Les récents progrès de l'infographie et la rapidité des ordinateurs modernes nous permettent de restituer simultanément plusieurs types de cartes sur un écran d'ordinateur, avec une résolution voisine de celle d'une carte imprimée. Grâce à ces ressources puissantes, les cartographes peuvent désormais produire de nouveaux types de cartes et accélérer considérablement le processus de révision cartographique. Cependant, ces avantages s'accompagnent de la nécessité d'archiver les cartes géologiques dans un
format universel, lisible par ordinateur. Le présent document décrit la structure et les procédures utilisées par la section de la cartographie pour produire et archiver les cartes géologiques.

Disponible qu'en anglais pour le moment.

Les normes et spécifications que contient ce document seront utiles à plus d'un titre :

1. Les géoscientifiques disposeront de cartes sous forme numérique et d'une base de données uniforme qu'ils pourront utiliser efficacement.
2. Les cartes seront révisables, de telle sorte que les cartographes et les géologues pourront mettre à jour l'information, intégrer l'information de cartes adjacentes et généraliser la géologie sans avoir à refaire entièrement la compilation.
3. Les cartes en production seront facilement transférables d'un cartographe à l'autre grâce à l'emploi d'une convention et d'une structure uniformes pour la désignation des cartes.
4. Les cartes numériques seront archivées sur un ordinateur central, et un moteur de recherche sera élaboré pour permettre aux utilisateurs de la CGC de consulter les cartes sur leur système UNIX, PC ou Macintosh par l'entremise du réseau.

Ce que nous cherchons à faire en somme, c'est produire des cartes géologiques en utilisant toujours les mêmes convention et structure pour la désignation de la couverture et des diverses parties de la carte. Cette approche offre les avantages suivants :

• On peut joindre rapidement et facilement des cartes adjacentes
• On peut transférer une carte en production à un autre cartographe sans l'aide du cartographe qui y a travaillé initialement
• Juste à regarder la couverture de la carte sur le plan de travail, on saura immédiatement ce qu'il y a sur la carte sans avoir à l'imprimer
• On peut créer des AML universels de correction et de tracé pour accélérer la production
• On peut élaborer facilement des programmes d'archivage universels
• On peut élaborer, à l'intention des auteurs, des normes de présentation des données, afin que les cartographes reçoivent des fichiers plus nets et augmentent leur vitesse de production

Cette structure ne pourra s'appliquer immédiatement à toutes les cartes. Les cas spéciaux seront réglés au fur et à mesure qu'ils se présenteront. Nous avons essayé de prévoir toutes les situations possibles, mais nous en avons certainement oublié. Quoi qu'il en soit, la plupart des cartes sont adaptables à la nouvelle norme, et nous insisterons pour qu'elles se présentent dans le bon format à la fin de la production; autrement, il faudra les convertir après coup, ce qui occasionnera une surcharge de travail.

Il serait sage de prendre l'habitude de produire les cartes dans ce format dès le début du processus. Après tout, la nouvelle formule n'est pas si différente de l'ancienne; à peine quelques modifications d'apportées à certaines procédures. Les changements les plus notables touchent le contenu et les titres de couverture, ainsi que les titres de rubrique.