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Biographies des récipiendaires 2002Biographies des récipiendaires 2002

imageRÉAL BOUDREAU
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Chef de file dans le développement de la région Chaleur au Nouveau-Brunswick, Réal Boudreau a été retenu comme récipiendaire de l'Ordre du Nouveau-Brunswick.

Bien qu'il se soit investi avec passion pour le progrès de sa région, M. Boudreau a toujours accordé la plus grande importance à son rôle de père de famille.

Natif de Beresford au Nouveau-Brunswick, il a amorcé une vie professionnelle bien remplie au sein du district scolaire 4 en 1967. En 1990, il s'est lancé en politique à Beresford, où il a oeuvré pendant 12 ans.

M. Boudreau a été directeur de la Caisse populaire de Beresford, président de l'aréna de Beresford et président de comités qui s'occupent de baseball, ainsi que de hockey mineur et intermédiaire. Il a été aussi président du foyer-école de Beresford, membre du bureau de direction des infirmières de Bathurst et vice-président du service de police régional.

imageMOLLY LAMB BOBAK
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En amorçant sa vie professionnelle à titre d'artiste de guerre officielle, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, Molly Lamb Bobak devenait la première femme à occuper ce poste et pionnière d'une nouvelle génération de femmes artistes à entrer dans l'arène professionnelle du monde artistique canadien.

On trouve ses œuvres au Musée canadien de la guerre, au Musée des beaux-arts du Canada, au Musée des beaux-arts de l'Ontario et à la Galerie d'art Beaverbrook de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. On trouve en fait ses oeuvres dans la plupart des musées d'art importants du pays.

Membre de l'Ordre du Canada, Molly Lamb Bobak a reçu des diplômes honorifiques de l'Université du Nouveau-Brunswick, de l'Université St. Thomas de Fredericton, ainsi que de l'Université Mount Allison de Sackville. Sa peinture intitulée Tea Hill, a été reproduite sur un timbre-poste pour souligner la fête du Canada en 1982.

Née à Vancouver, en Colombie-Britannique, Molly Lamb Bobak s'est établie à Fredericton en 1960, où elle apporte depuis sa contribution à la culture et à la vie communautaire. Chaque année, elle fait don de milliers de dollars à des sociétés de bienfaisance grâce à des encans d'œuvres d'art et elle appuie la maison de transition pour femmes de Fredericton.

imageDre. NANCY GRANT
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Travailler inlassablement pendant des années pour que sa ville, Saint John, et la province du Nouveau-Brunswick soient toujours les meilleurs endroits où vivre, voilà la marque de commerce de la docteure Nancy Grant, radio-oncologue.

Dre Grant a consacré toute sa vie à prodiguer des soins et à réconforter des personnes à l'agonie tout en donnant du soutien à leurs êtres chers. Reconnue comme vraie pionnière dans le domaine de la santé, cette médecin, militante communautaire, dévouée et compatissante a eu au cours des 20 dernières années une incidence importante sur sa province dans le domaine des soins palliatifs.

Consciente qu'elle ne pourrait sauver toutes les vies, Dre Grant s'est tournée vers les organismes de soutien communautaires et en milieu hospitalier pour aider ses patients et aider les familles à faire face à la perte d'un être cher. Les soins palliatifs atténuent la souffrance et offrent un soutien global qui améliore la qualité de la vie et de ses derniers moments. Il y a deux décennies, la ville de Saint John ne disposait d'à peu près aucun service de soutien.

Cette situation a poussé à l'action Dre Grant, musicienne de formation et clarinettiste chevronnée; elle prit congé durant un an et demi et, à la suite de recherches, fonda un organisme communautaire à but non lucratif. De ses efforts naissait l'Hospice de Saint-Jean, incorporé en 1983. Avec le temps, on y a offert des soins à plus de 2700 malades et du soutien à plus de 12 000 personnes. Grâce aux soins et au sens de l'initiative de Dre Grant, l'Hospice de Saint-Jean compte 120 bénévoles et deux employés à temps plein.

imageRICHARD B. HATFIELD
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Richard B. Hatfield a quitté son Hartland natal, au Nouveau-Brunswick, pour se rendre en Nouvelle-Écosse où il obtint un baccalauréat en droit à l'Université Dalhousie et un baccalauréat ès arts à l'Université Acadia.

