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Rapport annuel 2001–2002
du Programme déconomie dénergie dans lindustrie
canadienne
No de cat. M92-143/2002-1F
ISBN 0-662-88918-5 ISSN 0846-9466
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MISSION DU PEEIC
Promouvoir des mesures volontaires valables, propres à réduire la consommation dénergie de lindustrie par unité de production et à améliorer ainsi la performance économique tout en aidant le Canada à atteindre ses objectifs en matière de changement climatique.
Les entreprises présentées dans les pages suivantes témoignent
de la vision et de la perspective que représente la mission du PEEIC.
BHP BILLITON DIAMONDS INC.
Léquipe « Excellence en matière de fonctionnement » récemment mise sur pied par la société BHP Billiton Diamonds Inc. dans sa mine de diamants, Ekati Diamond MineTM, des Territoires du Nord-Ouest a donné un nouvel élan aux activités damélioration éconergétique de lentreprise.
Comme tout le combustible utilisé à la mine doit être transporté par camion, la réduction de la consommation dénergie est un élément essentiel à la viabilité économique de lentreprise. Bien que la conception de la mine ait été fondée sur des principes defficacité énergétique et que lentreprise investisse depuis huit ans dans des initiatives visant à économiser lénergie, léquipe « Excellence en matière de fonctionnement » a su renforcer davantage cette sensibilisation à la question de lenvironnement en persuadant le personnel de sengager sans relâche à saisir toutes les occasions de réduire les déchets.
Formée en avril 2002, léquipe « Excellence en matière
de fonctionnement » est un petit groupe de bénévoles passionnés
uvrant dans différents services de lentreprise. EIle a comme
objectif de réduire la consommation de combustible de 500 000 litres
par année, ce qui représente environ 6 p. 100 de la consommation
annuelle de la mine. Léquipe voulait adopter une culture organisationnelle
encourageant les économies dénergie au sein de lentreprise;
elle a donc élaboré un programme de suggestions qui a connu un
succès remarquable. De plus, dans le cadre dun programme de sensibilisation
aux économies dénergie comprenant des prix et des activités
de reconnaissance du mérite, lentreprise a commencé à
installer des systèmes déclairage activés par des
détecteurs de mouvement et à demander à ses employés
déteindre les lumières dans les endroits non occupés.
Grâce aux suggestions du personnel et à ses propres idées,
léquipe « Excellence en matière de fonctionnement
» avait réussi, trois semaines seulement après sa création,
à réduire la consommation de combustible de la mine de 88 000
litres par année.
Léquipe « Excellence en matière de fonctionnement
» continue de chercher des moyens déconomiser de lénergie
dans chaque recoin de la mine. Par exemple, léquipe examine actuellement
la possibilité dutiliser de lhuile usée plutôt
que du diesel dans ses incinérateurs à déchets, ce qui
permettrait déconomiser jusquà 475 000 litres de combustible
par année. Comme une grande quantité dénergie est
nécessaire pour pomper leau potable utilisée à la
mine, léquipe examine également des moyens de réduire
la consommation délectricité en améliorant lefficacité
du système de circulation deau, y compris celle dappareils
de petite taille comme les toilettes et les éviers.
Avec ses huit semaines par année durant lesquelles la conjoncture est
favorable pour transporter 90 millions de litres de mazout sur une route praticable
lhiver uniquement de la fin janvier à la fin mars, la société
BHP Billiton Diamonds Inc. est plus soucieuse déconomiser du carburant
que déconomiser de largent.
THE CLOROX COMPANY OF CANADA, LTD.
Comme la plupart des installations de fabrication de la société Clorox, lusine Glad dOrangeville, en Ontario, cherche activement des moyens daccroître son efficacité énergétique.
Au cours des dernières années, des systèmes déclairage à haut rendement et des lumières activées par des détecteurs de mouvement ont été installés dans lusine, les blocs de répartition des extrudeuses ont été enveloppés de garnitures calorifuges et lappareillage de commutation a été équipé de condensateurs. Toutes ces initiatives avaient pour but de conserver lénergie. Cest toutefois la participation de lentreprise à un projet de sauvegarde et dexploitation dune ligne ferroviaire qui a attiré le plus dattention.
À la tête dun consortium de six entreprises locales, Clorox
a joué un rôle essentiel dans lacquisition de la ligne ferroviaire
du Canadien Pacifique de 55 km, mise hors service, qui est située entre
Orangeville et Streetsville, en Ontario. Clorox a aussi participé à
la création dune société qui administre cette ligne
de chemin de fer. Le consortium, qui porte le nom de Orangeville-Brampton Rail
Access Group (OBRAG), a persuadé les autorités provinciale et
locale ainsi que celles du comté dacheter la ligne tandis quil
se chargeait de lentretien, des améliorations apportées
aux immobilisations et de ladministration. Pour faire fonctionner le matériel
roulant, le groupe OBRAG a retenu les services de Cando Contracting Ltd., une
entreprise spécialisée dans lexploitation de lignes ferroviaires
de courte distance.
Remise en service en novembre 2000, la ligne ferroviaire constitue maintenant
un lien essentiel entre les fabricants locaux et leurs chaînes dapprovisionnement;
effectivement, environ 500 wagons transportant des matières premières
lempruntent chaque année en direction dOrangeville. Bien
que des raisons économiques aient été à lorigine
de cette initiative de sauvegarde, le groupe OBRAG estime que la ligne ferroviaire
permet de réduire considérablement la consommation de combustible
fossile car elle remplace approximativement 1 400 parcours de camions venant
de la Région du Grand Toronto et empruntant les routes locales. Le fait
de remplacer les parcours discontinus des camions par un trajet ferroviaire
ininterrompu est sans contredit un pas dans la bonne voie pour améliorer
la qualité de lair et réduire les émissions de GES.
GENERAL MOTORS DU CANADA LIMITÉE
Les principes environnementaux que la société General Motors du Canada limitée (GMCL) met en pratique dans ses activités opérationnelles démontrent quelle « fait preuve dun engagement qui va plus loin que la simple conformité à la loi en intégrant des pratiques environnementales saines dans les décisions commerciales ».
La détermination de lentreprise à respecter cet engagement
a donné des résultats impressionnants dans de nombreux domaines,
y compris la réduction des émissions de GES. Au cours des dix
dernières années, un vaste programme dinitiatives mis en
uvre par la société GMCL a permis de réduire les
émissions globales de GES de lentreprise de 37 p. 100 depuis 1990,
ce qui a également entraîné une réduction de la consommation
dénergie de 479 millions de kilowattheures. Grâce à
la mise en uvre de projets defficacité énergétique
dans ses usines de montage de véhicules, la consommation dénergie
par véhicule produit est passée de 3,43 MWh en 1990 à 2,44
MWh en 2000, soit une réduction de 30 p. 100. Pendant la même période,
la société GMCL a aussi réduit ses émissions de
GES par véhicule produit, qui sont passées de 0,652 tonne en équivalent
en dioxyde de carbone (équivalent CO ) en 1990 à 0,458 tonne en
2000.
La société GMCL a obtenu ces résultats en rationalisant
la production et en investissant dans de léquipement et des procédés
de fabrication éconergétiques. Lentreprise organise aussi
des initiatives de sensibilisation et dencouragement à lintention
de ses employés et de ses fournisseurs afin quils intègrent
lefficacité énergétique à leurs activités.
En outre, la société GMCL est également membre dorganismes
tels que la Coalition for Environmentally Responsible Economies (CERES), qui
réunit des groupes dinvestisseurs, dintervention et de protection
de lenvironnement souhaitant créer des pratiques durables et éthiques.
La société GMCL sest fixé un nouvel objectif environnemental
de taille – réduire sa consommation dénergie de 25
p. 100 dici 2005 en utilisant 1995 comme année de référence.
Lentreprise croit ainsi pouvoir réduire ses émissions de
CO denviron 45 p. 100 par rapport à lannée de référence
1990.
Un projet damélioration de la charge non affectée à la production mis en uvre à linstallation de General Motors du Canada limitée à Oshawa, en Ontario, a permis de réaliser des économies dénergie annuelles de plus de 2,5 millions kWh.
IMC POTASH COLONSAY
Le séchoir à fluosolides au gaz naturel de lusine de potasse de la société IMC Potash Colonsay fonctionne de façon ininterrompue 330 jours par année. Le séchage des fluosolides est un procédé qui consomme une grande quantité dénergie; toute amélioration apportée à ce volet de la production est donc susceptible de réduire de beaucoup les coûts énergétiques à cette usine de potasse qui est située à
Lentreprise a mis sur pied une équipe de projet pour évaluer la consommation dénergie du séchoir, déterminer quelles sont les possibilités damélioration les plus prometteuses et mettre en uvre les solutions proposées. Léquipe a découvert quun contrôle accru du débit dair dans le caisson dadmission du séchoir était un excellent moyen de réduire la consommation dénergie (et de maintenir la température à un niveau optimal). Mais comme léquipe navait pas les données sur le débit dair qui étaient essentielles à la détermination des variables de fonctionnement optimales de cet appareil complexe, elle a dû faire preuve dimagination en utilisant des « techniques expérimentales ». Il était indispensable de trouver la bonne technique car toute erreur risquait de diminuer la qualité du produit.
Grâce à différents systèmes, technologies, pratiques
et programmes, léquipe de projet a élaboré une solution
sappliquant à divers niveaux de production. Le système de
commande numérique de lusine a été modifié
grâce à lajout dun algorithme qui imite les réactions
dun opérateur de commandes lorsquil y a un changement dans
les procédés; cette mesure permet de régler immédiatement
le débit dair de façon à maintenir une température
optimale dans le séchoir. Les résultats du projet sont éloquents
: en améliorant de 11 p. 100 lefficacité énergétique
de son séchoir, la société a réduit la consommation
annuelle de gaz naturel de lusine de Colonsay de 1,4 million de mètres
cubes et diminué la consommation délectricité en
abaissant la charge des ventilateurs du caisson dadmission dair.
Lentreprise estime que le projet, qui a coûté 10 000 $, permettra
déconomiser 490 000 $ par année et quil est possible
de tripler les économies en mettant le projet en uvre dans deux
autres usines de la société.
MICHELIN AMÉRIQUE DU NORD (CANADA) INC.
En tant que membre dune famille mondiale dentreprises axées sur la qualité, Michelin Amérique du Nord (Canada) inc. sest engagée à atteindre un objectif de gestion de lénergie simple : fabriquer plus de produits en utilisant moins dénergie.
La volonté de la société de concrétiser ce projet la amenée à travailler en étroite collaboration avec les usines Michelin aux États-Unis, à adopter et à partager des pratiques exemplaires et à créer un programme de formation continue sur lénergie pour les employés de ses trois usines de pneus de la Nouvelle-Écosse. Le projet a également servi de point de départ à lamélioration des technologies et à la mise en uvre de pratiques dexploitation et dentretien plus éconergétiques.
Michelin a nommé un responsable de lénergie dans chaque
usine afin dassurer que les questions liées à lefficacité
énergétique sont prises en compte lors du processus décisionnel
et intégrées à la culture organisationnelle de lentreprise.
Dans les usines, des systèmes de surveillance de la puissance électrique
permettent de déterminer quelles sont les activités les plus énergivores;
cest la première étape à suivre lorsquon veut
trouver des moyens daméliorer le rendement électrique. Des
vérifications continues des systèmes de traitement de la vapeur
et de lair comprimé donnent aux usines la possibilité de
déceler les éléments nécessitant des améliorations
et de mettre en oeuvre des procédures dentretien qui permettent
de localiser et de réparer sans délais les fuites de vapeur et
dair.
Les investissements dans les nouvelles technologies ont également donné
des résultats positifs. Dans lune de ses usines, lentreprise
a installé des variateurs de vitesse sur quatre importantes unités
de traitement (cet investissement a été récupéré
en moins dun an en raison des économies dénergie)
en plus de remplacer le système déclairage par des lampes
fluorescentes T-8 plus efficaces. Grâce à la mise en commun de
solutions visant à améliorer lefficacité énergétique,
lintensité énergétique des activités de Michelin
sest grandement améliorée. Selon leur secteur dactivité,
les usines canadiennes de lentreprise ont réduit leur consommation
dénergie par kilogramme de production de 10 à 25 p. 100
depuis 1992.
MIDWEST FOOD PRODUCTS INC.
En 2002, lorsque la société Nestlé Canada Inc. a demandé à ses usines de sengager à réduire de 5 p. 100 leur consommation dénergie, la filiale Midwest Food Products Inc. de Carberry, au Manitoba, a répondu à lappel.
Ce producteur de pommes de terre surgelées et déshydratées a examiné attentivement ses procédés et a déterminé que le rendement énergétique pouvait être amélioré dans plusieurs domaines. Par exemple, lusine a décidé de moderniser son système électrique et dapporter des améliorations à ses séchoirs en ligne afin daccroître son efficacité énergétique. Midwest Food Products a également équipé son système à vapeur dun dispositif automatisé à ventilation par refoulement dans le cadre dune initiative qui visait à réduire les pertes de vapeur dues à la ventilation; cela a donc aussi minimisé les pertes dénergie.
Ces projets et les autres initiatives éconergétiques mis en
uvre par lusine ont donné des résultats impressionnants.
Grâce à ces initiatives, lusine de Carberry a pu réduire
ses coûts dénergie de plus de 900 000 $ en 1999 et de 400
000 $ en 2000. En raison des mesures dynamiques que la société
Midwest Food Products a appliquées pour lutter contre les pertes dénergie,
les émissions de CO associées à lutilisation du combustible
dans les procédés ont été réduites denviron
10 000 tonnes par année entre 1997 et 2000; il sagit dune
importante contribution aux initiatives de réduction des émissions
de GES du Canada.
Nestlé Canada Inc. se soucie également de lincidence que
ses installations peuvent avoir sur lenvironnement et, en 2000, le siège
social de lentreprise a lancé un programme de réduction
de la consommation deau; lobjectif fixé par la société
était une diminution annuelle de 5 p. 100 de la consommation. Midwest
Food Products a surpassé cet objectif en réduisant sa consommation
deau de 15 p. 100 en un an.
Les usines de Nestlé Canada Inc. appuient les initiatives
industrielles qui sont saines pour léconomie et qui sont conçues
dans le but daider, sur une base volontaire, le gouvernement du Canada
à atteindre son objectif de réduction des émissions de
gaz à effet de serre.
NEXEN INC.
Trouver des moyens simples et peu coûteux de réduire les pertes dénergie a permis au producteur de pétrole et de gaz naturel Nexen Inc. de réduire considérablement ses émissions de GES.
Depuis cinq ans, Nexen a eu recours à cette stratégie pour réduire
considérablement les pertes dénergie associées à
ses activités dexploitation de pétrole lourd.
Dans le cadre dinitiatives de réduction des émissions de
GES, Nexen a installé des compresseurs à gaz évacués
transportables et des réseaux collecteurs à divers endroits dans
ses installations afin de récupérer le gaz naturel qui était
auparavant perdu dans le processus dévacuation, ce qui lui a permis
de réduire ses émissions de méthane de 5,8 millions de
pieds cubes standard par jour [pi3 (std)] et ses émissions
de GES de plus de 700 kilotonnes déquivalent CO par année.
Dans son usine de Luseland, en Saskatchewan, lentreprise utilise maintenant
du gaz récupéré pour faire fonctionner le matériel
de production, une réduction de la consommation dénergie
équivalente à 1 pi3 (std) et une diminution des émissions
déquivalent CO de 150 000 tonnes par année.
Comme les initiatives de réduction des émissions de GES ont
également accru son bénéfice net, Nexen examine dautres
possibilités rentables de récupérer lénergie
perdue. Lentreprise songe à récupérer et à
compresser les gaz pris dans la gaine afin de les injecter dans ses puits à
gaz, ce qui lui permettrait de se constituer une réserve énergétique
lorsque le débit dévacuation est moins élevé
et que la demande en énergie est à la hausse. Nexen voudrait aussi
traiter le gaz pris dans la gaine et le vendre à des entreprises du secteur
afin quelles sen servent pour produire de lénergie
ou encore lutiliser elle-même pour alimenter ses installations de
traitement situées à proximité. Peu importe la solution
retenue, la société ne doute pas que limagination et la
détermination du personnel de ses exploitations lui permettra de surmonter
tout obstacle ou problème quelle pourrait rencontrer.
Linstallation de Nexen Inc. à Luseland et les autres activités
dexploitation de pétrole lourd ont affiché des résultats
impressionnants grâce à un procédé de ventilation
permettant de réduire les émissions de méthane.
Nexen met au défi les autres producteurs de trouver des avantages semblables
dans les autres activités dexploitation de production de pétrole
et de gaz.
ONTARIO POWER GENERATION INC.
La société Ontario Power Generation Inc. (OPG) prend lamélioration de lefficacité énergétique et la réduction des émissions de GES au sérieux. Au cours des dernières années, lentreprise a intégré ces deux objectifs à ses systèmes de gestion, lancé une série dimportantes activités portant sur les économies dénergie et collaboré avec dautres organismes afin de faire progresser leur plan daction dynamique pour lenvironnement.
Les mesures prises par la société OPG font partie dune initiative intégrée appelée « Energy Efficiency @ Work », un programme primé qui combine la sensibilisation des employés, laction coopérative, les investissements liés à lénergie et la recherche de sources dénergie électrique de remplacement « vertes ».
Le programme « Energy Efficiency @ Work » a donné des résultats
extraordinaires. Depuis 1994, la société OPG a réalisé
plus de 300 projets de rendement de thermoconversion et de rendement électrique,
ce qui représente des économies dénergie de 2 000
GWh par an, des économies annuelles de coûts de 90 millions de
dollars et une réduction des émissions de GES de 2,7 millions
de tonnes par an. Les économies réalisées par lentreprise
dans le cadre du programme équivalent à la quantité dénergie
consommée par une ville de 80 000 habitants pendant un an.
Le réseautage, le partage dinformation et de conseils ont contribué
au succès quest devenu le programme « Energy Efficiency @
Work ». Ce programme est le fruit de nombreuses contributions, de partenariats
uniques que la société OPG a créés avec lAlliance
de lEfficacité Énergétique du Canada et lOffice
de lefficacité énergétique de Ressources naturelles
Canada ainsi que dappuis provenant de la Alliance to Save Energy et du
Consortium for Energy Efficiency. Ces organisations ont toutes démontré
que cest logique dopter pour lefficacité énergétique
et quon en voit les résultats plus rapidement par lentremise
de partenariats.
Le programme « Energy Efficiency @ Work » dOPG, lequel souscrit
pleinement à laction coopérative en matière de changement
climatique, a été la première initiative canadienne à
remporter le prestigieux prix Climate Protection Award de la U.S. Environmental
Protection Agency. Ces réalisations sont une preuve manifeste de la volonté
de la société OPG de continuer à viser trois objectifs
prioritaires : la performance économique jumelée à la bonne
intendance de lenvironnement et léquité.
Ontario Power Generation Inc., en partenariat avec Enbridge Gas Distribution
Inc., EnerSys Analytics Inc., Internorth Construction Ltd. et le Programme dencouragement
pour les bâtiments commerciaux (PEBC) de RNCan, a réussi à
réduire la consommation dénergie de son bâtiment situé
au 777, chemin Brock, à Pickering, en Ontario, à un niveau qui
est 30 p. 100 moins élevé que celui recommandé par le Code
modèle national de lénergie pour les bâtiments (CMNÉB).
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web
http://www.energy-efficiency.com.
LES ALIMENTS SCHNEIDER
Une vérification du rendement énergétique effectuée à lusine de la société Les aliments Schneider de Kitchener, en Ontario, a permis à lentreprise de découvrir dimportantes possibilités déconomiser de lénergie et de largent.
Réalisée en collaboration avec le Programme dincitatif pour les vérifications énergétiques en milieu industriel du gouvernement du Canada, la vérification portait surtout sur les systèmes frigorifiques et à vapeur de lusine ainsi que sur les possibilités de cogénération. Grâce à cette vérification approfondie de ses installations, de son équipement et de ses systèmes opérationnels, la société Schneider a découvert quelle pouvait réaliser des économies de centaines de milliers de dollars, non seulement à son usine de Kitchener, mais aussi dans ses autres installations.
Par exemple, lentreprise a découvert quelle pourrait économiser
145 000 $ par année en gaz naturel en modifiant les chaudières
qui alimentent les systèmes à vapeur de lusine et que la
diminution du débit principal de renouvellement de lair pourrait
entraîner une autre économie de 125 000 $ par année. Dans
lensemble, ces mesures pourraient entraîner une réduction
denviron 20 p. 100 de la consommation de gaz naturel de lusine et
présenter une période de récupération de moins dun
an. Lamélioration des systèmes de réfrigération
et de ventilation permettrait de réduire la consommation délectricité
de 15 p. 100 et donnerait lieu à des économies de 465 000 $ par
année. Plusieurs des mesures recommandées lors de la vérification,
comme la réduction des niveaux de pression de vapeur et la diminution
de lintensité du traitement de refroidissement à lammoniaque,
peuvent être mises en uvre sans frais additionnels, ce qui garantit
des économies immédiates sans pour autant diminuer les températures
ou la qualité du produit.
Lors de la vérification, on a déterminé que la cogénération
était un des moyens les plus prometteurs pour la société
Schneider de réaliser des économies dénergie. Le
profil de consommation délectricité et de vapeur de lusine
convient parfaitement à la production dénergie localisée;
de plus, un investissement de 6 millions de dollars dans un système de
génération au gaz naturel permettrait à lentreprise
de réaliser des économies dénergie denviron
1,5 million de dollars par année.
La société Les aliments Schneider reconnaît que plusieurs possibilités de modifications à apporter aux procédés dexploitation et aux réglages du système actuellement mis en place à sa centrale pourraient réduire la consommation dénergie sans nuire à la production.
STELFIL LTÉE
Lusine Stelfil ltée de Lachine, au Québec, est plutôt petite lorsquon la compare aux autres installations de lentreprise. Mais les petites usines de fabrication qui mettent laccent sur lefficacité énergétique peuvent avoir une influence considérable.
Depuis 1991, Stelfil a réduit sa consommation dénergie de 30 p. 100 en réalisant des examens approfondis de son équipement et de ses pratiques dentretien et dexploitation qui lui ont permis de découvrir des possibilités damélioration éconergétique.
Lusine na épargné aucun effort. Par exemple, le
producteur de fils dacier a découvert quil était possible
de réduire ses émissions de GES en remplaçant le combustible
utilisé par sa flotte de chariots élévateurs par du gaz
naturel. Stelfil a installé deux compresseurs à gaz naturel de
3 600 lb/po2 et modifié ses 24 chariots élévateurs
afin quils puissent fonctionner avec un autre type de carburant. Les résultats
ont été extraordinaires : au lieu de consommer 240 000 litres
de propane par année, la flotte fonctionne maintenant avec 145 000 m3
de gaz naturel, un carburant moins coûteux mais plus propre qui
a aussi entraîné une diminution des besoins en ventilation, ce
qui sest traduit par une réduction de 225 000 m3 de
la consommation de gaz naturel. Au total, le programme damélioration
des chariots élévateurs de Stelfil a permis de réduire
les émissions de GES de lusine de 489 tonnes déquivalent
CO .
Lusine a aussi bénéficié dautres avantages.
La sécurité des employés sest accrue car lutilisation
du gaz naturel a considérablement réduit les émissions
de monoxyde de carbone dans lusine, ce qui a minimisé les risques
dexplosion et de blessures au dos associés au remplacement des
cylindres. De plus, les coûts de lentretien des moteurs des chariots
élévateurs ont diminué, le temps nécessaire au ravitaillement
en carburant a été réduit de moitié, et les dépenses
liées à lénergie ont connu une baisse de plus de
100 000 $ par année.
CIMENT SAINT-LAURENT INC.
La société Ciment Saint-Laurent inc. réduit la quantité dénergie nécessaire à la fabrication de ses produits de ciment en remplaçant le ciment Portland par des ajouts cimentaires et en récupérant lénergie de certains déchets.
Great Lakes Slag, une propriété conjointe de Ciment Saint-Laurent et de St. Marys Cement, grenaille le laitier de haut fourneau, un sous-produit obtenu lors de la fabrication de la fonte. Ciment Saint-Laurent broie le laitier granulé dans son usine de Mississauga, en Ontario, afin de produire du GranCemMD, un ajout cimentaire qui permet de diminuer lutilisation du composant énergivore quest le ciment Portland dans la fabrication du béton. Les entreprises de fabrication de béton prémélangé incorporent le GranCemMD au ciment Portland afin de produire du béton pour la construction de fondations et de routes. Lutilisation adéquate du GranCemMD améliore en effet le rendement du béton pour ce qui est de la durabilité et de lusure.
Lénergie consommée pour fabriquer du GranCemMD (substance
mélangée au ciment dans un ratio de 1 à 3 ou de 1 à
4) est environ le quart de ce quil faut pour fabriquer du ciment Portland,
produit quil remplace. En investissant dans la production de GranCemMD,
Ciment Saint-Laurent est en mesure de répondre aux demandes grandissantes
du marché sans pour autant accroître sa consommation dénergie.
Ciment Saint-Laurent a aussi recours à des matières résiduaires
pour combler une partie de ses besoins en énergie liés à
la fabrication du ciment. Lentreprise a installé un système
au combustible granulaire de 6 millions de dollars dans son usine de Joliette,
au Québec, ce qui permettra à cette dernière de brûler
des matières comme de la sciure, des résidus de pneus, des morceaux
de caoutchouc et des boues dépuration séchées dans
deux de ses quatre fours. Le nouveau système permettra à la société
de réduire sa consommation de houille et de coke denviron 42 000
tonnes par année grâce au traitement de matières résiduaires
qui se seraient autrement retrouvées à la décharge ou dans
un lieu denfouissement et dont lusage aurait alors été
moins avantageux.
GROUPE VERSACOLD
En partie grâce à sa participation active aux ateliers du PEEIC présentés par lOffice de lefficacité énergétique de Ressources naturelles Canada, le Groupe Versacold a fait dénormes progrès pour améliorer son rendement énergétique.
Toutes les installations de Versacold ont réduit leurs coûts dénergie en 2001 malgré une hausse fulgurante du prix du gaz naturel, lajout dune nouvelle usine à lactif de lentreprise et la multiplication par deux du prix de lélectricité en Alberta en raison de la déréglementation de ce secteur. La consommation délectricité de Versacold a diminué de 1,2 million de kilowattheures (1 p. 100) et sa consommation de gaz naturel a été réduite de 12 800 GJ (7 p. 100) par rapport à 2000.
Linnovation et la coopération font partie des mesures que Versacold
applique à léchelle locale pour réaliser ses objectifs
énergétiques. Par exemple, dans son usine de Lethbridge, en Alberta,
lentreprise récupère la chaleur résiduelle de linstallation
frigorifique industrielle afin de lutiliser au cours du processus de préchauffage
de leau dalimentation de la société Maple Leaf Potatoes,
qui est située dans le même bâtiment. En 2001, la première
année de fonctionnement complète du programme de récupération
de la chaleur, Versacold a en moyenne fourni 1,42 million de Btu par heure de
chaleur résiduelle provenant de son installation frigorifique à
lusine de pommes de terre. Pendant cette même année, lusine
a réduit sa consommation de gaz naturel de 11 p. 100, ce qui lui a permis
déconomiser plus de 87 000 $ en coûts du gaz naturel. Si
lon tient aussi compte des économies délectricité,
ce projet de 105 000 $ a atteint son seuil de rentabilité en moins dun
an.
Le Groupe Versacold récompense les efforts de ses gestionnaires de
lénergie lors de la remise annuelle de ses prix defficacité
énergétique. Deux prix ont été décernés
pour chacune des régions du Pacifique, de lAlberta et de lEst.
Un prix national a également été décerné
lors de la conférence des gestionnaires de lénergie de Versacold,
tenue en 2002 à Vancouver, en Colombie-Britannique.
LE PARTENARIAT À UNE NOUVELLE ÉPOQUE
Le présent rapport marque un tournant pour le Programme déconomie dénergie dans lindustrie canadienne (PEEIC). Pour la première fois, notre rapport annuel reflète le parachèvement de notre expansion au-delà de notre mandat original qui touchait lexploitation minière et la fabrication, pour englober les efforts en matière de gestion énergétique de la presque totalité de lindustrie canadienne.
Le PEEIC, partenariat remarquable entre les entreprises canadiennes et le gouvernement du Canada, fait figure désormais de véritable exemple normatif pour ce qui est des mesures defficacité énergétique dans lindustrie de tout le pays.
La transition vers ce rôle accru a été complétée par lajout de trois nouveaux secteurs dans le regroupement du PEEIC. Dans le Rapport annuel de lan dernier, lindustrie de lapprovisionnement énergétique, représentée par le secteur de la production délectricité et le secteur de la production dhydrocarbures en amont, faisait rapport pour la première fois. Cette année, cest au tour du secteur de la construction de joindre nos rangs.
Lindustrie étant plus unifiée sous le parapluie du PEEIC, notre organisme rassemble désormais des associations sectorielles qui représentent plus de 95 p. 100 de toute lénergie consommée par lindustrie au Canada. Plus englobant, plus fort et plus actif que jamais dans ses efforts pour faire la promotion de la gestion énergétique efficace, le Programme continue de tracer la voie pour des organismes du même genre dans le monde entier.
UN INSTANTANÉ DE LAMÉLIORATION CONTINUE
EXPLOITATION MINIÈRE, FABRICATION ET CONSTRUCTION
- Ces secteurs ont diminué leur intensité énergétique de 1,8 p. 100 par an de 1990 à 2001, ce qui est nettement supérieur à lobjectif de 1 p. 100 par an quils sétaient fixé en 1994.
- Les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la consommation dénergie en 2001 étaient de 8,4 p. 100 inférieures à celles de 1990.
- Daprès des données statistiques de Ressources naturelles Canada (RNCan), ces secteurs ont consommé 22,5 p. 100 moins dénergie pour produire chaque dollar de produit en 2001 que ce nétait le cas en 1990.
APPROVISIONNEMENT ÉNERGÉTIQUE
- Les producteurs dhydrocarbures en amont ont mis en uvre 307 projets qui ont engendré des réductions de GES de 13 millions de tonnes.
- Les services publics délectricité signalent une production dénergies de remplacement de 706,3 GWh en 2001, contre seulement 0,4 GWh en 1990.
PORTRAIT GLOBAL DE LINDUSTRIE CANADIENNE
- Lintensité énergétique a diminué de 0,5
p. 100 par an, en moyenne, de 1990 à 2001.
- La quantité dénergie économisée par les
industries membres du PEEIC en 2001 équivaut à 93 p. 100 de
la demande dénergie des consommateurs des provinces de lAtlantique.
- Les mesures de gestion efficace de lénergie prises par ces
industries ont généré une économie de coûts
énergétiques de plus de 2,8 milliards de dollars pendant cette
même période.
- Dans lensemble, les secteurs du PEEIC ont consommé 5,6 p. 100
moins dénergie en 2001 quen 1990 pour produire chaque dollar
de produit.
- Deux nouvelles associations industrielles ont signé des lettres de
coopération avec le PEEIC, portant ainsi à 45 le nombre dassociations
participant au Programme. Collectivement, ces groupes représentent
plus de 5 000 entreprises et plus de 95 p. 100 de la demande dénergie
de lindustrie.
- Le PEEIC compte actuellement 25 groupes de travail, qui couvrent presque
chaque aspect de la demande énergétique industrielle au Canada.
- À la fin de 2002, 374 entreprises adhéraient à lInitiative
des Innovateurs énergétiques industriels, soit 60 de plus que
lannée précédente. La forte volonté manifestée
par les entreprises canadiennes à sinscrire à ce programme
témoigne dune plus grande conscientisation que jamais au fait
quune saine gestion de lénergie est essentielle à
leur réussite et du parti quelles sont en mesure de tirer des
nouveaux programmes.
Le PEEIC continue de croître car les entreprises reconnaissent deux qualités à lefficacité énergétique : elle est bonne pour les affaires et elle est bénéfique pour lenvironnement. Aujourdhui, dans un contexte de prix de lénergie instables et généralement à la hausse, en plus des initiatives internationales sur les changements climatiques qui incitent les entreprises à examiner de plus près la façon dont elles utilisent lénergie, le PEEIC et les ressources quil offre nont jamais été plus pertinents. En offrant des outils pour améliorer lefficacité énergétique, le PEEIC aide les participants à réduire les coûts et à augmenter les bénéfices. Combinées à léchelle nationale, ces mesures jouent un rôle important pour réduire la consommation dénergie et les émissions de GES du Canada – des progrès essentiels pour respecter nos engagements internationaux en matière de changements climatiques.
MAINTENIR LES EFFORTS DU PEEIC
Lorsque le Canada a signé le Protocole de Kyoto, son mandat national quant aux changements climatiques a franchi un niveau inédit. Le défi auquel fait maintenant face le PEEIC consiste à emboîter le pas au rythme accéléré du changement requis de la part des entreprises, en offrant des programmes de soutien novateurs et les outils de gestion énergétique puissants qui sont nécessaires pour favoriser la réussite.
La vaste majorité de lindustrie canadienne étant désormais sous le parapluie du PEEIC, notre objectif consiste à aider lindustrie –secteur par secteur et entreprise par entreprise – à maintenir et à intensifier la marche vers la gestion efficace de lénergie. La mission du PEEIC demeure essentiellement la même : promouvoir, encourager et favoriser lamélioration de lefficacité énergétique et la réduction des émissions de GES dans tous les secteurs industriels du Canada.
Le PEEIC estime que les outils et les ressources quil met à la disposition des secteurs participants prendront de plus en plus dimportance au fur et à mesure que les entreprises rechercheront toutes les occasions daméliorer leur rentabilité et dabaisser leurs émissions de GES. Les ateliers personnalisés du PEEIC peuvent aider les entreprises à vérifier leur consommation dénergie, à repérer le gaspillage, à établir des systèmes de gestion de lénergie et à mettre en uvre des mesures pour améliorer lefficacité.
