseurs de matériel, les
entreprises de services éconergétiques (ESE), ou des collèges
et des instituts de formation accrédités.
Plus de 30 p. 100 des répondants au sondage ont jugé la
formation continue en gestion de l'énergie comme étant
« importante », et près de 40 p. 100 la considèrent
comme « très importante ». La formation a été
jugée beaucoup plus importante chez les établissements dotés
d'un programme de S et S et de programmes internes d'efficacité
énergétique. Environ 70 p. 100 des répondants qui
ont indiqué être des Innovateurs énergétiques
considèrent la formation comme « très impor-tante
». La sensibilisation est l'étape préalable à
toute action. La figure 4 démontre que des programmes de formation
bien conçus sont établis dans tout le secteur cana-dien
des soins de santé et ce, dans les établissements de toutes
tailles et de toutes catégories.
On peut aussi obtenir de la formation
en participant à des ateliers « Le gros bon $ens »
de l'OEE, qui vous mettront au courant des dernières nouveautés
en matière d'énergie. Pour plus de renseignements
à ce sujet, veuillez communiquer avec l'OEE à l'adresse
indiquée à la page 6.
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Planification de l'entretien
Un répondant sur trois a signalé que des travaux essentiels
d'entretien étaient remis à plus tard en raison d'un
manque de fonds. Parmi les autres obstacles cités, mentionnons
la difficulté à obtenir des approbations de la part des
ministères et à poursuivre les opéra-tions de l'établissement
pendant les travaux.
Le sondage laisse voir que l'existence d'un programme de S
et S a une incidence sur les processus de prise de décisions. Les
établisse-ments sans S et S étaient beaucoup plus portés
(33 p. 100) à remettre à plus tard les travaux essentiels
d'entretien que ceux qui en étaient dotés. La plupart
des répondants (72 p. 100) ont reconnu être « assez
cons-cients » ou « très conscients » de ce que
coû-tait la remise à plus tard des travaux d'entre-tien.
Lorsqu'on leur a demandé de décrire, en leurs propres
termes, les améliorations énergétiques qu'ils
aimeraient dans leur éta-blissement, ont été mentionnés
le plus souvent :
- rénover le système d'éclairage;
- améliorer les chaudières;
- remplacer ou rénover les fenêtres;
- faire de la cogénération d'électricité;
- réduire la consommation d'électricité ou
accroître l'efficacité;
- conclure des contrats de rendement.
Si votre établissement doit
payer le prix de plusieurs années de négligence, vous
devriez vous informer sur la façon de financer vos projets
de rénovation sans utiliser votre capital. Pour plus de renseignements
à ce sujet, veuillez communiquer avec l'Initiative des
Innovateurs énergétiques à l'adresse indiquée
à la page 6.
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Rendement calculé en fonction du coût et de la consommation
de l'énergie
Pour comparer des établissements de même nature, il est
nécessaire d'utiliser un point de référence
commun, par exemple, « la consommation annuelle par unité
de superficie » ou « le coût annuel de l'énergie
par unité de revenu ». La figure 5 présente une comparaison
de l'inten-sité énergétique (coût de l'énergie
par mètre carré par année) pour quatre types d'établissements.
Si nous supposons qu'un « jour-patient » est une unité
de revenu pour les quatre mêmes types d'établissements
de soins de santé et que nous utilisons ce paramètre pour
comparer les types d'établissements, le graphique change de
façon considérable, comme le démontre la figure 6.
Le rendement de votre établissement peut être modifié
par plusieurs facteurs externes, dont l'orientation du bâtiment,
le climat, les gains passifs de chaleur solaire, la quantité et
la nature des matériaux de verre utilisés, le nombre de
vi-siteurs et la nature des activités cliniques.
Les conclusions les plus importantes
Les établissements de soins de santé peuvent abaisser leurs
coûts et réduire leurs émissions néfastes de
gaz à effet de serre de façon beaucoup plus dynamique en
améliorant leur gestion de la consommation d'énergie
et des dépenses.
On remarque une grande différence dans le rendement de la consommation
d'énergie entre les types d'établissement et entre
les établissements de même type.
L'adoption d'un programme de S et S exécuté par
un personnel bien formé a tendance à donner un rendement
énergétique supérieur à la moyenne.
L'intensité énergétique exprimée en
dollars (voir la figure 7) était liée directement à
la fréquence de la collecte des données dans les programmes
de S et S : plus la collecte des données était fréquente,
moins l'intensité était élevée. Les établissements
qui rassemblent des données de façon quotidienne ont rapporté
une intensité moyenne de 19,72 $ par mètre carré
par année, ce qui représente une différence d'environ
14,6 p. 100 par rapport à la moyenne générale qui
est de 23,10 $.
Il est intéressant de noter que 94 p. 100 des établissements
qui ont des ressources affectées et des programmes de S et S évaluent
la formation continue en gestion de l'énergie comme «
importante » ou « très importante ». Près
de la moitié sont des Innovateurs énergétiques inscrits.
Découvrez les faits
Demandez-vous si votre établissement profite de tous les avantages
suivants :
- des ressources affectées à la gestion de l'énergie;
- une formation continue en gestion de l'énergie;
- un programme de S et S;
- l'Initiative des Innovateurs énergétiques.
