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Constructions neuves – Maisons unifamiliales

Lauréat : H2OMES
Projet : Unter den Birken
Personne-
ressource :
Michael Hubicki, directeur
H2OMES
8015, chemin Vimy Ridge
Cobourg (Ontario)  K9A 4J7
Tél. : (905) 372-2121

Une famille de Cobourg (Ontario)démontre qu'il est possible de maximiser l'efficacité énergétique à la maison et de ne pas avoir recours au réseau énergétique tout en profitant d'un grand confort.

Autosuffisance énergétique sous les bouleaux

Unter den Birken, qui signifie en allemand « sous les bouleaux », est le nom que la famille Hubicki a choisi pour sa demeure, de toute évidence en raison de l'allée bordée de bouleaux qui y conduit. Ce qui est moins évident toutefois, c'est que Unter den Birken figure parmi les maisons les plus éconergétiques et les plus originales au Canada.

Cette maison moderne à deux étages de 465 mètres carrés ne correspond pas à l'idée que se font plusieurs Canadiens d'une maison indépendante du réseau d'électricité. À y regarder de plus près cependant, certaines caractéristiques, comme des panneaux solaires et une éolienne, suggèrent que les Hubicki ont mis l'accent sur la viabilité de leur maison.

« Nous avons tenu compte de l'impact environnemental du début à la fin de la construction. Nous avons commencé par l'utilisation de matériaux et de main-d'œuvre de la région afin de réduire le coût en énergie du transport, indique Michael Hubicki. Toutefois, notre décision la plus importante a été d'opter pour le chauffage à l'énergie solaire et au bois. »

M. Hubicki et son épouse, Tina, ont commencé à planifier leur maison en 2000. Ils y ont emménagé avec leur fille en janvier 2003. Cette maison de quatre chambres occupe un terrain de 26 hectares près de Cobourg, en Ontario.

Les planchers du sous-sol et du rez-de-chaussée sont chauffés au moyen d'un système par rayonnement qui fait circuler de l'eau chaude sous les tuiles des planchers. L'eau, tirée d'un puits sur la propriété, est chauffée sous l'effet de 60 capteurs solaires à tube sous vide installés sur le toit du garage. Réchauffé par le soleil, le liquide dans les tubes prend de l'expansion et remonte jusqu'à l'échangeur de chaleur au sommet des capteurs. Des serpentins remplis d'une solution de glycol (un mélange d'alcool et de glycérine) réchauffent l'eau qui est emmagasinée dans un réservoir à eau chaude de 620 gallons. En hiver, une chaudière au bois et au gaz propane fabriquée au Danemark fournit l'énergie d'appoint requise pour chauffer l'eau.

Dans le garage, 12 panneaux solaires alimentent un groupe de 24 accumulateurs afin de satisfaire les besoins en électricité de la maison. Une éolienne – qui rappelle une girouette coiffée d'une hélice et dépasse de 10 mètres la cime des arbres – alimente également les accumulateurs. Lorsque le temps se couvre et que le vent reste calme plusieurs jours d'affilée, une génératrice au propane prend la relève.

La formation en architecture paysagère de M. Hubicki l'a aidé à obtenir une conception en harmonie avec le milieu et dont l'efficacité énergétique est favorisée par l'aménagement paysager.

« Comme le disait [l'architecte] Frank Lloyd Wright, il faut construire «dans la colline et non sur la colline?, rappelle M. Hubicki». Cette attention portée aux alentours fait en sorte que la maison bénéficie de la chaleur solaire passive en hiver et de l'ombre d'un boisé à proximité en été.

Ces mesures, jumelées aux systèmes de chauffage et d'alimentation électrique ainsi qu'aux matériaux de construction de la maison, lui ont valu une cote d'efficacité énergétique de 81 à son évaluation ÉnerGuide pour les maisons de Ressources naturelles Canada. Très peu d'habitations reçoivent une cote supérieure à 80; en fait, pour les maisons neuves de construction typique, cette cote se situera aux alentours de 68.

Selon M. Hubicki, sa maison coûte environ 6500 $ de moins par année en électricité et en chauffage qu'une maison de dimension et d'âge comparables dans la même région. Le coût net de ce système à énergies renouvelables a été de 63 500 $, lorsqu'on tient compte d'une économie d'environ 20 000 $ du fait qu'il n'était pas nécessaire de se raccorder au poteau électrique le plus rapproché à 700 mètres de la maison. La période de récupération de ces coûts s'établit à un peu moins de 10 ans, et si le coût de l'électricité du réseau augmente, cette période sera d'autant réduite.

Les Hubicki partagent leur expérience dans le but de promouvoir un mode de vie durable. Ils organisent des visites guidées de leur maison et offrent divers séminaires et services de consultation par l'entremise de leur entreprise, H2OMES. Ils se préparent aussi à offrir des modules d'enseignement sur la durabilité par l'entremise des conseils scolaires la région.

« Nous aidons les gens à comprendre qu'il est possible à tous les consommateurs d'énergie de réaliser des économies d'énergie peu importe où ils vivent », commente M. Hubicki.