Plus le travail en vue des réductions des émissions de GES saccélérera, plus le PEEIC répondra en continuant de jouer un rôle clé comme canal dinformation essentiel sur les programmes gouvernementaux et les possibilités daide financière, et en élaborant des programmes et des services qui répondent aux besoins en constante évolution de lindustrie canadienne.
UN NOUVEAU RÉSEAU DE LÉNERGIE
Lune des initiatives récentes les plus importantes du PEEIC est son Réseau des gestionnaires de lénergie. Lobjectif poursuivi par ce groupe consiste à développer un réseau dapprentissage sadressant aux spécialistes de lefficacité énergétique de lindustrie afin de partager les connaissances, linformation, les outils et les compétences nécessaires en vue daméliorer la compétitivité des organismes quils représentent et dappuyer les objectifs en matière de changements climatiques.
Le Réseau des gestionnaires de lénergie est basé sur lidée voulant que pour améliorer lefficacité énergétique dans le secteur industriel, il faut une participation de plus en plus vaste de la part de lindustrie. Le Réseau sappuie sur un site Web qui offre laccès à une trousse doutils complète de gestion énergétique, à des ressources de formation, à des ateliers et à son propre groupe de discussion en ligne.
UNE RESSOURCE IMPORTANTE
En 2002, RNCan a effectué une étude pour établir lefficacité du PEEIC. Les résultats réaffirment limportance du Programme pour améliorer lefficacité énergétique et réduire les émissions de GES au Canada. Daprès létude, il existe une différence importante entre la quantité dénergie consommée par les participants au PEEIC et par les non-participants. Les résultats ont démontré que :
- la croissance de la consommation dénergie par les participants sest révélée moins de la moitié de celle des non-participants;
- une proportion trois fois plus grande de participants que de non-participants ont signalé une réduction de leur consommation dénergie;
- la proportion dentreprises qui ont rapporté une hausse de leur consommation dénergie était 15 p. 100 moins grande chez les participants que les non-participants.
Létude a également révélé que les divers programmes du PEEIC sont bien reçus, la totalité des participants utilisant au moins un élément du programme. Daprès les résultats :
- 60 p. 100 des participants lisent le bulletin dinformation LEnjeu PEEIC;
- 45 p. 100 consultent le site Web du PEEIC;
- 42 p. 100 participent à des ateliers du PEEIC.
Parmi les participants qui ont assisté à un atelier « Le gros bon $ens » du PEEIC, plus de la moitié mettent en uvre des projets defficacité énergétique, à savoir mesurer leur consommation dénergie, élaborer des profils de charge des moteurs et mettre sur pied une équipe de gestion de lénergie.
LE CHEMIN VERS LAVENIR
Au cours de lannée qui vient, le PEEIC compte élargir son mandat et étoffer ses services pour aider lindustrie à respecter les normes de plus en plus exigeantes en matière démissions. Les enjeux sont élevés pour le Canada et pour les industries qui alimentent notre économie. Le PEEIC est prêt à jouer un rôle essentiel pour consolider et maintenir les efforts en vue den arriver à des changements positifs.
Au nom du groupe des industries du PEEIC, jaimerais exprimer toute notre gratitude à RNCan pour son soutien continu et croissant du partenariat unique entre les secteurs public et privé que constitue le PEEIC. La tâche qui nous attend est exigeante, mais en raison de la bonne collaboration du secteur public et de lindustrie, jai bon espoir que le Canada continuera de réaliser des progrès importants en vue datteindre ses objectifs concernant les changements climatiques.
Douglas E. Speers
Président et chef de la direction, EMCO Limitée
Président du Conseil des groupes de travail du PEEIC
Nouveau président du PEEIC
Douglas E. Speers a été nommé président du Conseil
exécutif du PEEIC. Il remplace W. Warren Holmes, premier vice-président,
Opérations minières canadiennes, Falconbridge Limitée,
qui a été président de 2000 à 2002. Ingénieur
ayant une longue expérience dans lindustrie du pétrole,
M. Speers est président et chef de la direction dEMCO limitée,
une entreprise canadienne davant-garde dans le secteur des produits de
construction. Sous sa direction, EMCO est devenue un chef de file dans le domaine
de lefficacité énergétique. Son engagement envers
les objectifs du PEEIC et ses antécédents dans dautres rôles
volontaires dans les secteurs de la fabrication, de la construction et de léducation
font de M. Speers un choix idéal pour guider le nouveau PEEIC.
Conseil exécutif du PEEIC
Douglas E. Speers
Président et chef de la direction
EMCO limitée
620, rue Richmond
London (Ontario) N6A 5J9
Tél. : (519) 645-3900
Téléc. : (519) 645-2465
Courriel : dspeers@emcoltd.com
Peter Birnie
Président
Wabi Iron & Steel Corporation
330, avenue Broadwood
C.P. 1510
New Liskeard (Ontario) P0J 1P0
Tél. : (705) 647-4383
Téléc. : (705) 647-6954
Courriel : pbirnie@wabicorp.com
Peter H. Cooke
Conseiller principal
Lafarge Canada Inc.
606, rue Cathcart, 8e étage
Montréal (Québec) H3B 1L7
Tél. : (514) 861-1411, poste 3285
Courriel : peter.cooke@lafarge-na.com
T. Reginald Driscoll
Président
Albarrie Canada Limited
85, chemin Morrow
Barrie (Ontario) L4N 3V7
Tél. : (705) 737-0551
Téléc. : (705) 737-4044
Courriel : albarrie@albarrie.com
James Fleck
Président-directeur général
Camco Inc.
175, chemin Longwoods Sud
Hamilton (Ontario) L8N 3Y5
Tél. : (905) 521-3106 /
(905) 521-3128 (Carollyn Wilkins)
Téléc. : (905) 521-3386
Courriel : carollyn.wilkins@camc.ge.com
Daniel Gagnier
Vice-président
Affaires générales et environnementales,
santé et sécurité
Alcan Inc.
1188, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) H3A 3G2
Tél. : (514) 848-8118
Téléc. : (514) 848-1494
Courriel : daniel.gagnier@alcan.com
Wayne Kenefick
Directeur du développement durable
Graymont Limited
3025, 12e Rue Nord-Est, bureau 190
Calgary (Alberta) T2E 7J2
Tél. : (403) 219-1320
Téléc. : (403) 291-1303
Courriel : wkenefick@graymont-ab.com
Hugh Klaassen
Chef de lexploitation
Paramount Resources Ltd.
4700 Bankers Hall West
888, 3e Rue Sud-Ouest
Calgary (Alberta) T2P 5C5
Tél. : (403) 290-3671
Téléc. : (403) 290-3614
Courriel : hugh.klaassen@paramountres.com
Yves Leroux
Vice-président, Réglementation et
relations gouvernementales
Parmalat Dairy & Bakery Inc.
405 The West Mall
Toronto (Ontario) M9C 5J1
Tél. : (416) 620-3010
Téléc. : (416) 620-3538
Courriel : yves_leroux@parmalat.ca
David Lewin
Vice-président principal
EPCOR
10065, avenue Jasper
Edmonton (Alberta) T5J 3B1
Tél. : (780) 412-3196
Téléc. : (780) 412-3192
Courriel : dlewin@epcor.ca
J. Norman Lockington
Vice-président, Technologie
Dofasco Inc.
1330, rue Burlington Est
C.P. 2460
Hamilton (Ontario) L8N 3J5
Tél. : (905) 548-7200, poste 3422
Téléc. : (905) 548-4667
Courriel : norm_lockington@dofasco.ca
Kevin Lyden
Président
UPM-Kymmene Inc.
999 Oakmont Plaza Drive
Westmont IL 60559
U.S.A.
Tél. : (630) 850-4932
Téléc. : (630) 850-3511
Courriel : carolee.rabjohns@upm-kymmene.com
Brenda MacDonald
Présidente
Coyle & Greer Awards Canada Ltd.
4819, promenade Mossley
C.P. 247
Mossley (Ontario) N0L 1V0
Tél. : (519) 269-3000, poste 233
Téléc. : (519) 269-3038
Courriel : bmacdonald@coylegreer.com
C.A. (Chris) Micek
Gestionnaire de lenvironnement – Canada
Agrium Inc.
11751, chemin River
Fort Saskatchewan (Alberta) T8L 4J1
Tél. : (780) 998-6959
Téléc. : (780) 998-6677
Courriel : cmicek@agrium.com
Geoffrey H. Moore
Président
Fibrex Insulations Inc.
561, chemin Scott
C.P. 2079
Sarnia (Ontario) N7T 7L4
Tél. : (519) 336-7770, poste 232
Téléc. : (519) 336-1634
Courriel : gmoore@fibrex.org
Ronald C. Morrison
Trésorier du Conseil
Manufacturiers et Exportateurs du Canada
1377, boulevard Hazelton
Burlington (Ontario) L7P 4V2
Tél. : (905) 464-5887
Téléc. : (905) 335-0523
Courriel : rcm161@aol.com
John D. Redfern
Président du conseil dadministration
Lafarge Canada Inc.
606, rue Cathcart, 8e étage
Montréal (Québec) H3B 1L7
Tél. : (514) 861-1411, poste 3202
Téléc. : (514) 876-8900
Courriel : john.redfern@lafarge-na.com
Andrew Stephens
Vice-président
Raffinage et approvisionnement
Petro-Canada
2489 North Sheridan Way
Mississauga (Ontario) L5K 1A8
Tél. : (905) 804-4565
Téléc. : (905) 804-4644
Courriel : stephens@petro-canada.ca
Norman J. Stewart
Vice-président, Relations gouvernementales
et contentieux
Ford du Canada Limitée
The Canadian Road
C.P. 2000
Oakville (Ontario) L6J 5E4
Tél. : (905) 845-2511, poste 1104
Téléc. : (905) 845-5759
Courriel : nstewart@ford.com
MODE DE FONCTIONNEMENT DU PEEIC
Le PEEIC est un organisme de coordination qui encadre un partenariat entre le secteur public et lindustrie privée afin daccroître lefficacité énergétique de lindustrie canadienne. Le PEEIC se compose de groupes de travail sectoriels, chacun deux représentant les entreprises qui évoluent dans le même secteur dactivité et qui participent au Programme par lentremise de leur association industrielle. Le Conseil des groupes de travail, qui réunit des représentants de chaque secteur du PEEIC, offre une tribune pour échanger des idées et recommander des moyens de répondre à leurs besoins communs. Lorientation générale est dictée par un conseil exécutif formé de dirigeants du secteur privé qui ont à cur lefficacité énergétique dans lindustrie.
Dans le cadre du partenariat du PEEIC, les changements découlent dun consensus et dune action commune établis grâce à un dialogue ouvert et honnête. Le Programme demeure le point de convergence par lequel lindustrie répond aux efforts du Canada en matière de changements climatiques. Notre rôle consiste à promouvoir lamélioration de lefficacité énergétique, ainsi quà identifier et à récompenser les chefs de file.
Le PEEIC sacquitte de ce mandat grâce, entre autres, à un solide programme de communication et de sensibilisation axé sur le bulletin bimensuel LEnjeu PEEIC et les articles publiés à intervalles réguliers dans certaines revues spécialisées. En juillet 2002, LEnjeu PEEIC est devenu un bulletin dinformation en ligne. Cette transformation technologique a contribué à faire passer le nombre de consultations dans le site Web du PEEIC de 32 000 par mois à plus dun quart de million.
Le PEEIC fait également connaître par dautres moyens les objectifs et les avantages dune plus grande efficacité énergétique. Le Conseil des groupes de travail et les secteurs travaillent sans relâche pour attirer de nouveaux participants, encourager le partage dinformation et mieux faire connaître le rôle et les réalisations des industries membres du PEEIC.
Des chefs dentreprise qui ont fait leurs preuves et dautres personnes
bien connues sur la scène nationale sont au nombre des participants volontaires
au Programme. La renommée de ces chefs de file, de même que leur
conviction profonde envers les principes du PEEIC, nous aident beaucoup à
attirer de nouveaux participants de lindustrie et à poursuivre
le partenariat fructueux qui existe entre les milieux industriels et gouvernementaux.
ÉVOLUTION DES DONNÉES DU PEEIC
Pour la première fois, les secteurs du PEEIC sont structurés dans le présent rapport daprès le Système de classification des industries de lAmérique du Nord (SCIAN). Le SCIAN remplace le système de la Classification type des industries (CTI) utilisé au cours des années précédentes. Ce changement a été effectué pour harmoniser le système de classification canadien à celui utilisé au Mexique et aux États-Unis, ses partenaires dans lAccord de libre-échange nord-américain; il a entraîné la restructuration des sous-secteurs. En outre, les valeurs monétaires au titre du PIB signalées ici ont été mises à jour selon lannée de référence 1997; les rapports précédents utilisaient 1986 comme année de référence.
Pour bien évaluer les améliorations de lefficacité énergétique, il est essentiel dappliquer une mesure exacte et de disposer de données utiles. Les données utilisées dans le présent rapport ont été collectées par Statistique Canada et interprétées par le Centre canadien de données et danalyse sur la consommation dénergie dans lindustrie (CIEEDAC) de lUniversité Simon Fraser de Burnaby (Colombie-Britannique). Le Centre se sert des données de Statistique Canada afin détablir, pour chaque secteur, un indice dintensité énergétique fondé sur la production et la contribution au PIB.
Le système coopératif du CIEEDAC est reconnu partout dans le
monde pour ses méthodes, lintégrité de ses données
et sa collaboration avec le PEEIC. Ressources naturelles Canada est la principale
source de financement du Centre, qui touche également des contributions
dassociations industrielles participant au PEEIC et de la Province de
Québec.
Conseil des groupes de travail du PEEIC
Présidente du Conseil des groupes de travail du PEEIC
Susan Olynyk
Spécialiste principale de lénergie
Dofasco Inc.
1330, rue Burlington
C.P. 2460
Hamilton (Ontario) L8N 3J5
Tél. : 1 800 363-2726, poste 6107
Téléc. : (905) 548-4267
Courriel : susan_olynyk@dofasco.ca
Comité des communications du PEEIC
Ed Gregory
Bibliothécaire et spécialiste de linformation
Association des brasseurs du Canada
100, rue Queen, bureau 650
Ottawa (Ontario) K1P 1J9
Tél. : (613) 232-9106
Téléc. : (613) 232-2283
Courriel : egregory@brewers.ca
Comité du rapport annuel du PEEIC
Bob Clapp
Vice-président, Division de lOntario
Institut canadien des produits pétroliers
20, rue Adelaide Est, bureau 901
Toronto (Ontario) M5C 2T6
Tél. : (416) 492-5677, poste 33
Téléc. : (416) 492-2514
Courriel : bobclapp@cppi.ca
Groupe de travail des aliments et des boissons
Walter Kraus
Directeur, Affaires environnementales
George Weston Ltd.
22, avenue St. Clair Est, bureau 1901
Toronto (Ontario) M4T 2S8
Tél. : (416) 922-1383, poste 5414
Téléc. : (416) 922-4395
Courriel : walter.kraus@weston.ca
Groupe de travail de laluminium
Christian Van Houtte
Président
Association de laluminium du Canada
1010, rue Sherbrooke Ouest, bureau 1600
Montréal (Québec) H3A 2R7
Tél. : (514) 288-4842
Téléc. : (514) 288-0944
Courriel : associa@aluminium.qc.ca
Groupe de travail des brasseries
Margo Dewar
Vice-présidente, Politiques et programmes
économiques
Association des brasseurs du Canada
100, rue Queen, bureau 650
Ottawa (Ontario) K1P 1J9
Tél. : (613) 232-9601
Téléc. : (613) 232-2283
Courriel : mdewar@brewers.ca
Groupe de travail du caoutchouc
Glenn Maidment
Président
Association canadienne de lindustrie
du caoutchouc
2000, chemin Argentia
Plaza 4, bureau 250
Mississauga (Ontario) L5N 1W1
Tél. : (905) 814-1714
Téléc. : (905) 814-1085
Courriel : glenn@rubberassociation.ca
Groupe de travail de la chaux
Dick Bowman
Directeur général
Carmeuse Lime (Beachville) Limited
C.P. 98
Ingersoll (Ontario) N5C 3K1
Tél. : (519) 423-6283, poste 330
Téléc. : (519) 423-6135
Courriel : dick.bowman@carmeusena.com
Groupe de travail du ciment
Christian Douvre
Vice-président, Performance
et assistance technique
Lafarge North America
6150, avenue Royalmount
Montréal (Québec) H4P 2R3
Tél. : (514) 738-3565
Téléc. : (514) 738-1124
Courriel : Christian.Douvre@lafarge-na.com
Groupe de travail de la construction
Jeff Morrison
Directeur, Affaires publiques
Association canadienne de la construction
75, rue Albert, bureau 400
Ottawa (Ontario) K1P 5E7
Tél. : (613) 236-9455
Téléc. : (613) 236-9526
Courriel : jeff@cca-acc.com
Groupe de travail des engrais
David Finlayson
Directeur, Affaires techniques
Institut canadien des engrais
350, rue Sparks, bureau 802
Ottawa (Ontario) K1R 7S8
Tél. : (613) 230-2597
Téléc. : (613) 230-5142
Courriel : dfinlayson@cfi.ca
Groupe de travail de lexploitation minière
Lauri Gregg
Directrice, Gestion de lénergie –
Noranda-Falconbridge
Falconbridge Limitée
207, Queens Quay Ouest, bureau 800
Toronto (Ontario) M5J 1A7
Tél. : (416) 982-7076
Téléc. : (416) 982-3543
Courriel : lauri.gregg@toronto.norfalc.com
Groupe de travail de la fabrication générale – Centre
Dorian S. Lavallée
Directeur, Ventes et marketing
Avon Fluid System Technologies Inc.
705, avenue Progress, unité 55
Scarborough (Ontario) M1H 2X1
Tél. : (416) 438-1233
Téléc. : (416) 438-1239
Courriel : dlavallee@afst.ca
Groupe de travail de la fabricationgénérale – Est
André Desroches
Vice-président, Fabrication, Est du Canada
EMCO limitée – Matériaux de construction
9510, rue Saint-Patrick
LaSalle (Québec) H8R 1R9
Tél. : (514) 364-7528
Téléc. : (514) 364-4487
Courriel : ades@emcoltd.com
Groupe de travail de la fabrication générale – Ouest
Steve Hertzog
Directeur dusine
EMCO Matériaux de construction Canada
(Division dEMCO limitée)
C.P. 576
Edmonton (Alberta) T5J 2K8
Tél. : (780) 440-7321
Téléc. : (780) 465-1181
Courriel : shertzog@emcoltd.com
Groupe de travail de la fabrication de matériel de transport
Paul Hansen
Directeur, Affaires environnementales
DaimlerChrysler Canada Inc.
4510, promenade Rhodes, bureau 210
Windsor (Ontario) N8W 5K5
Tél. : (519) 973-2864
Téléc. : (519) 973-2613
Courriel : plh2@daimlerchrysler.com
Groupe de travail de la fonte
Judith Arbour
Directrice exécutive
Association des fonderies canadiennes
1, rue Nicholas, bureau 1500
Ottawa (Ontario) K1N 7B7
Tél. : (613) 789-4894
Téléc. : (613) 789-5957
Courriel : judy@foundryassociation.ca
Groupe de travail de lindustrie textile
Peter Chantraine
Directeur, Énergie et environnement
DuPont Canada Inc.
455, chemin Front
C.P. 2100
Kingston (Ontario) K7L 4Z6
Tél. : (613) 548-5025
Téléc. : (613) 548-5356
Courriel : peter.chantraine@can.dupont.com
Groupe de travail des pâtes et papiers
Catherine Cobden
Vice-présidente, Environnement
Association des produits forestiers du Canada
99, rue Bank, bureau 410
Ottawa (Ontario) K1P 6B9
Tél. : (613) 563-1441
Téléc. : (613) 563-4720
Courriel : ccobden@fpac.ca
Groupe de travail de la production délectricité
Valerie Snow
Gestionnaire du programme ERE
Association canadienne de lélectricité
1155, rue Metcalfe, bureau 1120
Montréal (Québec) H3B 2V6
Tél. : (514) 576-9193
Téléc. : (514) 489-7406
Courriel : snow@canelect.ca
Groupe de travail de la production dhydrocarbures en amont
John E. Squarek
Directeur, Installations de lAlberta
Association canadienne des producteurs
pétroliers
350, 7e Avenue Sud-Ouest, bureau 2100
Calgary (Alberta) T2P 3N9
Tél. : (403) 267-1112
Téléc. : (403) 266-3214
Courriel : squarek@capp.ca
Groupe de travail des produits du bois
Jean-Claude Mercier
Vice-président, Division de lEst
Forintek Canada Corp.
319, rue Franquet
Sainte-Foy (Québec) G1P 4R4
Tél. : (418) 659-2647
Téléc. : (418) 659-2922
Courriel : jean-claude.mercier@qc.forintek.ca
Groupe de travail des produits chimiques
David F. Podruzny
Premier directeur
Affaires économiques et commerciales
Association canadienne des fabricants de
produits chimiques
350, rue Sparks, bureau 805
Ottawa (Ontario) K1R 7S8
Tél. : (613) 237-6215
Téléc. : (613) 237-4061
Courriel : dpodruzny@ccpa.ca
Groupe de travail des produits électriques et électroniques
Steve Horvath
Horvath Consultants
71, chemin Truman
North York (Ontario) M2L 2L7
Tél. : (416) 575-2335
Téléc. : (416) 385-1951
Courriel : brenda.horvath@sympatico.ca
Groupe de travail des produits laitiers
Gavin Wells
Gestionnaire de lénergie
Parmalat Dairy & Bakery Inc.
25, rue Rakely
Etobicoke (Ontario) M9C 5G2
Tél. : (416) 641-2943
Téléc. : (416) 622-4180
Courriel : gavin_wells@parmalat.ca
Groupe de travail des produits pétroliers
Bob Clapp
Vice-président, Division de lOntario
Institut canadien des produits pétroliers
20, rue Adelaide Est, bureau 901
Toronto (Ontario) M5C 2T6
Tél. : (416) 492-5677, poste 33
Téléc. : (416) 492-2514
Courriel : bobclapp@cppi.ca
Groupe de travail des sables bitumineux
Kees Versfeld
Chef de la gestion de lénergie
Syncrude Canada Ltd.
C.P. 4009, boîte à lettres 2030
Fort McMurray (Alberta) T9H 3L1
Tél. : (780) 790-8605
Téléc. : (780) 790-4875
Courriel : versfeld.kees@syncrude.com
Groupe de travail de la sidérurgie
Bob Downie
Coordonnateur environnemental
Gerdau Ameristeel Cambridge Inc.
160, place Orion
C.P. 1734
Cambridge (Ontario) N1T 1R9
Tél. : (519) 740-2488, poste 1306
Téléc. : (519) 623-2062
Courriel : bdownie@courticesteel.com
Mesures volontaires et Registre inc. du Défi-climat canadien (MVR
inc.)
Bob Flemington
Président
MVR inc.
170, avenue Laurier Ouest, bureau 600
Ottawa (Ontario) K1P 5V5
Tél. : (613) 565-5151
Téléc. : (613) 565-5743
Courriel : rflemington@vcr-mvr.ca
Groupe de travail de la fabrication de matériel de transport
Présidente du Conseil des groupes de travail du PEEIC
Susan Olynyk
Spécialiste principale de lénergie
Dofasco Inc.
1330, rue Burlington
C.P. 2460
Hamilton (Ontario) L8N 3J5
Tél. : 1 800 363-2726, poste 6107
Téléc. : (905) 548-4267
Courriel : susan_olynyk@dofasco.ca
Comité des communications du PEEIC
Ed Gregory
Bibliothécaire et spécialiste de linformation
Association des brasseurs du Canada
100, rue Queen, bureau 650
Ottawa (Ontario) K1P 1J9
Tél. : (613) 232-9106
Téléc. : (613) 232-2283
Courriel : egregory@brewers.ca
Comité du rapport annuel du PEEIC
Bob Clapp
Vice-président, Division de lOntario
Institut canadien des produits pétroliers
20, rue Adelaide Est, bureau 901
Toronto (Ontario) M5C 2T6
Tél. : (416) 492-5677, poste 33
Téléc. : (416) 492-2514
Courriel : bobclapp@cppi.ca
Groupe de travail des aliments et des boissons
Walter Kraus
Directeur, Affaires environnementales
George Weston Ltd.
22, avenue St. Clair Est, bureau 1901
Toronto (Ontario) M4T 2S8
Tél. : (416) 922-1383, poste 5414
Téléc. : (416) 922-4395
Courriel : walter.kraus@weston.ca
Groupe de travail de laluminium
Christian Van Houtte
Président
Association de laluminium du Canada
1010, rue Sherbrooke Ouest, bureau 1600
Montréal (Québec) H3A 2R7
Tél. : (514) 288-4842
Téléc. : (514) 288-0944
Courriel : associa@aluminium.qc.ca
Groupe de travail des brasseries
Margo Dewar
Vice-présidente, Politiques et programmes
économiques
Association des brasseurs du Canada
100, rue Queen, bureau 650
Ottawa (Ontario) K1P 1J9
Tél. : (613) 232-9601
Téléc. : (613) 232-2283
Courriel : mdewar@brewers.ca
Groupe de travail du caoutchouc
Glenn Maidment
Président
Association canadienne de lindustrie
du caoutchouc
2000, chemin Argentia
Plaza 4, bureau 250
Mississauga (Ontario) L5N 1W1
Tél. : (905) 814-1714
Téléc. : (905) 814-1085
Courriel : glenn@rubberassociation.ca
Groupe de travail de la chaux
Dick Bowman
Directeur général
Carmeuse Lime (Beachville) Limited
C.P. 98
Ingersoll (Ontario) N5C 3K1
Tél. : (519) 423-6283, poste 330
Téléc. : (519) 423-6135
Courriel : dick.bowman@carmeusena.com
Groupe de travail du ciment
Christian Douvre
Vice-président, Performance
et assistance technique
Lafarge North America
6150, avenue Royalmount
Montréal (Québec) H4P 2R3
Tél. : (514) 738-3565
Téléc. : (514) 738-1124
Courriel : Christian.Douvre@lafarge-na.com
Groupe de travail de la construction
Jeff Morrison
Directeur, Affaires publiques
Association canadienne de la construction
75, rue Albert, bureau 400
Ottawa (Ontario) K1P 5E7
Tél. : (613) 236-9455
Téléc. : (613) 236-9526
Courriel : jeff@cca-acc.com
Groupe de travail des engrais
David Finlayson
Directeur, Affaires techniques
Institut canadien des engrais
350, rue Sparks, bureau 802
Ottawa (Ontario) K1R 7S8
Tél. : (613) 230-2597
Téléc. : (613) 230-5142
Courriel : dfinlayson@cfi.ca
Groupe de travail de lexploitation minière
Lauri Gregg
Directrice, Gestion de lénergie –
Noranda-Falconbridge
Falconbridge Limitée
207, Queens Quay Ouest, bureau 800
Toronto (Ontario) M5J 1A7
Tél. : (416) 982-7076
Téléc. : (416) 982-3543
Courriel : lauri.gregg@toronto.norfalc.com
Groupe de travail de la fabrication générale – Centre
Dorian S. Lavallée
Directeur, Ventes et marketing
Avon Fluid System Technologies Inc.
705, avenue Progress, unité 55
Scarborough (Ontario) M1H 2X1
Tél. : (416) 438-1233
Téléc. : (416) 438-1239
Courriel : dlavallee@afst.ca
Groupe de travail de la fabrication générale – Est
André Desroches
Vice-président, Fabrication, Est du Canada
EMCO limitée – Matériaux de construction
9510, rue Saint-Patrick
LaSalle (Québec) H8R 1R9
Tél. : (514) 364-7528
Téléc. : (514) 364-4487
Courriel : ades@emcoltd.com
Groupe de travail de la fabrication générale – Ouest
Steve Hertzog
Directeur dusine
EMCO Matériaux de construction Canada
(Division dEMCO limitée)
C.P. 576
Edmonton (Alberta) T5J 2K8
Tél. : (780) 440-7321
Téléc. : (780) 465-1181
Courriel : shertzog@emcoltd.com
Groupe de travail de la fabrication de matériel de transport
Paul Hansen
Directeur, Affaires environnementales
DaimlerChrysler Canada Inc.
4510, promenade Rhodes, bureau 210
Windsor (Ontario) N8W 5K5
Tél. : (519) 973-2864
Téléc. : (519) 973-2613
Courriel : plh2@daimlerchrysler.com
Groupe de travail de la fonte
Judith Arbour
Directrice exécutive
Association des fonderies canadiennes
1, rue Nicholas, bureau 1500
Ottawa (Ontario) K1N 7B7
Tél. : (613) 789-4894
Téléc. : (613) 789-5957
Courriel : judy@foundryassociation.ca
Groupe de travail de lindustrie textile
Peter Chantraine
Directeur, Énergie et environnement
DuPont Canada Inc.
455, chemin Front
C.P. 2100
Kingston (Ontario) K7L 4Z6
Tél. : (613) 548-5025
Téléc. : (613) 548-5356
Courriel : peter.chantraine@can.dupont.com
Groupe de travail des pâtes et papiers
Catherine Cobden
Vice-présidente, Environnement
Association des produits forestiers du Canada
99, rue Bank, bureau 410
Ottawa (Ontario) K1P 6B9
Tél. : (613) 563-1441
Téléc. : (613) 563-4720
Courriel : ccobden@fpac.ca
Groupe de travail de la production délectricité
Valerie Snow
Gestionnaire du programme ERE
Association canadienne de lélectricité
1155, rue Metcalfe, bureau 1120
Montréal (Québec) H3B 2V6
Tél. : (514) 576-9193
Téléc. : (514) 489-7406
Courriel : snow@canelect.ca
Groupe de travail de la production dhydrocarbures en amont
John E. Squarek
Directeur, Installations de lAlberta
Association canadienne des producteurs
pétroliers
350, 7e Avenue Sud-Ouest, bureau 2100
Calgary (Alberta) T2P 3N9
Tél. : (403) 267-1112
Téléc. : (403) 266-3214
Courriel : squarek@capp.ca
Groupe de travail des produits du bois
Jean-Claude Mercier
Vice-président, Division de lEst
Forintek Canada Corp.
319, rue Franquet
Sainte-Foy (Québec) G1P 4R4
Tél. : (418) 659-2647
Téléc. : (418) 659-2922
Courriel : jean-claude.mercier@qc.forintek.ca
Groupe de travail des produits chimiques
David F. Podruzny
Premier directeur
Affaires économiques et commerciales
Association canadienne des fabricants de
produits chimiques
350, rue Sparks, bureau 805
Ottawa (Ontario) K1R 7S8
Tél. : (613) 237-6215
Téléc. : (613) 237-4061
Courriel : dpodruzny@ccpa.ca
Groupe de travail des produits électriques et électroniques
Steve Horvath
Horvath Consultants
71, chemin Truman
North York (Ontario) M2L 2L7
Tél. : (416) 575-2335
Téléc. : (416) 385-1951
Courriel : brenda.horvath@sympatico.ca
Groupe de travail des produits laitiers
Gavin Wells
Gestionnaire de lénergie
Parmalat Dairy & Bakery Inc.
25, rue Rakely
Etobicoke (Ontario) M9C 5G2
Tél. : (416) 641-2943
Téléc. : (416) 622-4180
Courriel : gavin_wells@parmalat.ca
Groupe de travail des produits pétroliers
Bob Clapp
Vice-président, Division de lOntario
Institut canadien des produits pétroliers
20, rue Adelaide Est, bureau 901
Toronto (Ontario) M5C 2T6
Tél. : (416) 492-5677, poste 33
Téléc. : (416) 492-2514
Courriel : bobclapp@cppi.ca
Groupe de travail des sables bitumineux
Kees Versfeld
Chef de la gestion de lénergie
Syncrude Canada Ltd.
C.P. 4009, boîte à lettres 2030
Fort McMurray (Alberta) T9H 3L1
Tél. : (780) 790-8605
Téléc. : (780) 790-4875
Courriel : versfeld.kees@syncrude.com
Groupe de travail de la sidérurgie
Bob Downie
Coordonnateur environnemental
Gerdau Ameristeel Cambridge Inc.
160, place Orion
C.P. 1734
Cambridge (Ontario) N1T 1R9
Tél. : (519) 740-2488, poste 1306
Téléc. : (519) 623-2062
Courriel : bdownie@courticesteel.com
Mesures volontaires et Registre inc. du Défi-climat canadien (MVR
inc.)
Bob Flemington
Président
MVR inc.
170, avenue Laurier Ouest, bureau 600
Ottawa (Ontario) K1P 5V5
Tél. : (613) 565-5151
Téléc. : (613) 565-5743
Courriel : rflemington@vcr-mvr.ca
PROFILS SECTORIELS
Aliments et boissons
Profil Le secteur canadien des aliments et boissons regroupe des fabricants
qui offrent une gamme variée de produits, y compris la viande, les
produits laitiers, la volaille, le poisson et les fruits de mer, les fruits
et légumes, les produits de boulangerie, les huiles, les sucres, le café,
les
grignotines, la bière, les boissons gazeuses et les confiseries.
Aperçu du rendement
- Effem Inc. de Bolton (Ontario) sest prévalue de lIncitatif
pour les vérifications énergétiques industrielles de
RNCan pour relever plusieurs possibilités déconomie dénergie.
- La société Les Aliments Maple Leaf Inc. et son groupe dentreprises
sont devenus des Innovateurs énergétiques industriels, ce qui
ajoute 97 usines de fabrication au Programme.
- Nestlé Canada Inc. a effectué des vérifications des
purgeurs de vapeur deau dans trois de ses usines.
- Sakai Spice (Canada) Corporation a installé un équipement
pour corriger le facteur de puissance.
- Sun Valley Foods, une division de Cargill Limited, a installé une
nouvelle toiture à valeur R plus élevée à son
usine de London (Ontario).