Après avoir exercé le droit pendant six mois à Truro, en Nouvelle-Écosse, M. Hatfield a travaillé comme adjoint administratif du ministre de l'Industrie et du Commerce à Ottawa avant de revenir dans son patelin, en 1958, pour occuper le poste de directeur des ventes chez Hatfield Industries Ltd., l'entreprise familiale de croustilles.

Il fut bientôt sollicité par le monde politique et élu à l'Assemblée législative en 1961, puis réélu en 1963 et en 1967 comme député de Carleton, son comté d'origine. Choisi chef du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick en 1969, il allait remporter l'élection provinciale l'année suivante, devenant ainsi le 25e premier ministre du Nouveau-Brunswick.

Il dirigera le gouvernement pendant quatre mandats consécutifs, étalés sur 17 ans, ce qui en fait le premier ministre le plus longtemps en poste de toute l'histoire de la province. Un intervenant important depuis la conférence constitutionnelle de Victoria en 1971 jusqu'à la conclusion de l'accord Meech en 1987, il fut assermenté membre du Conseil privé de la Reine pour son apport à la proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982. À la suite de la défaite électorale de son gouvernement en 1987, il a démissionné comme chef de parti puis fut nommé au Sénat le 7 septembre 1990. M. Hatfield est décédé le 26 avril 1991 à l'âge de 60 ans.

imageGUY LEBLANC
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Issu d'une famille pauvre en milieu rural, Guy LeBlanc de Saint-Antoine, au Nouveau-Brunswick, a surmonté maints obstacles pour devenir un modèle à suivre, un militant, un planificateur et un bénévole dans sa province d'origine.

Victime de la méningite au cours de son adolescence, M. LeBlanc a subi une paralysie partielle permanente. Un tel sort n'a pas étouffé son ambition de surmonter sa propre incapacité et de modifier l'attitude du public envers les personnes atteintes d'incapacité. Il fut aussi un militant efficace pour l'amélioration des services et des renseignements offerts aux citoyens d'expression française de la province.

Il subira cinq interventions chirurgicales pour améliorer sa mobilité, et s'inscrira tout de même à l'école normale de Fredericton, où il réussira toujours à se déplacer malgré les nombreux escaliers et l'absence d'ascenseur dans cet édifice de quatre étages. Il obtiendra son diplôme en 1959 et occupera son premier poste d'enseignant tout en complétant deux diplômes universitaires au moyen de cours du soir et de cours d'été. Après l'obtention d'un congé sabbatique et d'une bourse pour aller enseigner à l'Université de Toulouse en France en 1968-1969, M. LeBlanc reviendra entamer une carrière de 25 ans d'enseignement à l'école polyvalente Clément-Cormier de Bouctouche, au Nouveau-Brunswick.

Bénévole engagé, M. LeBlanc a été maire de St. Antoine, président du club des Lions, membre du conseil d'administration du musée de la localité et a œuvré à la création à Moncton du Centre de vie autonome Père-J-Angus-MacDonald. Il a aussi siégé à titre de premier président bénévole du Conseil du premier ministre sur la condition des personnes handicapées, fondé en 1982.

imageHARRISON MCCAIN
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Co-fondateur et président de McCain Foods Ltd., Harrison McCain a mis sur la voie de la croissance sa petite usine de transformation de pommes de terre frites située dans le petit village de Florenceville, au Nouveau-Brunswick, pour en faire ce qui devenu aujourd'hui le plus important producteur de pommes de terre frites au monde.

Après plusieurs années d'expérience de travail dans le secteur des ventes chez Irving Oil Ltd., M. McCain quittait son poste à l'âge de 29 ans pour fonder McCain Foods, avec son frère Wallace et l'aide de ses frères Andrew et Robert.

