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CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE DES USINES DE PAPIER JOURNAL EXISTANTES ET DES USINES MODÈLES

Les figures 5 et 6 présentent la consommation de vapeur et d'électricité de procédé des usines de papier journal. Ces niveaux de consommation ont été calculés à partir de données contenues dans le Energy Monitoring Report de l'APFC pour 1999 [2]. Les usines incluses dans l'étude de l'APFC utilisaient de la PTM ou de la fibre recyclée, la teneur moyenne en matières recyclées étant d'environ 20 p. 100.

Dans la figure 5, on constate que la consommation de vapeur de procédé varie de 2,52 à 12,69 GJ/t, ce qui dépasse la demande de l'usine de papier journal moderne, soit 0,64 GJ/t. Cet important écart résulte des différences dans la quantité de vapeur utilisée dans le procédé et des niveaux variables de récupération de la chaleur à partir des raffineurs. La teneur en fibre recyclée a aussi une influence sur la consommation de vapeur, puisqu'une usine de fibre recyclée ne dispose pas de vapeur de raffinage pour la récupération de chaleur.

Les achats de combustible fossile des usines de papier journal sont présentés dans la figure 7. Ces achats sont généralement supérieurs à ceux de l'usine moderne en raison d'une plus grande consommation de vapeur du procédé et d'une récupération de chaleur inférieure. Certaines usines utilisent de grandes quantités de déchets de bois pour produire de la vapeur, ce qui a pour effet de réduire les achats de combustible fossile.

Figure 5. Consommation de vapeur de procédé - Usines de papier journal

Figure 6. Consommation d'électricité de procédé - Usines de papier journal

Figure 7. Besoins en combustibles fossiles achetés - Usines de papier journal

L'usine moderne obtient la plus grande partie de ses besoins de vapeur en récupérant la chaleur dans des conditions d'exploitation normales. Elle n'utilise des combustibles fossiles (0,80 GJ/t) que pour obtenir de la vapeur auxiliaire pendant les perturbations. L'usine de papier journal moyenne achetait 3,56 GJ/t en 1999, soit 1,80 GJ/t de gaz naturel et 1,73 GJ/t de mazout et d'autres combustibles fossiles. Elle achetait également 0,90 GJ/t de vapeur. Les coûts de l'énergie thermique (combustibles fossiles et vapeur) pour l'usine moderne sont de 16,69 $/t.a. inférieurs à ceux de l'usine canadienne moyenne, si l'on suppose que la vapeur achetée est produite en brûlant du gaz naturel.

La consommation d'électricité de procédé, illustrée dans la figure 6, variait de 1 220 à 3 660 kWh/t.a. Ces différents niveaux de consommation d'électricité s'expliquent en partie par les variations de la teneur en fibre recyclée et de l'énergie de raffinage de la PTM. La consommation d'électricité moyenne s'élevait à 2 850 kWh/t.a. La plupart des usines utilisaient plus d'électricité que ce qu'on prévoyait pour l'usine moderne de papier journal et de PTM-PD, soit 2 430 kWh/t.a. Toutefois, la majeure partie de l'électricité utilisée dans une usine de papier journal et de PTM-PD sert au raffinage de la PTM. Donc, une bonne partie de l'augmentation de la consommation énergétique s'explique probablement par l'essence de bois utilisée et la catégorie de papier fabriqué. Des changements apportés aux opérations de pompage et d'agitation dans l'usine peuvent entraîner une baisse globale de 5 p. 100 de la consommation d'électricité, pour des économies potentielles d'environ 5,70 $/t.a.

Bref, on constate des possibilités d'économie considérables par l'optimisation de la consommation d'énergie dans les usines de papier journal. Les économies qu'une usine en particulier peut réaliser au chapitre des combustibles fossiles peut être estimée de la même manière que pour les usines de pâte kraft. Les économies possibles sur le plan de l'électricité sont plus difficiles à évaluer, puisque la forte consommation d'électricité imputée aux activités de raffinage est régie par des exigences relatives à la qualité du produit.

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