- À son usine de High River (Alberta), Cargill Foods, une division
de Cargill Limited, a installé un dispositif automatisé de contrôle
et de commande des pompes à eau froide, réduisant ainsi le nombre
de pompes nécessaires pour maintenir la pression du système.
- Dernièrement, la société Les aliments Schneider a effectué
une vérification énergétique à son usine de Kitchener
(Ontario) qui a permis de relever des centaines de milliers de dollars déconomies
possibles.
- De 1990 à 2001, les producteurs alimentaires ont amélioré
leur intensité énergétique collective de 13,3 p. 100.
- De 2000 à 2005, le secteur prévoit une réduction moyenne
de la consommation dénergie de 2,2 p. 100 par an.
MESURES PRISES
Le Groupe de travail des aliments et boissons du PEEIC se réunit trois ou quatre fois lan, avant les réunions du Conseil des groupes de travail du PEEIC. Les réunions du groupe de travail en 2002 ont eu lieu chez les Fabricants de produits alimentaires et de consommation du Canada – un partenaire du Programme depuis 1999 – et à linstallation de fabrication de Toronto (Ontario) de Nestlé Canada Inc. Parmi les autres partenaires du secteur, citons le Conseil des viandes du Canada, lAssociation canadienne de la boulangerie, le Conseil canadien des distributeurs en alimentation et un tout nouveau partenaire, le Conseil canadien des pêches, qui sest joint au Programme en 2001.
Individuellement, les entreprises du secteur des aliments et boissons poursuivent leurs interventions pour améliorer lefficacité énergétique et minimiser les émissions de GES. Un nouvel Innovateur énergétique industriel, Effem Inc. de Bolton (Ontario), sest prévalu de lIncitatif pour les vérifications énergétiques industrielles de RNCan pour relever un certain nombre de possibilités daméliorer lefficacité énergétique. Lentreprise fera des économies dénergie en améliorant ses systèmes dair comprimé, de refroidissement par vortex et daspiration, et par le biais de lanterneaux et de systèmes et de pratiques améliorés de commande de léclairage.
Canada Bread Company Limited, une filiale des Aliments Maple Leaf Inc., a installé un rideau dair Miniveil sur un convoyeur qui débouche dans la salle de palettisation réfrigérée de son usine dEtobicoke (Ontario). Le rideau dair réduira le transfert thermique à cet endroit et contribuera à conserver la température requise dans cette pièce, qui se situe entre 15 °C et 21 °C. En 2002, la société Les Aliments Maple Leaf est devenue un Innovateur énergétique industriel, ce qui a permis à ses 92 usines de tout le Canada dêtre admissibles aux avantages du PEEIC. Ainsi, Maple Leaf a tenu un atelier personnalisé de gestion énergétique « Le gros bon $ens » et une journée de sensibilisation à lénergie à Winnipeg à lintention des employés de ses usines au Manitoba. Ceux des usines Canada Bread de lentreprise en Ontario ont participé à un symposium sur lénergie dune durée dune journée à Hamilton. Il est prévu que dautres ateliers personnalisés se tiendront aux établissements de Maple Leaf dans toutes les régions du Canada en 2003.
Nestlé Canada Inc. a procédé à des vérifications des purgeurs de vapeur deau dans trois de ses usines, ce qui a amené des améliorations éconergétiques à ses systèmes de vapeur. De plus, lentreprise poursuit son programme de réfection des appareils déclairage et elle a installé un système de traitement des eaux usées.
Lusine de transformation de moutarde de Sakai Spice (Canada) Corporation à Lethbridge (Alberta) a apporté plusieurs améliorations éconergétiques. Lentreprise a installé un équipement pour corriger le facteur de puissance, mis en application un système de surveillance énergétique et apporté des améliorations à ses systèmes de réfrigération, dair comprimé, déclairage et de chauffage, de ventilation et de conditionnement de lair. Sakai prévoit lancer de nouvelles initiatives relatives aux appareils déclairage et apporter des améliorations à lenveloppe du bâtiment de lusine.
La société Sun Valley Foods, une division de Cargill Limited, a parachevé plusieurs projets defficacité énergétique en 2001. Elle a remplacé la toiture de son usine à London (Ontario) par une toiture de valeur R supérieure, exécuté un programme de vérification et de réparation de son système dair comprimé, et remplacé les commutateurs de ses bureaux et vestiaires par des détecteurs de présence. En 2002, Sun Valley a également effectué des études sur la qualité de la puissance, le facteur de puissance et le rendement du système de réfrigération de lusine.
Cargill Foods de High River (Alberta), une autre division de Cargill Limited, a installé un dispositif automatisé de contrôle et de commande de ses pompes à eau froide, ce qui lui permet de réduire de quatre à deux le nombre de pompes nécessaires pour maintenir la pression du système. Des pompes hors circuit sont tenues en réserve pour faire face à la demande de pointe.
La société Les aliments Schneider a terminé
récemment la vérification énergétique de son usine
de Kitchener (Ontario). Cette vérification a permis de constater que
les modifications à linstallation de vapeur et les réductions
du taux de ventilation dans lusine principale lui permettront de réduire
les coûts de gaz naturel de la chaufferie denviron 270 000 $ par
an. Ces mesures ont une période de récupération estimative
de moins dun an et peuvent réduire la consommation de gaz naturel
denviron 20 p. 100. Des modifications apportées aux systèmes
de réfrigération et de ventilation pourraient amener des économies
denviron 465 000 $ par an au chapitre de lélectricité
et de lexploitation. Les modifications pourraient réduire la consommation
délectricité de 15 p. 100, et leur coût serait récupéré
en trois ans environ.
RÉALISATIONS
Lindustrie canadienne de la production alimentaire a continué
daugmenter sa production brute en 2001, mais sa consommation dénergie
a baissé légèrement. La consommation dénergie
totale du secteur sest repliée à 111 043 TJ en 2001, contre
111 736 TJ en 2000, soit une baisse de 0,6 p. 100. Au cours des 11 dernières
années, cette consommation a augmenté de 9,2 p. 100, passant de
101 689 TJ en 1990 à 111 043 TJ en 2001, en grande partie à cause
dune augmentation importante de la consommation de gaz naturel. (Ces totaux
comprennent la consommation dénergie et les données de production
des secteurs des produits laitiers et des brasseries, dont il est fait état
ailleurs dans ce rapport.)
La consommation de mazout lourd par le secteur a baissé
de 16 p. 100 au cours de la dernière année. On peut attribuer
cette réduction au plafonnement ou à la réduction des prix
du gaz naturel survenue au cours de lannée. Même si la consommation
dénergie du secteur des aliments et boissons a augmenté,
celui-ci a fait des progrès à long terme vers une plus grande
efficacité énergétique. De 1990 à 2001, les producteurs
alimentaires ont réduit leur intensité énergétique
de 13,3 p. 100.
DÉFIS
Sur la foi des chiffres présentés par ses entreprises
membres, on peut dire que le secteur des aliments et boissons sest fixé
dambitieux objectifs defficacité énergétique.
Pour les années 2000 à 2005, il prévoit une réduction
moyenne de la consommation dénergie de 2,2 p. 100 par an. Pour
2006 à 2010, lobjectif du secteur est une réduction moyenne
de 1,7 p. 100 par an, pour un total de 19,5 p. 100 au cours de la prochaine
décennie.
Ces objectifs seront difficiles à atteindre. Beaucoup
dentreprises du secteur se préoccupent de limpact de lengagement
du Canada au Protocole de Kyoto, et se demandent si elles pourront respecter
ses exigences concernant les émissions. Parmi leurs inquiétudes,
citons que les changements importants dans lutilisation de lénergie
nécessaires pour freiner les émissions pourraient compromettre
la qualité des produits et la capacité des producteurs de respecter
la réglementation sur la salubrité des aliments.
En outre, des membres du secteur en Ontario sinquiètent
des problèmes de disponibilité de lélectricité
dans limmédiat et à moyen terme. Les incertitudes quant
au coût de lélectricité pourraient amener ces entreprises
à réexaminer les systèmes de cogénération,
ce qui pourrait entraîner des augmentations dans la consommation du gaz
naturel ou du mazout lourd.
Aluminium
Profil En 2002, le secteur canadien de laluminium occupait le
troisième rang mondial pour la production annuelle daluminium de
première fusion. La production des dix alumineries du Québec et
de celle de la Colombie-Britannique contribue grandement à la vitalité
de léconomie à léchelle nationale et régionale.
Bien que laugmentation de la production se soit traduite par une légère
hausse de la consommation totale dénergie au sein du secteur, les
données sur lefficacité énergétique indiquent
encore une nette amélioration du rendement par rapport aux niveaux de
référence de 1990.
Aperçu du rendement
- En janvier 2002, les producteurs ont signé un accord-cadre sur les
émissions de GES avec le Québec.
- Alcan Inc. réduira le total des émissions annuelles de ses
installations au Québec de 285 000 tonnes déquivalent
CO2 dici la fin de 2003, par rapport à 1999.
- Alcoa inc. aura diminué ses émissions annuelles de 200 000
tonnes déquivalent CO entre le début de 2001 et la fin
de 2004
- Aluminerie Alouette inc. réduira ses émissions de 12,3 p.
100 en moyenne pour la période de 1996 à 2004.
- Lindustrie rapporte quelle a réduit son intensité
de GES moyenne de 5,59 tonnes déquivalent
CO2 par tonne daluminium produit en 1990, à
3,94 en 2000.
MESURES PRISES
Le secteur canadien de laluminium, qui appuie les objectifs du Protocole de Kyoto, a entrepris de nombreuses mesures afin de réduire les émissions de GES et daméliorer lefficacité énergétique.
Un accord-cadre sur la réduction volontaire des émissions de
GES entre le Québec et le secteur de laluminium a été
signé en janvier 2002. Laccord prévoit la réduction
des émissions de GES denviron 200 000 tonnes déquivalent
CO2 pour le secteur pour la période allant de 2002 à
2007. Des améliorations de lintensité énergétique
et lattention prêtée aux questions liées au cycle
de vie des produits font également partie de laccord.
À la suite de cette signature, les producteurs daluminium ont
amorcé des pourparlers en vue daccords individuels détaillés.
En juin 2002, Alcoa inc. sest engagée à réduire volontairement
les émissions de GES de ses alumineries de Baie-Comeau, Bécancour
et Deschambault, et de son usine de tige daluminium de Bécancour.
Aux termes de son accord avec le gouvernement du Québec, Alcoa aura réduit
ses émissions annuelles de 200 000 tonnes déquivalent CO2
entre le début de 2001 et la fin de 2004, en plus des autres réductions
prévues avant lexpiration de laccord à la fin de 2007.
En octobre 2002, Alcan Inc. a consenti à réduire volontairement
les émissions de GES de ses six alumineries au Québec, de lusine
Vaudreuil, de ses installations portuaires, de ses centrales électriques
et de ses activités ferroviaires. Selon laccord quil a signé,
Alcan réduira le total des émissions annuelles de ces installations
de 285 000 tonnes déquivalent CO2 dici la
fin de 2003 par rapport à lannée de référence
1999.
Pour sa part, Aluminerie Alouette inc. a conclu un accord avec le gouvernement
québécois en février 2003. Laccord prévoit
que lentreprise réduira ses émissions de GES de 12,3 p.
100 en moyenne de 1996 à 2004, une réduction totale de 69
000 tonnes déquivalent CO2.
Ces accords volontaires démontrent que les producteurs daluminium reconnaissent la possibilité de consolider la fiche exemplaire de lindustrie concernant la réduction des émissions, amorcée en 1990.
Les producteurs daluminium du Canada ont également inclus les questions defficacité énergétique dans leurs programmes de communications. Par exemple, Alcan a abordé lefficacité énergétique et la gestion environnementale dans son rapport Alcan en route vers la durabilité, un document exhaustif sur les questions liées à lexploitation de lentreprise.
Dans sa publication magazine vie de 2001, Alcoa consacre toute une section à lénergie, dont ses programmes defficacité énergétique et ses projets de production dénergie. Cette publication présente une ligne de conduite qui, selon lentreprise, débouchera sur une meilleure qualité de vie.
Le rapport De concert avec le milieu dAluminerie Alouette, un livret portant sur la prise en compte des aspects environnementaux, explique comment le nouveau matériau de blocs cathodiques et la fonte de fer améliorée contribuent à lefficacité énergétique générale de ses alumineries. Lentreprise a en outre modifié le système de chauffage de son bâtiment administratif et programmé ses thermostats, ce qui a fait économiser environ 50 000 litres de mazout par mois au cours de la saison de chauffage.
RÉALISATIONS
La production daluminium de première fusion a augmenté
de 73 p. 100 de 1990 à 2002, alors que les émissions de GES du
secteur sont demeurées stables. Au cours de la même période,
la réduction des émissions de GES (en équivalent CO2)
par tonne produite était supérieure à 36 p. 100. Depuis
1990, lindustrie de laluminium a réduit denviron 52
p. 100 ses émissions de tétrafluoroéthane (CF4)
et dhexafluoroéthane (C2F6).
Selon les prévisions du secteur, la production daluminium
de première fusion au Canada devrait augmenter de 1,4 million de tonnes
dici 2010, ce qui entraînera des hausses démissions
de 3 millions de tonnes déquivalent CO2. En moyenne,
lindustrie a réduit son intensité démissions
de GES de 5,59 tonnes déquivalent CO2 par tonne
daluminium en 1990 à 3,94 en 2000. Lindustrie sattend
à ce que dici 2010, lintensité générale
soit réduite de 3,07 autres tonnes, sinon plus.
DÉFIS
Lindustrie continuera denregistrer des gains au chapitre
de lefficacité énergétique en modernisant les procédés
et en adoptant des pratiques de gestion énergétique avancées.
Toutefois, la construction de nouvelles alumineries de pointe – celles-ci
ont présentement une intensité carbonique inférieure à
2 tonnes déquivalent CO2 par tonne de production –
ainsi que la modernisation dautres alumineries auront limpact le
plus radical sur lefficacité énergétique générale
et les émissions de GES du secteur. À lheure actuelle, 72
p. 100 de la production totale daluminium provient dinstallations
modernes.
Cependant, la construction de nouvelles installations exige des
investissements en capitaux considérables et la disponibilité
de grandes quantités délectricité à des prix
favorables. Mais les prix peu élevés de laluminium ainsi
que les coûts élevés de lénergie, typiques
du marché daujourdhui, nuiront à la capacité
du secteur de produire les bénéfices nécessaires pour financer
ces investissements. Lélaboration de modèles économiques
pratiques en vue du passage à de nouvelles installations demeure un défi
de taille pour lindustrie.
Produits du bois
Profil Le secteur des produits du bois comprend trois groupes détablissements
: ceux qui scient des bûches pour en faire du bois duvre et
des produits semblables; ceux qui fabriquent des produits en vue daméliorer
les caractéristiques naturelles du bois, soit des placages, du contreplaqué,
des panneaux de bois reconstitué et du bois dingénierie;
et ceux qui produisent une gamme diverse de produits du bois, comme la menuiserie
préfabriquée. À la fin de 2001, lindustrie canadienne
du bois comptait presque 3 000 établissements dans tout le pays qui employaient
un peu moins de 20 000 personnes.
Aperçu du rendement
- La scierie HI-ATHA de Weldwood of Canada Limited ne produit pas démissions
de GES de sources fossiles au cours de ses activités normales.
- Des améliorations éconergétiques chez Riverside Forest
Products Limited (division Armstrong) ont amené une réduction
moyenne des émissions de GES de 0,264 tonne déquivalent
CO2 par an par 1 000 pieds carrés de contreplaqué
produit.
- Tembec Industries Inc. a créé le programme Impact Zéro®
pour minimiser les effets environnementaux de ses activités de
fabrication.
- Erie Flooring and Wood Products a amélioré de façon
importante son efficacité énergétique.
- Le projet danalyse énergétique comparative de Forintek
Canada Corp. à léchelle de lindustrie est bien engagé.
- Les entreprises de produits du bois continuent de développer des
systèmes énergétiques à la biomasse pour réduire
lutilisation plus coûteuse du gaz naturel et de lélectricité.
MESURES PRISES
Les sociétés de produits forestiers tiennent résolument compte de lefficacité énergétique en améliorant leurs méthodes dexploitation et en investissant constamment des capitaux. Ainsi, la scierie HI-ATHA de Hinton (Alberta), de la société Weldwood of Canada Limited, ne produit pas démissions de GES de sources fossiles au cours de ses activités normales. La combustion de déchets de bois répond à elle seule à presque tous ses besoins de chauffage, notamment ceux des fours de séchage. Lélectricité de la scierie est produite par la combustion de biomasse à lusine de pâte de Hinton, qui y est adjacente. Lusine de pâte a réduit sa consommation de propane – utilisé pour le chauffage en hiver – dune moyenne de 225 000 litres, à 50 000 litres, en récupérant la chaleur excédentaire de ses fours de séchage alimentés aux déchets ligneux.
De 1990 à 2000, les émissions de GES de sources fossiles de la société Domtar Inc. ont augmenté de seulement 3,5 p. 100, tandis que la production connaissait une hausse de 24,6 p. 100. Cela résulte directement des activités déconomie dénergie et damélioration constante dans lensemble de lentreprise, de meilleures pratiques de travail qui optimisent lutilisation des ressources, du rendement amélioré, de lélimination du gaspillage et du remplacement de combustibles fossiles par des énergies de la biomasse renouvelables.
Au cours des trois dernières années, Riverside Forest Products
Limited (division Armstrong), à Armstrong (Colombie-Britannique), a apporté
des améliorations à ses chaudières, ses séchoirs
et ses fours ainsi quaux systèmes dentraînements, dinstallation
de chaudière, deau, déclairage, de chauffage, de ventilation
et de conditionnement de lair. Cette société a en outre
perfectionné son utilisation de la vapeur et de lélectricité
produites par la cogénération. Les améliorations ont permis
une réduction annuelle moyenne de 0,61 p. 100 des émissions de
GES, soit 0,264 tonne déquivalent CO2 par an par
1 000 pieds carrés de contreplaqué produit.
Lentreprise continuera daméliorer le rendement de ses activités, de ses procédés et de son équipement, et de réduire sa consommation de combustibles fossiles en extrayant davantage dénergie de la biomasse.
Tembec Industries Inc. sest engagée à intégrer le développement durable dans ses activités et à améliorer constamment sa performance sur le plan environnemental. Pour atteindre ces objectifs, Tembec a créé le programme Impact Zéro® concernant ses installations de fabrication. Lobjectif principal de ce programme consiste à réduire leffet des activités de fabrication sur lenvironnement. Impact Zéro® prévoit lélaboration dobjectifs et de plans daction environnementaux, de même que la mise en uvre et le maintien dun système de gestion environnementale conforme à la norme ISO 14001.
Au cours de sa première année comme Innovateur énergétique industriel du PEEIC, Erie Flooring and Wood Products, de West Lorne (Ontario), a grandement accru son efficacité énergétique. En améliorant son installation de chaudière et ses systèmes de chaleur industrielle, dentraînements, déclairage et de climatisation, lentreprise a réduit sa consommation dénergie de 10 p. 100 par an. Elle prévoit continuer daméliorer son équipement en le remplaçant par du matériel plus éconergétique, en installant dautres moteurs à fréquence variable et en évaluant les possibilités de la cogénération.
Le projet danalyse énergétique comparative de Forintek Canada Corp. est bien engagé. Le projet, qui a reçu un appui financier de lOffice de lefficacité énergétique de RNCan, vise à soutenir les efforts du groupe de travail du secteur des produits du bois du PEEIC afin de promouvoir lefficacité énergétique dans lindustrie du bois massif. Forintek étudie le rendement de lindustrie au Canada et développe des données de référence pour établir des objectifs, des plans daction, des politiques et des pratiques exemplaires en matière defficacité énergétique dans les entreprises du secteur. Pour peaufiner ses procédures de vérification énergétique, Forintek a procédé à des vérifications préalables dans deux scieries et amorcera la vérification dautres installations dès quelle aura reçu les questionnaires quelle a envoyés aux entreprises concernées. Forintek collecte également des données statistiques générales sur la consommation dénergie au Canada et dans les pays concurrents, et formule des recommandations au sujet des technologies utilisées dans les usines canadiennes.
RÉALISATIONS
Le secteur des produits du bois a consommé 70 769 TJ de
combustibles fossiles et délectricité en 2001. Même
si laugmentation de la production du secteur a entraîné une
hausse de la consommation dénergie, des mesures adoptées
par les entreprises afin daméliorer lefficacité énergétique
ont amené des gains considérables du côté de lintensité
énergétique.
La récente hausse des prix de lénergie constituera
un stimulant puissant pour que les fabricants de produits du bois mettent en
uvre des mesures defficacité énergétique à
faible coût. Les entreprises continueront probablement de chercher des
moyens rentables dutiliser la biomasse, et en particulier les déchets
de bois, une source dénergie plus économique que le gaz
naturel et lélectricité.
DÉFIS
Les entreprises du secteur des produits du bois investissent
constamment et adoptent des mesures damélioration de lefficacité
énergétique. Toutefois, la permanence de facteurs économiques
défavorables fait en sorte quil est très difficile, pour
la plupart des entreprises de produits forestiers, dinvestir en efficacité
énergétique. Les réalités économiques forcent
également les sociétés à rechercher de nouveaux
marchés et à fabriquer des produits à valeur plus élevée,
dont la production nécessite davantage dénergie.
Cherchant à maintenir le rendement de leur production
à des niveaux durables, les entreprises canadiennes des produits du bois
ont fermé certaines installations et réparti la production à
un plus petit nombre dusines. Même si ces fermetures réduiront
la consommation dénergie totale du secteur à court terme,
le manque dinvestissement en efficacité énergétique
fait en sorte quil est improbable que lindustrie puisse diminuer
son intensité énergétique de façon importante.
Brasseries
Profil Lindustrie brassicole canadienne est un secteur varié
et moderne qui poursuit activement dambitieux objectifs defficacité
énergétique. Elle regroupe deux brasseries nationales, plusieurs
brasseries régionales et de nombreuses microbrasseries. Ensemble, ces
83 brasseries emploient plus de 14 000 personnes au Canada, et elles ont produit
environ 24 millions dhectolitres de bière en 2001.
Aperçu du rendement
- Lamélioration des procédés de surveillance, de
contrôle et de maintenance a permis aux brasseries de repérer
des mesures pour économiser lénergie et de les mettre
en application.
- Par rapport à 1990, lindustrie a réduit sa consommation
dénergie de plus de 19 p. 100 par hectolitre de bière
produite.
- Lindustrie brassicole sest engagée à réduire
de 1 p. 100 annuellement sa consommation dénergie au cours des
deux prochaines années, et de 1,5 p. 100 de 2004 à 2006.
MESURES PRISES
Les brasseries canadiennes continuent de rechercher lefficacité énergétique en améliorant leurs procédés de fabrication, linfrastructure de leurs usines et leurs activités demballage. Des investissements de capitaux dans du nouvel équipement de pasteurisation et de nouvelles laveuses de bouteilles contribueront à améliorer lefficacité énergétique et à réduire les émissions de GES du secteur. Le perfectionnement continu des méthodes de surveillance, de contrôle et de maintenance permet aux brasseries de repérer et de mettre en uvre des possibilités damélioration. Ces mesures comprennent des avancées dans les systèmes de processus de production, lélimination du gaspillage dans le cadre des procédures darrêt qui suivent la production dun lot et des mises à niveau portant sur les systèmes de chauffage, de ventilation, déclairage et de conditionnement de lair. Les entreprises sefforcent dintégrer dans tous leurs services la responsabilisation en ce qui concerne la gestion de lénergie et des services publics, créant de ce fait un milieu qui soutient les efforts en vue de mettre en uvre et dencourager les projets et les pratiques éconergétiques.
Ainsi, la planification, le contrôle et la surveillance de la consommation dénergie, la responsabilisation par service et la participation des employés se combinent dans un effort global pour améliorer lefficacité énergétique. Les brasseries font appel à des vérifications énergétiques et à la responsabilité des employés afin de sensibiliser ceux-ci à léconomie et aux possibilités de réduire le gaspillage dénergie. Lanalyse comparative approfondie contribue à développer une démarche axée sur le repérage et la mise en uvre de pratiques exemplaires. On y évalue les projets dimmobilisations pour sassurer quils sont conçus en fonction des stratégies defficacité énergétique et quils les intègrent.
Du côté de la distribution et des ventes du secteur, mentionnons
que le détaillant The Beer Store a installé des ordinateurs spéciaux
dans ses camions à London (Ontario), ce qui a réduit la marche
au ralenti, économisé du carburant et prolongé la vie utile
des camions. Grâce à ce projet pilote, le parc de véhicules
a réduit sa période de marche au ralenti de 3 000 heures, soit
de 51 p. 100, ce qui a permis déconomiser plus de 32 000 litres
de carburant et de réduire les émissions de plus de 114 tonnes.
La réussite de ce projet a permis à The Beer Store de remporter
une mention dexcellence dans le cadre du programme pancanadien Purifions
lair! – Défi du parc.
RÉALISATIONS
Lindustrie brassicole canadienne a accompli des progrès importants
pour augmenter son efficacité énergétique. Par comparaison
à 1990, lindustrie consomme désormais 19 p. 100 moins dénergie
pour produire un hectolitre de bière. En 2001, la consommation de lindustrie
était de 6 003 TJ, répartis comme suit : 72 p. 100 de gaz naturel,
7 p. 100 de mazout et 20 p. 100 délectricité. Lindustrie
brassicole sest engagée à réduire de 1 p. 100 annuellement
sa consommation dénergie au cours des deux prochaines années
et de 1,5 p. 100 par an de 2004 à 2006.
DÉFIS
Les brasseries canadiennes continuent de trouver des moyens de
réduire les dépenses tout en maintenant la qualité et linnovation.
Face à la concurrence internationale accrue et à la popularité
croissante de boissons dautres catégories, lindustrie combine
des stratégies de marketing novatrices à des programmes réfléchis
de gestion des coûts. Lindustrie brassicole canadienne sest
également lancée avec succès sur les marchés internationaux
et elle a fait du Canada lun des premiers exportateurs de bière
dans le monde. Plusieurs brasseries ont négocié des ententes qui
leur permettent de fabriquer ici même de nombreux produits qui auraient
autrement été importés. La gamme de marques offertes sur
le marché canadien varie des ales et lagers traditionnelles aux nouveaux
produits ayant divers degrés dalcool, ou encore une texture et
une saveur qui se démarquent. Il est clair que lindustrie est bien
placée pour affronter directement la concurrence.
Étant donné que lénergie est un élément
de coût considérable dans le procédé brassicole,
les brasseries canadiennes continueront de considérer quil est
prioritaire de trouver des moyens daméliorer lefficacité
énergétique.
Caoutchouc
Profil Les entreprises du secteur du caoutchouc fabriquent principalement
des pneus, des chambres à air, des pièces dautomobile, des
tuyaux et des courroies en caoutchouc, du caoutchouc industriel et un large
éventail dautres produits, dont des coupe-froid en caoutchouc et
en plastique, du ruban autoadhésif, des gants de caoutchouc, des tapis
de caoutchouc, des produits ménagers en caoutchouc et du matériel
pour rechapage de pneus. Pour répondre à la demande, lindustrie
du caoutchouc emploie un peu plus de 26 000 personnes réparties dans
quelque 240 établissements à léchelle du pays, dont
la masse salariale représente plus de 700 millions de dollars par an.
Aperçu du rendement
- LAssociation canadienne de lindustrie du caoutchouc (ACIC) a parrainé un atelier sur lefficacité énergétique adapté à lindustrie du caoutchouc le 20 novembre 2002.
- Lindustrie du pneu poursuit ses efforts en vue de promouvoir lutilisation de pneus larges éconergétiques dans lindustrie du camionnage.
- LACIC a signé un accord avec RNCan pour étoffer davantage son programme de sensibilisation « Vérifie tes pneus – La sécurité nest pas un jeu ».
- Goodyear Canada Inc. utilise la technologie SOLARWALL® à son usine de Napanee (Ontario).
- NRI Industries Inc. a parachevé linstallation dune deuxième presse de vulcanisation continue à son usine de Toronto (Ontario).
MESURES PRISES
Lindustrie du caoutchouc continue de prendre linitiative en vue daméliorer son efficacité énergétique. Ainsi, le 20 novembre 2002, lAssociation canadienne de lindustrie du caoutchouc (ACIC) a parrainé un atelier sur lefficacité énergétique, dispensé en collaboration avec lOffice de lefficacité énergétique de RNCan, adapté à cette industrie. Latelier se penchait sur les façons dont sutilise et se gaspille lénergie dans les usines et les façons dintégrer les économies dénergie aux objectifs de la direction. Cet atelier a été bien accueilli, et les entreprises du secteur souhaitent la tenue dateliers de suivi.
Lindustrie du pneumatique poursuit ses efforts en vue de promouvoir lutilisation des pneus larges éconergétiques dans lindustrie du camionnage. On a besoin de moins de pneus de ce type que de pneus ordinaires sous un véhicule, ce qui réduit la friction énergivore des flancs et améliore le rendement du carburant denviron 5 p. 100. Cela procure des avantages économiques aux propriétaires de camions routiers tout en protégeant lenvironnement.
LACIC a signé un accord avec RNCan afin détoffer
davantage sa campagne de sensibilisation sur lutilisation des pneus, «
Vérifie tes pneus – La sécurité nest pas un
jeu ». La première phase du programme élargi comprend la
collecte de données par le biais dune enquête nationale sur
la pression des pneus. Lenquête permettra dobtenir des renseignements
de la part de 1 800 automobilistes à six endroits au Canada pour connaître
leurs connaissances, leurs attitudes et leurs pratiques concernant lentretien
des pneus. De plus, des données techniques pour chaque véhicule
comme le numéro didentification, la dimension des pneus, la pression
de gonflage et la profondeur de la bande de roulement seront collectées.
Des entreprises membres de lACIC ont également agi pour améliorer leur efficacité énergétique. Par exemple, Goodyear Canada Inc. utilise la technologie SOLARWALL® à son installation de Napanee (Ontario) pour atteindre ses objectifs damélioration continue selon la norme ISO 14000. Terminé vers la fin de 2002, ce projet de 76 500 $ devrait permettre déconomiser tous les ans plus de 600 GJ de gaz naturel, et de réduire les émissions de GES de plus de 30 tonnes par an. Le système économise lénergie en récupérant la chaleur perdue par les murs du bâtiment et en réduisant la perte due à la stratification des couches dair et au rejet thermique. Goodyear sattend à ce que ce projet réduise les coûts du gaz naturel pour chauffer les locaux denviron 80 p. 100.
La société NRI Industries Inc. de Toronto (Ontario) a adopté plusieurs mesures pour améliorer lefficacité énergétique. Elle fait appel à des détecteurs de présence dans chaque bureau pour éteindre les lumières lorsque personne ne sy trouve, utilise de léquipement à haute efficacité comme des moteurs et des chaudières à vapeur, et a mieux isolé les bâtiments et les machines. Des chaudières à haut rendement installées dernièrement devraient réduire la consommation de gaz naturel à son usine de Mississauga (Ontario) de 43,4 p. 100, et à son usine de Toronto, de 27,2 p. 100. NRI a parachevé linstallation dune deuxième presse de vulcanisation continue à lusine de Toronto, et elle convertit plusieurs opérations discontinues inefficaces en des procédés continus plus efficients. Lentreprise récupère également la chaleur de ses chaudières pour chauffer les locaux.
RÉALISATIONS
Daprès les données collectées par lACIC pour
2001, la production totale du secteur a grimpé de 531 961 tonnes (métriques)
en 1990 à 1 111 950 tonnes en 2001, ce qui a fait passer la valeur de
celle-ci de 3,31 milliards de dollars à environ 6,76 milliards. La production
est principalement attribuable aux exportations, dont plus de 95 p. 100 sont
destinées au marché américain. En chiffres absolus, la
consommation dénergie de lindustrie du caoutchouc est passée
de 9 115 TJ en 1990 à 12 309 TJ en 2001. Cependant, comme la production
brute du secteur a progressé plus rapidement, lintensité
énergétique a beaucoup diminué pendant cette période.
DÉFIS
Lindustrie du caoutchouc affronte un certain nombre de
problèmes qui nuisent aux efforts du secteur en vue daméliorer
lefficacité énergétique, dont le Protocole de Kyoto,
la hausse des coûts de lénergie et laccroissement de
la concurrence étrangère. La signature du Protocole de Kyoto par
le Canada a créé beaucoup dincertitude pour les fabricants
de caoutchouc. À ce jour, il nexiste pas de politique de mise en
application précise, et lindustrie se dit très préoccupée
puisque à moins quon la consulte de façon appropriée
à létape de lélaboration, toute politique pourrait
être inopérante. En outre, la hausse des prix de lénergie,
accélérée par lincertitude quant à la conjoncture
internationale, exerce une très forte pression sur les fabricants. Même
si des prix plus élevés constituent un fort stimulant pour investir
en efficacité énergétique à long terme, la faiblesse
des marchés internationaux et lintensification de la concurrence
étrangère feront en sorte quil sera difficile de trouver
les capitaux pour procéder à ces investissements.
Les fabricants canadiens de caoutchouc sont préoccupés
par larrivée croissante de produits bon marché de pays industriels
émergents comme la Chine. Dernièrement, une revue spécialisée
rapportait que le département des Transports des États-Unis avait
reçu des demandes de formulaires pour importer des pneus de douzaines
dusines chinoises. Les fabricants canadiens auront à concurrencer
les importations provenant de ces producteurs dont les coûts de main-duvre
sont bas, et il se pourrait que ce soit impossible dattribuer des ressources
supplémentaires à lefficacité énergétique.
Chaux
Profil Le secteur canadien de la chaux commerciale fournit une matière
première essentielle à la production dacier, à lexploitation
minière, à la fabrication de pâtes et papiers, au traitement
de leau, à la gestion de lenvironnement et à dautres
industries de base. La capacité totale de calcination de la chaux des
quatre entreprises du secteur et de leurs sociétés affiliées,
qui exploitent 15 établissements où uvrent plus de 700 personnes,
était denviron 3 millions de tonnes en 2001.
