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Initiative des Innovateurs nergtiques

Guide sur les données de référence et les pratiques exemplaires à l'intention des gestionnaires d'installations collégiales

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Table des matires

1. Avantages d'une saine gestion de l'nergie

2. Gestion de l'nergie au collge

3. Consommation d'nergie dans les collges

4. Rendement nergtique de rfrence

5. Rsultats

6. Amlioration de l'efficacit nergtique

7. Information et rfrences


Le Guide sur les données de référence et les pratiques exemplaires à l'intention des gestionnaires d'installations collégiales vise à aider les gestionnaires d'installations collégiales à déterminer le rendement énergétique de leur collège et à le comparer à celui d'autres collèges de la province et du pays. Il comporte des conseils sur la mise en place d'un programme de gestion de l'énergie de même que sur la façon de cerner les possibilités d'économies d'énergie et de coût. Conçu dans le but de fournir des renseignements révélateurs et de soulever des questions, ce document se veut un premier pas sur la voie de l'économie d'énergie.

1. Avantages d'une saine gestion de l'énergi

Une saine gestion de l'énergie permet d'en réduire les coûts. Le présent guide peut aider les gestionnaires d'installations à limiter les dépenses en identifiant les possibilités d'économies et fournit des conseils sur les façons :

  • de cerner les possibilités d'améliorations éconergétiques;
  • d'adopter de saines pratiques de gestion en vue de réduire la consommation d'énergie;
  • d'obtenir un prix unitaire de l'énergie plus bas;
  • d'optimiser les ressources financières;
  • de comparer la consommation et les coûts des installations d'un collège à des installations similaires d'autres établissements.

1.1 Avantages pour les collèges

L'économie d'énergie permet à certains collèges de réaliser des gains financiers considérables et d'aider à protéger l'environnement. En réduisant leurs coûts, ils disposent de plus de fonds pour les livres et le matériel, et en adoptant une saine gestion de l'énergie, ils offrent un meilleur programme d'études, intensifie les activités de gestion et augmentent le confort.

1.2 Protection de l'environnement

Lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement qui a eu lieu en 1992 à Rio de Janeiro, les nations du monde entier ont conclu une entente pour le XXIe siècle visant l'adoption des principes du développement durable. Chaque collège peut faire sa part en aidant le Canada à respecter son engagement.

À la troisième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui a eu lieu à Kyoto en 1997, on a établi comme objectif mondial de réduire d'ici 2012 de 5,2 p.100 les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990. Le Canada a convenu de baisser ses émissions de 6 p. 100 (soit 33 millions de tonnes de dioxyde de carbone) par rapport aux niveaux de 1990.

L'Office de l'efficacité énergétique (OEE) de Ressources naturelles Canada offre une gamme de programmes visant à aider tous les secteurs de l'économie à réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. L'Initiative des Innovateurs énergétiques est le programme destiné au secteur collégial. En outre, l'OEE et l'Association des collèges communautaires du Canada ont créé un partenariat stratégique afin de promouvoir l'efficacité énergétique et de sensibiliser davantage le secteur collégial à la question du changement climatique.

En assurant une meilleure gestion de l'énergie, les collèges pourraient économiser jusqu'à 20 p.100 sur leur facture énergétique. Une faible efficacité énergétique peut être attribuable à une exploitation peu éconergétique des installations, une régulation inadéquate, un manque de sensibilisation à l'efficacité nergétique et des pratiques désuètes. La facture nergétique des collèges canadiens s'élève à environ 130 millions de dollars par an. En réduisant leur consommation d'énergie, les collèges pourraient réduire de près de 20 millions de dollars leurs coûts à cet égard.

2. Gestion de l'énergie au collège

Une saine gestion de l'énergie permet de limiter le plus possible la consommation d'énergie et les coûts connexes tout en maintenant ou en améliorant le niveau de confort ou les services offerts. Toute la population d'un collège - le conseil des gouverneurs, la haute direction, le personnel enseignant, les gestionnaires des installations, le personnel de soutien et les étudiants - a une incidence sur la consommation d'énergie. Il est essentiel d'obtenir son appui pour maximiser les résultats. Une stratégie mixte permettra d'obtenir un engagement à tous les paliers pour diminuer les coûts et la pollution et enrichir le programme. Un collège peut investir les économies réalisées sur les coûts d'énergie pour mener à bien d'autres projets d'efficacité énergétique ou améliorer ses programmes.

2.1 Plan d'action énergétique

Pour être efficace, un programme de gestion de l'énergie doit être mis en oeuvre dans tous les secteurs du collège et obtenir l'appui d'un grand nombre de personnes. En outre, une personne, par exemple le gestionnaire des installations, doit coordonner les activités principales, promouvoir le plan et assurer des communications efficaces. Le personnel enseignant et non enseignant devrait également y participer. Il est essentiel d'obtenir leur engagement envers le programme et de coordonner leur participation. Les étudiants peuvent aussi participer par le biais de projets d'étude.

Avant de prendre des mesures et de travailler sur un plan à long terme, il faut établir des objectifs préliminaires, recueillir des données de base, concevoir un système de suivi, cerner les possibilités à faible coût et planifier la mise en oeuvre du plan. Il faut aussi faire connaître le plan dans tous les secteurs du collège et le promouvoir. L'atelier « Le gros bon $ens : Plan d'action énergétique » de l'OEE explique en détail comment préparer un plan d'action efficace. L'OEE offre aux collèges des directives et des modèles pour les aider à établir leur plan d'action énergétique en vue de mettre au point les activités et d'obtenir un engagement. Les agents de l'Initiative des Innovateurs énergétiques de l'OEE peuvent également aider à l'élaboration du plan.

Par ailleurs, il faut déterminer où se situe le collège en matière d'efficacité énergétique. La première étape consiste donc à examiner le programme de gestion de l'énergie actuellement en place au collège afin de déterminer comment il fonctionne, quelles sont les politiques à cet égard, quelle information est recueillie sur une base régulière et qui est responsable du programme.

Voici quelques conseils pour la mise en oeuvre d'un programme :

  • Procéder à la collecte de données sur la consommation d'énergie chaque fois que les services publics prennent la lecture des compteurs ou livrent le combustible (hebdomadairement ou mensuellement).
  • Mettre à jour les dossiers et déterminer le rendement énergétique du collège au cours d'une période de 12 mois. Comparer ces données avec les données de référence.
  • Vérifier les factures d'énergie de l'an dernier et s'assurer que les taux facturés étaient adéquats.
  • Former une équipe gagnante pour superviser la campagne de sensibilisation, motiver la population du collège et maintenir les progrès. L'équipe doit être composée de membres provenant de tous les secteurs du collège -personnel enseignant et non enseignant et étudiants.
  • Procéder régulièrement à des vérifications énergétiques sur place.
  • Établir des mesures d'efficacité énergétique pour chaque pièce et les expliquer au personnel enseignant et administratif ainsi qu'aux étudiants.
  • Mettre à jour les listes des articles devant être entretenus, réparés ou remplacés. Établir des priorités en matière d'investissement. Intégrer
  • à peu de frais les mesures d'économie d'énergie aux travaux de réfection déjà prévus. Demander au personnel enseignant et aux étudiants de nommer des responsables de l'économie d'énergie pour, par exemple, éteindre les lumières.
  • Parler au personnel enseignant de l'engagement direct des étudiants dans le cadre de projets d'étude. Tenir régulièrement au courant la population du collège des progrès réalisés.
  • Établir des objectifs de réduction des coûts de l'énergie et des émissions de CO2. Comparerle rendement global avec le rendement de collèges ayant adopté des pratiques exemplaires.
  • Mettre en place un programme de formation continue à l'intention du personnel.

