![]() |
English | Contactez-nous | Aide | Recherche | Site du Canada | ||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Accueil | À propos de nous | Liste de sujets |
Sous-sites de RNCan |
Produits et services |
![]() |
![]() |
![]() Notre ministre ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Possibilités de carrières ![]() Divulgation proactive ![]() ![]() ![]() ![]() |
Accueil de RNCan > À propos de nous > Pionniers > Albert Peter Low Pionniers
Un géologue et un homme « de fer »Géologue et cartographe, Albert Peter Low a vécu une vie de légende. Au cours de sa carrière de géologue au service de la Commission géologique du Canada (CGC), il a exploré et cartographié plus de 12 000 kilomètres de terres sauvages dans les régions inexplorées du Labrador et du nord du Québec à la fin des années 1800. M. Low fut nommé directeur de la Commission géologique du Canada en 1906 puis sous-ministre des Mines en 1907. Un explorateur hors du communC'est au cours d'une expédition estivale en Gaspésie que le jeune Albert, alors stagiaire auprès de la CGC, prit goût au travail sur le terrain. Après avoir obtenu son diplôme en géologie de l'Université McGill, en 1882, il entra au service de la CGC, qu'il suivit dans ses nouveaux bureaux à Ottawa. Mais le travail sur le terrain demeura sa véritable passion. En une seule année, soit en 1893-1894, Albert Low et son équipe de la CGC explorèrent plus de 8 000 kilomètres de terres inhabitées, dont près de 5 000 en canot et 1 500 à pied. Une anecdote illustre particulièrement bien la trempe de ce géologue originaire de Montréal. À la fin de l'hiver 1884, alors qu'ils se trouvaient sur les rives du lac Mistassini, dans le nord du Québec, Albert Low et un responsable provincial eurent une vive discussion à propos de qui devait diriger l'expédition d'arpentage. Fort irrité, Albert chargea un traîneau, chaussa ses raquettes et parcourut à pied près de 500 kilomètres sur le sol gelé, dans une zone inhabitée, pour rejoindre Québec, où il prit le train à destination d'Ottawa. Cinq semaines plus tard, il refit le même chemin en raquettes, muni d'une lettre lui confiant l'entière responsabilité de l'expédition. Il n'avait que 23 ans. Un talent naturel sur le terrainLa plus grande contribution scientifique d'Albert Peter Low est sans aucun doute l'expédition de 1894-1895 au cours de laquelle il étudia la vaste péninsule du Labrador encore inexplorée et découvrit les énormes gisements de minerai de fer qui seraient plus tard exploités. Ses premières explorations et ses premiers levés de la péninsule ont également servi à établir la frontière entre le Québec et le Labrador. L'un de ses plus grands exploits fut la cartographie de la Grande Rivière, dans le nord du Québec, qui fut intégrée au complexe hydroélectrique de la baie James dans les années 1970. En 1897, dans le cadre d'une expédition du gouvernement dans la baie d'Hudson, il fut chargé d'explorer la rive labradorienne du détroit d'Hudson entre l'île de Baffin et le continent. Il démissionna de son poste à la Commission géologique du Canada en 1901 pour exploiter les minerais de fer de la baie d'Hudson, mais retravailla par la suite pour la Commission. Hisser le drapeau du CanadaEn raison de sa vaste expérience sur le terrain, Albert Low était le candidat idéal pour diriger, en 1903-1904, une expédition du gouvernement canadien dans la baie d'Hudson et l'archipel de l'Arctique, qui fait maintenant partie du Nunavut. Si l'expédition était de nature scientifique, il s'agissait également du premier acte d'autorité du Canada pour affirmer sa souveraineté sur les nouveaux territoires du Nord. Pendant 15 mois, le vapeur Neptune, qui faisait la fierté de la flotte de chasseurs de phoques de Terre-Neuve, servit de base à l'expédition, qui comprenait des scientifiques et des membres de la Police à cheval du Nord-Ouest. Après avoir fait des levés de la côte occidentale de la baie d'Hudson, les membres de l'expédition se rendirent à l'île d'Ellesmere au cours de l'été 1904 pour en prendre officiellement possession au nom du Canada. Sur le chemin de retour à Halifax, ils hissèrent le drapeau sur les îles Beechey et Somerset. Ils avaient parcouru 3 200 kilomètres. Le personnel de la CGC effectua des études géologiques poussées à chaque point d'ancrage, et étudia la température, les conditions de la glace, les marées et les courants. On recueillit en outre des roches, des fossiles, des oiseaux, des poissons et des mammifères pour le nouveau Musée commémoratif Victoria, devenu le Musée canadien de la nature à Ottawa. Le legs d'Albert LowLes nombreux relevés d'Albert Low demeurent des rapports détaillés de la géologie du nord-est du Canada. Au cours des longues et difficiles excursions en canot, il pagayait rarement, mais se concentrait sur le tracé des rives, enregistrait des mesures et prenait des notes. Ses rapports sur le terrain, ses croquis et ses cartes demeurent encore aujourd'hui un modèle de clarté, de détails et de précision. Par ailleurs, des centaines de photographies de ses expéditions qui montrent la géographie et les gens qu'il a rencontrés font partie des archives photographiques de la CGC et constituent un précieux document sur l'histoire du Nord canadien. Albert Low est l'auteur de The Cruise of the Neptune, où l'on trouve une foule de renseignements et de photographies sur les populations qu'il a rencontrées dans l'Arctique, en plus de toutes les nouvelles données scientifiques que lui et son équipe ont recueillies sur la géologie, le climat, les plantes et les animaux de la région. Directeur de la CGCMalheureusement, Albert Low n'était directeur de la CGC que depuis 18 mois lorsqu'il fut frappé par une grave maladie qui le força à prendre sa retraite en 1913. Il mourut à Ottawa en 1942. En 1965, les géologues John L. Jambor et Robert W. Boyle découvrirent un minerai de cobalt transparent de couleur rose qu'ils nommèrent aplowite pour souligner la contribution d'Albert P. Low à son pays. Principales réalisations
|
||||||
|