Aperçu du rendement
- En 2001, le secteur de la chaux avait une capacité annuelle de calcination de la chaux denviron 3 millions de tonnes.
- Le secteur a coparrainé un atelier personnalisé sur lénergie destiné aux producteurs de chaux canadiens en juin 2002.
- Chemical Lime Company of Canada Inc. a tenu un atelier énergétique personnalisé dans lOuest canadien en janvier 2003.
- Graymont (QC) Inc. a mis en service un four à chaux rotatif éconergétique à son usine de Bedford (Québec).
- Même si la consommation dénergie totale du secteur a augmenté de 1 491 TJ de 1990 à 2000, son indice dintensité énergétique a baissé de 13,5 p. 100.
- Des entreprises représentant presque 99 p. 100 de la capacité de production dans lindustrie canadienne de la chaux commerciale font présentement partie des Innovateurs énergétiques industriels.
MESURES PRISES
En juin 2002, le Canadian Lime Institute, de concert avec lOffice de lefficacité énergétique de RNCan, a coparrainé un atelier personnalisé sur lénergie à lintention des producteurs de chaux canadiens. Carmeuse Lime (Beachville) Ltd. a accueilli cette activité à son usine dIngersoll (Ontario). Toutes les entreprises membres du Canadian Lime Institute, sauf une, étaient représentées à cet atelier qui a attiré 22 participants, parmi lesquels on comptait des gestionnaires de lénergie, des mécaniciens, des opérateurs, du personnel de la comptabilité, des cadres supérieurs, des directeurs dusine, des surintendants et des surveillants. Chemical Lime Company of Canada Inc. a tenu un atelier semblable en janvier 2003 à son usine de Langley (Colombie-Britannique); 29 participants y ont assisté.
Les fabricants de chaux continuent dapporter individuellement des améliorations importantes à lefficacité énergétique. Ainsi, Graymont (QC) Inc. a mis en service un four à chaux rotatif éconergétique à son usine de Bedford (Québec). Le four, qui est doté dun préchauffeur, produit 550 tonnes de chaux par jour.
RÉALISATIONS
Les producteurs de chaux commerciale représentés par le Canadian Lime Institute continuent leurs efforts pour améliorer lefficacité énergétique de leurs activités. Dans le secteur de la chaux, les Innovateurs énergétiques industriels comptent pour près de 99 p. 100 de toute la capacité de production au Canada.
Au moment décrire ces lignes, les données précises concernant la consommation dénergie et lefficacité énergétique pour 2001 nétaient pas disponibles. Toutefois, en 2000, 16 237 TJ dénergie ont été nécessaires pour produire 2 351 kilotonnes de chaux. Cela se compare avec les 16 937 TJ et les 2 381 kilotonnes de 1999, de même quavec les 14 746 TJ et les 1 848 kilotonnes de 1990. La consommation dénergie par tonne de chaux a baissé à 6,91 GJ en 2000, de 7,11 GJ par tonne quelle était en 1999, soit une amélioration de 3 p. 100. Même si la consommation dénergie totale a augmenté de 1 491 TJ de 1990 à 2000, lindice dintensité énergétique du secteur sest replié de 13,5 p. 100. Le secteur sest engagé à une amélioration de lordre de 0,3 à 0,5 p. 100 par an.
Environ 40 p. 100 seulement des GES émis par le secteur de la chaux
sont liés à la consommation dénergie pour préparer
la chaux à la calcination et pour la convertir en produits finis. Le
reste, soit 60 p. 100, est produit par la calcination ou la décomposition
de la chaux. La réabsorption de CO2 par celle-ci pendant son
cycle de vie compense dans une certaine mesure les émissions de GES attribuables
à sa production. Selon la National Lime Association, plus de 25 p. 100
de la chaux produite au Canada et aux États-Unis réabsorbe du
CO2 au cours des procédés industriels ou de façon
naturelle.
DÉFIS
En raison de la forte dépendance de cette industrie à
lendroit des combustibles, laugmentation rapide du prix de ces sources
dénergie fait de lefficacité énergétique
une priorité absolue. Malgré les améliorations progressives
que lindustrie a continué dapporter à léquipement
de calcination en place, elle ne pourra réaliser des gains importants
quen investissant des sommes considérables pour se doter de nouveaux
fours plus efficaces. Même si ces investissements sont importants pour
la compétitivité et lefficacité énergétique
de lindustrie, la baisse de la demande de son produit a accru le défi
auquel font face les producteurs pour trouver les capitaux nécessaires.
Les producteurs doivent également atteindre un juste équilibre
entre lefficacité énergétique et la qualité.
La production de chaux se fait à des températures très
élevées exigeant de grandes quantités de combustible. Le
gaz naturel est le combustible le plus utilisé, tandis que le pétrole,
le coke et la houille comblent presque tout le reste des besoins. Le remplacement
dhydrocarbures et la technologie des gros fours à haut rendement
permettent de réduire les besoins énergétiques, mais ils
risquent de nuire à la qualité des produits, ce qui nest
pas sans préoccuper sérieusement certains des plus gros clients
du secteur.
Produits chimiques
Profil Le secteur des produits chimiques représente une industrie
diversifiée qui fabrique des produits chimiques organiques et inorganiques,
ainsi
que des matières plastiques et des résines synthétiques.
Ce secteur est le troisième du Canada pour ce qui est de la valeur de
ses expéditions.
Les entreprises de ce secteur exploitent 775 établissements au Canada;
elles emploient directement plus de 24 000 personnes et ont une masse
salariale annuelle de 1,3 milliard de dollars. LAssociation canadienne
des fabricants de produits chimiques (ACFPC) est lassociation professionnelle
qui représente les fabricants de ce secteur. Ses entreprises membres
produisent plus de 90 p. 100 des produits chimiques industriels fabriqués
au Canada.
Aperçu du rendement
- La centrale de cogénération de NOVA Chemicals Corporation
à Joffre (Alberta) a permis à lentreprise de réduire
ses émissions nettes de 20 p. 100 en 2001.
- Petresa Canada a diminué de 2,6 p. 100 ses émissions déquivalent
CO2 par unité de production en 2001.
- En construisant une nouvelle usine déthylèneglycol,
Shell Chemicals Canada Ltd. y a intégré un certain nombre de
caractéristiques visant à minimiser ou à éliminer
les émissions de GES.
- De 1996 à 2001, Methanex Corporation a réduit ses émissions
de CO2 par tonne de production, les ramenant de 0,76
tonne à 0,67 tonne.
- Dow Chemical Canada Inc. est une pionnière dans lutilisation
de la paille de blé comme substitut du bois dans la fabrication de
matériaux de construction en panneaux agglomérés.
- Les émissions totales de GES des entreprises membres de lACFPC,
exprimées en équivalent CO2, a baissé
de 40 p. 100 en 2001 par rapport aux
niveaux de 1992.
MESURES PRISES
Le programme de Gestion responsableMD de lACFPC, qui oriente les entreprises de produits chimiques dans leurs activités environnementales, formule des principes détaillés de réduction des émissions. Conformément aux lignes directrices du programme, les entreprises membres de lACFPC ont poursuivi la recherche de mesures afin de promouvoir lefficacité énergétique en 2001. Ainsi, la centrale de cogénération électricité-vapeur de NOVA Chemicals Corporation à lusine que celle-ci exploite à Joffre (Alberta) permet dabaisser les émissions totales de GES. Comparativement aux sources délectricité traditionnelles, cette centrale produit environ la moitié des émissions par unité de production, ce qui a permis à NOVA Chemicals de réduire ses émissions nettes de 20 p. 100 en 2001 par rapport à 2000. Lentreprise prévoit que dici 2004, ses émissions nettes seront de beaucoup inférieures aux niveaux de 1990. Elle vise à réduire lintensité de ses émissions nettes dans ses installations canadiennes de produits chimiques de 25 p. 100 en dessous des niveaux de 1999 dici 2005.
Petresa Canada, de Bécancour (Québec), a consenti de grands
efforts pour réduire ses émissions de GES. Lentreprise,
certifiée ISO 14001, surveille et vérifie à intervalles
réguliers ces émissions et cherche constamment des moyens daméliorer
sa performance. En 2001, Petresa a diminué de 2,6 p. 100 ses émissions
en équivalent CO2 par unité de production. Depuis que
son usine a commencé ses activités en 1995, lentreprise
a réduit lintensité de ses émissions de 20 p. 100.
En construisant une nouvelle usine déthylèneglycol à
son établissement de Scotford (Alberta), Shell Chemicals Canada Ltd.
y a intégré un certain nombre de caractéristiques visant
la minimisation ou lélimination des émissions de GES. Shell
Chemicals sest dotée de systèmes de chauffage intégrés
à léchelle locale, a conclu un partenariat avec Air Liquide
Canada Inc. pour récupérer et vendre du CO2 résiduel,
et a établi une installation de cogénération pour
produire de lélectricité et de la chaleur. Dans sa première
année partielle dexploitation en 2000, létablissement
a réduit son intensité démissions globale à
0,94 tonne déquivalent CO2 par tonne de produit.
Quand les dernières phases de lintégration de lusine
ont été parachevées en 2001, ce taux avait baissé
à 0,72 tonne. Les prévisions quant aux émissions dici
2007 indiquent dautres réductions dans les années à
venir.
Chez Methanex Corporation, lexcellence opérationnelle est un
élément clé des efforts de réduction des émissions.
En créant des programmes de maintenance préventive et de maintenance
prédictive rigoureux, lentreprise a réduit considérablement
la fréquence des arrêts dusine qui gaspillent lénergie,
augmentant son taux de fiabilité au niveau impressionnant de 98,36 p.
100 en 2001. De plus, Methanex a élaboré des procédures
pour acheminer les gaz industriels dans des systèmes de combustion durant
les périodes darrêt, ce qui réduit énormément
le brûlage à la torche et la libération intentionnelle de
gaz. De 1996 à 2001, Methanex a réduit ses émissions
de CO2 de 0,76 tonne à 0,67 tonne par tonne de production.
Dow Chemical Canada Inc. considère la réduction des émissions dans son contexte global. En plus de bâtir de nouvelles installations de cogénération à ses usines de Fort Saskatchewan (Alberta) et de Sarnia (Ontario), Dow est une pionnière dans lutilisation de la paille de blé pour remplacer le bois dans la fabrication de matériaux de construction en panneaux agglomérés. Cela contribue à préserver les forêts et à éliminer la combustion inutile des déchets agricoles. Dow vend également de lhydrogène, un sous-produit qui servait auparavant de combustible, à un client dont le procédé requiert de lhydrogène. Elle remplacera la source dénergie ainsi perdue par du gaz naturel. Ses propres émissions de GES augmenteront, mais le client naura plus à fabriquer dhydrogène – un compromis nettement avantageux pour lenvironnement.
RÉALISATIONS
En 2001, la consommation dénergie du secteur des
produits chimiques totalisait 189 649 TJ. Daprès les données
diffusées dans le dernier rapport du programme Gestion responsableMD
de lACFPC, de 1992 à 2001, le niveau démissions
de CO2 des entreprises membres a augmenté de 13
p. 100, et les émissions de CO2 par unité de production
ont baissé de 14 p. 100. Cependant, la production a connu une hausse
de 31 p. 100 pendant la même période. Les émissions globales
de GES en 2001, exprimées en équivalent CO2, se
sont repliées de 40 p. 100 par rapport aux niveaux de 1992.
En 2001, les émissions de méthane des entreprises
membres ont fléchi de 14,9 p. 100 par rapport à lannée
précédente, poursuivant ainsi une tendance à la baisse
depuis sept ans. De même, les émissions de NOx ont
poursuivi leur déclin, de 11,4 p. 100 – une réduction de
91,7 p. 100 depuis 1992. Mesurées en potentiel de réchauffement
planétaire (PRP), les émissions de 2001 étaient de 1 p.
100 supérieures à celles de 2000, mais 40 p. 100 de moins que
celles de 1992.
LACFPC estime que le total des émissions de
CO2 par unité de production baissera de 3 p. 100 additionnels
dici 2006, pour sétablir à 16 p. 100 de moins quen
1992. En incluant la cogénération, les membres sattendent
à une hausse de 21 p. 100 du total des émissions de CO2
pour 2006, comparativement à 1992. Dici 2006, les émissions
de GES, exprimées en PRP par unité de production, devraient baisser
de 58 p. 100 par rapport à 1992 (de 65 p. 100 si lon exclut les
émissions découlant de la cogénération).
DÉFIS
Les membres de lACFPC sont guidés par des considérations
dordre technologique, économique et législatif dans leur
recherche de lamélioration de la performance environnementale et
de la compétitivité à léchelle internationale.
Les membres font face au défi permanent de réduction des émissions
de GES, tout en faisant en sorte de poursuivre la croissance de leurs activités
et de leur production. La ratification du Protocole de Kyoto par le Canada a
rendu ce défi plus complexe.
Il ne faut pas se surprendre que les besoins énergétiques
des membres de lACFPC augmentent en même temps que leur niveau de
production. Cependant, en dépit des pressions occasionnées par
la croissance, beaucoup dentreprises membres ont pu réduire
leurs émissions de CO2 par unité de production.
Bien intégrées aux marchés internationaux, les usines canadiennes
doivent continuellement investir des capitaux pour demeurer concurrentielles
avec celles dautres régions. Ces investissements ont souvent des
effets sur lefficacité énergétique et les émissions
de GES.
En raison de la croissance soutenue de lindustrie des produits
chimiques, il est probable que, même si les émissions de CO2
par unité de production continuent à diminuer, les émissions
totales de CO2 iront en augmentant. Il sera difficile de répéter
les impressionnantes améliorations quont rendues possibles les
technologies de la cogénération et de la réduction des
émissions doxydes dazote.
Ciment
Profil Le secteur du ciment est la pierre angulaire des industries
canadiennes de la construction et un important exportateur qui contribue grandement
à la balance des paiements du pays. Selon les données de Statistique
Canada, les huit entreprises du secteur, qui exploitent 16 nstallations de traitement,
ont produit 12,7 millions de tonnes de clinker et 12,8 millions de tonnes de
ciment en 2001.
Aperçu du rendement
- Ciment Québec inc. a économisé de lélectricité en modifiant sa façon de transporter la matière première de son broyeur à cylindres jusquau four.
- Lafarge Canada Inc. continue dinvestir dans lefficacité énergétique dans toutes ses usines canadiennes.
- En remplaçant partiellement le ciment par son produit GranCemMD, Ciment Saint-Laurent inc. est en mesure de satisfaire la majorité de la croissance de son marché sans avoir à augmenter sa consommation dénergie.
- Lehigh Inland Cement Limited a mis en uvre un programme afin de remplacer ses appareils vétustes par du matériel plus éconergétique, et elle sefforce daméliorer lefficacité énergétique de ses systèmes dair comprimé et de ventilation industrielle.
- Lapport des combustibles résiduaires (déchets) dans le secteur du ciment a légèrement baissé à 3 038 TJ en 2001, soit 6,1 p. 100 de toute lénergie (hormis lélectricité) consommée par ce secteur.
- Le secteur prévoit que son intensité de GES, par unité de production, diminuera de 2 p. 100 dici à 2010.
MESURES PRISES
Les cimenteries continuent dadopter des mesures pour améliorer leur efficacité énergétique. Par exemple, Ciment Québec inc., de Saint-Basile (Québec), a modifié la façon dont elle transporte la matière première de son broyeur à cylindres jusquau four. Avant la modification, la matière était déplacée par deux pompes à air comprimé, requérant 575 kW délectricité. Le nouveau système fait appel à un monte-charge électrique qui ne consomme que 75 kW pour atteindre le même objectif.
Le nouveau four de lusine de Richmond (Colombie-Britannique) de lentreprise Lafarge Canada Inc. a respecté ses objectifs dintensité énergétique en 2001, consommant 3 058 MJ par tonne de clinker. Avant linstallation du nouveau four, le combustible consommé dans ses deux fours à voie humide totalisait 6 307 MJ par tonne de clinker. À son usine dExshaw (Alberta), Lafarge a investi des sommes importantes pour équiper lusine afin quelle puisse brûler du charbon, notamment par linstallation dun système de broyage du combustible pour alimenter les deux fours. Lentreprise a également posé de nouveaux dépoussiéreurs afin de réduire davantage les émissions. À Kamloops (Colombie-Britannique), des améliorations portant sur loptimisation du système de chaînage et du fonctionnement du refroidisseur, sur la conduite du four par un système expert et la recherche dun cru de cuisson plus facile ont permis à lusine de réduire sa consommation de combustible, la ramenant de 4 533 MJ par tonne de clinker à 4 249 MJ.
Ciment Saint-Laurent inc. et St. Marys Cement sont copropriétaires de Great Lakes Slag de Sault Ste. Marie (Ontario), qui transforme du laitier de haut fourneau des aciéries en substitut partiel du ciment. Ciment Saint-Laurent broie les granules de laitier à son usine de Mississauga (Ontario) pour produire ladditif pour ciment à propriétés liantes GranCemMD, qui peut réduire la proportion de ciment Portland dans le béton. Lutilisation de ladditif GranCemMD, que lon peut mélanger avec du ciment dans un rapport de 1 à 3 ou de 1 à 4, réduit denviron 20 p. 100 lénergie intrinsèque du béton fini. Bien utilisé, cet additif améliore également les propriétés mécaniques et la durabilité du béton. Ce produit permet à Ciment Saint-Laurent de répondre à la plus grande partie de la croissance de son marché sans avoir à augmenter, parallèlement, sa consommation dénergie.
Ciment Saint-Laurent utilise également des déchets comme intrant
énergétique dans la production de ciment. La société
a installé un système au combustible granulaire de 6 millions
de dollars à son usine de Joliette (Québec), qui permettra à
celle-ci de brûler des déchets tels la sciure de bois, les résidus
de pneus, les copeaux de caoutchouc et des boues dépuration séchées
dans deux de ses quatre fours. Le nouveau système permettra à
lentreprise de compenser la combustion denviron 42 000 tonnes de
houille et de coke par an en traitant des matières qui, autrement, seraient
incinérées ou envoyées au site denfouissement.
Lusine dEdmonton (Alberta) de Lehigh Inland Cement Limited a élaboré un plan de gestion énergétique et mis en uvre un programme afin de remplacer de léquipement vétuste par dautres options plus éconergétiques. Au cours des dernières années, lentreprise sest concentrée sur lamélioration de ses systèmes dentraînement et son équipement de procédé. En 2002, Inland a installé des appareils de surveillance de la consommation délectricité dans toutes les aires de production de son usine.
Lehigh Inland sest efforcée daméliorer lefficacité énergétique de ses systèmes dair comprimé et de ses ventilateurs servant à la production. Elle continue de remplacer ceux-ci par des appareils plus modernes et plus éconergétiques, et elle voit à hausser la productivité de lusine.
Le comité de lénergie créé récemment
au sein du Groupe de travail du ciment du PEEIC aide les entreprises du secteur
à partager de linformation et à élaborer des mesures
communes sur des questions telles que la déréglementation du secteur
de lélectricité, les tendances en matière énergétique,
lutilisation accrue de déchets comme combustibles (combustibles
résiduaires), les émissions de CO2 et la demande énergétique.
RÉALISATIONS
Le secteur du ciment du Canada a réduit sa consommation
de combustibles par tonne de produit de 30 p. 100 entre 1970 et 1990, surtout
par des améliorations importantes aux procédés, selon lAssociation
canadienne du ciment (ACC). Le rendement des fours sest apprécié
de 11 p. 100 de 1990 à 2000, et les émissions directes de CO2
par tonne de produit cimentier ont diminué de 8 p. 100 durant la même
période. Daprès lACC, lintensité de GES
par unité de production devrait baisser de 2 p. 100 dici 2010.
Depuis 1990, le secteur du ciment est parvenu à réduire
son intensité énergétique globale de 11,1 p. 100, tandis
que la demande de ses produits a augmenté de 19,3 p. 100. Grâce
à lintensification de certaines activités, comme la surveillance
de la consommation dénergie et le ciblage, à lutilisation
accrue dautres systèmes et technologies et à la modernisation
des usines, le secteur enregistrera dautres gains au chapitre de lefficacité
énergétique.
Lindustrie du ciment continue de collaborer étroitement
avec les pouvoirs publics et dautres industries afin de promouvoir des
solutions solides à des problèmes environnementaux ainsi quune
infrastructure durable sur les plans physique et environnemental. Ainsi, lutilisation
judicieuse de produits à base de ciment dans les secteurs des transports,
de lhabitation et de lagriculture peut améliorer lefficacité
énergétique et réduire les émissions de GES de ces
secteurs, appuyant ainsi les objectifs canadiens dans le cadre du Protocole
de Kyoto.
DÉFIS
Puisque lénergie représente un élément
important des coûts de production du ciment, la consommation dénergie
revêt une importance certaine pour la compétitivité des
entreprises du secteur du ciment. Bien que, par le passé, limportance
de lénergie ait amené beaucoup dentreprises à
ne pas divulguer dinformation sur la réduction des coûts
de lénergie, de plus en plus de cimenteries estiment que les avantages
de la collaboration à léchelle du secteur lemporte
sur les risques liés à la concurrence. LACC estime que ce
changement dattitude permettra un plus grand partage de linformation
et une collaboration plus étroite entre les entreprises du secteur.
Le secteur du ciment au Canada – et notamment les grands
exportateurs – sinquiète que le ralentissement actuel de léconomie
américaine, en particulier dans le secteur de la construction, nuira
à lefficacité énergétique de ses entreprises
membres. Cest lorsque les installations fonctionnent à pleine capacité,
ou presque, que la production du ciment, une activité à forte
intensité énergétique, est le plus efficace. La faiblesse
de la demande pourrait déclencher des baisses correspondantes dans la
production des cimenteries.
Entamés depuis longtemps, les pourparlers entre producteurs
et utilisateurs de déchets nont pas encore débouché
sur ladoption dune méthode adéquate détablir
les crédits démissions pour la valorisation des déchets
utilisés dans la production de ciment. De plus, ladoption éventuelle
dinstruments économiques tels une taxe sur les sources dénergie
fossiles, pourrait nuire gravement aux exportations canadiennes de ciment.
Construction
Profil Le secteur de la construction est le plus important de lindustrie
au Canada, car il regroupe un large éventail dentreprises dont
les activités touchent à chaque secteur économique et chaque
région du pays. Il emploie plus de 900 000 personnes et engendre 134
milliards de dollars dactivité économique tous les ans,
soit environ 12 p. 100 du PIB du Canada.
Aperçu du rendement
- LAssociation canadienne de la construction (ACC) a adhéré
au PEEIC en décembre 2001.
- Le secteur de la construction a été un chef de file dans lindustrie
en ce qui a trait à ladoption et à la mise en uvre
de pratiques judicieuses sur le plan environnemental.
- LACC a participé de façon active aux consultations du
gouvernement du Canada concernant la ratification du Protocole de Kyoto.
- À la suite dune croissance de la production économique
de 3,5 p. 100 en 2001 et de 3,9 p. 100 en 2002, le secteur prévoit
une croissance de 1,9 p. 100 en 2003.
- Les questions économiques jouent un rôle important dans la
capacité du secteur dinvestir dans le domaine de lefficacité
énergétique.
MESURES PRISES
Le secteur de la construction est un nouveau venu au PEEIC, car il a été accueilli en décembre 2001, quand lAssociation canadienne de la construction (ACC) a adhéré à cette initiative volontaire. LACC est le porte-parole national de lindustrie de la construction, qui compte plus de 20 000 entreprises membres. Les activités de ces entreprises vont de la conception à la gestion, à la construction de routes et à lentreprise générale.
Le secteur de la construction sest révélé un chef de file parmi les secteurs industriels en adoptant et en mettant en uvre des pratiques judicieuses sur le plan environnemental. Les entreprises du secteur sont bien conscientes des dommages à notre planète, à notre pays et à notre économie que pourraient causer les changements climatiques résultant de lactivité humaine.
LACC appuie le principe du développement durable et reconnaît
la nécessité déquilibrer les considérations
environnementales et économiques lors de la prise de décisions
qui fait partie de la planification de nouvelles constructions. Elle accepte
la nécessité dun processus juste, équitable et rapide
dévaluation et dexamen environnementaux, élaboré
avec laide de lindustrie. LACC a donc participé activement
aux consultations qua menées le gouvernement du Canada avant de
ratifier le Protocole de Kyoto. Elle croit que la réaction du Canada
face aux changements climatiques devrait respecter certains principes de base
:
- Les mesures pour atteindre les objectifs de réduction des émissions
de GES doivent être volontaires plutôt quobligatoires.
- La démarche adoptée doit être équilibrée,
en ne favorisant pas indûment des régions ou des secteurs industriels
par rapport à dautres.
- Les mesures doivent faire en sorte que léconomie du Canada
demeure concurrentielle sur le marché mondial, en particulier vis-à-vis
des États-Unis.
- Le programme relatif aux changements climatiques doit reconnaître
que les améliorations de linfrastructure jouent un rôle
important pour bonifier la performance environnementale du Canada et doit
comprendre des incitatifs pour la réfection de bâtiments et lamélioration
de linfrastructure physique essentielle comme les routes, les autoroutes
et les installations dépuration des eaux usées.
- Les mesures doivent tenir compte des efforts présents et passés
dindustries particulières. Ainsi, lindustrie de la construction
a procédé à des réductions importantes des émissions
de GES au cours de la dernière décennie.
RÉALISATIONS
La consommation dénergie du secteur est directement liée au niveau dactivité de construction. À la suite dune croissance de sa production économique de 3,5 p. 100 en 2001 et de 3,9 p. 100 en 2002, lindustrie prévoit une croissance de 1,9 p. 100 en 2003, de 2,6 p. 100 en 2004 et de 1,3 p. 100 seulement en 2005. Un marché de la construction résidentielle fort a accentué la croissance générale en 2002. Toutefois, la prévision de taux dintérêt plus élevés et un rétrécissement de la demande réduiront la croissance de ce type de construction, ce qui entraînera une croissance générale plus lente du secteur jusquen 2005.
La construction non résidentielle devrait enregistrer une hausse de 1,4 p. 100 en 2003, avec un écart parmi ses divers sous-secteurs. Il est prévu que la contribution au PIB pour les structures de bâtiments non résidentiels augmentera de 3,8 p. 100 (aiguillonnée par une hausse de 10,9 p. 100 pour les bâtiments industriels), mais que celle pour les routes sera stagnante, avec une croissance de 0,4 p. 100 seulement. Certains secteurs, comme la construction de structures pour les entreprises pétrolières, gazières et de services publics, enregistreront une croissance négative en 2003; lactivité économique associée à la construction dans dautres secteurs, comme lexploitation minière et les communications, reflétera une nette croissance. Après des années 2001 et 2002 marquées par une valeur élevée des permis de construire, la croissance de la valeur des permis aux administrations publiques fléchira à 0,6 p. 100 en 2003.
DÉFIS
Le secteur de la construction sest engagé à
améliorer son efficacité énergétique. Les entreprises
du secteur continuent de moderniser leur parc de véhicules et leur équipement
motorisé en se procurant des véhicules plus efficaces. Elles sont
également à la recherche constante de matériaux et de pratiques
éconergétiques – éléments qui peuvent abaisser
les coûts et réduire les émissions de GES. Cependant, les
questions économiques jouent un rôle important dans la capacité
de lindustrie dinvestir en efficacité énergétique.
Les véhicules, les machines et léquipement lourd sont dispendieux
et exigent des entreprises quelles consacrent des engagements en capitaux
très importants. Vu le caractère concurrentiel et imprévisible
du secteur de la construction, le désir dapporter des améliorations
se heurte à la nécessité doptimiser le rendement
des machines existantes. Les avancées considérables dans le domaine
de lefficacité énergétique sont souvent entravées
par la volonté déquilibrer ces besoins.
Parallèlement, la diversité du secteur rend difficile
lélaboration de programmes defficacité énergétique
significatifs et pratiques. Ce qui fonctionne dans la construction routière
peut ne pas sappliquer à la construction dusines et de ponts
ou à la conception et à lingénierie de nouveaux projets.
Toutefois, lACC sest engagée à encourager ses membres
à devenir des Innovateurs énergétiques industriels et à
tirer parti des possibilités daméliorer leur efficacité
énergétique. LAssociation estime quavec le temps,
sa participation au PEEIC contribuera à accélérer les améliorations
au chapitre du rendement environnemental de lindustrie canadienne de la
construction.
Production délectricité
Profil Le secteur de la production délectricité
fournit de lénergie électrique à lindustrie,
aux entreprises et aux habitations du Canada. En
ayant recours à lénergie hydraulique, aux combustibles fossiles,
à lénergie nucléaire et aux énergies de remplacement,
ce secteur a produit
539 TWh en lan 2000, et a ainsi répondu aux besoins énergétiques
du Canada en plus de réaliser des recettes dexportation supérieures
à
1 milliard de dollars.
Aperçu du rendement
- TransAlta Utilities Corporation a créé un fonds dinvestissement
et de recherche en développement durable de 100 millions de dollars.
- BC Hydro Corporation prévoit construire un projet de démonstration
dénergie écologique de 20 MW dans lîle de
Vancouver.
- ATCO Electric a lancé un nouveau service de gestion énergétique
destiné à sa clientèle.
- Le chauffage par tubes radiants à la Canadian Niagara Power Company
Limited exige 15 p. 100 dénergie en moins que la méthode
quil remplace.
- Manitoba Hydro a lancé le Power Smart Eco-Efficiency Solutions Program
afin daider les clients industriels à améliorer leur efficacité
énergétique et leur performance environnementale.
- Un parc éolien de 11 MW en Saskatchewan produit désormais
la moitié de lélectricité consommée par
les installations du gouvernement du Canada dans cette province.
- Pour la troisième année consécutive, TransAlta figure
au Dow Jones Sustainability World Index.
MESURES PRISES
Lindustrie continue de soutenir le Programme dengagement et de responsabilité en environnement (ERE) de lAssociation canadienne de lélectricité (ACÉ). Ce programme a été créé en 1997 afin de rendre compte de la performance environnementale à léchelle de lindustrie et du pays. La participation au programme est une condition dadhésion à lACÉ depuis 1998 pour les entreprises délectricité.
Les différents producteurs délectricité prennent dimportantes mesures pour améliorer lefficacité énergétique et réduire lincidence de lindustrie sur lenvironnement. La société albertaine TransAlta Utilities Corporation, par exemple, a créé un fonds de recherche et dinvestissement relatifs au développement durable de 100 millions de dollars pour des investissements dans les sources dénergie renouvelable, les projets de fixation du carbone et les activités de recherche-développement visant la mise au point de technologies écologiques de la houille.
En juin 2001, BC Hydro Corporation annonçait quelle prévoit
construire un projet de démonstration dénergie écologique
de 20 MW dans lîle de Vancouver. Il sy produira 10 MW délectricité
de source éolienne, de 6 à 8 MW à laide dune
microcentrale hydroélectrique et de 3 à 4 MW dénergie
marémotrice.
ATCO Electric, en partenariat avec ATCO Gas, a lancé le nouveau service de gestion de lénergie ATCO EnergySense. Cest un service de dépannage novateur de gestion énergétique et un service dévaluation sur place à lintention des clients résidentiels, agricoles et commerciaux. Des conseillers de ce service répondent à des demandes de renseignements par téléphone, effectuent des visites sur place et organisent des vérifications de la gestion énergétique rentable des maisons (en collaboration avec lOffice de lefficacité énergétique de RNCan). Les clients peuvent également consulter loutil de vérification énergétique en ligne interactif ATCO EnergySense House.
Une vérification énergétique effectuée en 2000 à la société ontarienne Canadian Niagara Power Company Limited a relevé des possibilités damélioration de lefficacité de ses systèmes déclairage et de chauffage. Lentreprise a remplacé les aérothermes du garage par des tubes radiants au gaz, ce qui permet de réduire les pertes de chaleur lorsque les portes sont ouvertes, tout en rehaussant lefficacité du chauffage et le confort des employés. Les nouveaux émetteurs à tube consomment 15 p. 100 moins dénergie que les anciens appareils.
En 2001, Manitoba Hydro lançait le Power Smart Eco-Efficiency Solutions Program en partenariat avec RNCan, Environnement Canada, le Conseil national de recherches du Canada et Conservation Manitoba. Ce programme pilote recensera des mesures pour améliorer lefficacité énergétique et la performance environnementale des clients industriels, et les aidera à y parvenir.
En avril 2001, la Saskatchewan a signé un accord avec le gouvernement du Canada, Enbridge Inc. et Suncor Energy Inc. en vue détablir le parc éolien Sunbridge, projet de 20 millions de dollars situé à cinq kilomètres au sud-est de Gull Lake (Saskatchewan). À son parachèvement en 2002, cette centrale de 11 MW fournissait la moitié de lénergie consommée par les installations dont le gouvernement du Canada est propriétaire et exploitant en Saskatchewan. Un second projet de parc éolien en Saskatchewan est prévu pour 2002, grâce aux engagements financiers du gouvernement provincial et de SaskPower. Ce projet de 5,3 MW permettra à SaskPower doffrir de lénergie écologique certifiée Éco-Logo, qui respectera ou dépassera toutes les normes de rendement et de sécurité industrielles et gouvernementales sappliquant aux sources dénergie renouvelable.
Pour la troisième année consécutive, la
société énergétique albertaine TransAlta figurait
au Dow Jones Sustainability World Index. Les entreprises de cet indice sont
sélectionnées à la suite dune évaluation rigoureuse
qui comprend lanalyse de facteurs dordre social et environnemental
ainsi que du rendement économique. TransAlta est lun de seulement
quatre producteurs délectricité nord-américains inscrits
dans cet indice où lon retrouve les meilleures entreprises mondiales
en ce qui concerne le développement durable. La société
a investi plus de 23 millions de dollars dans les énergies renouvelables
et la production décentralisée au cours des deux dernières
années. Elle est la première entreprise de Calgary à combler
les besoins en électricité de son siège social grâce
à la production éolienne.