2.2 Contrôle et suivi de l'énergie

Un bon système de contrôle et de suivi de l'énergie permettra :

  • de recueillir des données des compteurs et des factures des services publics;
  • de fournir une analyse courante sur la consommation d'énergie et d'eau;
  • d'inclure des observations tirées de vérifications et d'enquêtes menées auprès d'étudiants;
  • d'aider à cerner les problèmes;
  • d'analyser le rendement énergétique à partir d'indices;
  • d'établir des objectifs pour l'année suivante.

Les résultats peuvent servir à fournir :

  • des preuves des initiatives menées à bien pour motiver les utilisateurs des bâtiments;
  • des données pour faciliter le processus décisionnel et la planification au sein du collège.

2.3 Achat d'énergie

L'équipe de gestion de l'énergie joue un rôle important dans l'achat d'énergie. Avec l'ouverture des marchés des services publics, les prix de l'énergie seront plus compétitifs et un plus grand nombre de fournisseurs offriront des sources d'énergie de remplacement. L'équipe sera mieux en mesure de choisir les meilleures solutions si elle peut établir le rendement du collège par le biais d'un système de contrôle et de suivi efficace. En déterminant les heures d'utilisation des installations, elle pourrait, par exemple, tirer parti des options relatives au tarif horaire. Elle peut modifier les horaires ou la mise en marche de l'équipement de façon à éviter les prix élevés des périodes de pointe.

2.4 Achat de matériel

L'équipe devrait également participer aux décisions relatives à l'achat de gros appareils. Le choix de l'équipement informatique ne devrait pas uniquement reposer sur les capacités de l'appareil en matière de traitement de l'information. Il est essentiel d'examiner la consommation d'énergie et de choisir les appareils les plus éconergétiques. Pour certains appareils, comme les réfrigérateurs, les téléviseurs et les magnétoscopes à cassettes, il faut aussi tenir compte des coûts du cycle de vie en plus du coût d'achat.

2.5 Communication

La communication est importante. Une communication efficace vise un double objectif : faire connaître les problèmes à la haute direction et trouver des solutions; et, afin de renforcer la motivation, informer la population du collège des progrès réalisés et des initiatives menées à bien. Voici quelques idées pour améliorer la communication :

  • rétroaction par le truchement d'articles de bulletin;
  • affiches et étiquettes;
  • babillard sur l'énergie;
  • projets de programmes;
  • concours s'adressant aux étudiants afin de trouver des idées novatrices;
  • projets d'étude liés à l'efficacité énergétique ou au changement climatique.

Les présentations graphiques et les images permettent de livrer plus facilement un message.

Le grand nombre d'ordinateurs personnels utilisés à des fins pédagogiques et récréatives a entraîné une hausse très marquée de la consommation d'électricité dans de nombreux collèges. Il est pratiquement impossible de contrôler les coûts liés à la demande d'électricité du matériel branché à des circuits à faible et moyenne puissance. Une approche pratique consisterait à prévoir un horaire strict pour l'utilisation du matériel et à avoir en place une politique d'achat efficace. Il est essentiel de choisir la puissance des appareils en fonction des besoins et d'opter pour des appareils éconergétiques. Le coût annuel de l'énergie varie de 4,5 $ pour un ordinateur portatif à 185 $ pour un appareil haute technologie fonctionnant en permanence.

3. Consommation d'énergie dans les collèges

Pour mettre en oeuvre un programme d'efficacité énergétique, il faut d'abord déterminer comment l'énergie est utilisée et quels secteurs pourraient poser des problèmes. Dans les collèges, l'énergie est utilisée pour offrir un milieu confortable et sûr pour le déroulement d'activités pédagogiques, sportives et administratives. Elle sert principalement pour assurer le chauffage, la climatisation, l'éclairage ainsi que d'autres services dans certaines installations réservées à des fins particulières comme les piscines, les services d'alimentation et l'équipement de laboratoire. Selon l'emplacement du collège, le chauffage ou la climatisation représente la plus importante part de la consommation d'énergie. Le chauffage est habituellement assuré par des chaudières à gaz ou à mazout et, dans une moindre mesure, par des systèmes électriques dans les régions où le prix de l'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelable est faible, par exemple, dans certaines régions du Québec. Les systèmes mécaniques de climatisation fonctionnent à l'électricité.

Le combustible fossile pour le chauffage représente la plus grande part de la consommation d'énergie des collèges et la plus importante source d'émissions de CO2. Toutefois, lorsqu'on tient compte de la consommation d'énergie primaire, y compris la transformation à la centrale électrique, c'est la climatisation qui produit la plus grande quantité de CO2. Les coûts de climatisation et d'éclairage sont aussi souvent élevés. Le suivi de ces deux services devrait être au nombre des principaux objectifs de tout programme de contrôle et de suivi. Dans les collèges dotés de gros appareils spécialisés et d'installations comme des piscines, la consommation d'énergie et les coûts connexes doivent être contrôlés et suivis séparément pour respecter les budgets.

3.1 Situation à l'échelle nationale

Aux fins du présent guide, on a analysé des données sur la consommation d'énergie obtenues par le biais d'une enquête menée auprès de 82 collèges canadiens. Le tableau 1 présente le taux de consommation d'énergie, par province, des collèges qui ont participé à l'enquête.

Si les collèges de l'échantillon sont représentatifs des 175 collèges de l'ensemble du secteur, la consommation d'énergie totale à l'échelle nationale se chiffre à environ 3 000 millions ekWh/an, soit 130 millions de dollars par an.

Tableau 1 : Consommation d'nergie par province et par type de source d'nergie (tablie  partir d'une enqute mene auprs de 82 collges canadiens)

Nota : ekWh/an - équivalent kilowattheure d'énergie fournie par an.
La catégorie « Autres » de l'énergie consommée comprend le gaz de pétrole liquéfié.

Répartition habituelle de la consommation d'énergie

Pour chacun des collèges, la consommation d'énergie peut être ventilée en fonction des divers services offerts. Les figures 1 et 2 montrent la répartition habituelle de la consommation de gaz et d'électricité dans un collège canadien ordinaire.

Figure 1 : Rpartition de l'utilisation finale de l'lectricit

Figure 2 : Rpartition de l'utilisation finale du gaz

4. Rendement énergétique de référence

Afin de procéder au contrôle et au suivi, il est essentiel de recueillir de l'information. La collecte régulière d'information de base peut aider à évaluer le rendement et les économies potentielles. Les données peuvent servir à comparer le rendement d'un collège à celui d'autres établissements de la province ou du pays, à comparer les résultats d'une année à l'autre et à déterminer les modes ou l'évolution de la consommation d'énergie.

Les données de référence sont des données représentatives. À l'aide des données recueillies à l'échelle nationale, un collège peut comparer sa consommation d'énergie annuelle par mètre carré de superficie ou par coût par étudiant et déterminer les avantages de l'adoption de pratiques exemplaires.

Le rendement peut être différent des données de référence en raison de divers facteurs, notamment les installations additionnelles, les heures d'utilisation, l'année de construction des bâtiments ou simplement la taille globale. Les bâtiments plus anciens ont habituellement une faible efficacité énergétique et sont dotés de systèmes de chauffage et d'éclairage peu éconergétiques, tandis que les grands collèges peuvent afficher une plus grande efficacité énergétique par étudiant.

Le présent guide comporte des données obtenues à l'échelle nationale et provinciale. Les données de référence ont été calculées pour les collèges dans la plupart des régions du Canada. Elles sont fournies dans le but d'aider les administrateurs des collèges à comparer le rendement de leurs installations à celui d'autres installations similaires. La section 5 présente les résultats de la première enquête pilote nationale sur le rendement de référence. Elle comporte des figures et des données obtenues à l'aide des procédures décrites ci-après.

