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Carbure-Info, le 10 octobre 2006 : Marges du raffineur et du négociant

Tel qu’illustré à la Figure 5, les marges du raffineur et du négociant ont perdu de leur vigueur antérieure à mesure que la demande d’essence diminuait. Les dernières réductions des marges sont révélatrices d’ample stock d’essence correspondant à la fin de la saison de conduite d’été et de la situation relativement stable des marchés du pétrole brut dans le monde.

Les marges du raffineur, c’est-à-dire, la différence entre le prix du gros occasionnel affiché et le prix du pétrole brut sont révélatrices de la situation des stocks  d’essence et des autres conditions du marché local. Par contre, les conditions du marché local peuvent avoir un impact considérable à court terme sur les prix de gros. Cela dépend du fait que l’essence n’a que très peu de substituts, en particulier dans le court terme.

Les marges doivent couvrir notamment les coûts reliés au transport des produits par le biais du système de distribution. Certaines des difficultés de distribution surviennent du fait que les produits pétroliers sont raffinés dans seulement quelques régions géographiques tout en étant consommés dans tout le Canada. Parmi les provinces de l’Ouest, seules l’Alberta et la Saskatchewan produisent davantage qu’elles ne consomment. Le Manitoba et certaines parties de la Colombie-Britannique, ainsi que la plupart des territoires sont approvisionnées par les trois raffineries d’Edmonton. Conséquemment, à cause de la distance que le produit doit parcourir, l’écart entre les marges du raffineur et du négociant est le plus important dans ces régions.

Figure 5 : Marges du raffineur et du négociant (Moyenne mobile sur 4 semaines)

-------Marge du raffineur                 Marge du négociant