Comptant plus de 40 années de travail dans l'industrie alimentaire, Harrison McCain a été nommé Officier de l'Ordre du Canada, il a reçu un doctorat honorifique en droit de l'Université du Nouveau-Brunswick et fut également nommé membre honoraire à vie de l'Institut agricole du Canada.

M. McCain a reçu le Canadian Business Statesman Award de l'École d'études commerciales Harvard de Toronto, de même que le titre honorifique Knight of the Golden Pencil Award. Nommé au Temple de la renommée de l'entreprise canadienne en 1993, il obtient des distinctions semblables quatre ans plus tard lorsqu'on l'intronise au Temple de la renommée de l'entreprise du Nouveau-Brunswick. Il est de plus le premier récipiendaire du Golden Ice Crystal Award de la revue Quick Frozen Foods International Magazine.

Il continue de contribuer de façon importante au mieux-être social, culturel et économique de Florenceville et du Nouveau-Brunswick.

McCain Foods Ltd. compte quelque 18 000 employés à l'échelle internationale dont environ 10 % travaillent dans les usines de transformation de la ville natale de M. McCain ainsi qu'à Grand-Sault, au Nouveau-Brunswick.

Harrison McCain siège à plusieurs conseils d'administration dont la Galerie d'art Beaverbrook, le Conseil pour l'unité canadienne, Jeunes entreprises du Canada, la Japan Society et la fondation canadienne de la Lahey Clinic.

imageLOUIS J. ROBICHAUD
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C'est à l'âge de 27 ans que Louis J. Robichaud a fait ses premiers pas en politique, élu membre de l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick en 1952, pour représenter la circonscription de Kent.

Natif de Saint-Antoine, dans le comté de Kent, il fut réélu en 1956 et, deux ans plus tard, choisi chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, l'Opposition officielle provinciale.

M. Robichaud mènera son parti à la victoire en 1960, devenant le 24e premier ministre de la province. Il est réélu aux élections générales de 1963, 1967 puis de 1970, mais perd cependant cette dernière élection provinciale. Il démissionnera de son siège à l'Assemblée législative et de son poste de chef du parti pour accepter la présidence de la section canadienne de la Commission mixte internationale, un poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination au Sénat du Canada en 1973. Le 21 octobre 2000, il se retire, ayant atteint l'âge de la retraite obligatoire, c'est-à-dire 75 ans.

Sous sa gouverne, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a élaboré et instauré certains des programmes les plus controversés et progressistes dont les répercussions sur la province se font encore sentir de nos jours. Certains ont retenu l'attention à l'échelle nationale et internationale, y compris l'abolition des primes d'hospitalisation annuelle aux familles, la modernisation des lois sur les boissons alcoolisées, le droit à la négociation collective dans la fonction publique, la nomination du premier ombudsman provincial au Canada et la vitalisation des ressources naturelles de la province.

Certes, aucun ne surpasse son programme « Chances égales pour tous », une initiative très controversée, lancée à la suite de la commission Byrne, et qui accorda un rôle accru au gouvernement provincial en abolissant les entités administratives locales appelées conseils de comté et en centralisant au sein du gouvernement provincial les mandats de l'éducation, des services hospitaliers, du bien-être social et de l'administration de la justice.

imageCLAUDE ROUSSEL
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Originaire d'Edmundston, au Nouveau-Brunswick, Claude Roussel est reconnu non seulement comme l'un des meilleurs artistes de la province, mais aussi en tant que pionnier pour la génération montante d'artistes francophones.

Il a longuement été lié à l'Université de Moncton en ses qualités d'artiste résident et de directeur de départements des arts, et fut sans équivoque un pionnier dans la prestation de ses cours d'arts visuels. M. Roussel a débuté sa carrière de pédagogue dans les arts en étant le premier artiste à donner de tels cours dans les écoles francophones de la province.

Après une carrière en enseignement qui a duré 29 ans, Claude Roussel se consacre maintenant à sa vocation artistique.

Inscrit au répertoire Canada's Who's Who en 1964, le travail de M. Roussel a fait le tour du monde et sa popularité ainsi que son œuvre lui ont valu l'Ordre du Canada en 1984.