Calcul des données de référence à l'échelle nationale et provinciale

Pour calculer la consommation de référence d'un collège, il faut recueillir des données sur les caractéristiques physiques des installations, le taux d'occupation, la consommation d'énergie annuelle et les variations climatiques. On utilise une procédure similaire pour comparer le rendement avec les données de référence à l'échelle nationale et provinciale.

4.1.1 Rendement de référence global

Pour calculer le rendement de référence d'un collège et le comparer avec les données fournies dans le présent guide, il suffit de suivre les étapes suivantes :

  1. Recueillir l'information sur la superficie totale (en mètres carrés) visée, c.-à.-d. la superficie chauffée ou climatisée.

  2. S'assurer que les données recueillies sur la superficie correspondent à celles du bâtiment pour lequel les données sur la consommation d'énergie sont obtenues à partir des relevés des compteurs ou des factures des services publics.

  3. Recueillir les données des relevés des compteurs et des factures de services publics pour déterminer la consommation de combustibles fossiles et de l'électricité et les coûts annuels connexes.

  4. Convertir les données sur la consommation en unité d'énergie commune - équivalent kilowattheure (ekWh) - et déterminer la consommation totale.

  5. Calculer le rendement de référence global en ekWh/m2 et $/m2, puis comparer les résultats avec les données de référence à l'échelle nationale et provinciale fournies dans les tableaux et les figures du présent guide.

Ce processus permet de déterminer le rendement de référence global. La figure 3 comporte un modèle pour aider les gestionnaires à calculer le rendement de leur collège.

4.1.2 Variables ayant une incidence

Le rendement varie également en fonction de l'emplacement, du climat, du taux d'occupation et d'autres facteurs.

Emplacement - dans le présent guide, les données de référence sont données par province.

Climat - les degrés-jours de chauffage et de climatisation sont publiés pour chaque région. On peut obtenir des données mensuelles pour différentes régions auprès d'Environnement Canada. Ces données reflètent le nombre total d'équivalents jours au cours d'une période donnée pendant laquelle il est nécessaire de chauffer ou de climatiser un bâtiment afin d'assurer des conditions ambiantes standard dans une région particulière. Elles servent de base pour comparer différentes régions climatiques pour ce qui est de la consommation d'énergie par degré-jour de chauffage ou de climatisation. Voir la section 7 pour savoir avec qui communiquer à Environnement Canada pour obtenir ces renseignements.

  1. Recueillir les données sur les degrés-jours de chauffage annuels pour la région.

Taux d'occupation - Les données de référence sur le nombre d'étudiants équivalents à temps plein et à temps partiel (ETP/EPC) sont également disponibles.

  1. Calculer le rendement de référence global en ekWh/ETP et comparer les résultats avec les données de référence à l'échelle nationale et provinciale.

  2. À l'aide des figures 4, 5 et 6 (voir la page 13), comparer les degrés-jours de chauffage et les données en ekWh/ETP à ceux de collèges ayant des installations similaires.

Figure 3 : Modle de calcul de rfrence

4.2 Comparaison avec le Code modèle national de l'énergie pour les bâtiments

L'OEE se base sur le Code modèle national de l'énergie pour les bâtiments (CMNEB) pour déterminer si les bâtiments répondent aux critères du Programme d'encouragement pour les bâtiments commerciaux (PEBC). Le code établit des normes minimales pour les composants de construction et les caractéristiques qui ont une incidence sur l'efficacité énergétique des bâtiments. Une des principales exigences du PEBC est que la consommation d'énergie d'un bâtiment doit être inférieure d'au moins 25 p.100 à celle d'un bâtiment similaire qui répond aux normes du CMNEB. Le code aide les concepteurs à mettre au point des bâtiments éconergétiques ayant des besoins peu élevés en climatisation et en chauffage. Pour le calcul des normes minimales, il tient compte du climat des types de combustibles ainsi que des coûts des sources d'énergie et de la construction dans les différentes régions. Ces normes visent la résistance thermique, l'éclairage, le chauffage, la ventilation, la climatisation, l'utilisation de l'eau et la consommation d'électricité en général. Les installations et le matériel consommateurs d'énergie des collèges sont habituellement régis par les normes de rendement de l'American Society of Heating, Refrigeration and Air Conditioning Engineers (ASHRAE). Les gestionnaires d'installations peuvent consulter les codes de l'ASHRAE pour en savoir davantage sur le rendement énergétique et l'élaboration de mesures d'améliorations.

Depuis 1990, les stratégies de gestion de l'énergie adoptées au Humber College ont permis d'écono-miser 2 861 000 $ et de réduire au total les émissions de gaz à effet de serre de 8 200 tonnes.

4.3 Calcul des émissions de gaz à effet de serre

Le secteur collégial aide activement le pays à respecter son engagement à réduire ses émissions de CO2. Différents établissements se sont inscrits à Mesures volontaires et Registre inc. (MVR inc.) du Défi-climat canadien. Cet engagement de la part des collèges peut s'avérer très bénéfique au chapitre de la motivation et de l'éducation. Les collèges désirant démontrer leur engagement envers les objectifs nationaux peuvent convertir leurs données de référence en équivalent en émissions de CO2 à l'aide des facteurs de conversion pour les comparer aux données nationales.

On peut obtenir des facteurs de conversion standard auprès de fournisseurs d'énergie ou d'autres sources de référence, notamment le Guide d'inscription de 1999 du MVR inc. Les services publics d'électricité qui utilisent un mélange de combustibles fossiles fournissent habituellement des facteurs de conversion annuels pour les combustibles avec lesquels ils produisent l'électricité. Le rendement des collèges peut être évalué en émissions de CO2 à l'aide d'un système de contrôle et de suivi basé sur des facteurs de conversion standard pour les combustibles fossiles et un facteur de correction annuel pour l'électricité. La formule suivante permet de calculer les émissions de gaz à effet de serre :

Combustibles fossiles :

e CO2 = CO2 + CH4 + N2O

où,

CO2= consommation de gaz X FE

CH4= consommation de gaz X FE

pour CH4X PRG pour CH4

N2O = consommation de gaz X FE

pour N2O X PRG pour N2O

Électricité (émissions indirectes) : CO2 = consommation d'électricité X FE de la province

Facteur d'émission (FE) : les émissions en kilogrammes par unité de volume du combustible utilisé.

Potentiel de réchauffement du globe (PRG) : le potentiel de réchauffement du globe relatif de différents gaz à effet de serre (comparativement au CO2). On peut obtenir les valeurs de PRG auprès du MVR inc. Voir la section 7 pour savoir où s'adresser.

On peut inciter le personnel enseignant et les étudiants à calculer le rendement global du collège et la consommation de leur faculté ou groupe respectif. Ceci peut aider à cerner les possibilités d'améliorations.

5. Résultats

Dans le cadre de ce programme pilote d'évaluation du rendement, on a analysé des données recueillies auprès de 82 collèges afin de déterminer les tendances à l'échelle nationale et provinciale. Les résultats des analyses graphiques de la consommation d'énergie et des coûts connexes en fonction de la superficie et du nombre d'étudiants sont présentés dans les sections ci-dessous. Les données de base fournies dans le présent guide sont de portée générale, ce qui est normal pour ce type d'analyse.

