Orientations futures en matière de transport au Canada

À cause de son importance pour la prospérité du Canada, la question des transports est l'une des priorités du gouvernement fédéral. Le réseau de transport assure le mouvement des personnes et des marchandises à travers le pays et à l'étranger. Il unit le pays et le relie au reste du monde.

À mesure qu'approche le nouveau millénaire, les priorités du Canada en matière de transport resteront axées sur l'avenir. L'infrastructure, l'intégration, l'intermodalisme et l'innovation continueront d'être au coeur de la vision stratégique du gouvernement fédéral pour les transports car ils maintiennent notre position de concurrence sur la scène internationale.

La coopération dans le cadre de partenariats secteur public-secteur privé restera aussi essentielle au bon fonctionnement de notre réseau de transport. En collaborant à des projets du genre pont de la Confédération et autoroute 407, les pouvoirs publics et l'industrie s'encouragent à atteindre de plus hauts niveaux d'efficience et à offrir un service de plus grande valeur au consommateur.

En outre, le Canada va jouer un rôle de premier plan au chapitre des efforts visant à harmoniser les technologies d'information et de communication au niveau international pour permettre aux personnes et aux marchandises de se déplacer aussi librement que possible. Les systèmes « intelligents », comme ceux qui sont utilisés à certains postes frontières canadiens, vont être très précieux car technologie et innovation ouvrent la voie à un réseau de transport de plus en plus efficient.

Avec un oeil tourné vers l'avenir, le secteur des transports va continuer de déplacer les choses et de relier les Canadiens entre eux et avec le reste du monde.

Pour plus de renseignements , contacter :   investcan@dfait-maeci.gc.ca     

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Gouvernement canadien en ligne

Transports Canada

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

Strategis : Information sur l'industrie des transports

Air Canada

Lignes aériennes Canadien International

Nav Canada

Société canadienne des ports

CN (Canadien National) Rail

CP (Canadien Pacifique) Rail

VIA (passagers) Rail

Liens-clés pour les transports

Pourquoi des sociétés comme Cosmair Canada, Honda Canada et Stora Forest Industries investissent au Canada? Dans beaucoup de cas, l'un des facteurs les plus essentiels pour choisir l'emplacement est un accès facile à un réseau de transport perfectionné, bien entretenu, intégré et compétitif.

Cosmair Canada

Implantée à Ville Saint-Laurent (Québec), Cosmair Canada est la filiale canadienne du groupe français L'Oréal. Il s'agit du plus gros fabricant et distributeur canadien de produits cosmétiques.

« Ici à Ville Saint-Laurent, nous avons facilement accès au marché américain grâce aux excellentes liaisons routières et ferroviaires et aux marchés européens par le port de Montréal. »

Serge Brodeur, vice-président, Finances et administration, Cosmair Canada

Stora Forest Industries

La société suédoise Stora Kopparbergs Bergslags AB a choisi Point Tupper (Nouvelle-Écosse) pour sa filiale canadienne Stora Forest Industries Ltd. Grand producteur de pâte commercialisée blanchie et de papier journal, la société trouve que le Canada est un emplacement idéal pour ses bases commerciales nord-américaines et européennes.

« D'un point de vue géographique, c'est un excellent emplacement à partir duquel nous pouvons desservir nos clients aux É.-U., surtout ceux des États du nord-est. Nous sommes reliés à ce marché par un excellent système ferroviaire et routier. Nous sommes aussi en position idéale pour desservir l'Europe. Le détroit de Canso est libre de glaces, ce qui signifie que nous pouvons expédier toute l'année des marchandises à destination de l'Europe et d'autres pays d'outre-mer de façon économique et efficace. Tous ces facteurs conjugués nous permettent en fait d'expédier notre pâte vers l'Europe centrale à des coûts voisins de ceux de fournisseurs scandinaves et finlandais. »

Jack Hartery, président - directeur général, Stora Forest Industries Ltd.

Honda Canada

Honda Canada est la filiale canadienne de la société Honda du Japon. Ses installations de fabrication sont situées à Alliston (Ontario). En choisissant un endroit du centre de l'Ontario, la société tirait parti de la proximité de ses fournisseurs du secteur canadien des pièces automobiles. En outre, l'usine est desservie par un réseau de transport efficace qui lui donne un accès pratique et rapide au marché nord-américain.