RÉALISATIONS
Le Programme dexactitude de la mesure de lélectricité
du secteur contribue à accroître le recours aux compteurs électroniques.
Ces derniers fournissent aux clients une information en temps réel sur
la consommation dénergie et les tarifs en vigueur, ce qui leur
permet de mieux gérer leurs coûts énergétiques et
leurs habitudes de consommation. Pour les services publics délectricité,
les compteurs amélioreront le niveau de satisfaction de la clientèle,
réduiront les coûts dexploitation, abaisseront les besoins
dinvestissement en immobilisations dans la production et linfrastructure,
et rehausseront la performance environnementale.
À lheure actuelle, lACÉ entreprend
une enquête sur les programmes defficacité énergétique
dans le secteur de lélectricité. Lenquête touche
tous les programmes visant à réduire la demande délectricité
de la part des clients et les efforts des entreprises pour limiter leur propre
consommation dénergie. Les premiers résultats indiquent
que même si lindustrie canadienne de la production délectricité
continue dinvestir beaucoup dans des programmes defficacité
énergétique, léchelle et la raison dêtre
des programmes de gestion énergétique à lintention
des consommateurs ont changé en raison de lévolution de
lindustrie.
DÉFIS
Bien que le secteur de la production délectricité
se soit engagé à agir en matière defficacité
énergétique, il est difficile dobtenir des gains à
court terme. Les améliorations se réalisent surtout par le remplacement
du stock dimmobilisations (plus vieux et moins efficace) par des produits
de nouvelles technologies, une démarche qui exige beaucoup de planification
et des cycles de rotation longs. Même si de tels programmes ont des effets
significatifs et durables, les gains ne se réalisent pas rapidement.
Tous les efforts visant à accroître lefficacité
énergétique doivent tenir compte de la nécessité
doffrir aux clients de lénergie fiable et abordable. La demande
délectricité augmente en raison de la croissance économique
et démographique, ainsi que de facteurs structurels tels lévolution
des procédés de production et les préférences des
consommateurs. La demande croissante exigera beaucoup dimagination et
de ressources de la part du secteur de la production délectricité
afin quil trouve de nouvelles façons daccroître lefficacité
énergétique.
Produits électriques et électroniques
Profil Le secteur des produits électriques et électroniques
englobe un large éventail dentreprises qui produisent des appareils
électriques, des appareils déclairage, des produits électroniques
de consommation, du matériel de communication et de bureautique, du matériel
électronique, du câblage, de léquipement industriel
et dautres produits électriques. Ces entreprises exploitent plus
de 1 400 établissements comptant plus de 100 000 employés à
léchelle du pays. Cette industrie est un important exportateur
et son apport à léconomie nationale, qui se révèle
essentiel, va en augmentant.
Aperçu du rendement
- Dans lindustrie canadienne, le secteur des produits électriques
et électroniques est le moins énergivore.
- Litton Systems Canada Ltd. a remplacé les systèmes déclairage
à son installation de Toronto (Ontario), datant de 45 ans, par les
systèmes éconergétiques les plus récents.
- En 2001, IBM Canada limitée a affiché une économie
dénergie exceptionnelle, réduisant sa consommation globale
de 2,4 p. 100 malgré une augmentation de 11 p. 100 de la surface de
locaux occupés.
- De 1990 à la fin de 2001, la consommation dénergie du
secteur est demeurée relativement constante en dépit dune
croissance considérable de la production.
- Le secteur a abaissé son intensité énergétique
de près de 70 p. 100 de 1990 à 2001.
- Le secteur prévoit une baisse importante de sa consommation dénergie
dans les années à venir.
- Beaucoup de produits du secteur font baisser les émissions de CO2
en augmentant lefficacité énergétique
dautres industries.
MESURES PRISES
Nombre de sociétés du secteur des produits électriques et électroniques préconisent la viabilité environnementale et lefficacité énergétique, et même si ce secteur est lun des moins énergivores du Canada, elles ont intégré des programmes defficacité énergétique aux efforts quelles déploient pour limiter les coûts.
Ainsi, Litton Systems Canada Ltd. a remplacé les systèmes déclairage à son installation de Toronto (Ontario), datant de 45 ans, par les systèmes éconergétiques les plus récents. Ce projet exhaustif incluait une analyse des besoins déclairage de tout le bâtiment, le choix attentif du bon système déclairage pour chaque aire fonctionnelle et linstallation dun système informatisé de régulation de léclairage. La réfection fait économiser à Litton environ 113 000 kWh délectricité par mois, soit environ 100 000 $ par an.
En septembre 2001, IBM Canada limitée a fêté louverture
de son laboratoire de logiciels de Toronto à Markham (Ontario). Abritant
plus de 2 300 développeurs, ingénieurs et employés de soutien,
il sagit de la troisième plus grande installation de recherche
du Canada. La stratégie de conception densemble du laboratoire
comprenait trois éléments obligatoires : lefficacité
énergétique, la gestion environnementale et la protection de lhabitat
faunique. Le principe de léconomie dénergie faisait
partie intégrante de la conception des systèmes de conditionnement
dair et déclairage, et cest la première usine
de cogénération construite dans la municipalité qui assure
le chauffage et le refroidissement. Grâce à ces initiatives en
matière dénergie, le laboratoire a pu obtenir une subvention
de 320 000 $ du Programme dencouragement pour les bâtiments commerciaux,
administré par lOffice de lefficacité énergétique
de RNCan.
À léchelle de lentreprise, le réexamen permanent
de ses activités a permis à IBM Canada de consolider ses opérations
dans des établissements moins nombreux mais plus importants, ce qui a fait
baisser les coûts et économiser lénergie ainsi que dautres
ressources. Des initiatives liées à la mobilité donnent aux
employés les outils nécessaires pour travailler à la maison,
ce qui réduit les besoins en locaux et la consommation dénergie
et de carburant. À lheure actuelle, 26 p. 100 de leffectif,
soit 4 700 employés, nont pas de bureau personnel sur les lieux
de travail.
On estime quavec la réduction du kilométrage parcouru
entre le bureau et la maison, ces employés épargnent 48 tonnes
de polluants et démissions de GES (y compris le CO2)
par an.
En 2001, IBM Canada a affiché une économie dénergie
exceptionnelle, réduisant sa consommation globale de 2,4 p. 100 –
en dépit dune augmentation de 11 p. 100 de la superficie occupée
– et de 12,85 p. 100 par unité de surface occupée (MWh/pi2/an).
Les mesures defficacité énergétique ont permis déconomiser
26 076 MWh, ce qui a évité lémission de 2 657
tonnes de CO2. Cumulativement, la réduction des émissions
de CO2 depuis lannée de référence 1990
était de 34 863 tonnes à la fin de 2001.
RÉALISATIONS
Le gaz naturel et lélectricité répondent presque
entièrement aux besoins énergétiques de lindustrie
des produits électriques et électroniques. En 2001, cette industrie
a consommé 10 798 TJ dénergie, ce qui représente
0,4 p. 100 de la quantité consommée par lensemble du secteur
des mines et de la fabrication, et elle a produit moins de 1 p. 100 des émissions
de CO2 découlant de la consommation dénergie
aux fins de fabrication. En moyenne, les dépenses énergétiques
représentent moins de 1 p. 100 de la valeur des expéditions de
lindustrie, contre plus de 61 p. 100 pour les matériaux et les
approvisionnements, et 16 p. 100 pour la main-duvre.
De 1990 à la fin de 2001, la consommation dénergie du secteur des produits électriques et électroniques est demeurée relativement constante, malgré une croissance considérable de la production. Il en résulte une baisse de lintensité énergétique de près de 70 p. 100. Les fusions, les acquisitions et la rationalisation interne permettent à lindustrie de réaliser des économies déchelle, qui devraient grandement réduire sa consommation dénergie dans les années à venir.
Par ailleurs, ce secteur contribue aux programmes canadiens defficacité
énergétique et de réduction des émissions de GES
de bien dautres façons. Ses produits – des systèmes
de commande pour les raffineries de pétrole aux moteurs et appareils
déclairage à haut rendement – sont utilisés
directement par les entreprises des autres secteurs pour réduire leur
propre consommation dénergie.
DÉFIS
Les défis relatifs à la gestion de lénergie
auxquels fait face le secteur des produits électriques et électroniques
sont surtout attribuables à des facteurs économiques mondiaux
et à la baisse de disponibilité des investissements en capital
pour des projets déconomie dénergie résultant
de ces facteurs. Dans le monde entier, les prix sont limités par la surcapacité
de fabrication planétaire, latténuation de la demande, la
faiblesse des marchés de lemploi, les bas taux dintérêt
et les gains de productivité. Quand les entreprises entrevoient de faire
peu de profits, elles simposent des contrôles plus serrés
sur les investissements en capital, en particulier les dépenses consacrées
aux machines et à léquipement. Il se pourrait que la fin
de la tendance à la contraction dans le secteur soit proche, mais lon
nattend pas une reprise complète avant plusieurs mois.
Néanmoins, ce secteur continue dêtre le chef
de file parmi les secteurs de fabrication en ce qui concerne la diminution de
la consommation et de lintensité énergétiques. Cette
tendance positive résulte des gains de productivité et des rendements
accrus des activités de fabrication. En outre, lindustrie continue
de centrer ses efforts sur la création de nouvelles normes et la hausse
de lefficacité énergétique de ses produits.
Engrais
Profil Lindustrie canadienne des engrais est lun des principaux
producteurs et exportateurs dengrais azotés, potassiques et soufrés,
contribuant à 12 p. 100 de la production mondiale dengrais. Elle
compte plus de 30 établissements, qui sont au nombre des producteurs
les plus efficaces au monde sur le plan énergétique.
Aperçu du rendement
- Dans lindustrie mondiale des engrais, le rendement énergétique des entreprises canadiennes est lun des plus élevés.
- En 2001, lInstitut canadien des engrais et RNCan ont entrepris une étude comparative du secteur.
- La division de Cory de la Potash Corporation of Saskatchewan Inc. (PCS) va réduire sa consommation dénergie en utilisant la vapeur dun projet de cogénération adjacent à partir de 2003.
- PCS substitue le gaz naturel au mazout comme combustible pour les activités à sa mine de Sussex (Nouveau-Brunswick).
- Agrium Inc. a mis en service un projet de cogénération à son établissement Carseland Nitrogen Operations près de Calgary (Alberta), en 2002.
- CF Industries Inc. a apporté plusieurs améliorations éconergétiques à ses installations de production dammoniac et durée de Medicine Hat (Alberta).
- Le rendement énergétique des combustibles dans la production dengrais azotés sest améliorée denviron 16 p. 100 au cours dune période de 11 ans.
- La production canadienne dengrais azotés est passée de 6,8 millions de tonnes en 1990 à 9,0 millions de tonnes en 2001.
MESURES PRISES
Aux termes dun accord de contribution avec RNCan, lInstitut canadien
des engrais (ICE) a amorcé la deuxième phase de son étude
énergétique comparative de la production de potasse en 2002. La
dernière collecte de données et lanalyse sont prévues
pour le début de 2003. Les données comparatives permettront aux
producteurs dengrais potassiques dévaluer leur rendement
énergétique par rapport aux meilleures entreprises, et de relever
les activités susceptibles dêtre améliorées
davantage. LICE compte lancer une analyse comparative semblable pour la
production des engrais azotés au cours de la prochaine année.
Pour sy préparer, lICE a déjà effectué
une étude sur les émissions de CO2 provenant dusines
de fabrication de lammoniac du monde entier, et il en examine présentement
les résultats.
Lannée 2002 constitue la troisième et dernière année dune étude financée par lICE sur lutilisation de pratiques exemplaires de gestion pour réduire les émissions de GES. Menée en collaboration avec le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, lUniversité du Manitoba et Agriculture et Agroalimentaire Canada, cette étude reflète lengagement de lICE envers la gérance environnementale sur le cycle de vie entier des engrais. Le rapport final sera publié au premier semestre de 2003.
En 2001, lICE a par ailleurs terminé une étude exhaustive du piégeage du carbone dans les sols agricoles traités avec différents engrais et soumis à diverses méthodes agricoles. Le rapport officiel connexe a été publié au début de 2002.
Différentes entreprises ont également participé activement
aux efforts defficacité énergétique déployés
par le secteur, y compris plusieurs divisions de la société Potash
Corporation of Saskatchewan Inc. (PCS). À la mine de sa division de Cory
en Saskatchewan, PCS compte soutirer de la vapeur dune centrale électrique
adjacente de la Saskpower International Inc. et de ATCO Ltd., présentement
en chantier. PCS se servira de la vapeur dans son procédé de cristallisation
pour produire de la potasse. Le projet de cogénération permettra
à la mine Cory de cesser dexploiter, puis de désaffecter,
une installation de production de vapeur, ce qui réduira grandement
les émissions de CO2. La mine Cory aura vraisemblablement
accès à cette vapeur au premier semestre de 2003.
À sa mine de potasse de Sussex (Nouveau-Brunswick), PCS convertit actuellement
divers procédés du mazout au gaz naturel. Le parachèvement
de cette conversion est prévu pour le premier semestre de 2003; il en
résultera une grande réduction des émissions de CO2
de la mine.
Dans le cadre dune coentreprise partagée avec TransCanada PipeLines
Limited, létablissement Carseland Nitrogen Operations de la société
Agrium Inc., près de Calgary (Alberta), profite dune installation
de cogénération mise en service au début de 2002 pour réduire
sa consommation délectricité provenant de la combustion
du charbon. Des turbines à gaz y produisent environ 80 MW délectricité
qui approvisionneront en outre le réseau de lAlberta. Le projet
réduira les émissions de GES de plus de 300 000 tonnes déquivalent
CO2 annuellement.
CF Industries Inc. a apporté un certain nombre daméliorations éconergétiques à ses installations de production dammoniac et durée à Medicine Hat (Alberta). Les avancées comprennent létablissement dintervalles plus efficaces de conversion de lammoniac et des modifications visant le désengorgement du procédé et lefficacité énergétique, en particulier dans la section de la récupération à basse pression et du recyclage à lusine durée.
RÉALISATIONS
Daprès les résultats du projet sur la qualité
des données du Groupe de travail des engrais, la production des engrais
azotés du secteur est passée de 6,8 millions de tonnes en 1990
à 9,0 millions en 2001. Selon le groupe de travail, la valeur du gaz
naturel utilisé en tant que combustible pour la production sélevait
à 47 809 TJ en 2001 comparativement à 42 958 TJ en 1990. Cela
représente une amélioration du rendement énergétique
du combustible denviron 16 p. 100 au cours de la période de 11
ans.
Les données du CIEEDAC indiquent que depuis 1990, la production
de potasse a augmenté de quelque 18 p. 100 pour atteindre 8,2 kilotonnes
en 2001. Même si les données signalées à lICE
par ses membres indiquent une production supérieure, les indicateurs
énergétiques montrent dans lensemble une amélioration
annuelle de lintensité énergétique depuis 1990 qui
sétablit en moyenne à plus de 1 p. 100.
DÉFIS
Dans lindustrie mondiale des engrais, les fabricants canadiens
sont parmi les plus faibles producteurs de gaz à effet de serre par unité
de production. Cependant, la fabrication dengrais requiert une grande
quantité de gaz naturel, tant comme matière première que
comme source dénergie. Par conséquent, sa fabrication et
son utilisation produisent des émissions de GES, principalement
du CO2. En revanche, lindustrie des engrais joue un rôle
important dans le piégeage du carbone, en aidant à capter le CO2
dans les sols agricoles. Les produits de lindustrie contribuent à
créer des puits de carbone agricoles, ce qui compense, dans une large
mesure, les répercussions environnementales des émissions de GES
dues à la fabrication dengrais. Le secteur estime que les puits
de carbone agricoles pourraient être un élément clé
de la démarche nationale à court terme en vue de réduire
les émissions nettes de CO2 du Canada.
Grande consommatrice dénergie, lindustrie
canadienne des engrais se préoccupe de limpact des engagements
du Canada en vertu du Protocole de Kyoto. Malgré le leadership dont cette
industrie a fait preuve à léchelle internationale dans le
domaine de lefficacité énergétique, il est possible
que ses fabricants soient exposés à des risques importants, selon
les options de politique dapplication proposées sur les changements
climatiques. La croissance de la demande de produits alimentaires à léchelle
mondiale entraînera une hausse de la production dengrais et, donc,
de la consommation dénergie de lindustrie. Les rendements
énergétiques actuels et prévus ne sauraient compenser lincidence
de cette croissance, malgré les grands efforts defficacité
déployés par lindustrie canadienne.
LICE croit que lindustrie réalisera de petits
gains graduels au chapitre de lefficacité énergétique
dans ses activités de fabrication, mais que les possibilités de
réduction des émissions de GES par une meilleure utilisation des
engrais sont considérables. Le secteur appuie la recherche ainsi que
dautres efforts visant une utilisation plus efficace des engrais et la
promotion de pratiques exemplaires en agriculture au Canada. Il considère
quune bonne combinaison de politiques, de pratiques judicieuses et de
stimulants économiques pourrait grandement appuyer les efforts déployés
à léchelle mondiale pour réduire les émissions
de GES. En revanche, le fait de concentrer les efforts uniquement sur la consommation
dénergie de lindustrie des engrais du Canada pourrait, par
inadvertance, augmenter les émissions de GES et exacerber les pénuries
de vivres à léchelle mondiale.
Fabrication générale
Profil Le secteur de la fabrication générale comprend
diverses industries, notamment celles du cuir, du vêtement, de lameublement,
de
limpression, des matériaux de construction, des revêtements
de sol, des produits isolants, du verre et des produits du verre, des adhésifs,
des
matières plastiques et des produits pharmaceutiques. Le secteur compte
environ 2 000 petites, moyennes et grandes entreprises dont la
consommation dénergie totale sest élevée à
152 679 TJ en 2001.
Aperçu du rendement
- Simmons Canada Inc. signale une baisse générale de sa consommation
de gaz naturel de 13,8 p. 100 en 2001, soit 121 869 mètres cubes.
- North American Felt a installé un échangeur de chaleur dans
la cheminée de son incinérateur, ce qui lui a permis dutiliser
la chaleur perdue précédemment pour produire de la vapeur.
- Interface Flooring Systems (Canada) Ltd. a économisé environ
400 000 $ sur une période de six à huit mois grâce à
des mesures déconomie dénergie.
- Sintra inc. a installé un système de régulation automatique
de la température à ses bureaux de Québec, de Sherbrooke
et de Joliette (Québec).
- EMCO limitée a parachevé linstallation de deux nouvelles
chaudières à haut rendement à son usine de LaSalle (Québec),
réduisant ainsi sa consommation de gaz naturel de 7,5 p. 100.
- En 2001, les émissions de GES de Husky Injection Molding Systems
Ltd. étaient de 15 p. 100 inférieures aux niveaux de 1990, bien
que la taille de lentreprise ait triplé au cours de la même
période.
MESURES PRISES
Dans tout le Canada, les membres du secteur, représentés par
les groupes de travail du secteur de la fabrication générale des
divisions de lEst, du Centre et de lOuest, contribuent de façon
importante à améliorer lefficacité énergétique.
Par exemple, Simmons Canada Inc., dont le siège social est à Mississauga
(Ontario), a réalisé de gros gains defficacité énergétique
en consolidant sa production des Prairies, en mettant en uvre de nouvelles
procédures dutilisation des appareils de chauffage au gaz et des
dispositifs dair dappoint, et en modernisant ses systèmes
déclairage. Simmons rapporte une baisse globale de sa consommation
de gaz naturel en 2001 de 121 869 mètres cubes, ou 13,8 p. 100, tandis
que sa consommation délectricité na augmenté
que de 0,1 p. 100. Lentreprise sest donné comme objectif
une amélioration supplémentaire de 2 p. 100 en 2002.
Léquipe de lefficacité énergétique
à lusine Scarborough, à Toronto (Ontario), de la société
Owens Corning Canada Inc. continue de trouver des moyens de produire en consommant
moins dénergie. Lusine a éliminé lusage
de lair comprimé dans des aires clés et abaissé la
pression du système, la ramenant de 115 à 106 livres par pouce
carré, tout en maintenant son niveau de production. Léquipe
a en outre modifié les procédés de cuisson et dincinération
de lusine. En tout, ces mesures ont produit des économies dénergie
de 45 000 $ par mois. À son usine dEdmonton (Alberta), Owens Corning
convertit actuellement ses chariots élévateurs du propane au gaz
naturel, ce qui fait économiser à lentreprise environ 20
000 $ par an en coûts énergétiques.
À son usine de Joliette (Québec), North American Felt a installé
un échangeur de chaleur dans la cheminée de son incinérateur,
ce qui lui permet dutiliser la chaleur perdue précédemment
pour produire de la vapeur. Elle a également posé de lisolant
sur les conduites de lincinérateur, pour conserver de lénergie
des gaz de combustion et réduire sa consommation de gaz naturel.
Interface Flooring Systems (Canada) Ltd. économisera environ 400 000 $ sur une période de six à huit mois grâce à des mesures déconomie dénergie. Par ailleurs, la conversion totale dInterface à des sources délectricité écologiques rapportera au cours des prochaines années des économies annuelles nettes denviron 400 000 $.
Lentreprise de pavage Sintra Inc. a installé des systèmes de régulation automatique de la température dans ses bureaux régionaux de Québec, de Sherbrooke et de Joliette, ce qui réduit la demande de chauffage et de climatisation (et donc la consommation dénergie) quand ces immeubles sont inoccupés. Un système semblable sera installé à son siège social de Montréal en 2003.
EMCO limitée a parachevé linstallation de deux nouvelles
chaudières à haut rendement à son usine de LaSalle (Québec),
ce qui réduit la consommation de gaz naturel de lusine de 7,5 p.
100. Loptimisation du système de chaudières devrait diminuer
la consommation dénergie de la chaufferie de 2 p. 100 de plus en
2003. À son usine de Pont-Rouge (Québec), EMCO a réduit
sa consommation en convertissant son séchoir principal de la vapeur au
gaz naturel. À son usine dEdmonton (Alberta), lentreprise
a modifié divers brûleurs à gaz et réexaminé
les spécifications électriques de tout son équipement pour
sassurer de la bonne taille des moteurs. De plus, elle a éliminé
léquipement qui nétait pas essentiel. Lusine
dEdmonton a atteint ses gains les plus importants en limitant les effluents
de sa papeterie, ce qui a réduit la quantité dénergie
nécessaire pour chauffer leau de fabrication darrivée.
Husky Injection Molding Systems Ltd. de Bolton (Ontario) continue dêtre un chef de file au chapitre des pratiques de gestion environnementale. En 2001, ses émissions de GES étaient de 15 p. 100 inférieures aux niveaux de 1990, en dépit du fait que cette entreprise est aujourdhui trois fois plus grande quà lépoque. Husky Injection a atteint ces résultats en tenant compte de lefficacité énergétique dans toutes ses décisions – en faisant appel à la plus récente technologie de construction pour améliorer lefficacité énergétique de ses installations, en achetant les véhicules les plus éconergétiques, en utilisant la vidéoconférence au lieu des déplacements par avion et en adoptant une panoplie dautres mesures. Husky Injection sattend à éliminer totalement ses émissions nettes de GES dici 2010.
RÉALISATIONS
Les trois groupes de travail du secteur de la fabrication générale,
qui se réunissent trois ou quatre fois lan, continuent de progresser
en vue datteindre les engagements exposés dans leur plan daction
actuel. Ils en sont à réviser présentement le plan daction
du secteur pour la période 2003–2006. Les groupes de travail ont
cultivé et maintiennent une collaboration permanente avec des organisations
de la fabrication, des technologies et de lénergie intéressées
à promouvoir lefficacité énergétique et léconomie
dénergie dans le secteur industriel. En outre, les groupes de travail
régionaux de louest et de lest du Canada, qui sont en pleine
croissance, continuent détendre la portée du PEEIC. À
léchelle du pays, le secteur encourage la participation dautres
associations et entreprises et favorise les comptes rendus sur létat
davancement de lefficacité énergétique des
Innovateurs énergétiques industriels du secteur.
DÉFIS
Les groupes de travail du secteur de la fabrication générale
couvrent un très vaste éventail dindustries qui renferment
des entreprises de toutes tailles. Cette diversité pose un vrai défi
pour lélaboration de données énergétiques
complètes et précises à léchelle du secteur.
De plus, la mise en uvre de programmes defficacité
énergétique constitue une tâche difficile pour bien des
entreprises du secteur. Quand lénergie représente un élément
important des frais dexploitation, beaucoup de fabricants, surtout les
petits, ne disposent pas des connaissances et des ressources financières
pour relever et concrétiser les possibilités déconomie
dénergie. Dans le cas des sociétés à moindre
intensité énergétique, le rôle relativement secondaire
joué par lénergie dans les frais dexploitation rend
difficile la justification de dépenses importantes en immobilisations
à ce chapitre. Les entreprises de toutes tailles se butent à un
obstacle important lorsquelles tentent de trouver le personnel et les
ressources financières à consacrer aux projets énergétiques.
De plus, comme beaucoup dentreprises se réorganisent pour réduire
les coûts et leffectif, les besoins concurrents de ressources lemportent
sur les améliorations defficacité énergétique.
Ces défis sont exacerbés par les grandes fluctuations
des prix de lénergie, qui ne facilitent pas lélaboration
danalyses de rentabilisation classiques des investissements dans lefficacité
énergétique.
Fonte
Profil La fonte de pièces est la première étape
de la chaîne de fabrication à valeur ajoutée. Elle sert
à la production de la plupart des biens durables. Au nombre des marchés
et des industries desservis par les fonderies, citons le secteur automobile,
la construction, lagriculture, la foresterie, lexploitation minière,
les pâtes et papiers, la machinerie et le matériel industriel lourd,
laviation et laérospatiale, la plomberie, les tuyaux dégout,
la voirie municipale, la défense, les chemins de fer, les produits pétroliers
et pétrochimiques, la distribution de lélectricité
ainsi quune myriade de marchés spécialisés. Il existe
environ 200 fonderies au Canada, lesquelles emploient 15 000 personnes et réalisent
des ventes annuelles de plus de 2 milliards de dollars. Lindustrie exporte
environ 80 p. 100 de sa production.
Aperçu du rendement
- Les 200 fonderies au Canada emploient 15 000 personnes et réalisent
des ventes annuelles de plus de 2 milliards de dollars.
- Un atelier « Le gros bon $ens » chez Ancast Industries Ltd.
a rapporté des économies dénergie annuelles de
60 000 $ à 70 000 $.
- Bibby-Ste-Croix a mis sur pied un comité de lefficacité
énergétique pour coordonner la stratégie damélioration
énergétique de sa fonderie de Sainte-Croix (Québec).
- ESCO Limited sest associée à BC Hydro Corporation et
à RNCan dans un projet à coûts partagés en vertu
du programme Power Smart de BC Hydro.
- LOffice de lefficacité énergétique de RNCan
et lAssociation des fonderies canadiennes ont lancé un programme
pilote de vérification de quatre fonderies
- Crowe Foundry Limited a repéré des réductions possibles
de consommation énergétique de 22 p. 100 et des économies
de coût éventuelles de 18 p. 100.
- Grenville Castings Limited a repéré des possibilités
de réduire la consommation dénergie et les coûts
énergétiques de 5 p. 100.
MESURES PRISES
Diverses fonderies ont continué dadopter des mesures pour perfectionner leurs programmes defficacité énergétique et de collaborer avec lAssociation des fonderies canadiennes (AFC) et lOffice de lefficacité énergétique de RNCan. Ainsi, latelier « Le gros bon $ens » à la fonderie dAncast Industries Ltd. à Winnipeg (Manitoba) a rapporté à celle-ci des économies dénergie annuelles de 60 000 $ à 70 000 $, et lui a inspiré dautres initiatives defficacité énergétique. Ancast Industries sattend à économiser 80 000 $ par an en mettant en uvre un projet de 200 000 $ en trois phases pour récupérer la chaleur de ses trois systèmes de refroidissement de four à induction à creuset. La société est à établir une liste de tous ses projets déconomie dénergie éventuels, y compris le remplacement des appareils déclairage inefficaces, la réduction des besoins en air comprimé, la diminution de la taille des moteurs et la fermeture des équipements inutilisés durant les périodes de production de pointe.
La société Bibby-Ste-Croix a créé un comité defficacité énergétique pour coordonner la stratégie damélioration énergétique de sa fonderie de Sainte-Croix (Québec). Celle-ci a également mis sur pied un nouveau service de fonte éconergétique, ce qui a permis daméliorer lefficacité des fours de 75 à 95 p. 100. Lentreprise a installé un système de commandes de lalimentation qui automatise les activités dans tous les modes, quil sagisse de la fonte, du maintien, de lagglomération ou du démarrage à froid. Ce système fera économiser environ 10 p. 100 de lélectricité consommée. La fonderie a également installé des commandes automatiques pour son système de chargement.
Lusine ESCO Limited de Port Coquitlam (Colombie-Britannique) sest associée à BC Hydro Corporation et à RNCan dans un projet à frais partagés sous légide du programme Power Smart de BC Hydro. La fonderie a relevé des possibilités déconomie dénergie dans le fonctionnement et la conception des systèmes de dépoussiérage des ateliers débarbage, des cabines de soudage et des conduits de raccord. Lamélioration de ces systèmes réduira de façon importante la puissance requise pour les faire fonctionner, ce qui permettra déconomiser environ 852 650 kWh par an. La fonderie a amélioré en outre son système à air comprimé en éliminant les fuites dair, en fermant les compresseurs hors des périodes de production, en ajoutant une soupape à grand débit et en réduisant la pression de fonctionnement de 7 p. 100. Ces mesures devraient faire économiser à ESCO 560 750 kWh par an. Le projet à frais partagés lui permettra de récupérer son investissement en un peu plus dun an.
LOffice de lefficacité énergétique de RNCan et lAFC ont lancé un programme pilote de vérification des fonderies auquel participent quatre dentre elles : ESCO Limited, Wabi Iron & Steel Corp., Crowe Foundry Limited et Grenville Castings Limited.
En vertu du programme de vérification, Crowe Foundry Limited de Cambridge (Ontario) a relevé des réductions possibles totalisant 22 p. 100 de sa consommation dénergie et des économies de coût de 18 p. 100, par la récupération de la chaleur industrielle, des améliorations aux systèmes de chauffage, de ventilation et dair comprimé, et la création dun programme de contrôle et de suivi énergétiques.
À ses usines de Smiths Falls, de Perth et de Merrickville
(Ontario), Grenville Castings Limited a repéré des possibilités
de réduire la consommation dénergie et les coûts énergétiques
de 5 p. 100, en mettant en uvre des mesures à faible coût.
Citons des changements aux pratiques dutilisation finale de lair
comprimé, lamélioration des rendements du système
de combustion et des modifications aux calendriers dutilisation de léquipement.
RÉALISATIONS
Des motifs environnementaux et de rentabilité continuent
dinciter les fonderies canadiennes à apporter des améliorations
éconergétiques et à réduire leurs émissions
de GES. Nombre dentreprises ont cessé dutiliser, aux fins
de production, des combustibles à la source de GES tels que la houille,
le mazout ou le coke, et nont plus recours à la vapeur obtenue
au moyen de lélectricité produite par la combustion du charbon.
La montée en flèche des coûts du mazout, du gaz naturel
et de lélectricité incite un nombre croissant dentreprises
à mettre en uvre des programmes defficacité énergétique
actifs, qui prévoient notamment lutilisation déquipement
et de méthodes plus éconergétiques, la substitution de
sources dénergie et la récupération de lénergie
résiduelle. Ces mesures renforcent les efforts déployés
par le secteur en vue daméliorer son efficacité énergétique.
DÉFIS
Les fonderies canadiennes sont constamment à laffût
de méthodes et déquipement éconergétiques.
Plus que jamais, les fonderies surveillent de près leur consommation
dénergie et mettent en uvre des programmes defficacité
énergétique. La complexité croissante du secteur nuit à
ces efforts, car un grand nombre dentreprises ne se limitent plus à
fournir des pièces brutes de fonderie : elles offrent dautres services
tels que la conception de pièces, la fabrication doutillage et
de moules et le prototypage, ainsi que lusinage et lassemblage de
pièces de fonderie. Le rôle accru des entreprises de lindustrie
a inévitablement provoqué des pressions à la hausse sur
leur consommation dénergie.
Bien des fonderies, surtout en Ontario, sinquiètent
du coût de lélectricité et de sa distribution. Même
si lévolution du marché de lénergie touche
tous les établissements dans une certaine mesure, les fonderies, qui
dépendent davantage de lélectricité, sont plus touchées
que ceux qui dépendent dautres combustibles. LAFC est préoccupée
que les coûts énergétiques plus élevés pourraient
mettent en péril la position des fonderies canadiennes sur un marché
international très compétitif.
Production dhydrocarbures en amont
Profil Le secteur de la production dhydrocarbures en amont englobe
les entreprises qui explorent et exploitent les vastes réserves dhydrocarbures
du Canada. Ce secteur dynamique est représenté par lAssociation
canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) et la Small Explorers and
Producers Association of Canada (SEPAC). Les entreprises membres de ces associations
représentent plus de 99 p. 100 de la production de pétrole
brut et de gaz naturel au Canada, et constituent une partie importante dune
industrie nationale de 60 milliards de dollars par an qui assure le gagnepain
de plus dun demi-million de Canadiens.
Aperçu du rendement
- De plus en plus de producteurs dhydrocarbures en amont adoptent volontairement
les principes de bonne gérance de lindustrie. En janvier 2003,
lensemble des entreprises membres productrices doivent sêtre
engagées envers le projet de gérance de lACPP.
- De 1996 à 2001, lindustrie a réduit le brûlage
à la torche en Alberta de 53 p. 100.
- Un crédit démissions de 2 500 tonnes de CO2
a été accordé à Calpine Canada Resources
Company pour avoir récupéré et recyclé du pétrole
des déchets de champs pétrolifères.