Nota : L'analyse ci-après a été effectuée avec un échantillon limité de données obtenues auprès des collèges qui ont participé à l'enquête menée par l'OEE. Dans certains cas, les données étaient incomplètes ou seules des données antérieures étaient disponibles. On a également constaté dans le champ de l'enquête un grand écart entre les provinces. Les collèges devraient utiliser les données comme point de départ pour évaluer les possibilités de réduction des coûts. Les résultats doivent être considérés comme une indication préliminaire du rendement des collèges canadiens et les possibilités d'économies devraient inciter à une évaluation plus détaillée sur place. Les normes s'amélioreront de façon régulière à mesure que d'autres initiatives seront mises en oeuvre. Le niveau de rendement attribuable à des bonnes pratiques et à des pratiques exemplaires devrait être supérieur dans les études subséquentes

5.1 Comparaison générale du rendement énergétique

On a analys des donnes obtenues auprs de 82 collges afin de dterminer le rendement de rfrence du secteur l'chelle nationale et provinciale. Le prsent guide contient des graphiques sur la consommation d'nergie (en ekWh) et les cots en fonction de la superficie et du nombre d'tudiants quivalents temps plein (ETP). Les droites de tendance de rgression ont t traces l'aide de formules afin de montrer le rendement moyen pour chaque groupe de donnes.

Les collges peuvent se servir de ces donnes de rfrence pour comparer leur rendement nergtique. Ainsi, les collges ayant un rendement nergtique gal ou suprieur la moyenne ont en place de bonnes pratiques, tandis que les collges dont le rendement est d'au moins 25 p. 100 suprieur au rendement moyen entrent dans la catgorie des pratiques exemplaires. l'aide des formules des courbes de tendance, les collges peuvent calculer le rendement moyen de leurs installations en fonction de la superficie ou du nombre d'tudiants, puis le comparer avec les donnes relles. La diffrence entre le rendement d'un collge et celui des collges ayant adopt de bonnes pratiques et des pratiques exemplaires donne une bonne indication des possibilits d'conomies.

  • Si un collge dsire comparer son rendement en fonction du nombre d'lves temps plein et temps partiel (ETP/EPC) avec celui de collges d'une autre province, le calcul du ETP/EPC peut tre modifi selon la province

  • Dans la comparaison des cots, il faut tenir compte du fait que le cot unitaire de l'nergie peut varier selon le collge ou la rgion.

Les diffrences rgionales ont une incidence considrable sur les conomies potentielles. Les collges peuvent galement comparer leur rendement avec celui d'installations similaires de collges de la mme province. Afin de tenir compte de l'incidence d'autres variables, un tableau des donnes de rfrence (voir la section 5.3) montre le rendement maximum, minimum et moyen en ekWh/ETP pour des collges de diverses superficies et pour des niveaux diffrents de degrs-jours de chaleur.

La section 5.1.3 prsente un exemple d'une procdure systmatique de comparaison du rendement.

5.1.1 Analyse l'chelle nationale

Les rsultats donns dans les graphiques ci-dessous indiquent une bonne corrlation entre la consommation d'nergie et les cots connexes en fonction de la superficie (en m2), en particulier pour les collges d'une superficie infrieure 100 000 m2. Pour ce qui est du nombre d'tudiants quivalents temps plein, les graphiques et les quations de droite du meilleur ajustement montrent aussi une bonne corrlation pour les petits collges. Toutefois, mesure que la superficie augmente, les points deviennent plus pars. Pour les collges comptant plus de 10 000 tudiants, les rsultats sont plus tendus. Cependant, la corrlation est meilleure pour les cots de l'nergie, ce qui indique que les collges exercent un meilleur contrle des cots. Les carts plus marqus pour les grands tablissements peuvent tre attribuables la plus grande diversit en ce qui concerne le type d'installations et leur utilisation.

Les donnes fournissent d'utiles repres aux petits collges ou aux collges de taille moyenne pour comparer leur rendement celui d'autres tablissements ayant adopt de bonnes pratiques et des pratiques exemplaires. Les donnes sont moins concluantes pour les grands collges. Ces derniers peuvent avoir examiner leurs donnes sur la consommation d'nergie. Il est possible que les grands collges aient des campus distincts ou des groupes de btiments dont l'valuation de la consommation se fait part. Ces btiments pourraient tre considrs comme de petits collges distincts aux fins de comparaison avec les donnes de rfrence. La consommation et les cots moyens l'chelle nationale sont de 321 ekWh/m2 et 13,50 $/m2, respectivement.

Cot de l'nergie et consommation d'nergie en fonction de la superficie

quation de la droite de meilleur ajustement

On peut exprimer le lien entre deux variables l'aide d'une technique statistique (analyse de rgression) qui consiste en une quation d'une droite (c.--d. Y = mX + b). Les quations de droite de meilleur ajustement peuvent reprsenter le lien entre la consommation et le cot en fonction de la superficie ou du nombre d'tudiants. Ces quations, reposent sur l'analyse l'chelle nationale, sont incluses dans les graphiques.

Tableau 2 : Intensit nergtique moyenne par rgion

5.1.2 Analyse l'chelle provinciale

Des graphiques similaires ont t prpars pour le Qubec, l'Ontario, la Colombie-Britannique et les provinces des Prairies et de l'Atlantique (Autres). Comme les analyses pour la Colombie-Britannique et les provinces de la catgorie Autres reposent sur un chantillon compos de cinq et de sept collges respectivement, il est difficile de tirer des conclusions prcises pour ces provinces.

Les donnes pour le Qubec et l'Ontario montrent dans l'ensemble une corrlation positive entre la consommation d'nergie et les cots en fonction du nombre d'tudiants et de la superficie. En Ontario, les donnes ont t recueillies auprs d'un grand nombre de collges dont la superficie des btiments et le nombre d'tudiants variaient. On observe un plus grand cart au chapitre des cots pour les deux provinces. Les cots d'nergie annuels des plus grands collges ayant particip l'enqute s'levaient 17,5 $/m2 en Ontario comparativement 10 $/m2 au Qubec, ce qui reflte un prix unitaire moins lev ou un rendement suprieur. On constate la situation inverse concernant les cots par tudiant. En effet, ces cots sont de 110 $/ETP en Ontario comparativement 175 $/ETP au Qubec, ce qui laisse entendre une utilisation plus intensive des installations en Ontario.

quations des droites de meilleur ajustement

Comme nous l'avons dj mentionn, l'quation de la droite de meilleur ajustement peut reprsenter le lien entre les variables. Les quations pour les diverses rgions, qui reposent sur cette analyse rgionale, sont prsentes dans les graphiques. Par ailleurs, la consommation moyenne d'nergie et les cots moyens sont fournis dans le tableau 2 (voir page prcdente).

Collges du Qubec

Consommation d'nergie en fonction de la superficie

Collges de l'Ontario

Consommation d'nergie en fonction de la superficie

Collges de la Colombie-Britannique

Consommation d'nergie en fonction de la superficie

Autres rgions

Consommation d'nergie en fonction de la superficie

5.1.3 Procdure systmatique pour comparer le rendement nergtique

Le collge A prsente les caractristiques suivantes :

  • Emplacement : Ontario
  • Superficie : 50 000 m2
  • ETP : 4 800
  • Consommation d'nergie totale :
    16 200 000 kWh par an
  • Cot total de l'nergie : 500 000 $ par an

Intensit nergtique du collge A

Consommation (par an)

  • ekWh/m2 = 16 200 000/50 000 = 324 ekWh/m2
  • ekWh/ETP = 16 200 000/4 800 =
    3 375 ekWh/ETP

Cot (par an)

  • $/m2 = 500 000/50 000 = 10 $/m2
  • $/ETP = 500 000/4 800 = 104 $/ETP

Comparaison avec les moyennes nationales

En ce qui concerne les caractristiques ci-avant, selon les figures sur les donnes nationales ou les intensits nergtiques moyennes (tableau 2), la moyenne est la suivante :

Consommation moyenne nationale (par an)

  • ekWh/m2 = 321 ekWh/m2
  • ekWh/ETP = 3 551 ekWh/ETP

Cot moyen national (par an)

  • $/m2 = 13,50 $/m2
  • $/ETP = 146 $/ETP

Selon l'analyse effectue l'chelle nationale, la consommation d'nergie du collge A se situe dans la moyenne. Par contre, la facture nergtique du collge est d'environ 26 p. 100 moins leve que la moyenne. Ceci peut tre attribuable au fait que le prix unitaire de l'nergie est moins lev dans la rgion o est situ le collge A .