« Il n'y a plus de marchés canadien et américain distincts sur ce continent. C'est devenu un seul marché nord-américain et le Canada est l'endroit idéal à partir duquel on peut le desservir. »

Jim Miller, premier vice-président, Ventes et marketing, Honda Canada

L'histoire du Canada est étroitement liée à l'histoire des transports qui l'ont emporté peu à peu sur la géographie. Depuis la création du pays et même avant, les Canadiens ont su relever les défis d'un vaste territoire au relief accidenté pour construire l'un des réseaux de transport les plus grands et les plus perfectionnés au monde.

Aujourd'hui, l'infrastructure de transport du Canada s'étend sur quelque neuf millions de kilomètres carrés et compte environ un million de kilomètres de route, 50 000 kilomètres de voies ferrées, 646 aéroports certifiés et plus de 300 ports commerciaux.

Le réseau se compose de millions d'éléments qu'utilisent des milliers de personnes pour le maintenir en parfait état de marche, ce qui en fait le meilleur parmi les pays du groupe des sept. Le Canada a bien l'intention de rester en tête.

Le pont de la Confédération, l'un des projets de construction les plus ambitieux jamais réalisés au Canada, est un excellent exemple de la valeur et de l'efficacité des partenariats entre les secteurs public et privé. Reliant les provinces atlantiques canadiennes du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard, le pont franchit sur 13 kilomètres le détroit de Northumberland. Il s'agit du plus long pont à travée continue au monde au-dessus d'eaux de mer chargées de glaces.

À la base de cet ouvrage unique se trouve une formule de partenariat public-privé tout aussi unique. Le gouvernement fédéral a mis au point les critères techniques et économiques du projet et a lancé un appel d'offres au secteur privé pour le financement, la conception, la construction, l'exploitation et l'entretien du pont.

Le résultat, produit par la Strait Crossing Development Inc. (SCDI), est un pont préfrabriqué post-contraint à travées multiples qui est un modèle inédit au chapitre du respect de l'environnement, de la viabilité financière et de la génération d'activité économique.

Tout aussi novatrice est la planification qui a eu lieu avant la construction pour veiller à ce que les facteurs environnementaux fassent partie intégrante de la conception, de la construction et de l'exploitation du pont.

Juste-à-temps, tout le temps

Les pratiques de fabrication et de gestion « juste-à-temps », qui consistent à utiliser juste assez de ressources pour exécuter chaque étape d'un processus juste à temps pour la prochaine étape, de façon à répondre aux besoins immédiats au lieu de garder des stocks à grand frais, sont devenues la façon de faire des affaires au Canada et dans le monde entier.

Cependant, il existe une condition absolument essentielle pour pouvoir adopter ce type de pratique : les fournisseurs, les fabricants et les investisseurs doivent pouvoir compter sur un réseau de transport efficace afin que les ressources soient acheminées à l'endroit où on en a besoin, et au moment où on en a besoin, de façon rapide, fiable et économique. Grâce à ses services intermodaux harmonieux et homogènes, le réseau de transport du Canada réunit ces conditions pour un nombre de destinations aussi grand que nécessaire.

Pour les hommes d'affaires comme pour les touristes, il n'a jamais été aussi facile de voyager entre le Canada et les États-Unis. Depuis la signature de l'accord « Ciels ouverts » entre le Canada et les États-Unis, le nombre de vols directs entre les deux pays a connu une croissance phénoménale.

Signé en 1995, cet accord donne aux transporteurs des deux pays un accès pratiquement libre aux routes transfrontière. Avec l'accès complet à Montréal et Vancouver depuis 1997, et à Toronto depuis 1998, on offre au voyageur des liaisons pratiques et abordables vers toutes les principales destinations nord-américaines.

En plus de l'accord « Ciels ouverts », les voyageurs profitent d'autres améliorations : technologie intégrée de prédédouanement des passagers en transit qui accélère le passage à la douane; accords de partage de dénomination permettant de mieux intégrer les réseaux transfrontière et internationaux; et billetterie électronique qui fait économiser du temps au moment de la réservation des places..