- Des projets de réduction de GES mis en uvre en 2001 et 2002
ont permis à ConocoPhillips Canada de réduire ses émissions
denviron 223 kilotonnes déquivalent CO2 par
an.
- Petro-Canada se sert dun appareil de forage respectueux de lenvironnement
dans le delta du Mackenzie pour économiser le combustible et réduire
ses émissions de NOx et de CO2.
MESURES PRISES
Le secteur de la production dhydrocarbures en amont est un grand promoteur de la performance environnementale et de léconomie dénergie. LACPP et la SEPAC font la promotion de lefficacité énergétique et de la protection de lenvironnement dans tout le pays, notamment en produisant des guides concernant les pratiques exemplaires de cette industrie, en présentant des observations sensées sur des textes législatifs proposés, et en parrainant des activités de recherche-développement qui améliorent le rendement de lindustrie et en réduisent les répercussions. Cette industrie a beaucoup accompli au cours de la dernière décennie et elle sest engagée à poursuivre ses efforts en vue de faire progresser les choses davantage.
En 1999, lACPP créait son programme de bonne gérance (Stewardship), une initiative volontaire visant à inciter les membres à améliorer continuellement leur performance sur le plan environnemental, de la santé et de la sécurité, et à rendre compte des progrès aux intervenants. Ce programme offre des repères quantitatifs qui permettent aux entreprises dévaluer les éléments dexcellence et de repérer les activités à améliorer. À la fin de janvier 2003, lensemble des entreprises membres productrices de lACPP doivent sêtre engagées envers le programme.
LACPP a préparé un guide afin daider ses membres ainsi que ceux de la SEPAC dans le calcul et les méthodologies dévaluation des installations exploitées par des entreprises, sur la base de la production brute. Ce guide aidera également à éliminer la double comptabilisation des émissions. Les entreprises membres de lACPP sont daccord pour utiliser lintensité énergétique de production (IEP) et lintensité carbonique de production (ICP) comme indicateurs normalisés du rendement au chapitre des gaz à effet de serre (GES).
Voici des exemples de producteurs pétroliers qui ont imprimé un élan important vers lamélioration de lefficacité énergétique et la réduction des émissions de GES.
Même en enregistrant une forte croissance et une production accrue, EnCana Corporation a fait des progrès énormes en réduisant tant ses émissions de GES – celles de 2001 ont été de plus de 2 mégatonnes inférieures à celles de 2000 – que lintensité de celles-ci.
De 2000 à 2001, Calpine Canada Resources Company sest efforcée
de relever et de mettre en uvre des mesures afin daméliorer
son efficacité énergétique, la récupération
de la chaleur et la captation du gaz qui serait libéré ou brûlé
à la torche. Les volumes globaux de production brute de Calpine ont augmenté
de 10 p. 100 au cours de cette période, tandis que les émissions
correspondantes (en équivalent CO2) sont demeurées
constantes. Dans un projet mixte reconnu par CleanAir Canada Inc., Newalta Corporation
a accordé à Calpine un crédit démissions de
2 500 tonnes de CO2 pour la récupération et le
recyclage de pétrole provenant des déchets de champs pétrolifères.
Dautre part, des projets de réduction des émissions de
GES mis en uvre en 2001 et 2002 ont permis à ConocoPhillips Canada
de réduire ses émissions denviron 223 kilotonnes déquivalent
CO2 par an. Dautres mesures prévues pour 2003
et 2004 abaisseront ses émissions annuelles de 56 kilotonnes supplémentaires,
soit une réduction de 8,6 p. 100 par rapport à 2001.
Petro-Canada utilise une plate-forme de forage respectueuse de lenvironnement
pour explorer des champs de gaz naturel dans le delta du Mackenzie. La plate-forme
est conçue pour redistribuer lensemble de la chaleur résiduelle
quelle produit durant son fonctionnement, ce qui fait économiser
du combustible et réduit les émissions doxydes dazote
(NOX) et de CO2.
RÉALISATIONS
Comme nous lavons précisé, au 1er janvier
2003, lensemble des membres producteurs de lACPP doivent sêtre
engagés dans le programme de bonne gérance de lAssociation,
en vertu duquel cette dernière élabore des outils pratiques qui
comprennent des exposés, des ateliers et des guides de mise en uvre
afin daider ses entreprises membres à respecter leurs engagements.
En 1997, la Alberta Energy and Utilities Board et la Clean Air
Strategic Alliance, de même que divers intervenants, ont amorcé
une étude sur le brûlage à la torche en Alberta. En mettant
en application, de façon volontaire, les recommandations de léquipe
de projet, lindustrie a réduit de 53 p. 100 le torchage à
la fin de 2001 (comparativement aux données de 1996), dépassant
ainsi les objectifs du projet. Lindustrie se penche désormais sur
le problème connexe des fuites de gaz des puits.
Le secteur de la production dhydrocarbures en amont sest
engagé envers la recherche-développement. Ainsi, huit des plus
grandes entreprises mondiales du domaine de lénergie participent
au projet international CO2 Capture Project, afin de réduire le
coût densemble du captage, du transport et du stockage du CO2.
DÉFIS
La hausse de la demande et des prix énergétiques
a provoqué une croissance rapide de lexploration et du développement.
Une plus grande activité sur le terrain se traduit par une plus grande
consommation dénergie du secteur, ce qui rend la réduction
de cette consommation improbable à court terme. Cependant, les entreprises
du secteur ont accompli des progrès considérables dans la réduction
de leur intensité énergétique et, donc, de leur intensité
carbonique.
Les activités de production en amont émettent des
GES par la combustion du gaz naturel, du propane et du diesel, par les fuites
faisant partie du procédé et les émissions fugitives de
méthane et par la libération volontaire de CO2. Lindustrie
se préoccupe également des émissions indirectes liées
à ses achats délectricité provenant de combustibles
fossiles. Le secteur sattaque à chacun de ces défis par
la recherche et linnovation, et en partageant ses réussites.
Produits laitiers
Profil Lindustrie canadienne des produits laitiers est présente
dans tout le pays. Elle compte plus de 270 établissements qui emploient
20 500 personnes. En 2000, les laiteries canadiennes ont transformé plus
de 73 millions dhectolitres de lait cru et leurs expéditions estimatives
de produits laitiers se sont chiffrées à 5,9 milliards de dollars.
Aperçu du rendement
- Saputo inc. a entrepris une série de petits projets visant à réduire sa consommation dénergie.
- Parmalat Dairy & Bakery Inc. a élaboré une stratégie énergétique qui vise à abaisser son intensité énergétique de 10 p. 100 dici 2006, par rapport au niveau de 2001.
- Un agrandissement important à la laiterie de William Nielson Ltd. à Ottawa (Ontario) intègre une série de caractéristiques de conception favorisant lefficacité énergétique.
- Nestlé Canada Inc. a installé un système ElectroflowMD à sa laiterie de Sherbrooke (Québec).
- Le système ElectroflowMD chez Atwood Cheese Company Limited a réduit la consommation délectricité de 5 p. 100 au cours des six premiers mois de son exploitation.
- Gay Lea Foods Co-operative Limited fait appel à un système qui capte les eaux usées pour le refroidissement.
- En 2001, la consommation dénergie totale du secteur sest élevée à
12 434 TJ, en hausse par rapport à 1990 (11 952 TJ).
- Lintensité énergétique du secteur sest accrue car les consommateurs demandent des produits dont la fabrication exige davantage dénergie.
MESURES PRISES
Lénergie est un élément clé de la transformation du lait. En général, les laiteries ont recours à des systèmes électriques, thermiques et hydrauliques dans leurs installations pour certains procédés, notamment la pasteurisation, le barattage, le nettoyage, lemballage, la réfrigération, la congélation et le séchage. Les entreprises du secteur reconnaissent limportance de lefficacité énergétique pour limiter les coûts; elles poursuivent la création de programmes pour mieux gérer leur consommation dénergie. Les laiteries ont mis en uvre des programmes déconomie dénergie afin dencourager la récupération et la réutilisation de leau chaude, lutilisation deau recyclée pour laver lextérieur des camions-citernes, lamélioration des systèmes déclairage et des moteurs, ainsi que la réduction des fuites dair et deau. Voici des exemples récents defforts consentis par des entreprises en matière defficacité énergétique.
Lusine dEdmonton (Alberta) de la division Lait de la société Saputo inc. a entrepris une série de petits projets visant à réduire la consommation dénergie. Par exemple, lusine a adopté des mesures pour réduire la production de vapeur et optimiser le recours au perméat pour le chauffage et le refroidissement, diminuant ainsi lutilisation de réfrigérants à lammoniac et de vapeur produite par une chaudière.
Parmalat Dairy & Bakery Inc. a élaboré une stratégie énergétique centrée sur les immobilisations et les perspectives damélioration continue, en vue de réduire lintensité énergétique de 10 p. 100 par rapport aux niveaux de 2001 dici 2006. Les équipes énergétique et environnementale de Parmalat collaborent plus étroitement pour en arriver à établir des données de référence sur lénergie et les émissions. De plus, la société élabore présentement un système normalisé de contrôle et de prévision de la consommation dénergie.
Un agrandissement important a été effectué à la
laiterie William Nielson Ltd. dOttawa (Ontario), qui comprend des éléments
éconergétiques comme des lanterneaux (« puits de lumière
») et des lampes à halogénures métallisés.
Lentreprise envisage également la possibilité dinstaller
des revêtements muraux métalliques SOLARWALLMD et des
chaudières à haut rendement dotées déconomiseurs
et de tiges ajustables. Ailleurs dans la laiterie, Nielson a réduit la
capacité de son système de production de vapeur pour faire en
sorte quelle corresponde à la demande, ce qui permet à lentreprise
de remplacer une vieille chaudière par un appareil plus éconergétique.
Lentreprise est également en train de remplacer ses moteurs par
des moteurs à haut rendement, et les machines anciennement alimentées
au propane le sont désormais au gaz naturel.
À sa laiterie de Sherbrooke (Québec), Nestlé Canada Inc. a installé un système ElectroflowMD qui équilibre les charges délectricité aux périodes de pointe et dinutilisation. Ce système a radicalement réduit la consommation délectricité de la laiterie. Nestlé a également mis en uvre un programme de marchés éconergétiques pour gérer ses programmes de réfrigération et de circulation dair.
Atwood Cheese Company Limited a également installé un système ElectroflowMD à sa laiterie dAtwood (Ontario). Au cours de ses six premiers mois de fonctionnement, le système a engendré des économies de plus de 5 p. 100 des coûts délectricité. Atwood a également augmenté le rendement des moteurs à la laiterie et modifié ses procédés pour réduire les pointes brusques de consommation délectricité.
Gay Lea Foods Co-operative Limited fait appel à un système qui limite la consommation deau au moyen dune boucle de circulation fermée, capte lénergie provenant de la recirculation de leau afin de servir au refroidissement, et récupère les fines de fromage, que lon rejetait précédemment dans le système dégouts. Le système installé utilise un échangeur thermique à membrane dammoniac (plaque soudée) qui conserve leau dans un système fermé. Cela fait baisser la consommation deau de 80 p. 100, limite la surcharge de la demande biologique doxygène de 50 p. 100, et fait fléchir la consommation délectricité de 50 p. 100. Le système récupère en outre les matières solides du fromage dans leau, ce qui accroît le rendement de 0,6 p. 100.
RÉALISATIONS
Les efforts en matière defficacité énergétique
ont permis aux entreprises du secteur des produits laitiers dabaisser
leurs coûts et daméliorer leur rendement opérationnel.
Les données énergétiques pour lannée 2001
ne sont pas encore disponibles, mais en 2000, la consommation dénergie
totale du secteur sétablissait à 12 434 TJ, une légère
augmentation par rapport à 1990 (11 952 TJ). La production de lait et
de crème en 2000 a également été supérieure
aux niveaux de 1990. Depuis 1996, la croissance de la demande de produits dont
la fabrication est plus énergivore a annulé les progrès
enregistrés par le secteur pour améliorer son efficacité
énergétique. Malgré les pressions à la hausse, la
consommation dénergie par hectolitre de production a diminué
en 2000 à 16,8 GJ, de 18,5 GJ quelle était en 1999.
DÉFIS
À la suite de la dissolution du Conseil national de lindustrie
laitière du Canada en 2001, le secteur a de nouveau créé
un Groupe de travail des produits laitiers très actif, qui recrute présentement
des associations provinciales du secteur. Amorcés en 2002, ces efforts
produisent des résultats concrets et devraient accroître la présence
du PEEIC dans le secteur au cours des années à venir. Une étude
récente indique que les entreprises du secteur non membres du PEEIC ont
augmenté leur consommation dénergie deux fois plus que les
entreprises membres. Il faut donc absolument que le groupe de travail élargisse
sa portée au sein du secteur.
Compte tenu de linstabilité des prix de lénergie
et de la rareté des capitaux, lélaboration dune analyse
de rentabilisation saine pour les investissements dans lefficacité
énergétique constitue un défi de taille pour bien des fabricants
de produits laitiers. En outre, la rationalisation de lindustrie et les
pressions exercées par la concurrence au cours des dernières années
continuent dobliger lindustrie à réduire sa capacité
excédentaire en réaction à la stagnation des ventes.
Pour répondre à la demande du marché, les
fabricants de produits laitiers doivent offrir des produits à valeur
ajoutée novateurs et de qualité au meilleur prix possible. Malheureusement,
la fabrication de ces produits à valeur ajoutée entre souvent
en conflit avec les efforts visant une efficacité énergétique
accrue. Les fabricants ont déjà apporté la plupart des
améliorations à coût faible ou nul qui étaient à
leur portée pour accroître lefficacité énergétique.
Leur plus grand défi, pour lavenir prévisible, consiste
à apporter des améliorations plus coûteuses, dont la période
de récupération est plus longue, pour accroître encore davantage
lefficacité énergétique.
Exploitation minière
Profil Lindustrie canadienne des minéraux et des métaux
fabrique 60 produits minéraux. À la fin de 2001, on comptait au
Canada 71 mines de
métaux et 26 fonderies et affineries de métaux non ferreux (à
lexclusion de laluminium). Lindustrie de lextraction
et du traitement des minerais
emploie directement 375 000 personnes et a compté pour 35 milliards de
dollars du PIB canadien en 2001 – soit 3,75 p. 100 du total national.
Le Canada est lun des plus grands exportateurs de minéraux au monde,
80 p. 100 de sa production (dune valeur de 47,4 milliards de dollars)
étant destinée aux marchés étrangers. Cela représente
13,8 p. 100 du total de nos exportations, soit 1 $ par tranche de 8 $ gagnés
au Canada
grâce aux ventes à létranger. En dépit dune
baisse générale des prix des minéraux au cours des dernières
années, les exportations de produits
minéraux et métalliques ont augmenté de 63 p. 100 de 1993
à 2001.
Aperçu du rendement
- Le Canada est lun des plus grands exportateurs de minéraux au monde : 80 p. 100 de sa production – évaluée à 47,4 milliards de dollars – est destinée aux marchés étrangers.
- En 2001, lAssociation minière du Canada (AMC) a reçu la Médaille du leadership parmi les associations de Mesures volontaires et Registre inc. du Défi-climat canadien pour ses progrès accomplis volontairement afin de réduire la consommation dénergie et les émissions de GES dans toute lindustrie canadienne des mines et des métaux.
- LAMC a terminé des études danalyse énergétique comparative portant sur lextraction souterraine toutes teneurs, ainsi que sur les exploitations à ciel ouvert.
- Le Groupe de travail de léconomie dénergie de lAMC a tenu sa deuxième conférence annuelle sur lefficacité énergétique en novembre 2002.
- Les divisions canadiennes de Falconbridge Limitée ont mis en uvre des projets déconomie dénergie qui ont réduit la consommation de 13,8 GWh en 2001.
- Inco Limitée a mis en application 88 projets dans le cadre de son programme Energy Breakthrough, qui ont procuré des économies de 1 331 TJ et des réductions démissions de plus de 61 kilotonnes déquivalent CO2.
- Les membres de lAMC ont convenu de prolonger leur objectif de réduction annuelle de lintensité énergétique de 1 p. 100 jusquen 2005.
MESURES PRISES
Par lintermédiaire de lAssociation minière du Canada (AMC), les membres de lindustrie minière se sont résolument engagés à améliorer lefficacité énergétique et à participer à la recherche dune solution pour contrer les changements climatiques. Dans le cadre de leur engagement de réduction des GES, 16 des 26 membres (62 p. 100) de lAMC, représentant la plus grande partie de la consommation dénergie dans le secteur de lextraction de minerais métalliques, participent à Mesures volontaires et Registre inc. du Défi-climat canadien (MVR inc.). LAMC continue dencourager les entreprises membres et non-membres à faire rapport de leurs progrès tous les ans. En 2001, elle a reçu le titre de Rapporteur champion niveau Or de MVR inc., en plus davoir remporté la Médaille de leadership parmi les associations du même organisme, pour ses progrès accomplis volontairement afin de réduire la consommation dénergie et les émissions de GES dans lensemble de lindustrie canadienne des mines et des métaux.
Pour susciter davantage la participation de ses membres, lAMC signale volontairement leurs émissions de GES dans son Rapport sur les progrès environnementaux annuel. En 2001, pour la deuxième édition de ce rapport, neuf entreprises membres ont soumis des données pour divulgation publique sur leur consommation dénergie ainsi que leurs émissions directes et indirectes de GES.
Pour aider les entreprises à élaborer et à mettre en uvre des programmes defficacité énergétique efficaces dans toute lindustrie canadienne de lexploitation minière, le groupe de travail sur léconomie dénergie de lAMC a tenu sa deuxième conférence annuelle sur lefficacité énergétique à Calgary (Alberta), en novembre 2002. La session, qui sadressait aux gestionnaires intéressés par lefficacité énergétique, la production, lanalyse financière, les questions environnementales et la planification de la rentabilité à long terme, comprenait un atelier qui aidait les participants à relever des possibilités daffaires dégagées par lamélioration de lefficacité énergétique.
Pour mesurer et comparer le rendement énergétique au sein de lindustrie, lAMC, avec laide de lOffice de lefficacité énergétique de RNCan, a effectué des analyses énergétiques comparatives portant sur lextraction souterraine toutes teneurs et les exploitations à ciel ouvert. Une troisième analyse comparative, centrée sur la fonte et laffinage de métaux non ferreux, est en cours de planification. Ces études ont fourni des renseignements précieux pour mesurer le rendement énergétique des organisations et ont aidé à relever les processus et systèmes où lon peut adopter des améliorations éconergétiques et des pratiques exemplaires.
Au sein de lindustrie, des entreprises saisissent les occasions daméliorer lefficacité énergétique. Ainsi, à sa fonderie de Sudbury (Ontario), Falconbridge Limitée installe des commandes dautomatisation, de pointe du four et de chauffage de pâte. À sa mine de Sudbury, lentreprise réduit le débit de son système de ventilation principal et les températures de lair dans le puits. À sa mine de Raglan dans le nord québécois, Falconbridge rationalise les systèmes de génératrices à distance et les systèmes dair comprimé des concentrateurs, et elle optimise le chauffage souterrain. À ses installations Kidd Creek de Timmins (Ontario), elle introduit des modifications à ses procédés afin de réduire la consommation de gaz naturel, en plus dapporter des améliorations à la cuve de son usine délaboration de zinc et à ses systèmes dair comprimé, à la ventilation de la mine et aux compteurs délectricité. En 2001, les divisions canadiennes de Falconbridge ont mis en uvre des projets déconomie dénergie qui ont réduit la consommation de 13,8 GWh. En maintenant laccent sur lefficacité énergétique, ces mêmes divisions ont diminué leur intensité énergétique de 9,31 p. 100 et leur intensité carbonique de 6,36 p. 100 depuis 1990.
Le programme Energy Breakthrough (EB) dInco Limitée est devenu
laxe principal des efforts de cette entreprise concernant lefficacité
énergétique et latténuation des changements climatiques.
Au cours de la première année complète du programme en
2001, Inco la étoffé afin dinclure de nouveaux établissements,
notamment ses affineries de cuivre et de nickel. En 12 mois, elle a mis en uvre
88 projets EB, qui ont procuré des économies dénergie
vérifiées de 1 331 TJ, et des réductions démissions
de plus de 61 kilotonnes déquivalent CO2. Pour les seuls
établissements dInco en Ontario, les projets EB ont engendré
des économies dénergie de 13,5 millions de dollars, bien
au-dessus de lobjectif de 12 millions fixé par la société.
Le programme est appuyé par la campagne de sensibilisation PowerPlay
de lentreprise, qui relie les mesures individuelles, lefficacité
énergétique et latténuation des changements climatiques.
PowerPlay encourage les employés à suggérer des projets
déconomie dénergie intégrables dans le système
de pistage EB. Au cours de la phase pilote du programme, les employés
ont offert 650 suggestions. Les 60 meilleurs projets ont été mis
en uvre; ils ont débouché sur des économies dénergie
annuelles dun peu moins de 10 millions de dollars.
RÉALISATIONS
En 2001, la consommation totale dénergie du secteur
de lextraction de minerais métalliques a été de 77
012 TJ, contre 79 054 TJ en 2000. De 1990 à 2001, cette consommation
a baissé de 24 p. 100, tandis que lintensité énergétique,
ou énergie consommée par unité de concentré, a baissé
de 3 p. 100. De 1990 à 2000, le secteur a baissé son total démissions
de GES de 19,2 p. 100, et son intensité globale de GES de 18,5 p. 100.
Les entreprises membres de lAMC se sont entendues pour
étendre leur objectif de réduire de 1 p. 100 leur consommation
dénergie annuelle par unité de production, dabord
prévu de 1995 à 2000, jusquen 2005.
DÉFIS
LAMC estime que lorsque viendra le temps dexaminer
le rôle de lindustrie minière dans la réalisation
des objectifs canadiens du Protocole de Kyoto, il sera essentiel que le gouvernement
du Canada élabore un plan de mise en uvre qui tienne compte des
effets de la ratification sur tous les Canadiens relativement au commerce et
à la compétitivité. Il faut une évaluation lucide
de la capacité du pays datteindre les objectifs fixés, ainsi
que des conséquences dune telle entreprise. Comme cela a été
le cas dans le passé, lAMC soutiendra totalement lélaboration
de ce plan de mise en uvre, mais il ne faut pas que le processus retarde
les mesures immédiates pour limiter les émissions de GES qui contribuent
aux changements climatiques. Les membres de lAMC veulent faire partie
de la solution; ils acceptent quun environnement sain et une économie
vigoureuse nécessitent des mesures prudentes empreintes de précaution.
LAMC soutient lélaboration de politiques équilibrées
sur les changements climatiques pour atteindre les résultats suivants
:
- améliorer de façon efficiente la qualité de lenvironnement et formuler des politiques économiques, sociales et environnementales durables à long terme et prévisibles;
- encourager et soutenir les mesures hâtives par lindustrie afin
de réduire les émissions de GES;
- consolider les mesures volontaires prises par lindustrie;
- maximiser la souplesse afin de minimiser les coûts;
- examiner les émissions que sous-tendent les échanges commerciaux;
- encourager les investissements dans des procédés plus éconergétiques et le remplacement rentable du stock de capital;
- reconnaître et encourager la croissance de lindustrie canadienne;
- soutenir une économie productive et compétitive;
- créer un climat de certitude maximale pour favoriser les investissements des entreprises.
Les coûts énergétiques représentent
une partie importante du coût total des activités du secteur de
lexploitation minière du Canada, et les entreprises minières
ont fait de lefficacité énergétique une priorité
absolue. Ces entreprises ont fait appel à de nouvelles technologies et
à des vérifications énergétiques axées sur
les résultats pour accroître lefficacité énergétique,
réduire les émissions et améliorer la compétitivité.
Même si les limites de la technologie et le coût net de la réduction
supplémentaire des émissions de GES constituent des obstacles
imposants, il existe encore sur le plan financier beaucoup de possibilités
attrayantes daméliorer lefficacité énergétique
et de réduire les coûts.
Pâtes et papiers
Profil Le secteur des pâtes et papiers, composant clé
de lindustrie des produits forestiers, contribue largement à léconomie
canadienne. Outre le sous-secteur des pâtes, le secteur comprend ceux
du papier journal, des papiers spéciaux, du carton, du carton de construction
et les autres sous-secteurs du papier.
Aperçu du rendement
- Les établissements de pâtes et papiers du Canada ont réduit leurs émissions de GES de 26 p. 100 depuis 1990 grâce à des améliorations énergétiques, à la substitution de combustibles et à des projets déconomie dénergie, même si la production a augmenté de 21 p. 100.
- En tout, 57 p. 100 de lénergie nécessaire à lindustrie des pâtes et papiers provient désormais de la biomasse renouvelable.
- Le Groupe des papiers de Tembec (usine de Pine Falls) vient de terminer un certain nombre de projets de réduction des émissions de GES à son usine de papier journal du Manitoba.
- Dici 2005, lusine de Stora Enso North America à Port Hawkesbury sattend à réaliser une réduction de 37,2 p. 100 de ses émissions directes de GES provenant des combustibles fossiles.
- Les émissions de GES directes et indirectes dAlberta-Pacific Forest Industries Inc. en 2001 ont été de 50 p. 100 inférieures aux niveaux de référence de 1994.
- La réduction de la consommation dénergie et le remplacement des combustibles fossiles chez Domtar Inc. ont débouché sur des gains énormes en matière defficacité énergétique.
MESURES PRISES
Les entreprises de pâtes et papiers continuent de réduire lintensité énergétique et de mettre en uvre des programmes visant à diminuer lusage des combustibles fossiles. Ainsi, le Groupe des papiers de Tembec (usine de Pine Falls) a exécuté un certain nombre de projets en vue de réduire les émissions de GES à son complexe de papier journal au Manitoba. Depuis 1998, lentreprise utilise des matières solides (boues) provenant de son système de traitement des eaux usées comme biocombustible pour ses chaudières, ce qui réduit sa dépendance par rapport au charbon. En mars 2001, elle a mis en service une nouvelle usine de pâte thermomécanique de 124 millions de dollars qui intègre un dispositif perfectionné de récupération thermique. Lexcès de chaleur produit par la nouvelle usine est exploité pour produire de la vapeur, ce qui permet à Tembec de réduire davantage sa consommation de charbon. Par suite de cette mesure et dautres du même genre, les émissions de GES de lentreprise pour lexercice 2001 sétablissaient à 17 p. 100 de moins que les niveaux de 1990. À lheure actuelle, Tembec sapprête à lancer une scierie en coentreprise avec 11 sociétés locales des Premières nations pour fournir davantage de combustibles de la biomasse (écorce) dans le cadre de ses efforts de remplacement du charbon à son usine de papier.
Dici 2005, Stora Enso North America (usine de Port Hawkesbury) de la Nouvelle-Écosse sattend à voir une réduction de 37,2 p. 100 de ses émissions directes de GES provenant de combustibles fossiles, et une réduction de 63,4 p. 100 des émissions par tonne de production, par rapport aux niveaux de 1990. Ces améliorations découleront du remplacement du mazout lourd par le gaz naturel ainsi que de projets déconomie dénergie. Du gaz naturel a été livré à lusine pour la première fois en juillet 2001, et il remplace le mazout lourd comme combustible de chaudière. Par rapport aux niveaux de 1990, les émissions de cette usine ont été de 23,5 p. 100 inférieures en 2001, et de 52,0 p. 100 inférieures au cours des 10 premiers mois de 2002.
Alberta-Pacific Forest Industries Inc. (Al-Pac), de Boyle (Alberta), est la
plus grande usine à produire exclusivement de la pâte kraft en
Amérique du Nord et la plus récente de ce genre au Canada. Lusine
a été conçue en fonction dune autosuffisance énergétique
quasi totale, grâce aux sources dénergie que sont les déchets
ligneux et la boue noire pour produire de la vapeur industrielle et de lélectricité.
À lheure actuelle, lusine satisfait elle-même 84 p.
100 de ses besoins énergétiques. Les émissions de GES directes
et indirectes dAl-Pac en 2001 se sont élevées à 0,23
tonne déquivalent CO2 par tonne de pâte séchée
à lair, soit une diminution de 50 p. 100 depuis 1994, première
année de production de lusine. De 215 343 tonnes déquivalent
CO2 quelles étaient en 1994, les émissions
de GES dAl--Pac, en chiffres absolus, ont été ramenées
à 137 593 tonnes en 2001, une baisse de 36,1 p. 100, en dépit
de laugmentation de la production de pâte. La vente délectricité
excédentaire produite par Al-Pac au réseau électrique interconnecté
dAlberta et un puits forestier de carbone créé par lentreprise
devraient positionner celle-ci comme source démissions nettes négatives.
La vente délectricité excédentaire de lentreprise
compensera des émissions de GES de 25 766 tonnes déquivalent
CO2 par an dans le réseau de distribution électrique
dAlberta, et le projet de séquestration forestier fera delle
un « puits carbonique net » de 561 029 tonnes déquivalent
CO2 par an dici 2024.
Des activités de réduction de la consommation dénergie et de remplacement des combustibles fossiles chez Domtar Inc. ont amené dimportants gains defficacité énergétique. En 2000, même si la production dans les usines de pâtes et papiers de Domtar, comparée à celle de 1990, avait augmenté de 32,4 p. 100, les émissions totales de GES provenant des combustibles fossiles par tonne de produit se sont repliées de 23,4 p. 100. Lentreprise prévoit réduire davantage ses émissions de GES par la promotion des activités damélioration continue, linstallation déquipement plus éconergétique, loptimisation de lutilisation des ressources comme les déchets, lamélioration de lefficacité et laugmentation du recours aux biocombustibles.
Lindustrie a également agi en matière defficacité
énergétique par le biais de ses associations et instituts. Ainsi,
lInstitut canadien de recherches en génie forestier (FERIC), de
concert avec lOffice de lefficacité énergétique
de RNCan, a lancé son programme Conducteur averti pour camions forestiers
en 2001. Ce programme offre des conseils sur des techniques de conduite sûres
et des trucs sur le choix des composants de véhicule afin de réduire
la consommation de carburant. Linitiative « camion vedette »
de FERIC, élaborée en partenariat avec Tembec Inc., est allée
de lavant en 2001 en proposant une capacité de charge utile accrue
et une réduction de la marche au ralenti. Ces activités permettent
aux parcs de véhicules de réduire les coûts de débardage
et les émissions de GES de plus de 10 p. 100.
RÉALISATIONS
Au cours de la dernière décennie, lindustrie
des pâtes et papiers a accompli des progrès constants dans lamélioration
de son efficacité énergétique. Pour la période de
1990 à 2001, elle a diminué sa consommation dénergie
par tonne de production de 11,4 p. 100. Elle a aussi baissé sa consommation
totale dénergie par tonne de pâtes et papiers de 29,5 GJ
en 1990, à 26,1 GJ en 2001. Durant la même période, la consommation
des combustibles fossiles et de lélectricité (sauf celle
produite à partir de la biomasse) a été ramenée
de 14,7 GJ par tonne de production à 11,2 GJ par tonne.
Le fait que lindustrie soit centrée en permanence
sur les sources dénergie de la biomasse a permis aux entreprises
de pâtes et papiers de réduire leur consommation de combustibles
fossiles moins écologiques, en dépit dune production croissante.
Au total, 57 p. 100 des besoins énergétiques de lindustrie
sont actuellement satisfaits par des déchets ligneux convertis en combustibles
renouvelables. Au cours de la même période, lutilisation
du mazout lourd par lindustrie a été réduite de 33,2
p. 100. Grâce à cette tendance, 11,4 p. 100 moins dénergie
a été nécessaire pour produire une tonne de pâtes
et papiers en 2001 quen 1990. Cela revient à dire que le secteur
a émis 38 p. 100 moins de GES pour produire une tonne de pâtes
et papier en 2001 quen 1990.
DÉFIS
La montée rapide des prix des combustibles fossiles est
un aiguillon important pour inciter les entreprises de pâtes et papiers
à diminuer leur consommation dénergie et à recourir
davantage aux biocombustibles. Le passage à la biomasse aidera le secteur
à atteindre une intensité énergétique plus faible.
Parallèlement, des différends internationaux, des coupes de production
et dautres facteurs ont amené une réduction de la biomasse
totale disponible. Même si ce déclin sest manifesté
dans la plupart des régions du Canada, il reste quune quantité
importante est produite tous les ans et quelle peut servir de combustible.
Produits pétroliers
Profil Le secteur canadien des produits pétroliers met en marché
lessence, le diesel, le mazout de chauffage, le carburéacteur,
lhuile de
graissage, la graisse, lhuile blanche de qualité alimentaire, lasphalte
et les hydrocarbures aromatiques, grâce à un réseau regroupant
plus de
15 000 établissements de gros et de détail à léchelle
du pays. Le secteur, qui compte 21 raffineries de pétrole au pays, procure
aux Canadiens
100 000 emplois directs et environ 100 000 emplois indirects.
Aperçu du rendement
- Le secteur compte 21 raffineries de pétrole au pays et procure 200
000 emplois directs et indirects.
- LInstitut canadien des produits pétroliers et lOffice
de lefficacité énergétique de RNCan ont lancé
un projet pilote réussi contre la marche au ralenti des véhicules
à Mississauga (Ontario).
- La Compagnie pétrolière impériale ltée prévoit
installer une centrale de cogénération alimentée au gaz
naturel de 90 MW et de 120 millions de dollars à sa raffinerie de Sarnia
(Ontario).
- En 2001, les raffineries de Petro-Canada ont réduit de plus de 36,6
kilotonnes leurs émissions annuelles de GES, et elles ont économisé
plus de 667 000 GJ dénergie.
- Suncor Energy Inc. a réduit ses émissions de GES associées
à la mise en marché et au raffinage de 6,3 p. 100 en 2001 par
rapport à lan 2000.
- La société Produits Shell Canada Limitée a amélioré
son efficacité énergétique de plus de 2 p. 100 en 2001.
- Pour 2001, lindice dintensité énergétique
du secteur se chiffre à 94,2, soit 16,6 p. 100 de moins quen
1990.