Comparaison avec les moyennes rgionales

Selon les figures sur les donnes nationales et le tableau 2, les intensits moyennes pour l'Ontario sont les suivantes :

Consommation moyenne (par an) en Ontario

  • ekWh/m2 = 373 ekWh/m2
  • ekWh/ETP = 3 044 ekWh/ETP

Cot moyen (par an) en Ontario

  • $/m2 = 15 $/m2
  • $/ETP = 123,5 $/ETP

Selon l'analyse effectue pour l'Ontario, la consommation et les cots d'nergie du collge A sont infrieurs la moyenne. Toutefois, pour ce qui est de la consommation par tudiant, la consommation d'nergie du collge est de 11 p. 100 environ suprieure la moyenne. Le collge peut, par exemple, offrir une formation distance un grand nombre d'tudiants.

5.2 Comparaison avec des collges dots d'installations similaires

Afin d'aider les collges comparer leur rendement celui d'autres collges dots d'installations similaires, l'analyse tient galement compte de l'incidence d'autres variables, notamment les conditions climatiques, le type d'installations ainsi que le nombre de btiments et leur anne de construction. Ceci permet de dterminer quel facteur a une influence notable sur la consommation d'nergie.

Nota : Il n'a pas t possible de procder une analyse exhaustive en raison du peu de donnes disponibles sur certains facteurs. Les conclusions prsentes ci-dessous ne sont donnes qu' titre indicatif

Les donnes ont t analyses l'aide d'information statistique pouvant avoir une incidence sur le rendement nergtique que peut facilement obtenir la direction des tablissements - superficie, nombre d'tudiants et nombre de degrs-jours de chauffage pour la rgion. Les figures 4, 5 et 6 prsentent les rsultats de l'analyse.

Analyse

Dans l'ensemble, les donnes indiquent une tendance la hausse mesure que les degrs-jours de chauffage et la superficie augmentent. Toutefois, cette augmentation n'est pas marque malgr d'importants changements au chapitre des conditions climatiques entre ces rgions. Il semble que les collges situs dans les rgions froides, o les besoins en chauffage sont plus levs, ont des btiments bien isols et trs conergtiques dots de systmes de chauffage efficaces.

Figure 4 : Degrs-jours de chauffage < 4 000

Figure 5 : Degrs-jours de chauffage variant entre 4 000 et 5 000

Figure 6 : Degrs-jours de chauffage > 5 000

Figure 7 : Variation de la consommation d'nergie pour les collges dots de piscines

D'autres analyses ont montr que les degrs-jours de climatisation des rgions semblent avoir une incidence sur la consommation d'nergie. Dans les rgions o les tempratures moyennes en t exigent peu de climatisation, une ventilation naturelle peut s'avrer suffisante (p. ex., en ouvrant les fentres). Cependant, mesure que le nombre de journes chaudes augmente, il peut devenir ncessaire de faire appel des systmes de climatisation, lesquels consomment une grande quantit d'nergie.

L'incidence du nombre de btiments et de l'anne de construction des btiments est moins vidente. Ainsi, les collges comportant principalement de petits btiments semblent consommer moins d'nergie que ceux ayant un moins grand nombre de btiments, mais plus grands. De nombreux collges possdent une varit de btiments de diffrents ges. Sans les donnes sur la consommation d'nergie de chacun des btiments, il a t impossible de dterminer l'incidence de l'anne de construction.

Enfin, l'incidence de certaines installations consommatrices d'nergie a t examine. Comme le montre la figure ci-dessous, les collges dots de piscines affichaient une consommation d'nergie moyenne plus leve que les collges sans piscine. Toutefois, la consommation maximale des collges sans piscine tait considrablement plus leve, possiblement en raison du fait que ces collges avaient des installations plus anciennes et que ces dernires sont moins conergtiques.

Comparaison avec les critres du Programme d'encouragement pour les btiments commerciaux

Les collges peuvent utiliser les critres du PEBC pour comparer leur rendement nergtique avec les donnes de rfrence de leur province. Comme nous l'avons dj mentionn, une des principales exigences du PEBC est que la consommation d'nergie d'un btiment doit tre d'au moins 25 p.100 moins leve que celle d'un btiment similaire construit conformment au CMNEB. Ceci devrait fournir une ide globale des possibilits d'conomies. Voir la section 7 pour obtenir de plus amples renseignements sur les procdures d'analyse comparative avec les normes du PEBC.

6. Amlioration de l'efficacit

L'analyse comparative du rendement permettra de constater s'il est possible de rduire le cot de l'nergie en adoptant de saines pratiques de gestion de l'nergie. Il peut s'avrer ncessaire d'tablir un programme d'amliorations conergtiques en plus de procder au contrle et au suivi et d'adopter un bon programme d'entretien. Les conomies d'nergie, les cots d'investissement et la priode de rcupration varieront pour chaque type de mesure mise en place. Des mesures faible cot et courte priode de rcupration permettront d'obtenir rapidement des fonds pour d'autres amliorations et inciteront la direction investir dans des projets de plus grande envergure.

6.1 Pratiques exemplaires

Dans toute analyse comparative, on peut considrer que les collges dont la consommation d'nergie est minimale ou prs du minimum ont des pratiques exemplaires. Toutefois, les normes s'amliorent continuellement et le rendement de rfrence deviendra plus lev. Le PEPC propose que le btiment ayant des pratiques exemplaires satisfasse aux exigences obligatoires du programme. Les normes de l'ASHRAE aident galement valuer le rendement nergtique.

L'utilisation d'une source d'nergie renouvelable pour rduire la consommation de combustible fossile et les missions de CO2 est au nombre des pratiques exemplaires. Les collges peuvent opter pour le chauffage la biomasse, les conceptions l'nergie olienne et l'nergie solaire, les systmes photovoltaques ou les chauffe eau solaires (voir la section 6.5.1).

6.2 Bonnes pratiques

Les collges participent activement l'Initiative des Innovateurs nergtiques (IIE) de l'OEE et inscrivent leurs plans d'action nergtique auprs du programme Mesures volontaires et Registre (MVR inc.) du Dfi-climat canadien. On peut trouver sur le site Web du MVR inc., l'adresse http://vcr-mvr.ca, les plans d'action soumis l'IIE et au MVR inc. Ces plans comportent des renseignements dtaills sur les mesures prises et les projets ultrieurs.

6.3 Exemples de bonnes pratiques ou de pratiques exemplaires adopter en fonction des diffrentes saisons

Afin d'adopter et de maintenir des pratiques exemplaires ou de bonnes pratiques, les collges doivent mettre en oeuvre un programme efficace de gestion de l'nergie ainsi qu'entreprendre des travaux particuliers d'amliorations conergtiques. En plus d'tablir le plan d'action nergtique dcrit la section 2.1, ils devraient assurer un bon entretien rgulier des installations. Voici quelques mesures que les collges peuvent prendre selon les diffrentes saisons.

Voici deux collges ayant men bien des initiatives d'efficacit nergtique :

Le Cgep de Saint-Jrme a rduit de 25 p. 100 sa consommation d'nergie entre 1994-1995 et 1998-1999 en adoptant certaines mesures, notamment une campagne dynamique de gestion et de contrle de l'nergie et l'installation de systmes de contrle, dont la priode de rcupration s'chelonne sur quatre ans. On constate une baisse similaire de la consommation d'nergie par tudiant plein temps. Le collge prvoit rduire sa consommation d'encore 6 p. 100 d'ici 2004-2005.