Les gens du Nouveau-Brunswick peuvent admirer son talent partout dans la province, comme au monument des 100 ans de Moncton et à celui du père Clément Cormier, vice-chancelier et fondateur de l'Université de Moncton, ainsi qu'au Musée du Nouveau-Brunswick à Saint John et dans diverses galeries de la province.

Claude Roussel est le fondateur du Front des artistes canadiens (CARFAC), dont il fut représentant de 1971 à 1976. Il a aussi occupé diverses fonctions dans des galeries d'art.

Tant ses œuvres personnelles que son engagement dans des projets collectifs ont contribué à sa réputation internationale.

imageCOL. JAMES A. STEWART
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En dépit de son arrestation puis de sa détention dans des prisons allemandes et des camps de concentration dans la Deuxième Guerre mondiale, le colonel honoraire J.A. Stewart a gardé la volonté de vivre et ses souvenirs lui procurent aujourd'hui l'élan qu'on lui connaît et qui façonne son indéniable force de caractère et sa détermination.

Originaire de Glasgow, en Écosse, le colonel Stewart s'est enrôlé pour combattre dans la Deuxième Guerre mondiale, puis s'est joint à la Royal Air Force, passant la majeure partie de son entraînement dans le ciel canadien.

Le colonel J.A. Stewart a vécu les horreurs de la guerre. Blessé grièvement lors d'une mission de tir, en 1944, en France, il a dû passer deux mois dans les souterrains français avant d'être finalement pris par la Gestapo.

Après sa blessure et son emprisonnement, le colonel Stewart fut libéré par les Russes, pour ensuite les fuir et finalement revenir, non sans combattre, en sol britannique, en 1945.

On a décoré le colonel Stewart de la Croix du service distingué dans l'Aviation, de l'Étoile de 1939-45, du Atlantic Star and Bar, de l'Étoile France-Allemagne, de la Médaille de la défense et de la Imperial War Medal pour souligner sa carrière militaire et son dévouement altruiste en faveur de la liberté.

Il a quitté l'armée en 1946 et a déménagé au Canada six ans plus tard, où il a continué à remplir des fonctions diverses, s'inspirant des services remarquables qu'il a rendus en temps de guerre.

Dans ses efforts pour vaincre l'analphabétisme, le colonel Stewart se rend un jour par semaine à l'école élémentaire d'une localité faire la lecture aux enfants. À chaque mois de novembre, il enseigne aux écoliers de Saint Andrews et de Saint John la signification du jour du Souvenir, pour que la jeunesse canadienne se souvienne des nombreuses personnes qui se sont sacrifiées dans la lutte pour la liberté.

Il a longtemps œuvré auprès de la Légion royale canadienne, de l'Association des empaqueteurs de poissons du Nouveau-Brunswick, de la Chambre de commerce du comté de Charlotte et du Corps canadien des commissionnaires, dont il fut président et secrétaire. Le colonel Stewart est aussi très engagé à la Société du cancer du comté de Charlotte.

Il fut nommé colonel honoraire 403 (hélicoptère), escadron d'entraînement opérationnel.

Le colonel Stewart porte fièrement son uniforme de l'Aviation canadienne.

imageSOEUR HÉLÈNE AURÉLIE ROY
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Sœur Hélène Aurélie Roy est née à Nigadoo, au Nouveau-Brunswick, et a commencé sa longue carrière d'enseignante en 1938.

Pendant 33 ans, elle a enseigné dans plusieurs écoles de la province, dont au Collège Notre-Dame d'Acadie à Moncton et à l'École Sacré-Cœur de Grand-Sault.

Elle a obtenu son brevet d'enseignement du Collège Saint-Joseph en 1938 et un baccalauréat ès arts du même établissement en 1948. En 1961, sœur Roy a obtenu un baccalauréat en enseignement de l'Université Saint-Joseph et en 1965, elle décrochait une maîtrise en éducation de l'Université de Moncton.

L'enseignement n'était pas son unique passion. En plus de participer à de nombreuses activités étudiantes, elle a contribué activement aux œuvres de la Croix-Rouge canadienne au moyen de dons personnels et par l'entremise du programme de couture et de tricot.


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