MESURES PRISES
Un projet pilote lancé et financé conjointement par lInstitut canadien des produits pétroliers (ICPP) et lOffice de lefficacité énergétique de RNCan a contribué à mieux renseigner le public sur limpact environnemental important que peuvent avoir les petites décisions de la vie quotidienne. Une campagne contre la marche au ralenti des véhicules, tenue à lautomne 2001 à Mississauga (Ontario), réunissait plus de 50 stations-services de cinq chaînes de vente dessence au détail. Conçu pour inciter les automobilistes à réduire la marche au ralenti inutile, ce projet pilote très réussi a produit une foule de données qui aideront à créer des programmes semblables à lavenir.
Chacune des raffineries canadiennes continue dinvestir dans des projets dimmobilisations et daméliorer ses activités afin de réduire lindice dintensité énergétique du secteur des raffineries de 1 p. 100 par an jusquen 2005. Ainsi, la Compagnie pétrolière impériale ltée prévoit installer une centrale de cogénération alimentée au gaz naturel de 90 mégawatts, dune valeur de 120 millions de dollars, à sa raffinerie de Sarnia (Ontario), qui répondra à environ 75 p. 100 des besoins en électricité de la raffinerie. Même si cela ajoutera légèrement au total des émissions de lentreprise, la centrale compensera la consommation délectricité provenant de sources à plus forte intensité carbonique, et réduira les émissions globales de GES de 500 kilotonnes par an. La société pétrolière rapporte que les émissions de GES provenant de ses activités en aval ont baissé de 2,7 p. 100 en 2001 par rapport à lannée précédente, par suite dun mélange de sources dénergie moins carbonique, dune diminution du brûlage à la torche et dune production légèrement en baisse.
En 2001, des améliorations apportées aux procédés de ses raffineries de Montréal (Québec) et de Mississauga (Ontario) ont permis à Petro-Canada de réduire de plus de 36,6 kilotonnes ses émissions annuelles de GES, et déconomiser plus de 667 000 GJ dénergie. Des projets prévus et en cours à ses quatre raffineries engendreront des réductions supplémentaires de 2,5 millions de GJ dénergie et de 130,7 kilotonnes démissions de GES dici 2005. Depuis 1990, les mesures prises à léchelle de lentreprise ont baissé les émissions annuelles de GES de plus de 1,2 million de tonnes.
Le système élaboré de gestion de lénergie
de Suncor Energy Inc. contribue à lefficacité énergétique
et à la réduction des émissions de GES. Suncor a posé
une commande de refroidissement à sa raffinerie de Sarnia afin de réduire
la consommation de vapeur. Des travaux sur la réduction des conditions
dexploitation inefficaces sont désormais terminés; ils visaient
à augmenter le taux de réponse aux variables des procédés
de 14 fois par semaine à une fois toutes les deux heures. Lamélioration
de la consommation énergétique globale de 1990 à 2001 a
été de 0,6 p. 100 en moyenne par an, mesurée selon lindice
dintensité énergétique Solomon. Dans lensemble,
les émissions de GES de 2001 associées à la mise en marché
et au raffinage chez Suncor ont été de 6,3 p. 100 en dessous des
niveaux de 2000. Lentreprise achètera de la vapeur et de lélectricité
de lusine de cogénération régionale de Sarnia, ce
qui réduira les émissions de 174,6 kilotonnes déquivalent
CO2 par an.
Suivant une tendance établie au début des années 1990, la société Produits Shell Canada Limitée a amélioré son efficacité énergétique de plus de 2 p. 100 en 2001. À sa raffinerie de Scotford (Alberta), Shell envisage des projets qui réduiront ses émissions nettes de GES de 135 kilotonnes, en plus dune réduction possible de 165 kilotonnes par lachat délectricité cogénérée. À ses raffineries de Sarnia et de Montréal, lentreprise investit 150 millions de dollars pour installer des hydrotraiteurs dessence, qui réduiront les niveaux de soufre dans lessence afin de répondre aux normes réglementaires canadiennes, bientôt en vigueur, de 30 parties par million. Des modifications apportées à la conception des hydrotraiteurs permettront à Shell de réduire la consommation de combustible prévue de même que les émissions de GES de ces appareils de 20 p. 100. Les investissements en immobilisations éconergétiques prévus de la société, au total 50 millions de dollars pour la période de 2001 à 2005, devraient réduire les émissions de GES de 300 kilotonnes.
RÉALISATIONS
Depuis lannée de référence 1990, la
consommation dénergie totale du secteur a augmenté légèrement,
de 0,5 p. 100, à 267 638 TJ; durant la même période, la
production a connu une hausse de 14 p. 100. Pour 2001, lindice dintensité
énergétique du secteur sest chiffré à 94,2,
soit à peu près le même que pour lan 2000 et 16,6
p. 100 de mieux que pour lannée de référence. Le
secteur utilise lindice dintensité énergétique
Solomon car il sagit dune norme internationale qui remonte à
1990, qui est bien documentée et qui constitue le repère selon
lequel sexpriment les engagements des entreprises membres de lICPP.
En 2001, la production de produits pétroliers sest
accrue de 2,7 p. 100 tandis que la consommation dénergie croissait
de 0,5 p. 100, soit de 1 459 TJ, par rapport à lan 2000.
DÉFIS
Il sera plus ardu pour le secteur, au cours des prochaines années,
de continuer à réduire sa consommation dénergie.
Il lui faudra respecter des normes plus rigoureuses au chapitre de la teneur
en soufre de lessence et du diesel, et cela exigera des investissements
prévus de 1,8 milliard de dollars en immobilisations. On estime que ces
améliorations à la qualité des carburants, combinées
à lintroduction de nouveaux moteurs de véhicules, amèneront
une réduction de 90 p. 100 des principaux gaz qui composent le smog
(NOx, SOx et composés organiques volatils) émis
par les systèmes déchappement. Paradoxalement, la
production de carburant à faible teneur en soufre exigera des raffineries
des méthodes et des procédés plus énergivores, qui
rendent plus difficile et plus coûteuse la réduction de leurs propres
émissions de CO2.
Même si lindustrie a consenti des investissements
en immobilisations considérables et restructuré ses pratiques
pour réduire lintensité énergétique, il lui
faudra poursuivre le développement de projets novateurs pour quelle
continue ses progrès réguliers au chapitre de lefficacité
énergétique.
Sables bitumineux
Profil Le secteur canadien des sables bitumineux compte deux usines
dans le nord de lAlberta et une usine de valorisation du pétrole
lourd en
Saskatchewan. Ces usines produisent quotidiennement plus de 400 000 barils de
pétrole brut destiné aux marchés du Canada et des États-Unis.
Le secteur crée beaucoup demplois et contribue dans une large mesure
au PIB du Canada.
Aperçu du rendement
- Le secteur des sables bitumineux est déterminé à améliorer constamment son efficacité énergétique en combinant lexcellence opérationnelle et linnovation technologique.
- Grâce à des projets lancés par ses installations de sables bitumineux, Suncor Energy Inc. a réduit ses émissions de GES, en 2001, de 2 millions de tonnes
déquivalent CO2 par rapport à 1990.
- Syncrude Canada Ltd. poursuit son programme stratégique dinvestissement de capitaux dune durée de 11 ans, appelé Syncrude 21, amorcé en 1997.
- Le projet dexploitation des sables bitumineux de lAthabasca sest engagé à réduire ses émissions de GES de 50 p. 100 dici 2010.
- En recourant à un processus dévaluation sur le cycle de vie, Petro-Canada a pu réduire les émissions de GES prévues à sa nouvelle installation de sables bitumineux de la rivière MacKay denviron 15 p. 100.
- En 2001, lénergie consommée par unité de production a été de 8,68 GJ/m3, une amélioration de 20 p. 100 depuis 1990.
MESURES PRISES
Lindustrie des sables bitumineux continue daméliorer grandement son efficacité et son intensité énergétiques, notamment en raison de son engagement envers lexcellence opérationnelle et de linnovation technologique continue. Les usines améliorent la fiabilité de leurs activités et elles adoptent des programmes en vue de récupérer la chaleur résiduelle et daccroître le rendement grâce à un traitement plus efficace. Elles ont aussi accompli des progrès en adoptant de nouvelles technologies pour lextraction des gisements et la séparation du bitume des sables.
En 2001, Suncor Energy Inc. – Sables bitumineux a amorcé la construction
du projet de sables bitumineux Firebag au nord de Fort McMurray (Alberta). Firebag
vise à utiliser la technologie du drainage par gravité au moyen
de la vapeur (SAGD) pour atteindre les dépôts de bitume profonds
en produisant un plus faible impact sur lair, leau et le sol que
les méthodes dextraction classiques. Suncor a amélioré
son procédé à cet égard en mettant en uvre
une nouvelle génératrice mue par turbines à vapeur qui
utilise dans le processus dextraction la chaleur perdue par lusine
de valorisation des sables bitumineux, tout en produisant de lélectricité.
De plus, TransAlta Energy Corporation a amorcé lexploitation dune
nouvelle installation de cogénération à lusine de
Suncor au cours de lété 2001. Des projets relatifs aux sables
bitumineux lancés par Suncor ont réduit ses émissions de
GES en 2001 de 2 millions de tonnes déquivalent CO2,
comparativement à 1990. Suncor estime que les projets prévus à
linterne, notamment lintroduction de nouvelles technologies et de
nouveaux produits, les projets defficacité énergétique
et les facturations énergétiques internes, devraient faire baisser
ses émissions de GES de plus de 6 millions de tonnes déquivalent
CO2 dici 2005.
Syncrude Canada Ltd. continue son programme stratégique dinvestis-sement
de capitaux dune durée de 11 ans, appelé Syncrude 21, amorcé
en 1997. Ce projet en quatre étapes consiste à améliorer
les activités dexploitation des sables bitumineux ainsi que lefficacité
énergétique. Syncrude 21 et les mesures précédentes
ont eu un impact important sur lefficacité énergétique
de lentreprise et par conséquent sur ses émissions de GES.
Même si la société prévoit laugmentation de
sa production annuelle de brut de 95 millions de barils entre 1988 et 2012,
elle sest fixé un objectif de diminution globale du tiers de la
consommation dénergie et des émissions de CO2
par baril durant cette période. Cela représente une
réduction de 25 p. 100 par rapport à 1990. Lentreprise atteindra
ces améliorations en adoptant des méthodes moins énergivores
dextraction minière et dextraction des sables, en mettant
à niveau ses technologies et en modifiant ses procédés.
Les coentrepreneurs du projet dexploitation des sables bitumineux de lAthabasca ont respecté leur engagement, en mars 2001, destimer les émissions de GES découlant de la phase de construction du projet. Un rapport complet sur ces émissions est prévu au début de 2003. Pour compenser les émissions de GES, les coentrepreneurs ont fait appel à la Fondation canadienne de larbre pour planter 160 000 arbres. Le projet vise des pratiques exemplaires en matière de gestion environnementale, et à réduire ses émissions de GES de 50 p. 100 dici 2010 grâce à des mesures defficacité énergétique, à des compensations souscrites et générées par des partenaires, et à des initiatives de mécanisme de développement écologique de concert avec des partenaires internationaux.
Petro-Canada a amorcé la construction dune installation dexploitation
des sables bitumineux in situ sur la rivière MacKay, près de Fort
McMurray (Alberta), vers la fin de 2000. Avant de procéder, elle a établi
un processus danalyse et dévaluation sur le cycle de vie.
Ce faisant, lentreprise a pu intégrer des améliorations
dans sa conception qui ont réduit les émissions de GES prévues
denviron 15 p. 100. Le projet fera appel à la technologie de drainage
par gravité au moyen de la vapeur (SAGD) pour produire 30 000 barils
de pétrole par jour. Cette technologie permettra à Petro-Canada
de produire du pétrole à partir de ressources précédemment
inaccessibles, tout en ayant un impact beaucoup moins important sur lenvironnement
en surface que celui de lextraction traditionnelle des gisements de sables
bitumineux. Pour réduire au minimum les émissions de GES à
lemplacement, le projet se servira dune centrale de cogénération
vapeur-électricité, puis vendra lélectricité
excédentaire au réseau électrique. Le projet de cogénération
réduira les émissions de GES de linstallation de 50 p. 100.
RÉALISATIONS
En 2001, le secteur des sables bitumineux a continué de
faire des progrès constants en matière defficacité
énergétique. Lénergie consommée par unité
de production sest accrue légèrement, à 8,68 GJ/m3,
contre 8,55 GJ/m3 en 2000. Même si la production annuelle totale
a grimpé de 95 p. 100 depuis 1990, la consommation dénergie
na augmenté que de 56 p. 100. En 2001, la consommation dénergie
du secteur totalisait 202 455 TJ, et son intensité énergétique
sétait améliorée de 20 p. 100 depuis 1990. Cela se
compare favorablement avec lobjectif du secteur, soit une amélioration
moyenne minimale de 1 p. 100 de lefficacité énergétique
par unité de production par an.
DÉFIS
Les principaux défis qui attendent le secteur sont dordre
technologique et financier. Les exploitants de sables bitumineux doivent continuer
de jumeler les investissements dans des technologies novatrices à lexcellence
opérationnelle pour continuer daccroître lefficacité
énergétique. Il faudra continuer dadopter des méthodes
dextraction des sables plus efficaces et moins énergivores, et
modifier les systèmes de manutention des matières pour prendre
en charge de façon plus efficiente les charges de production croissantes.
À cause de la très grande échelle des projets requise dans
le secteur des sables bitumineux, ces activités imposent une forte pression
sur les capacités financières et en ressources humaines de lindustrie.
Les longs délais dexécution et les investissements considérables
requis pour apporter des améliorations continuent dimposer des
choix difficiles et dentraver lamélioration de lefficacité
énergétique du secteur.
Sidérurgie
Profil Le secteur de la sidérurgie englobe lune des plus
grandes industries au Canada, car il enregistre des ventes annuelles de plus
de 11 milliards de dollars et des exportations de plus de 3 milliards. Les entreprises
du secteur produisent des laminés plats (tôles et plaques), des
produits allongés (acier darmature et acier de construction) ainsi
que des produits spéciaux et des alliages (acier inoxydable et acier
pour outils) pour dimportants marchés, dont ceux de lautomobile,
des appareils ménagers, du pétrole et du gaz, de loutillage
et de la construction. Le secteur compte 16 usines qui emploient directement
34 500 personnes dans cinq provinces.
Aperçu du rendement
- Aciers Algoma Inc. a réduit ses émissions de GES de 7,9 p. 100 en modifiant la proportion des différents combustibles utilisés et en améliorant lefficacité de ses installations.
- De récentes mesures déconomie dénergie adoptées par Gerdau AmeriSteel Corporation, à son usine de Cambridge (Ontario), font économiser à lentreprise plus de 1,2 million de kWh délectricité, soit 55 000 $, par an.
- Les efforts continus en matière defficacité énergétique chez Dofasco Inc. ont fait baisser sa consommation dénergie de 17,6 p. 100 depuis 1990.
- Les entreprises du groupe Stelco Inc. ont atteint dans lensemble une réduction de 20 p. 100 de la consommation dénergie spécifique et de lintensité carbonique.
- Les résultats de lindustrie sidérurgique en matière dintensité énergétique se sont améliorés de façon marquée en 2001, lintensité étant ramenée de 17,29 GJ par tonne en 2000 à 15,81 GJ en 2001.
MESURES PRISES
Les aciéries canadiennes ont continué à investir dans des programmes qui améliorent lefficacité énergétique, dans le but daugmenter leur productivité et la qualité de leurs produits tout en réduisant les coûts.
Aciers Algoma Inc. vient de terminer un projet concernant lun de ses
fours à traitement thermique de plaques à son usine de Sault Ste.
Marie (Ontario). Ce projet a permis de réduire la consommation de gaz
naturel de 0,8 million de Btu par tonne dacier traité. Il a fait
baisser les coûts et amélioré la qualité du produit
tout en réduisant les émissions de près de 20 000 tonnes
de CO2 par an. Algoma met en uvre un système de surveillance
de lélectricité en réseau pour pister toute sa consommation
délectricité, ce qui aidera à planifier les futures
réductions de puissance appelée. De 2000 à 2001, lentreprise
a réduit ses émissions de GES de 7,9 p. 100 en modifiant la proportion
des différents combustibles utilisés et en améliorant lefficacité
de ses installations.
Dans son aciérie de Cambridge (Ontario), Gerdau AmeriSteel Corporation a créé des équipes à latelier de fusion et au laminoir pour relever et mettre en uvre des mesures déconomie dénergie. Au nombre des dernières initiatives, citons linstallation dune minuterie pour fermer automatiquement le dépoussiéreur durant les périodes dinutilisation, lajustement du système déchappement de vapeurs du poste détuvage de la poche de coulée (pour limiter le fonctionnement aux périodes requises), et la fermeture automatique des pompes lorsque le laminoir est hors fonction. Ces mesures font économiser à lentreprise plus de 1,2 million de kWh délectricité, soit 55 000 $, par an.
Dofasco Inc. a entrepris un projet pilote de vérification de la consommation dénergie et deau à son unité des produits de létain. Une équipe multidisciplinaire aux installations de la société à Hamilton (Ontario) a repéré des possibilités déconomie équivalant à environ 10 p. 100 de la consommation annuelle. La vérification sétendra à deux autres unités de lentreprise en 2002. Lunité de fabrication dacier de Dofasco a amélioré le contrôle métallurgique de la poche de coulée et le profil de la consommation délectricité, et effectué la mise au point des brûleurs dans la cuve du four à arc électrique, ce qui a rapporté des économies dénergie de 33 500 GJ par an. Lunité des services publics a réduit la consommation des veilleuses de ses chaudières, puis substitué le combustible économisé à de lénergie achetée pour alimenter dautres parties de lusine. La combinaison de ces efforts en 2001 a amené une amélioration de 0,32 p. 100 de lintensité énergétique totale de production à léchelle de lusine, ainsi que des économies annuelles de 204 000 GJ. Par ailleurs, la consommation dénergie spécifique (GJ par tonne de produit expédié) de Dofasco sest améliorée de 17,6 p. 100 de 1990 à 2001.
Pour lensemble de 2001, le groupe Stelco Inc., qui comprend deux divisions
et sept filiales en propriété exclusive, a atteint une amélioration
générale de 20 p. 100 tant de la consommation dénergie
spécifique que de lintensité carbonique (tonne de CO2
produite par tonne de produit expédié) par rapport
à lannée de référence 1990. Les émissions
annuelles de CO2 de sources directes et indirectes ont totalisé
7,3 millions de tonnes – une réduction de 12 p. 100, ou de 1 million
de tonnes, par rapport à 1990.
- La filiale de Stelco à Nanticoke (Ontario), Lake Erie Steel Company,
a modernisé les commandes et installé des portes dévacuation
à haute efficacité dans ses deux fours originaux, ce qui a réduit
la perte thermique et les besoins énergétiques de ses fours
de réchauffage de laminoir à bandes à chaud. Lentreprise
a également converti à lélectricité lentraînement
de la pompe de refroidissement principale de ses fours à coke, pour
quil fonctionne à la vapeur produite à partir de la chaleur
des gaz de haut fourneau. Dans lensemble, Lake Erie Steel a amélioré
son efficacité énergétique de 32 p. 100 par rapport à
lannée de référence 1990.
- AltaSteel Ltd., une division de Stelco à Edmonton (Alberta), sest
dotée dun programme de maintenance préventive informatisé,
et elle continue daméliorer lefficacité énergétique
en réduisant les retards de production. Lentreprise a remplacé
son système dinclinaison électromécanique, pour
son four de fusion, par un système hydraulique, ce qui améliore
la maîtrise du processus de production, la qualité et le rendement.
- Hilton Works, sise à Hamilton (Ontario), a poursuivi ses améliorations
éconergétiques en 2001, malgré les compressions de production
dues à la faiblesse du marché et la fermeture de lun de
ses deux hauts fourneaux. Cette filiale de Stelco a baissé sa consommation
dénergie spécifique de presque 1 p. 100 par rapport à
lannée de référence 1989, et ses émissions
annuelles de CO2 de plus de 33 000 tonnes. Ces gains découlent
de mesures telles la réévaluation des besoins de chauffage à
son laminoir à bandes à chaud pour réduire la consommation
de vapeur, loptimisation des batteries des fours à coke, le contrôle
des charges de four, et des améliorations aux tuyères pour réduire
les taux dalimentation en combustible, de même que des améliorations
du ratio air-combustible dans son four de réchauffage de laminoir à
fil machine.
- Stelco-McMaster Ltée a modernisé le four de réchauffage
du laminoir à barres à son usine de Contrecur (Québec),
réduisant ainsi la consommation dénergie spécifique
de 4,1 p. 100 de 1999 à 2002. Les améliorations apportées
aux brûleurs à oxygène du four à trou de coulée
excentrique et au préchauffage de la poche de coulée ont réduit
la consommation de gaz naturel de 26 p. 100. De nouvelles cages de 16 pouces
en ligne au laminoir à barres ont permis à lentreprise
déconomiser 11,6 p. 100 de lélectricité consommée
par tonne dacier produit. En 2001, la consommation dénergie
spécifique chez Stelco-McMaster sétait améliorée
de 10 p. 100 par rapport à lannée de référence
1989.
RÉALISATIONS
Lindustrie sidérurgique canadienne a produit 16,7
millions de tonnes dacier et en a expédié 15,7 millions
en 2001. Lintensité énergétique du secteur sest
grandement atténuée, étant ramenée de 17,29 GJ par
tonne in 2000 à 15,81 GJ en 2001. Depuis 1990, lindustrie a amélioré
son rendement énergétique global de plus de 25 p. 100. Cela représente
une amélioration annuelle moyenne de 2,27 p. 100, dépassant lengagement
de lindustrie qui visait une amélioration moyenne de 1 p. 100 par
an pour toute la période.
DÉFIS
Par ses efforts volontaires, le secteur de la sidérurgie
a réduit les GES bien au-delà de lobjectif du Protocole
de Kyoto, mais étant donné que le gouvernement du Canada ne reconnaît
pas les mesures précoces, le secteur fait face à des coûts
plus élevés. De plus, les importations bon marché continuent
de poser une menace importante à la rentabilité et à la
stabilité du secteur sidérurgique canadien. Pour que les aciéries
canadiennes soient compétitives, les pouvoirs publics doivent mettre
en place des outils efficaces pour contrer les importations inéquitables,
réagir à la surcapacité de production mondiale, et soccuper
des pratiques commerciales déloyales de gouvernements étrangers.
Le régime fiscal canadien demeure non concurrentiel par
rapport à celui des États-Unis, notre principal partenaire commercial.
De plus, la recherche dans le développement de nouvelles technologies
éconergétiques de la part des aciéries canadiennes, lorsquelle
est effectuée à létranger ou par le biais dune
coopération et de partenariats internationaux, nest pas entièrement
admissible au Programme de la recherche scientifique et du développement
expérimental du gouvernement du Canada. De telles coentreprises internationales
sont courantes dans les industries à aussi forte intensité de
capital et à caractère aussi international que lest lindustrie
sidérurgique.
Textile
Profil Lindustrie canadienne du textile produit les fibres, les
fils, les tissus et les articles textiles achetés par les consommateurs
et des clients de secteurs aussi variés que la fabrication de véhicules
automobiles, le vêtement, la construction, la protection de lenvironnement,
la construction de routes et le commerce au détail. Cette industrie exporte
un peu moins de la moitié de sa production.
Aperçu du rendement
- En 2001, la contribution du secteur au PIB était de 6 p. 100 inférieure
à celle de 1995, tandis que sa consommation dénergie avait
baissé de 38 p. 100.
- Agmont Inc. examine la possibilité de réduire sa consommation
de gaz naturel en installant un système de chauffage solaire de leau.
- Lincoln Fabrics Ltd. a procédé à une vérification
énergétique pour repérer les possibilités defficacité
énergétique.
- Beaulieu Canada Company a introduit un programme de collecte et danalyse
systématique des données énergétiques dans ses
usines.
- Doubletex Inc. a mis en uvre un certain nombre de projets defficacité
énergétique couvrant toute la gamme de ses activités.
- Le programme de marchés de services éconergétiques
de DuPont Canada Inc. contribue à réduire de façon importante
la consommation dénergie de lentreprise.
MESURES PRISES
Dans tout le secteur de lindustrie textile, des entreprises tirent parti des utilisations plus efficientes de lénergie. La société J.L. de Ball Canada Inc. de Granby (Québec) a lancé des programmes pour récupérer et réutiliser la chaleur de leau de ses laveuses, pour améliorer le rendement énergétique de la rame de séchage en posant de nouvelles commandes afin de moduler le fonctionnement des ventilateurs dextraction et la température, et pour réaliser des enquêtes énergétiques partout dans lusine afin de relever des possibilités déconomie dénergie.
Consoltex Inc., dont le siège social est situé à Saint-Laurent (Québec) et qui possède quatre usines de fabrication au Québec et en Ontario, maintient résolument son engagement daméliorer lefficacité énergétique. Lentreprise poursuit son programme damélioration de purge de la vapeur deau, rénove ses systèmes déclairage à la faveur dappareils à halogénure métallisé et recherche des possibilités de recycler leau de procédé. Consoltex est en bonne voie datteindre son objectif de réduction de 10 p. 100 de sa consommation dénergie par unité de production en 2005.
Agmont Inc., de Montréal (Québec), procède à une modernisation de léclairage, introduit des programmes de sensibilisation des employés à lefficacité énergétique et étudie les possibilités de réduire sa consommation de gaz naturel par linstallation dun système de chauffage de leau alimenté à lénergie solaire.
Lincoln Fabrics Ltd., de St. Catharines (Ontario), a procédé à une vérification énergétique pour relever les possibilités defficacité énergétique. De même, elle a modernisé ses métiers et mis en uvre un programme pour déceler et réparer les fuites dair afin daméliorer le rendement de son système dair comprimé.
Beaulieu Canada Company, dActon Vale (Québec), a introduit un programme pour collecter et analyser de façon systématique les données énergétiques de ses usines en Ontario et au Québec. Elle entend également exécuter des vérifications énergétiques.
Doubletex Inc., qui compte des usines à Montréal (Québec) et à Toronto (Ontario), a installé un système de récupération de la chaleur des effluents deau, amélioré lisolation de la tuyauterie, introduit un programme de récupération thermique de ses conduites de lavage et lancé un programme dentretien amélioré des purgeurs de vapeur. Doubletex envisage également la possibilité de réduire la consommation dénergie en recourant au chauffage solaire de leau.
DuPont Canada Inc. continue de mettre en application son programme de marchés de services éconergétiques. Son usine de Maitland (Ontario) a amorcé le premier projet en vertu de ce programme en octobre 2001. À lheure actuelle, ce projet fait économiser environ 45 000 livres de vapeur par heure, soit plus de 10 p. 100 de toute la vapeur utilisée à cet établissement. Trois autres projets, dune valeur totale de plus de 8 millions de dollars, sont en cours de construction à lusine de lentreprise à Kingston (Ontario).
Par lentremise de lOffice de lefficacité énergétique de RNCan, lInstitut canadien des textiles et le PEEIC ont convenu deffectuer une étude comparative du traitement au mouillé dans lindustrie textile. Il sagit de lune des activités les plus énergivores de lindustrie, et la plupart des entreprises emploient une technologie semblable. De plus, les avancées découlant de lefficacité énergétique pourraient également contribuer à résoudre les questions environnementales suscitées par les effluents des usines de textile.
Le Groupe de travail du secteur de lindustrie textile a parrainé
un atelier « Découvrir les occasions déconomiser lénergie
», adapté aux compagnies du secteur, à Montréal au
printemps 2002. Des représentants de neuf entreprises et du programme
industriel déconomie dénergie de lInde ont participé
à latelier avec enthousiasme; ces derniers étaient en voyage
détude pour mieux connaître le PEEIC.
RÉALISATIONS
Selon les données pour les groupes 313 et 314 du SCIAN*,
lindustrie textile a amélioré son intensité énergétique
de 34 p. 100 de 1995 à 2001. La consommation réelle dénergie
du secteur a baissé de 38 p. 100 durant la même période,
alors que sa contribution au PIB a légèrement baissé. Bien
que ces chiffres soient encourageants, ils semblent exagérément
optimistes si lon se fie aux connaissances et à lexpérience
de représentants du secteur. Il faudra travailler davantage au cours
de la prochaine année pour mieux comprendre les données densemble
et les données extrapolées.
Le Groupe de travail de lindustrie textile réitère
son engagement datteindre une réduction de lintensité
énergétique de 1 p. 100 par an de 2000 à 2010. Pour y parvenir,
lindustrie continuera dans la voie qui a mené à des réussites
importantes dans le domaine de lamélioration de lefficacité
énergétique depuis 1995, et elle poursuivra ses consultations
permanentes avec les pouvoirs publics et dautres intervenants afin datteindre
les objectifs du Canada dans le cadre du Protocole de Kyoto.
DÉFIS
Il faudra redoubler deffort pour sensibiliser les entreprises
du secteur aux répercussions à long terme des engagements canadiens
de Kyoto et les encourager à participer activement à la Stratégie
nationale de mise en uvre du Canada sur le changement climatique. Selon
le groupe de travail, lun de ses principaux défis consiste à
obtenir la participation active dun plus grand nombre des producteurs
importants au sein des Innovateurs énergétiques industriels, et
le groupe continue de sy employer. De plus, il faut encourager les entreprises
à adopter une démarche axée sur lanalyse comparative
et les pratiques exemplaires en matière de gestion de lénergie.
Le Groupe de travail de lindustrie textile et lInstitut
canadien des textiles ont consacré beaucoup de temps et de ressources
à relever ces défis. Ils comptent poursuivre et intensifier leurs
efforts.
* |
Dans le nouveau Système de classification des industries de lAmérique du Nord (SCIAN), les producteurs de textile sont classés dans les catégories Fabrication de fibres et de filaments artificiels et synthétiques (SCIAN 32522), Usines de textiles (SCIAN 313) et Usines de produits textiles (SCIAN 314). Le sous-groupe 32522 comprend les producteurs de fibres et de filaments synthétiques. Le groupe 313 réunit les établissements qui soccupent surtout de fabrication, de finition ou de traitement de fils ou de tissus. Le groupe 314 comprend les établissements qui semploient surtout à fabriquer des produits textiles (sauf les vêtements) tels les tapis, les textiles domestiques, etc. Les changements apportés à la classification des industries par Statistique Canada en passant de la Classification type des industries (CTI) au SCIAN signifient que les données énergétiques spécifiques pour lindustrie de la fibre synthétique ne sont plus disponibles. Les données statistiques contenues dans ce profil couvrent exclusivement les groupes 313 et 314 du SCIAN. |
Fabrication de matériel de transport
Profil Le secteur canadien de la fabrication de matériel de
transport regroupe les entreprises qui fabriquent des aéronefs, des pièces
daéronefs, des automobiles, des pièces dautomobiles,
des camions, des autobus, des remorques et des véhicules militaires,
ainsi que du matériel ferroviaire roulant, des navires et des embarcations
de plaisance. Ce pilier de léconomie canadienne a généré
en 2001 près de 3 p. 100 du PIB du Canada et plus de 16 p. 100 de la
production économique du secteur de la fabrication. Si lon inclut
les réseaux de concessionnaires, de fournisseurs de pièces et
de distributeurs, lindustrie emploie plus dun demi-million de personnes
au Canada.
Aperçu du rendement
- Malgré un relèvement de léconomie canadienne
à la fin de 2001, la valeur de la production totale du secteur de la
fabrication de matériel de transport pour lannée a tout
de même baissé de 4,2 p. 100.
- De 1990 à 2001, le secteur a enregistré une diminution générale
de lintensité énergétique de 30,9 p. 100.
- Honda of Canada Mfg., Toyota Motor Manufacturing Canada Inc. et The Woodbridge
Group ont délégué un représentant au Groupe de
travail du secteur de la fabrication de matériel de transport en 2001,
ce qui a accru la représentation du secteur automobile à la
table.
- General Motors du Canada Limitée a réduit sa consommation
totale dénergie de 41 p. 100 de 1990 à 2001, par la rationalisation
de sa production et ses projets déconomie dénergie.
- The Woodbridge Group a introduit un système de gestion déconomie
dénergie en 2002, ce qui lui a permis de trouver des économies
potentielles.
- En 2001, Honda a réduit les besoins en électricité
pour alimenter son système dair comprimé, coupant ainsi
ses émissions denviron 56 tonnes déquivalent
CO2 par an.
- Ford du Canada Limitée a implanté un système de récupération
de chaleur à son usine de moulage de Windsor (Ontario), ce qui pourrait
abaisser sa consommation dénergie de 225 000 MMBtu par an.
MESURES PRISES
Le Groupe de travail du secteur de la fabrication de matériel de transport du PEEIC poursuit les activités exposées dans son plan daction 2001–2003, et ses membres ont accompli dimportants progrès en matière defficacité énergétique.
En 2002, The Woodbridge Group a introduit un système de gestion déconomie dénergie et dispensé un programme de formation énergétique personnalisé « Le gros bon $ens » dans 57 usines réparties de par le monde. Huit sessions de formation ont permis à lentreprise de relever des possibilités déconomie dénergie totalisant 600 000 $. Lentreprise sest fixé un objectif de réduction de la consommation globale dénergie de 10 p. 100 pour 2003.
En 2001, Honda of Canada Mfg. a réduit les besoins en électricité
du système dair comprimé à son usine de fabrication
de Civic en remplaçant ses compresseurs de 1 000 cv par des appareils
de 500 cv. Honda estime que ce projet a réduit ses émissions denviron
56 tonnes déquivalent CO2 par an. Le constructeur automobile
a également adopté des mesures pour éliminer les fuites
dans son système dair comprimé et réduire la demande
dair comprimé en alimentant à lélectricité
certains outils de la chaîne de montage.