La consommation d'lectricit de base du Durham College Oshawa Campus a chut, passant de 600 000 kWh par mois en 1989 400 000 kWh par mois en 1997. La demande de pointe a galement diminu, reculant de 1 600 kW 1 000 kW. Ces conomies ont t ralises en dpit d'une hausse du nombre d'inscriptions d'tudiants plein temps et temps partiel (de 11 500 en 1987 46 000 en 1997) et de l'agrandissement du campus (de 410 000 485 000 pi2 [38 100 45 020 m2]).

Printemps

  • Rgler les systmes de chauffage afin de maintenir une temprature confortable et d'viter de surchauffer les locaux.

  • Tenir compte du fait que le btiment se rchauffe plus rapidement qu'en hiver.

  • S'assurer que le chauffage est coup plus tt au cours de la journe.

  • Rinitialiser les minuteries (lorsque l'heure avance entre en vigueur).

  • Procder l'entretien des refroidisseurs et la vrification des pompes.

  • S'assurer du bon fonctionnement du systme de climatisation et du bon rglage des contrles.

t

  • S'assurer de maintenir les pices une temprature confortable en fonction du rglage de la climatisation.
  • Lorsque le collge est ferm, s'assurer que tous les systmes non essentiels de chauffage, de ventilation, de climatisation et d'clairage sont mis hors service. Ceci peut tre vrifi en prenant la lecture des compteurs au cours des priodes vises.
  • S'assurer que la temprature l'intrieur des btiments est adquate au cours des priodes d'occupation.
  • viter de climatiser tout le btiment lorsque seul le personnel de scurit l'occupe.
  • Prvoir l'utilisation conergtique du btiment avant l'hiver.
  • Procder l'entretien des chaudires et la vrification des pompes.
  • Nettoyer les filtres des ventilo-convecteurs.

Vrification :

  • Les dommages l'enveloppe externe du btiment pouvant entraner des pertes ou des gains de chaleur sont rpars.
  • L'paisseur de l'isolant de toit est celle recommande.
  • Toutes les portes externes sont bien ajustes et ferment bien et les dispositifs de fermeture automatique des portes fonctionnent bien.
  • Des coupe-bise sont installs autour des portes extrieures et des fentres.
  • Les fentres sont bien ajustes et ferment bien et tous les loquets et poignes endommags sont rpars.

Automne

  • Vrifier les minuteries; les rinitialiser lorsque les horloges sont remises l'heure normale.
  • Mettre le chauffage en marche seulement au besoin pour maintenir la temprature l'intrieur du btiment.
  • Isoler le systme de climatisation afin d'viter le fonctionnement simultan des systmes de chauffage et de climatisation.
  • Lorsque le chauffage fonctionne, s'assurer que la temprature des pices n'est pas trop chaude.
  • S'assurer que la temprature de l'air ambiant est adquate pendant les heures d'occupation.
  • viter de chauffer tout le btiment lorsque seul le personnel de scurit est sur place.

Hiver

  • S'assurer que le systme de chauffage et les appareils d'clairage ne sont utiliss qu'au besoin, en particulier au cours des fins de semaine et des congs. Ceci peut tre vrifi en effectuant la lecture des compteurs lorsque les btiments sont inoccups.
  • Veiller au contrle adquat des appareils de chauffage portatifs additionnels.
  • Identifier les interrupteurs de lumire afin que seuls les appareils ncessaires soient allums.
  • S'assurer que l'clairage de scurit ne s'allume que lorsqu'il fait noir.
  • S'assurer que les contrles permettent diffrents rglages pour les fins de semaine.
  • S'assurer que les services minimums indispensables fonctionnent adquatement au cours des congs.
  • S'assurer que les contrles du systme de chauffage tiennent compte des changements dans les conditions climatiques.
  • Demander aux employs chargs du nettoyage de n'utiliser que l'clairage requis pour effectuer efficacement leur travail et se dplacer en toute scurit d'une aire de travail l'autre.

Nota :

  • Le rglage des tempratures et de la luminosit dans les salles de classe et les aires de travail doit tre conforme aux normes en matire de sant et de scurit.
  • Les normes de l'ASHRAE renferment galement les tempratures saisonnires recommandes l'intrieur des btiments.

6.4 Mesures d'efficacit nergtique

L'nergie est utilise pour le chauffage et la climatisation des locaux, l'clairage, le chauffage de l'eau et la charge des prises lectriques en vue d'offrir un milieu de travail sr et confortable. Afin d'accrotre l'efficacit nergtique, il est essentiel d'amliorer le processus de transformation de l'nergie et d'assurer un contrle efficace des installations techniques. On prsente ci-dessous une srie de mesures conergtiques possibles ainsi que leurs cots, les conomies et les priodes de rcupration connexes.

Nota : Les donnes prsentes sur les cots, les conomies et les priodes de rcupration sont des valeurs TYPES tires des travaux termins et des plans d'action de gestion de l'nergie des collges. Ces valeurs peuvent varier considrablement selon les conditions existantes et les particularits des mesures. Elles sont par consquent uniquement donnes titre d'exemple.

Dans certains cas, les conomies sont fournies sous forme de taux en raison de la difficult de dterminer la gamme correspondante des valeurs.

Systmes de CVC

Chauffage

Le chauffage est habituellement assur par des chaudires eau chaude ou vapeur gaz ou mazout qui transfrent la chaleur aux systmes de chauffage primaires et secondaires par le biais de radiateurs, de radiateurs convecteurs ou autres sorties de chauffage. Les sources d'nergie de remplacement, comme la houille ou le propane, sont galement utilises. Les appareils de chauffage combustion directe par rayonnement et par convection sont utiliss dans certains btiments, comme les ateliers ou les installations sportives. Le chauffage lectrique est utilis dans les rgions o le prix de l'lectricit produite avec des sources d'nergie renouvelable est peu lev. Les amliorations conergtiques peuvent viser les chaudires, les appareils de rglage des brleurs, les pompes, les ventilateurs et les rgulateurs de temprature. Certains collges installent des brleurs faibles missions de NOx.

Certains collges optent pour des systmes de cognration plutt que pour les chaudires traditionnelles.

En 1998, le Southern Alberta Institute of Technology (SAIT) a conclu une entente historique avec Applied Global Co-generation visant l'installation son campus d'un appareil mobile turbine gaz d'une capacit de 3,5 MW. Le SAIT est dj dot d'un groupe lectrogne m par turbine vapeur de 600 kW et d'un groupe moteurs gaz naturel de 500 kW. Le systme mixte produit 27 000 MWh d'lectricit et 210 x 106 livres de vapeur. Il permet de rduire chaque anne de 60 p. 100 l'achat d'lectricit et de 27 500 tonnes les missions de CO2. L'appareil d'une puissance de 3,5 MW devrait permettre de raliser des conomies de 100 000 $.

Ventilation et climatisation

Les systmes de ventilation et de climatisation mcaniques servent offrir un milieu sr et confortable dans les endroits o la ventilation naturelle n'est pas suffisante pour assurer la circulation de l'air ou la climatisation des locaux. Il existe divers types de systmes de ventilation, depuis les appareils centraux de traitement de l'air jusqu'aux ventilateurs autonomes d'extraction ou de soufflage. La climatisation se fait selon deux principes : des refroidisseurs centraux amenant l'eau rfrigre jusqu'aux dispositifs locaux et des appareils autonomes dtente directe. Au nombre des amliorations conergtiques prouves, mentionnons un contrle plus prcis des tempratures des locaux et du systme et la rgulation squentielle des refroidisseurs. Les moteurs vitesse variable sur les pompes d'eau rfrigre et les gros ventilateurs permettent aussi un rglage plus prcis des tempratures et du volume d'air en fonction du taux d'occupation. Les collges qui doivent remplacer leurs refroidisseurs fonctionnant avec des frigorignes base de CFC devraient opter pour des appareils plus conergtiques. La tour de refroidissement devrait tre choisie en fonction des appareils de rfrigration qui produisent le moins de kilowatts par tonne de rfrigration.