« Ciels ouverts » est un élément important de la stratégie globale du Canada sur le transport aérien. Aux termes de cette stratégie, la déréglementation, la commercialisation et la privatisation ont permis aux compagnies aériennes de mieux répondre aux besoins et d'être plus souples au niveau de l'offre de prix compétitifs, de routes et de services.

Une voie rapide à la frontière canado-américaine

Les attentes aux postes frontières pourraient n'être bientôt qu'un mauvais souvenir, grâce aux recherches sur les systèmes de dédouanement automatisés au Canada et aux É.-U.

Dans le cadre d'une collaboration à certains des postes frontières les plus fréquentés, les chercheurs américains et canadiens mettent au point un système « intelligent » basé sur l'échange de données électroniques, les communications véhicule-bord de route et les technologies d'identification et de pesée automatiques qui permettra un passage rapide des marchandises à la frontière canado-américaine.

Objectif ultime : plus d'arrêt à la frontière pour les marchandises prédédouanées et les véhicules à passagers, documents de douanes sur fichiers électroniques et plus de files d'attente.

Capacité, accessibilité et efficience. Voilà ce qui donne à Deltaport, la nouvelle installation intermodale sur quai pour conteneurs du port de Vancouver, un avantage compétitif au niveau de la manutention des marchandises à destination et en provenance de l'Asie et de l'Amérique du Nord.

Conçu tout spécialement pour les super porte-conteneurs d'aujourd'hui, Deltaport peut manutentionner plus de 600 000 TEU (unités équivalentes de 20 pieds) par an et entreposer jusqu'à 13 000 TEU à tout moment. Depuis son ouverture en juin 1997, l'installation a doublé la capacité du port de Vancouver en termes de conteneurs, qui est passée à plus d'un million de TEU.

En outre, un accès plus rapide à l'océan Pacifique rend Deltaport plus attrayant que les ports américains de Seattle et de Tacoma. Des liens directs avec les seuls chemins de fer transcontinentaux de l'Amérique du Nord, le Canadien national et le Canadien Pacifique, et un accès facile par camion à la route transcanadienne et à la route menant à Seattle permettent de livrer les marchandises au moment et à l'endroit voulus.

L'efficience au chapitre du chargement et du déchargement des marchandises a été redéfinie par les installations intermodales innovatrices, de type « juste-à-temps » de Deltaport : cinq ponts-portiques de quai à conteneurs pour navires post Panamax, un système multiremorque, six ponts-portiques sur pneumatiques, quatre ponts-portiques rapides sur rail et des systèmes informatisés de pointe.

On trouve aussi les mêmes installations ultramodernes pour conteneurs dans les grands ports de l'Est canadien, notamment Montréal et Halifax.

Ouverte en 1997 en Ontario, l'autoroute 407 est une réussite totale et le parfait exemple d'utilisation d'une technologie de transport innovatrice.

Construite le long de la bordure nord de l'agglomération de Toronto en vue de suppléer à la hausse du trafic sur l'autoroute 401, l'un des axes routiers les plus fréquentés d'Amérique du Nord, l'autoroute 407 est dotée du premier système de péage électronique avec circulation libre au monde.

En d'autres termes, les véhicules utilitaires et les voitures de tourisme n'ont pas besoin de ralentir ou de s'arrêter aux postes de péage pour payer avec un jeton ou de l'argent, ce qui est vraiment très pratique pour les usagers.

Les usagers sont facturés au moyen de l'identification automatique du véhicule (IAV) par transpondeur ou de la reconnaissance vidéo de la plaque d'immatriculation. Le véhicule peut entrer sur l'autoroute et en sortir à n'importe quel échangeur et il est facturé automatiquement en fonction des facteurs suivants : heure du jour, catégorie de véhicule, distance parcourue et type de paiement (paiement d'avance ou facture).

Et on continue d'améliorer cette voie de circulation. En plus de cette technologie de pointe pour la collecte du péage, on prend des dispositions pour installer d'autres technologies qui vont augmenter la sécurité et améliorer encore le service, entre autres :

• système de contrôle de la circulation avec caméras vidéo pour surveiller les incidents;
• messages radio sur les conditions de circulation;
• systèmes de pesée des véhicules en marche pour confirmer la conformité à la réglementation sur le poids des véhicules;
• « surveillance météo » de la surface de la route pour l'entretien d'hiver.

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