Ford du Canada Limitée continue de chercher des occasions daméliorer lefficacité énergétique de ses installations de fabrication. Elle a installé un système de récupération de chaleur sur le cubilot à son usine de moulage de Windsor (Ontario), ce qui lui a permis de récupérer lénergie perdue et de la distribuer ailleurs dans lusine selon les besoins. Lentreprise sattend à ce que ce projet réduise sa consommation dénergie de 225 000 millions de Btu (MMBtu) par an.
Toyota Motor Manufacturing Canada Inc. a réalisé une diminution de la consommation dénergie totale de plus de 168 665 MMBtu par an. Pour ce faire, il na fallu quun apport en capital minime; la plupart des réductions ont découlé du démarrage plus tardif des cabines et des fours, de la modification des courants descendants dans les fours et les cabines de latelier de peinture, de la réduction des points de consigne dans lusine et de lélimination des procédés rendus redondants par des mesures damélioration de la qualité.
Le Groupe de travail du secteur de la fabrication de matériel de transport a poursuivi sa tradition de promouvoir lefficacité énergétique lors de sa sixième conférence annuelle sur lénergie, rencontre dune journée tenue au siège social de General Motors du Canada Limitée à Oshawa (Ontario). Une autre conférence annuelle sur lénergie est prévue pour le premier trimestre de 2003.
RÉALISATIONS
Malgré un relèvement économique majeur en fin dannée (attribuable en grande partie à un programme de financement à lachat sans intérêts dans le secteur automobile), la valeur de la production totale du secteur de la fabrication de matériel de transport a tout de même baissé de 4,2 p. 100 en 2001. La consommation dénergie pour lannée sest repliée de 9,0 p. 100 par rapport à 2000, soit plus du double de la baisse de production. Donc, lintensité énergétique du secteur a fléchi de 5,2 p. 100. En 2001, le secteur a consommé 57 930 TJ, en hausse de 15,8 p. 100 par rapport à 1990. Durant la même période, sa production brute a augmenté de 93,2 p. 100, ce qui correspond à une amélioration de lintensité énergétique globale de 30,9 p. 100.
La consommation dénergie par type de combustible est demeurée relativement stable depuis 1990, le gaz naturel et lélectricité constituant les principales sources dénergie utilisées (respectivement 55 et 36 p. 100). La consommation de gaz de pétrole liquéfié, de distillats moyens (mazout no 2) et de mazout lourd ont connu une hausse de 12 p. 100 en 2001, comparativement à 2000, en raison surtout de lescalade rapide des prix du gaz naturel. Le recours à ces combustibles, qui avait connu une longue période de déclin, continuera sans aucun doute à augmenter jusquà ce que les prix du gaz naturel reviennent à leurs niveaux historiques.
DÉFIS
La baisse prévue de léconomie des États-Unis,
en particulier dans le secteur automobile, aura un effet néfaste sur
lintensité énergétique du secteur de la fabrication
de matériel de transport. Les périodes darrêt dusine
motivées par la conjoncture économique entraîneront la sous-utilisation
des installations, ce qui fera augmenter lintensité énergétique
malgré une baisse générale de la consommation dénergie.
Même si le secteur est déterminé à améliorer
constamment la qualité, la performance environnementale et lefficacité
énergétique, lobligation de récupérer les
investissements en moins de deux ans et la concurrence interne pour les capitaux
compliquent la tâche des gestionnaires de lénergie désireux
dapporter des améliorations denvergure. Par ailleurs, les
améliorations de lefficacité énergétique découlant
de ladoption de nouvelles technologies seront probablement neutralisées
par les tendances qui accroissent la consommation dénergie. Mentionnons
entre autres le recours accru à la climatisation pour améliorer
les conditions de travail, les normes antipollution plus rigoureuses et le recours
à des produits et à des procédés plus énergivores.
Le secteur utilise déjà judicieusement lénergie,
et les possibilités de réaliser dimportantes améliorations
rentables sont donc relativement rares, même sous la pression de coûts
énergétiques plus élevés. À moins davancées
importantes des technologies, les améliorations de lefficacité
énergétique surviendront probablement par petits paliers.
Innovateurs énergétiques industriels
Géré par lOffice de lefficacité énergétique (OEE) de RNCan, le programme des Innovateurs énergétiques industriels a pour objet de concrétiser les engagements pris par les groupes de travail sectoriels en incitant les différentes entreprises à prendre des mesures concrètes et en les aidant à surmonter les obstacles à lefficacité énergétique.
Le 1er avril 2003, lInitiative regroupait 374 entreprises des secteurs de la fabrication et de lexploitation minière, auxquelles sont attribuables environ 85 p. 100 de la consommation dénergie des milieux industriels au Canada. La majorité de ces entreprises participent également à Mesures volontaires et Registre inc. du Défi-climat canadien (MVR inc.), un partenariat sans but lucratif entre lindustrie et le gouvernement à léchelle du Canada. MVR inc. fournit des moyens de promouvoir, dévaluer et de reconnaître lefficacité de lapproche volontaire pour relever les défis des changements climatiques. De plus, 65 Innovateurs énergétiques industriels et 5 associations industrielles ont reçu de MVR inc. le titre de rapporteurs champions de niveau or, argent ou bronze.
Le PEEIC a suscité une plus grande participation des Innovateurs énergétiques industriels à MVR inc. au moyen dun certain nombre dactivités. Mentionnons entre autres des programmes visant à les sensibiliser aux retombées économiques dune utilisation plus judicieuse de lénergie, des outils mis au point pour éliminer les obstacles qui empêchent la réalisation des projets damélioration de la gestion énergétique au sien des entreprises, ainsi que des idées pour promouvoir des systems de gestion énergétique efficace dans diverses entreprises. Selon le PEEIC, les efforts parallèles dorganismes qui partagent le mêmes idées sont essentiels si lindustrie canadienne veut atteindre une efficacité énergétique maximale.
Pour obtenir de linformation sur la marche à suivre pour que
votre entreprise devienne un Innovateur énergétique industriel,
communiquez avec lOEE par courriel à ladresse cipec.peeic@rncan.gc.ca
ou visitez le site Web à ladresse oee.rncan.gc.ca/peeic.
Innovateurs énergétiques industriels par secteur industriel
Aliments et boissons
Alberta Processing Co.
(division de West Coast Reduction Ltd.)
Les Aliments Maple Leaf Inc.
Les aliments Schneider
Andrés Wines Ltd.
API Grain Processors
Beta Brands Limited
Better Beef Ltd.
Black Velvet Distilling Co.
Boissons Pepsi-Cola Canada
Burnbrae Farms Ltd. – Mississauga
Canada West Foods J.V. Inc.
Canamera Foods
Canbra Foods Ltd.
Canyon Creek Soup Company Ltd.
Cargill Animal Nutrition (usine de Camrose)
Cargill Animal Nutrition (usine de Lethbridge)
Cargill Foods (usine de High River)
Carson Foods
Casco Inc.
Champion Petfoods
La Compagnie H.J. Heinz du Canada Ltée
Cuddy Food Products
Effem Inc. (usine de Bolton)
Effem Inc. (usine de Newmarket)
Embouteillage Coca-Cola ltée
Family Muffins & Desserts Inc.
Furlanis Food Corporation
Garden Province Meats Inc.
Greenview Aquafarm Ltd.
Heritage Frozen Foods Ltd.
Hub Meat Packers Ltd. (marque Sunrise)
Hubberts Industries
J.R. Ouimet Inc.
Kraft Canada Inc.
Legal Alfalfa Products Ltd.
Lilydale Cooperative Ltd.
Maple Lodge Farms Ltd.
Marsan Foods Limited
McCain Foods (Canada) –
Alberta (division de McCain Foods Limited)
Mitchells Gourmet Foods Inc.
Nestlé Canada Inc.
Northern Alberta Processing Co.
(division de West Coast Reduction Ltd.)
Oakrun Farm Bakery Ltd.
Les ufs Bec-O Inc.
Olymel, L.P.
Pine River Cheese
Prairie Mushrooms (1992) Ltd.
Principality Foods Ltd.
Quality Fast Foods
Reinhart Foods Limited
Sakai Spice (Canada) Corporation
Sun-Rype Products Ltd.
Sun Valley Foods Canada
Sunny Crunch Foods Limited
Sunrise Bakery Ltd.
Town Line Farms/Processing Ltd.
Transfeeder Inc.
Trochu Meat Processors
Trophy Foods Inc.
Unifeed Premix
Versacold Corporation
Westcan Malting Ltd.
Westglen Milling Ltd.
Weston Foods Inc.
Aluminium
Alcan Inc.
Alcoa – Aluminerie de Baie-Comeau
Alcoa – Aluminerie de Bécancour Inc.
Alcoa – Aluminerie Lauralco, Inc.
Aluminerie Alouette Inc.
Produits du bois
Canfor Corporation
Erie Flooring and Wood Products
Madawaska Doors Inc.
Marcel Lauzon Inc.
Nexfor Inc.
Riverside Forest Products Limited
(division Armstrong)
Tembec Industries Inc.
Weyerhaeuser Canada Ltd.
Brasseries
Big Rock Brewery Ltd.
La Brasserie Labatt du Canada
Brasseries Sleeman Ltd.
Molson Breweries (brasserie dEdmonton)
Molson Canada – Ontario
Moosehead Breweries Ltd.
Caoutchouc
Goodyear Canada Inc.
Hamilton Kent
Michelin Amérique du Nord (Canada) inc.
NRI Industries Inc.
Chaux
Carmeuse Lime (Beachville) Limited
Chemical Lime Company of Canada Inc.
Dundas Lime Limited
Graymont (NB) Inc.
Graymont (QC) Inc.
Graymont Western Canada Inc.
Northern Lime Limited
Produits chimiques
Chinook Group Limited (usine Sombra)
Degussa-Hüls Canada Inc.
MDS Nordion Inc.
NOVA Chemicals Corporation
OxyVinyls Canada Inc.
Produits Nacan Limitée
Rohm and Haas Canada Inc.
Ciment
Ciment Saint-Laurent Inc.
ESSROC Canada Inc.
Gordon Shaw Concrete Products Ltd.
Lafarge Canada Inc.
Lehigh Inland Cement Limited
St. Marys Cement Company
Tilbury Cement Ltd.
Construction
Lockerbie & Hole Industrial Inc.
Waiward Steel Fabricators Ltd.
Production délectricité
Ontario Power Generation Inc.
Produits électriques et électroniques
ASCO Valve Canada (division de Emerson
Electric Canada Limited)
Broan-NuTone Canada
Camco Inc.
Century Circuits Inc.
Crest Circuit Inc.
Honeywell limitée
IBM Canada limitée
Milplex Circuit (Canada) Inc.
Nortel
Osram Sylvania Ltd.
PC World (division de Circuit World Corporation)
Vansco Electronics Ltd.
Engrais
IMC Potash Belle Plaine
IMC Potash Colonsay
IMC Potash Esterhazy
Potash Corp. of Saskatchewan Inc.
– division dAllan
– division de Cory
– division de Lanigan
– division du Nouveau-Brunswick
– division de Patience Lake
– division de Rocanville
Fabrication générale
3M Canada Inc.
Acadian Platers Co. Ltd.
Armstrong World Industries Canada Ltd.
Bentofix Technologies Inc.
Canadian Uniform Limited
Champion Feed Services Ltd.
Climatizer Insulation Inc.
Corus s.e.c.
Coyle & Greer Awards Canada Ltd.
Crown Cork & Seal Canada Inc.
Descor Industries Inc.
Dipaolo CNC Retrofit Ltd.
EMCO limitée (Edmonton)
EMCO limitée (Pont-Rouge)
EMCO limitée (Ville LaSalle)
Envirogard Products Ltd.
Escalator Handrail Company Inc.
Euclid-Hitachi Heavy Equipment Ltd.
Federated Co-operatives Limited
Ferraz Shawmut Canada Inc.
Fibrex Insulations, Inc.
Garland Commercial Ranges Limited
Greif Containers Inc.
IKO Industries Ltd.
Imaflex Inc.
Imperial Home Decor Group Canada Inc.
Imperial Tobacco Canada Limitée
Interface Flooring Systems (Canada) Ltd.
International Paper Industries Ltd.
J.A. Wilson Display Ltd.
Jones Packaging Inc.
Kindred Industries
Kodak Canada Inc.
LePage (division de Henkel Canada Limited)
Maksteel Service Centre
(division de Makagon Industries Ltd.)
Metro Label Company Ltd.
Metroland Printing, Publishing & Distributing Ltd.
Montupet Ltd.
North American Decal
Norwest Precision Limited
Orica Canada Inc.
Owens Corning Canada Inc. (usine de Candiac)
Owens Corning Canada Inc. (usine de Toronto)
Polytainers Inc.
PowerComm Inc.
Procter & Gamble Inc.
PRO-ECO Limited
Russel Metals Inc. (Alberta)
S.C. Johnson et Fils, limitée
Saint-Gobain Ceramic Materials
Sandvik Tamrock Canada Inc.
Sandvik Tamrock Loaders Inc.
Scapa Tapes North America
Simmons Canada Inc.
Soprema Inc. (usine de Drummondville)
Stowe Woodward/Mount Hope (Sherbrooke)
Superior Radiant Products Ltd.
Teknion Furniture Systems Inc.
Unifiller Systems, Inc.
VA TECH Ferranti-Packard Transformers Ltd.
VicWest Steel
Wabash Alloys Ontario
Wyeth-Ayerst Canada Inc.
ZENON Environmental Inc.
Fonte
Ancast Industries Ltd.
Bibby-Ste-Croix
Century Pacific Foundry Ltd.
Crowe Foundry Limited
Deloro Stellite Inc.
ESCO Limited (usine de Port Coquitlam)
ESCO Limited (usine de Port Hope)
Eureka Foundry Corporation
(filiale de ACI Canada Inc.)
Gamma Foundries Limited
Grenville Castings Limited
M.A. Steel Foundry Limited
Ramsden Industries Limited
Stackpole Limited
Vehcom Manufacturing
(division de Comtech Mfg. Ltd.)
Wabi Iron & Steel Corporation
Production dhydrocarbures en amont
BP Canada Energy Company
ConocoPhillips Canada (North) Limited –
usine Empress
Enbridge Pipelines Inc.
Newalta Corporation
Nexen Canada Ltd.
Paramount Resources Ltd.
Pengrowth Corporation
Taurus Exploration Ltd.
Trans World Oil & Gas Ltd.
Produits laitiers
Agrinor Inc.
Agropur
Armstrong Cheese Company Ltd. – Alberta
Foothills Creamery Ltd.
Hewitts Dairy Limited
Laiterie Chagnon Ltée
Lone Pine Cheese Ltd.
Le Mouton Blanc
Parmalat Dairy & Bakery Inc.
Pine River Cheese & Butter Co-operative
Roman Cheese Products Ltd.
Salerno Dairy Products Ltd.
Exploitation minière
Barrick Gold Corporation
BHP Billiton Diamonds Inc.
Boliden Limited
Compagnie minière et métallurgique
de la Baie dHudson limitée
Compagnie minière Québec Cartier
Echo Bay Mines Ltd. (établissement Lupin)
Falconbridge Limitée
Fonderie Horne – Métallurgie Noranda inc.
Inco limitée
Iron Ore Company of Canada
Métallurgie Noranda inc.
(raffinerie Canadian Copper)
Mines et exploration Noranda inc.
(division de Matagami)
Mines Wabush (gérées par la
Compagnie minière Cliffs inc.)
Newmont Canada Limited (mine Golden Giant)
Noranda Inc. (division des mines Brunswick)
Noranda Inc. (fonderie Brunswick)
Placer Dome Canada Limited
Ressources Aur Inc.
Ressources Hillsborough Limitée
Syncrude Canada Ltd.
Teck Cominco Limited
Zinc électrolytique du Canada Limitée
Pâtes et papiers
Abitibi-Consolidated Inc.
Bowater (Division canadienne
des produits forestiers)
Cariboo Pulp and Paper Company Limited
Cascades Groupe Carton Plat
Cascades Groupe Papiers Fins
Cascades Groupe Tissu
Cascades Inc.
Domtar Inc.
Emballages Smurfit-Stone Canada inc.
(usine de La Tuque)
Eurocan Pulp & Paper Company Limited
F.F. Soucy Inc.
Groupe des papiers de Tembec (usine Spruce Falls)
Interlake Paper Limited
Kruger Inc.
Lake Utopia Paper
Marathon Pulp Inc.
Maritime Paper Products Limited
New Skeena Forest Products Inc.
Norampac Inc. (division de Cascades Inc.)
NorskeCanada
Papiers Stadacona
St. Marys Paper Ltd.
Stora Enso North America
(usine de Port Hawkesbury)
Stowe Woodward Co.
Tolko Manitoba Kraft Papers
UPM-Kymmene Miramichi, Inc.
Weldwood of Canada Limited
West Fraser Timber Co. Ltd.
Produits pétroliers
Bitumar Inc.
Canadian Tire (division pétrolière)
Chevron Canada Limited (raffinerie de Burnaby)
Compagnie pétrolière impériale ltée
Husky Energy Inc.
Irving Oil Limited
Parkland Refining Ltd.
Petro-Canada
Produits Shell Canada Limitée
Safety-Kleen Corp.
Suncor Energy Inc. (groupe Sunoco)
Ultramar ltée (raffinerie de Saint-Romuald)
Matières plastiques
The Clorox Company of Canada, Ltd.
Husky Injection Molding Systems Ltd.
Par-Pak Ltd.
Les Plastiques Downeast ltée
Silgan Plastics Canada Inc.
Sidérurgie
Aciers Algoma Inc.
AltaSteel Ltd.
Atlas Specialty Steels
(division de Slater Stainless Corp.)
CHT Steel Company Inc.
Dofasco Inc.
Gerdau Ameristeel Corporation
(usine de Cambridge)
Gerdau Ameristeel Corporation
(usine de Whitby)
Hilton Works (division de Stelco Inc.)
Ivaco Inc. (Laminoirs Ivaco)
Lake Erie Steel Company
(division de Stelco Inc.)
Laurel Steel (division de Harris Steel Limited)
Namasco Limited
QIT – Fer et Titane inc.
Slater Steel Inc. (division Hamilton Specialty Bar)
Stelco Inc.
Stelco-McMaster Ltée
Stelfil ltée
Stelpipe Ltd.
Stelwire Ltd.
Textile
Agmont Inc.
Albarrie Canada Limited
Barrday Inc.
Beaulieu Canada Company
Bennett Fleet (Québec) Inc.
The Britex Group
C.S. Brooks Canada Inc. (Magog)
The Cambridge Towel Corporation
Cavalier Textiles
Coats Bell
Collingwood Fabrics Inc.
Collins & Aikman Canada Inc.
Consoltex Inc.
CookshireTex inc.
Denim Swift
Doubletex Inc.
DuPont Canada Inc.
Fabrene Inc.
J.L. de Ball Canada Inc.
LaGran Canada Inc.
Lincoln Fabrics Ltd.
Manoir Inc.
Nova Scotia Textiles, Limited
PGI-DIFCO Performance Fabrics Inc.
Spinrite Inc.
St. Lawrence Corporation
Stedfast Inc.
Textiles Monterey (1996) Inc.
Velcro Canada Inc.
VOA Colfab Inc.
Fabrication de matériel de transport
ABC Group Inc.
Accuride Canada Inc.
Air Canada – Service technique
Automobiles Volvo du Canada Ltée
Boeing Toronto Limited
Bombardier Aéronautique
Bombardier Inc. (usine de Valcourt)
Cami Automotive Inc.
Canadian General-Tower Limited
DaimlerChrysler Canada Inc.
Dana Brake Parts Inc. (Sudbury)
Dresden Industrial (division de
KSR International Co.)
Dura Automotive Systems (Canada), Ltd.
Dynaplas Ltd.
Ford du Canada Limitée
General Motors du Canada limitée
Honda of Canada Mfg.
Iafrate Machine Works Ltd.
International Truck and Engine Corporation Canada
Oetiker Limited
Orenda Aerospace Corporation
Orion Bus Industries Inc.
Oxford Automotive, Inc.
(division de la suspension, Chatham)
Polywheels Manufacturing Ltd.
Pratt & Whitney Canada Inc.
Presstran Industries
Prévost Car Inc.
Production Paint Stripping Ltd.
R. Reininger & Son Limited
Rockwell Automation Canada Inc.
Russel Metals Inc.
Sterling Trucks (division de Freightliner Limited)
Toyota Motor Manufacturing Canada Inc.
TRW Automotive
The Woodbridge Group
Associations membres
Alberta Food Processors Association Association canadienne de lélectricité Association canadienne de lemballage
Association canadienne de lindustrie des plastiques Association canadienne de lindustrie du caoutchouc Association canadienne de la boulangerie Association canadienne de la construction Association canadienne des constructeurs de véhicules
Association canadienne des fabricants de fibres vitreuses synthétiques
Association canadienne des fabricants de produits chimiques
Association canadienne des producteurs pétroliers Association canadienne du ciment Association canadienne du gaz Association de laluminium du Canada
Association des fabricants de pièces dautomobile du Canada
Association des fonderies canadiennes
Association des industries aérospatiales du Canada Association des industries forestières du Québec Association des produits forestiers du Canada
Association environnementale de la sidérurgie canadienne (LAssociation canadienne des producteurs dacier)
Association minière du Canada Canadian Lime Institute Chambre de Commerce du Canada
Conseil canadien des distributeurs en alimentation Conseil canadien des pêches Conseil des viandes du Canada Council of Forest Industries
86 RAPPORT ANNUEL 2001-2002 DU PEEIC
Électro-Fédération Canada
Fabricants de produits alimentaires et de consommation du Canada
Forintek Canada Corporation
Institut canadien des engrais
Institut canadien des produits pétroliers Institut canadien des textiles Manufacturiers et Exportateurs du Canada
- Division de lAlberta
- Division de la Colombie-Britannique
- Division de lÎle-du-Prince-Édouard
- Division du Manitoba
- Division du Nouveau-Brunswick
- Division de la Nouvelle-Écosse
- Division de lOntario
- Division de Terre-Neuve
Ontario Agri Business Association
Ontario Food Producers Association
Small Explorers and Producers Association of Canada
Personnel de la Division des programmes industriels
Tim Norris
Directeur
Tél. : (613) 996-6872
Courriel : tnorris@rncan.gc.ca
Philip B. Jago
Directeur adjoint
Tél. : (613) 995-6839
Courriel : pjago@rncan.gc.ca
Catriona Armstrong
Agente, Industrie
Tél. : (613) 992-3286
Courriel : carmstro@rncan.gc.ca
Jean-Marc Berrouard
Agent, Industrie
Tél. : (613) 943-2224
Courriel : jberroua@rncan.gc.ca
Marlene Blakney
Agente principale, Industrie
Tél. : (613) 996-8278
Courriel : mblakney@rncan.gc.ca
Beryl Broomfield
Adjointe au programme
Tél. : (613) 947-4828
Courriel : bbroomfi@rncan.gc.ca
Mark Butkus
Rédacteur-réviseur
Tél. : (613) 943-0125
Courriel : mbutkus@rncan.gc.ca
Monique Caouette
Gestionnaire de programme, ateliers « Le gros bon $ens »
Tél. : (613) 996-2494
Courriel : caouette@rncan.gc.ca
Marguerite Dehler
Agente principale, Industrie
Tél. : (613) 992-1545
Courriel : madehler@rncan.gc.ca
Hydie Del Castillo
Adjointe au programme, ateliers « Le gros bon $ens »
Tél. : (613) 947-2047
Courriel : hdelcast@rncan.gc.ca
Suzanne Forget-Lauzon
Publications et base de données
Tél. : (613) 992-3254
Courriel : sforgetl@rncan.gc.ca
Eric Gingras
Agent, Industrie
Tél. : (613) 943-5326
Courriel : egingras@rncan.gc.ca
Sonia Ieria
Agente, Industrie
Tél. : (613) 944-4506
Courriel : sieria@rncan.gc.ca
Patricia Lieu
Agente, Industrie
Tél. : (613) 995-3737
Courriel : plieu@rncan.gc.ca
Vaughn Munroe
Conseiller principal, services techniques
Tél. : (613) 947-1594
Courriel : vmunroe@rncan.gc.ca
Kari-Lynn Philipp
Agente, Industrie
Tél. : (613) 943-2361
Courriel : kphilipp@rncan.gc.ca
Melanie Phillips
Agente principale, Industrie
Tél. : (613) 995-3504
Courriel : mphillip@rncan.gc.ca
Andrew Powers
Adjoint au programme
Tél. : (613) 996-5125
Courriel : apowers@rncan.gc.ca
Keith Quach
Agent principal, Industrie
Tél. : (613) 992-3288
Courriel : kquach@rncan.gc.ca
Johanne Renaud
Agente de programme, ateliers « Le gros bon $ens »
Tél. : (613) 996-6585
Courriel : jrenaud@rncan.gc.ca
Glenda Taylor
Agente principale, Industrie
Tél. : (613) 992-3422
Courriel : gtaylor@rncan.gc.ca
Miranda Williamson
Agente, Industrie
Tél. : (613) 996-7744
Courriel : miwillia@rncan.gc.ca
Glossaire
Année de référence
Année sur laquelle on se fonde pour étudier les tendances. Pour
lapplication de la Convention-cadre sur les changements climatiques, lannée
de référence est 1990.
Bulletin trimestriel – disponibilité et écoulement dénergie
au Canada
Publication établissant le bilan énergétique pour lensemble
de la consommation dénergie au Canada. Les données du bulletin
qui portent sur les industries de fabrication proviennent principalement de
lEnquête sur la consommation industrielle dénergie.
À ces données sajoutent celles dautres enquêtes
portant sur lutilisation dénergie (des services publics)
et la fabrication de produits pétroliers.
Classification type des industries (CTI)
Système de classification qui catégorise les établissements
en groupes ayant des activités économiques semblables.
Consommation dénergie spécifique
Consommation dénergie par unité de production de biens.
Aussi appelée « intensité énergétique physique
».
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
Convention-cadre des Nations Unies signée par plus de 150 pays à
la Conférence des Nations Unies sur lenvironnement et le développement
à Rio de Janeiro, en juin 1992. Le Canada a été le huitième
pays à ratifier la Convention, entrée en vigueur le 21 mars 1994,
en vertu de laquelle il sest engagé à travailler à
la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre aux niveaux
de 1990 pour lan 2000.
Deuxième groupe
Désignation informelle attribuée par le PEEIC aux industries qui
consomment peu dénergie (par rapport à celles du premier
groupe), tout en participant de façon appréciable à la
contribution industrielle au PIB canadien. Environ 60 p. 100 de cette contribution
leur est attribuable.
Dioxyde dazote (NO2)
Lun des oxydes dazote, gaz qui sont composés dazote
et doxygène. À linstar du dioxyde de soufre, les oxydes
dazote peuvent, en présence de la lumière du soleil, réagir
avec dautres produits chimiques dans latmosphère et former
des polluants acides, y compris lacide nitrique.
Dioxyde de carbone (CO2)
Composé de carbone et doxygène, qui est clair et incolore
à létat gazeux normal. Le CO2 se forme au
moment de la combustion de combustibles renfermant du carbone. Il peut
aussi être formé par dautres réactions sans combustion.
Aussi appelé « gaz carbonique ».
Énergie intrinsèque
Énergie consommée pour transformer toutes les matières premières
en amont de manière à obtenir le produit final. Dans une approche
axée sur le cycle de vie, il sagit de lénergie consommée
pendant le cycle total.
Enquête annuelle sur les industries manufacturières
Enquête menée par Statistique Canada qui collecte des données
sur la consommation délectricité et de combustibles achetés
par environ 230 sous-secteurs correspondant à des codes à quatre
chiffres du SCIAN.
Enquête sur la consommation industrielle dénergie
Enquête de Statistique Canada, qui recueille de linformation sur
lénergie, achetée ou non, consommée dans environ
24 sous-secteurs industriels.
Équivalent dioxyde de carbone (éq CO2)
Mesure métrique servant à comparer les émissions de GES
en tenant compte du potentiel de réchauffement planétaire (PRP)
de chacun de ces gaz. Les PRP spécifiques sont utilisés pour convertir
les quantités des GES en équivalent CO2.
Gaz à effet de serre (GES)
Gaz qui absorbe et diffuse par rayonnement, dans la basse atmosphère,
de la chaleur qui serait autrement perdue dans lespace. Leffet de
serre est essentiel à la vie sur terre, puisquil fait en sorte
que les températures mondiales moyennes sont assez élevées
pour favoriser la croissance de la faune et de la flore. Les principaux GES
sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4),
les chlorofluorocarbures (CFC) et loxyde nitreux (N2O).
Leffet de serre est attribuable dans une proportion de 70 p. 100 au CO2,
de loin le GES le plus abondant.
Indice dintensité énergétique
Rapport sans unité de mesure, égal à lintensité
énergétique dune année donnée, divisée
par lintensité énergétique de lannée
de référence. Lindice dintensité énergétique
de lannée de référence est égal à 1.
Intensité énergétique
Consommation dénergie par unité de production.
Intensité énergétique économique
Consommation dénergie par unité de production économique.
Intensité énergétique physique
Consommation dénergie par unité de production physique.
Mesures du rendement énergétique
Données diverses indiquant un aspect du rendement énergétique.
Mesures volontaires et Registre inc. du Défi-climat canadien (MVR
inc.)
Élément clé du Programme daction national sur le
changement climatique, MVR inc. encourage les secteurs privé et public
à prendre des mesures volontaires pour limiter ou réduire les
émissions de gaz à effet de serre. Les participants sont dabord
encouragés à produire une lettre dintention confirmant leur
engagement à limiter ou à réduire les GES attribuables
à leurs activités. Cette lettre est suivie dun plan daction
et de rapports détape. Les entreprises des secteurs de la fabrication,
de lexploitation minière, de la construction et de lénergie
peuvent adhérer à MVR inc. par lentremise de la Division
des programmes industriels de lOffice de lefficacité énergétique
de RNCan.
Oxydes dazote (NOx)
Expression englobant, dans lusage courant, loxyde nitrique (NO)
et le dioxyde dazote (NO2). Les oxydes dazote réagissent
avec les composés organiques volatils en présence de la
lumière du soleil pour former lozone troposphérique (près
de la surface terrestre).
Oxydes de soufre (SOx)
Produits de la combustion de combustibles qui contiennent du soufre. Les SOx
sont un composant important des précipitations acides.
Premier groupe
Désignation informelle attribuée par le PEEIC aux industries qui
consomment beaucoup dénergie. Les sept industries du premier groupe
sont celles des pâtes et papiers, du raffinage du pétrole, du ciment,
de lexploitation minière, de la sidérurgie, des produits
chimiques et de laluminium. Environ 80 p. 100 de la consommation dénergie
industrielle au Canada leur est attribuable.
Pouvoir calorifique inférieur
Pouvoir calorifique supérieur moins la chaleur latente de vaporisation
de la vapeur deau formée par la combustion de tout hydrogène
présent dans le combustible. Pour un combustible sans hydrogène,
les pouvoirs calorifiques supérieur et inférieur sont identiques.
Aussi appelé « pouvoir calorifique net ».
Pouvoir calorifique supérieur
Quantité de chaleur dégagée par la combustion dune
quantité déterminée de combustible avec la quantité
dair stchiométriquement appropriée, les deux se trouvant
à 15 °C au début de la combustion et les produits de combustion
étant refroidis à 15 °C avant que le dégagement de
chaleur ne soit mesuré.
Produit intérieur brut (PIB)
Valeur totale des biens et services produits par léconomie du pays
avant la déduction pour lamortissement et dautres déductions
pour le capital, la main-duvre et les biens se trouvant au Canada.
Il comprend la production totale de biens et services par les consommateurs
du secteur privé et lÉtat, linvestissement brut de
capitaux intérieurs privés et le commerce extérieur net.
La valeur du PIB est exprimée en dollars canadiens constants de 1997
à moins davis contraire.
Recensement annuel des mines
Enquête menée par RNCan qui collecte des données sur les
secteurs correspondant aux codes SCIAN 2122 (extraction de minerais métalliques)
et SCIAN 2123 (extraction de minerais non métalliques et carrières).
Lappellation complète est Recensement annuel des mines, des carrières
et des sablières.
Ressources naturelles Canada (RNCan)
À titre de principal ministère responsable des ressources naturelles
du gouvernement du Canada, RNCan a le mandat de promouvoir le développement
durable et lutilisation responsable des ressources minérales, énergétiques
et forestières du Canada, et de favoriser une meilleure compréhension
de la masse terrestre du Canada.
Statistique Canada
Organisme chargé des statistiques nationales dans trois grands domaines,
soit les statistiques démographiques et sociales, les statistiques socio-économiques
et les statistiques économiques. En vertu de la Loi sur la statistique,
Statistique Canada est tenu de recueillir, de compiler, danalyser, de
résumer et de publier des renseignements statistiques sur pratiquement
tous les aspects de la société et de léconomie du
pays. Toute information qui lui est communiquée dans le cadre des enquêtes
ou du recensement ou de toute autre façon est confidentielle. Lorganisme
ne diffuse aucune information permettant didentifier un particulier ou
une organisation.
Système de classification des industries de lAmérique
du Nord (SCIAN)
Système de classification qui catégorise les établissements
en groupes ayant des activités économiques semblables. La structure
du SCIAN, adopté par Statistique Canada en 1997 pour remplacer la Classification
type des industries (CTI) de 1980, a été élaborée
par les organismes de statistique du Canada, du Mexique et des États-Unis.
Pour un complément dinformation ou pour recevoir dautres
exemplaires de la présente publication, communiquez avec :
Programme déconomie dénergie dans lindustrie
canadienne
a/s Ressources naturelles Canada Office de lefficacité énergétique
580, rue Booth, 18e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0E4
Tél. : (613) 995-6839
Téléc. : (613) 992-3161
Courriel : cipec.peeic@rncan.gc.ca
Site Web : oee.rncan.gc.ca/peeic
Engager les Canadiens sur la voie de lefficacité énergétique
à la maison, au travail et sur la route
LOffice de lefficacité énergétique de Ressources naturelles Canada renforce et élargit lengagement du Canada envers lefficacité énergétique afin daider à relever les défis posés par les changements climatiques.
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