Mesures d'efficacit nergtique

clairage

Une des solutions pour amliorer l'clairage consiste remplacer les ampoules incandescence par des lampes fluorescentes compactes et les anciennes lampes fluorescentes par des appareils fluorescents faible puissance monts sur des ballasts lectroniques. Les lampes fluorescentes compactes produisent le mme rendement lumineux que les ampoules incandescence, mais consomment de 50 70 p.100 moins d'nergie et durent dix fois plus longtemps. Les systmes d'clairage composs de tubes de type T-12 de 34 W et de ballasts magntiques peuvent tre remplacs par les nouveaux tubes amliors de type T-8 de 32 W avec ballasts lectroniques, lesquels consomment de 15 30 p. 100 d'nergie en moins, en plus d'offrir d'autres avantages. Les lampes fluorescentes de type T-8 sont recouvertes d'une couche de phosphore de terres rares en trois tons et produisent une lumire continue de haute qualit d'un indice de rendu des couleurs lev. Cet indice utilise comme rfrence la lumire incandescence (indice de 100). L'indice de la lumire mise par les lampes T-12 est d'environ 60 comparativement 85 pour les lampes T-8. Ces lampes offrent un meilleur clairage, un meilleur rendu des couleurs et un spectre plus continu de couleurs. La dure de vie moyenne d'une lampe T-8 est de 20 000 heures, des ballasts lectroniques, de 50 000 heures, et des appareils diodes lectroluminescentes, de 25 ans.

Par ailleurs, comparativement aux ballasts magntiques, les ballasts lectroniques fonctionnent une plus haute frquence, s'allument instantanment et ne produisent aucun bruit de fond. Les ballasts magntiques fonctionnent une frquence de 60 Hz et peuvent causer des maux de tte certaines personnes. Les ballasts lectroniques fonctionnent une frquence plus leve, ce qui limine les interfrences entre l'clairage et les terminaux vido, lesquels fonctionnent une frquence de 60 75 Hz.

Des conomies additionnelles peuvent tre ralises en reliant des dtecteurs de mouvement et des systmes de contrle automatis de l'clairage au systme central de gestion du btiment pour assurer que l'clairage est utilis uniquement au besoin. On peut tirer parti de la lumire du jour dans les pices o le grand nombre de fentres ou les puits de lumire laissent entrer suffisamment de lumire et o le cblage peut tre facilement modifi. Dans ces pices, les interrupteurs peuvent tre remplacs par une combinaison de dtecteurs d'intensit lumineuse, de dtecteurs de mouvement et d'interrupteurs marche-arrt. Ces dispositifs teindront automatiquement les appareils d'clairage lorsque l'intensit lumineuse atteint un certain niveau ou qu'aucun mouvement n'est dcel aprs un certain temps. Le niveau seuil d'intensit lumineuse et le dlai du capteur de mouvement peuvent tre rgls en fonction des besoins. Ces mesures permettent d'conomiser de l'nergie pour un investissement initial relativement peu lev. Les lampes vapeur de sodium haute pression conviennent dans les endroits o un bon rendu des couleurs n'est pas essentiel. Les appareils d'clairage extrieur et d'clairage de scurit peuvent tre remplacs par des lampes vapeur de sodium, et les ampoules des signaux de sortie par des diodes lectroluminescentes. Le contrle de l'clairage consiste principalement en l'installation de dtecteurs photo lectriques sur un systme d'clairage primtrique et des dtecteurs de mouvement sur les appareils d'clairage des pices et des couloirs.

Mesures d'efficacit nergtique

Gestion de l'nergie et contrles

Au nombre des mesures de gestion de l'nergie adoptes par les collges, mentionnons le contrle et le suivi, le mesurage et la sensibilisation. Le contrle et le suivi peuvent consister en l'examen dtaill des services offerts et le contrle minutieux des principaux systmes. Les collges mettent galement en place divers dispositifs de contrle de la gestion de l'nergie, depuis les systmes d'automatisation des btiments jusqu'aux commandes numriques directes pour les systmes de CVC autonomes et les rgulateurs de pices. Ils font aussi appel au facteur de correction de puissance afin de bnficier de tarifs de l'nergie plus avantageux.

Il est possible de rduire de 67 $ par an la facture nergtique des crans d'ordinateurs consommant de 80 100 watts, en installant un dispositif conforme ENERGY STAR de PowerSaver. Le dispositif cote 40 $ et la priode de rcupration est de huit mois. (Brochure technique de Caddet, Rsultat 357)

Mesures d'efficacit nergtique

Mesures visant l'enveloppe du btiment

Certains collges apportent galement des amliorations conergtiques l'enveloppe de leurs btiments. Des murs de type vision peuvent tre ajouts la faade extrieure d'un btiment pour maintenir un dbit d'air minimum de 0,65 pi3/min/pi2. D'autres initiatives consistent remplacer les fentres simple vitrage par des fentres rendement lev et faible missivit, installer des tablettes rflchis-santes extrieures pour mieux bnficier de la lumire du jour ainsi qu' amliorer l'isolation et l'tanchisation.

Entre 1992 et 1997, le Malaspina University College a conomis 161 500 $ en adoptant des mesures visant l'enveloppe et l'orientation de cinq btiments. Les projets incluaient des murs de verre double vitrage et de type vision munis de tablettes rflchissantes et de pare-soleil. Le collge prvoit dans l'ensemble conomiser plus d'un million de dollars d'ici 2002.

6.5 Investissement au titre de l'efficacit nergtique

Une valuation et une planification attentives sont essentielles la mise en oeuvre de projets d'envergure. L'Initiative des Innovateurs nergtiques peut aider tablir un programme d'investissement structur permettant d'obtenir les meilleurs rsultats possible grce une srie de mesures. Les collges mettant en place des projets d'efficacit nergtique peuvent rduire leur facture nergtique de 25 p. 100 ou plus tout en bnficiant de programmes de soutien offerts par les services publics ainsi que du financement d'entreprises conergtiques pour mettre en oeuvre d'autres mesures. Tout au long de la priode vise par le contrat, les projets ne ncessitant aucun dbours ou peu de dpenses aideront financer les projets long terme.

Depuis 1991, la University College of the Fraser Valley a investi 250 000 $ dans un vaste programme d'amliorations nergtiques. En 1998, les conomies totales s'levaient 200 000 $. On envisage la mise en oeuvre d'autres projets au cot de 500 000 $, pour une priode de rcupration de six ans, qui permettraient d'amliorer le rendement de 17 p. 100. Les mesures visent l'clairage, les moteurs de ventilateurs vitesse variable, les systmes de rgulation, les chaudires, le mesurage et la sensibilisation.

Les ateliers Le gros bon $ens de l'OEE aident les participants cerner les possibilits d'conomie d'nergie peu coteuses. Voici quelques mesures prouves et leur priode de rcupration probable.