Votre établissement peut commencer à réaliser des
économies d'énergie en améliorant sa gestion
de l'énergie. Même s'il profite de tous ces avantages,
un investissement minimal de temps, d'énergie ou de ressources
peut encore donner lieu à des économies considérables.
L'Initiative des Innovateurs énergétiques offre des
programmes d'information qui peuvent :
- expliquer les principes de base de l'utilisation de l'énergie;
- faire connaître aux occupants de bâtiments l'existence
et les avantages des occasions d'efficacité énergétique;
- accroître leur connaissance, leur acceptation et leur utilisation
des technologies éconergétiques;
- faire en sorte que les consommateurs d'énergie appren-nent
à connaître les programmes de RNCan et l'aide que
RNCan peut leur apporter (y compris le soutien à la recherche-développement
et les démonstrations) en vue d'améliorer leur efficacité
énergétique à la maison, au travail et sur la route.
Il y a de grands avantages pour nous, à titre individuel,
et beaucoup à apprendre et à enseigner à notre
personnel dans le domaine de la consommation de l'énergie.
Collectivement, améliorer l'utilisation de l'énergie
nous rapportera des dividendes importants en économie de coûts,
garantira la disponibilité des ressources énergé-tiques
pour l'avenir et nous aidera à nous donner un environnement
plus sain. En matière de soins de santé, ce que nous
épargnons en coûts de fonctionnement de systèmes
de soutien comme l'énergie, peut être réaffecté
au soin des patients. N'est-ce pas là notre vraie vocation
? |
Le dfi de l'initiative des innovateurs nergtiques
Nous, de l'Initiative des Innovateurs énergétiques,
aime-rions vous demander d'aider tous les Canadiens à relever
le défi des changements climatiques et à faire changer pour
de bon les attitudes relatives à la consommation d'énergie,
non seulement dans votre établissement mais aussi dans votre collectivité.
Avec l'appui de l'IIE, les industries de la fabrication et
des mines ont fait preuve de leur engagement en établissant volontairement
23 groupes de travail et en sollicitant l'ap-pui de 30 associations
professionnelles représentant plus de 3 000 entreprises ou 90 p.
100 de la demande en énergie industrielle secondaire au Canada.
Ce regroupement, connu sous le nom de Programme d'économie
d'énergie dans l'industrie canadienne (PEEIC), définit,
pour chaque secteur, des objectifs réalisables dans le domaine
de l'efficacité énergétique, puis il élabore
et met en oeuvre des plans d'action pour les réaliser.
Il fait rapport chaque année de ses réussites. Nous encourageons
les établissements de soins de santé du Canada à
se donner des objectifs mesurables et réalisables pour l'ensemble
du secteur en matière d'efficacité énergétique.
Êtes-vous prêt à relever le défi et à
devenir un Innovateur énergétique ? Combien vous en coûte-t-il
de ne pas déjà faire partie du groupe ?
Annexe 1
Feuille de travail 1. Sources d'énergie et coûts
relatifs pour _________(année)
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(A1)
Électricité |
(A2)
Gas |
(A3)
Mazout |
(A4)
Propane |
(A5)
Vapeur |
(A6)
Total |
Exercice financier
(________ ) |
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Pourcentage
du total des
coûts de
l'énergie |
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Additionnez de A1 à A5 pour votre exercice financier et inscrivez
le total dans la case A6. Puis, divisez chacun des montants (A1 à
A5) par A6 et multipliez-les par 100 pour trouver le pourcentage correspondant
à chaque source d'énergie achetée.
Annexe 2
Feuille de travail 1. Coût annuel de l'énergie
par mètre carré
(B1) Superficie (m2) de l'établissement pour l'année |
(B2)
Total du coût annuel de l'énergie (à partir
de A6) pour l'année |
B3) = (B2)/(B1) Coût annuel de l'énergie par m2 |
(B4) Dérivez la valeur moyenne de la figure 5 pour votre type d'établi- ssement |
(B5) + ou -
Est-ce que votre établi- ssement se situe au-dessus ou au-dessous
de la moyenne ? |
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Feuille de travail 2. Cot de l'nergie par jour-patient
(C1) Nombre de jours-patients de l'tablissement pour l'anne |
(C2) Total annuel du cot de l'nergie ( partir de A6) pour l'anne |
(C3) = (C2)/(C1) Cot de l'nergie par jour-patient |
(C4) Drivez la valeur moyenne de la figure 6 pour votre type d'tabli- ssement |
(C5) + ou - Est-ce que votre tabli- ssement se situe au-dessus ou au-dessous de la moyenne ? |
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Pour plus d'information :
Visionner d'autres publications de l'IIE. Veuillez communiquez avec l'IIE pour obtenir des copies en papier ou une réponse plus rapide.
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Initiative des Innovateurs énergétiques
Office de l'efficacité énergétique
Ressources naturelles Canada
580, rue Booth, 18e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0E4
Tél. : (877) 360-5500
Téléc. : (613) 947-4121
Site Web
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