Aucun cot et faible cot (priode de rcupration de moins de 2 ans)

  • Rutilisation du dispositif d'optimisation et des contrles du systme de chauffage et de climatisation
  • Vrification du rapport air-combustible de la chaudire (dans le cadre de l'entretien rgulier)
  • Rparation des fuites dans les conduites matresses
  • Pose, rparation ou remplacement des thermostats
  • Amlioration du contrle des appareils autonomes de climatisation et de chauffage
  • Installation de commandes photolectriques pour les luminaires extrieurs et les luminaires dans les couloirs
  • Pose de dtecteurs de mouvement dans les salles de classe

Les rsultats obtenus grce ces mesures de base devraient inciter la direction entreprendre des travaux de plus grande envergure. Voici quelques exemples d'investissements moyen et long terme.

Cot moyen (priode de rcupration de 2 5 ans)

  • Amlioration des contrles des chaudires, notamment le dispositif de contrle des gaz de combustion et du brleur

  • Remplacement ou rparation de l'isolant thermique sur les chaudires et les tuyaux

  • Installation d'un dispositif d'optimisation des heures de marche et de commande distance de compensation du chauffage

  • Pose d'un systme de contrle automatique des btiments ou amlioration du systme en place

  • Installation de brleurs mixtes gaz-mazout sur les chaudires (selon la possibilit d'obtenir ces combustibles dans la rgion)

  • Pose de volets motoriss sur les chaudires

  • Installation de minuteries sur les thermoplongeurs eau chaude

  • Remplacement du chauffe eau central par des appareils autonomes

  • Pose de soupapes thermostatiques de radiateurs

  • Installation de minuteries sur les ventilo-convecteurs

  • Remplacement des appareils d'clairage incandescence par des lampes fluorescentes compactes

  • Remplacement des appareils d'clairage en place par des appareils de type T-8

  • Installation de compteurs d'nergie et de systmes de contrle

Cot lev (priode de rcupration de 5 10 ans)

  • Examen et amlioration des aires desservies par les systmes de chauffage et de climatisation
  • Installation d'une nouvelle chaudire condensation
  • Rglage des contrles des radiateurs dans les aires de stockage
  • Installation de dispositifs de fermeture automatique sur les portes extrieures
  • Pose de coupe-bise autour des portes extrieures et des fentres
  • Isolation des plafonds conformment aux normes actuellement en vigueur
  • Installation d'isolant dans les murs creux
  • Construction d'un vestibule dans l'entre principale
  • Installation de nouveaux refroidisseurs base de frigorignes qui n'appauvrissent pas la couche d'ozone

6.5.1 Sources d'nergie renouvelable

L'investissement dans les sources d'nergie renouvelable peut galement rduire considrablement les missions de CO2. l'heure actuelle, le cot de la plupart des technologies axes sur les nergies renouvelables est trs lev. Toutefois, les collges peuvent envisager les suivantes :

  • Chauffage la biomasse : utilisation de sources de biomasse (p. ex., les rsidus forestiers, les cultures nergtiques, la combustion de dchets ou les gaz d'enfouissement) comme source de combustible pour les chaudires et les systmes de cognration.
  • Systme l'nergie olienne : nergie produite par des oliennes installes sur place ou achete d'un parc d'oliennes proximit.
  • Systme d'nergie solaire passive : conception des btiments de faon bnficier le plus possible de l'nergie solaire pour le chauffage et l'clairage en hiver et aux mi-saisons. Le systme permet galement de rduire les gains excessifs de chaleur en t.
  • nergie solaire active : incorporation dans l'enveloppe du btiment de panneaux solaires pour le chauffage de l'eau ou de modules photovoltaques. Ces derniers peuvent tre installs sur la faade du btiment.
  • Pompes gothermiques : transfert de l'nergie des sources gothermiques par le biais d'une thermopompe.

7. Information et rfrences

Vous pouvez obtenir des avis et des renseignements supplmentaires auprs des sources suivantes :

Office de l'efficacit nergtique Publications et ouvrages de rfrence

Ateliers Le gros bon $ens : Le Plan d'action nergtique, Grance nergtique (suivi et gestion des rsultats) et Dcouvrir les occasions d'conomiser l'nergie

Modles de plan d'action en gestion de l'nergie dans le secteur collgial et directives cet gard

Sries sur la gestion de l'nergie (nombreux documents techniques portant sur la vrification, les chaudires, la facture nergtique, les compresseurs, l'clairage, etc.)

Programme d'encouragement pour les btiments commerciaux (PEBC) et les Directives techniques du Programme d'encouragement pour les btiments commerciaux, produites conjointement avec le CMNEB. On peut se procurer ces directives sur le site Web du PEBC l'adresse http://cbip.nrcan.gc.ca.

Programme d'encouragement aux systmes d'nergies renouvelables (PENSER) l'adresse http://www.rncan.gc.ca/es/erb/reed

On peut se procurer ces ressources et d'autres publications en communiquant avec les agents de l'Initiative des Innovateurs nergtiques de l'OEE, par tlphone, au (613) 995-6590, ou par tlcopieur, au (613) 947-4121.

Publications et ressources de l'extrieur

On peut se procurer le Code modle national de l'nergie pour les btiments (CMNEB) et de l'information sur les normes relatives au rendement des btiments auprs de l'Institut de recherche en construction du Conseil national de recherches du Canada.

Tlphone : 1 (800) 672-7990 ou (613) 993-2463 (rgion de la capitale nationale)
Tlcopieur : (613) 952-7673

Association des collges communautaires du Canada (ACCC)
Ann Dale, directrice du programme d'efficacit nergtique
Tlphone : (613) 746-6089
Tlcopieur : (613) 746-6721
Courriel : adale@accc.ca
Site Web : http://www.accc.ca/francais/services/energie_renouvelable.htm

Agence de l'efficacit nergtique
Monsieur Luc Lamontagne, analyste
Tlphone : (418) 627-6739, poste 8032
Tlcopieur : (418) 643-5828
Courriel : luc.lamontagne@aee.gouv.qc.ca

Ontario College Physical Resources
Directory Association
Frank Dalley, agent des ressources physiques
Tlphone : (705) 749-5508
Tlcopieur : (705) 749-5540
Courriel : fdalley@flemingc.on.ca

Programme canadien Dfi-climat
(Mesures volontaires et Registre, MVR inc.)
Tlphone : (613) 565-5151
Tlcopieur : (613) 565-5743
Site Web : http://vcr-mvr.ca

cogeste
Roberte Robert, ing.
Directrice du Programme cogeste
Bureau d'enregistrement des mesures
volontaires sur les changements climatiques
Tlphone : (418) 521-3950, poste 4907
Tlcopieur : (418) 646-4320
Courriel : ecogeste@mef.gouv.qc.ca

Sources de rfrence internationales

Centre international d'intervention pour l'analyse et la diffusion des techniques nergtiques dmontres - CADDET
Michel Lamanque
Coordinateur, technologie CADDET
Ressources naturelles Canada
580, rue Booth, 13e tage
Ottawa (Ontario) K1A OE4
Tlphone : (613) 947-3812
Tlcopieur : (613) 996-9418
Courriel : mlamanqu@RNCan.gc.ca

ETSU, AEA Technology Plc.,
Harwell, Royaume-Uni
Tlphone : +44 1235 436747
Tlcopieur : +44 1235 433066
Courriel : etsuenq@aeat.co.uk
Site Web : http://www.energy-efficiency.gov.uk

BRECSU, BRE, Watford, Royaume-Uni
Tlphone : +44 1923 664258
Tlcopieur : +44 1923 664787
Courriel : brecusenq@bre.co.uk
Site Web : http:www.energy-efficiency.gov.uk

Pour plus d'information :

Visionner d'autres publications de l'IIE. Veuillez communiquez avec l'IIE pour obtenir des copies en papier ou une réponse plus rapide.


Initiative des Innovateurs énergétiques
Office de l'efficacité énergétique
Ressources naturelles Canada
580, rue Booth, 18e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0E4
Tél. : (877) 360-5500
Téléc. : (613) 947-4121
Site Web