Passer au corps du texte. (la clé d'accès M)Passer au menu de gauche. (la clé d'accès : L)Passer au menu du haut (access key: T)Ressources naturelles Canada / Natural Resources Canada
EnglishContactez-nousAideRechercheSite du Canada
 AccueilCarte du siteVersion texteVersion imprimanteAccueil RNCan
Liens
Image satellite du Canada Office de l'efficacité énergétique - Publications
 

  Accueil

 

Site d'accueil

 

Panier

 

Électroménagers

 

Bâtiments

 

Produits
éconergétiques

 

Statistiques sur la
consommation
d'énergie

 

Chauffage et
climatisation

 

Construction
résidentielle

 

Rénovation
résidentielle

 

Industrie

 

Divers

 

Règlements et
politique

 

Rapports

 

Transport


Message du Président

Continuité à une époque agitée

Alors que le monde continue d'évoluer de plus en plus rapidement, l'industrie canadienne doit faire face à une myriade de demandes complexes qui sont souvent conflictuelles. Pour bon nombre d'entreprises, l'efficacité énergétique continue d'être un objectif général important, mais celui-ci doit se mesurer à d'autres besoins d'affaires immédiats pour lesquels les ressources sont limitées. Même si la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est désormais vitale, il est souvent difficile pour l'industrie de réaliser des progrès en raison des préférences changeantes des clients et des exigences réglementaires conflictuelles.

Lorsque le PEEIC a été créé en 1975, le Canada était en pleine crise énergétique. Les dirigeants de l'industrie et du gouvernement ont uni leurs efforts pour élaborer des stratégies visant à économiser les ressources énergétiques rares de manière rationnelle, pragmatique et volontaire, et à maintenir la croissance de l'industrie. Au milieu des années 1980, la hausse des coûts de l'énergie a été le facteur déterminant pour inciter à l'économie d'énergie, et les Canadiens ont commencé à comprendre le lien entre la consommation d'énergie et les problèmes environnementaux tels que les pluies acides. Ensuite, durant les années 1990, un consensus scientifique a conclu que les GES découlant de la production et de la consommation des combustibles fossiles contribuaient considérablement aux changements climatiques. En ratifiant le Protocole de Kyoto en décembre 2002, le Canada s'est engagé à réduire ses émissions de GES de 6 p. 100 en dessous des niveaux de 1990, et ce, d'ici les dix prochaines années. Le présent rapport fait état des progrès réalisés par l'industrie canadienne relativement aux objectifs d'intensité énergétique et donne un aperçu de sa contribution en matière de réduction des émissions de GES.

Distribution d'outils essentiels

Pendant près de 30 ans, le PEEIC a été un modèle de constance pendant une période d'agitation et de changements radicaux, en procurant à l'industrie les outils nécessaires pour trouver des moyens de gérer efficacement l'énergie tout en demeurant concurrentielle à l'échelle internationale. À mesure que la pression s'intensifie pour réduire les émissions de GES, ces outils se révèlent une ressource encore plus essentielle pour l'industrie, car les entreprises s'efforcent de modifier leurs activités afin de répondre à des mandats plus exigeants.

Les données confirment la pertinence du PEEIC. Au cours des 29 dernières années, l'organisme a mis sur pied un réseau comprenant 46 associations professionnelles, lesquelles représentent plus de 5 000 organismes industriels. Voici d'autres statistiques intéressantes pour 2002

  • Les industries du PEEIC ont contribué près de 286 milliards de dollars à l'économie canadienne, ce qui représente environ 29 p. 100 du PIB du Canada.
  • Les industries représentées par le PEEIC employaient directement près de 3,4 millions de personnes au Canada, soit plus de 20 p. 100 des travailleurs au pays.
  • Grâce à la gestion efficace de l'énergie en 2002, l'industrie canadienne a économisé environ 3,4 milliards de dollars en achat d'énergie. Ceci correspond à l'énergie requise pour alimenter, pendant un an, trois maisons sur quatre en Ontario. Entre 1990 et 2002, le rendement énergétique global des membres du PEEIC était comme suit :
  • On a enregistré une amélioration de l'intensité énergétique globale de toutes les industries du PEEIC de 8,1 p. 100, ou une moyenne de 0,7 p. 100 par an. Si l'intensité énergétique était demeurée constante, le total des émissions de GES aurait été de 25,2 mégatonnes de plus.
  • Les industries membres des secteurs de l'exploitation minière, de la fabrication et de la construction ont amélioré leur intensité énergétique de 1,9 p. 100 en moyenne par an. En outre, on a enregistré une amélioration de l'efficacité énergétique annuelle moyenne de 1,3 p. 100. En 2000, les secteurs membres du PEEIC se sont engagés publiquement à améliorer annuellement leur intensité énergétique de 1 p. 100, en moyenne, entre 1990 et 2005.

Un champ d'action vaste et efficace

Le nombre de groupes de travail du PEEIC continue d'augmenter. Si l'on tient compte des étapes préliminaires prises au cours de la dernière année pour créer un groupe de travail pour le secteur des matières plastiques, 26 groupes de travail fournissent actuellement leur aide à divers secteurs industriels pour qu'ils établissent leurs objectifs d'efficacité énergétique et les réalisent. Le programme inclut maintenant des producteurs d'énergie et des industries de la fabrication, de l'exploitation minière et de la construction non résidentielle. Ces dernières représentent environ 95 p. 100 de la consommation d'énerge industrielle au pays. Par ailleurs, la participation est croissante chez les petites et moyennes entreprises. Grâce au PEEIC, ce réseau d'organismes des secteurs de l'exploitation minière, de la fabrication, de la construction et de la production d'énergie ont ensemble réduit de 25,2 mégatonnes les émissions de GES entre 1990 et 2002.

Le PEEIC continue d'envisager la création de nouveaux groupes de travail, ce qui permet aux entreprises de sous-secteurs industriels particuliers de se concentrer plus directement sur leurs propres besoins en matière de gestion de l'énergie. En plus de travailler à établir un groupe de travail pour le secteur des matières plastiques, nous préparons le terrain pour la création d'un groupe de travail pour le secteur des pipelines.

Le Réseau des gestionnaires de l'énergie, tout récemment mis sur pied, a réalisé des progrès considérables depuis sa création. Le 26 mars 2003, plus de 200 gestionnaires de de l'énergie des secteur industriels de partout au Canada ont participé à une conférence d'un jour, à Ottawa, laquelle portait sur l'élaboration stratégique d'un plan de gestion de l'énergie, la compréhension et la gestion des obstacles financiers à la mise en oeuvre des projets d'efficacité énergétique, et la nécessité d'une communication efficace pour convaincre les membres de leur entreprise d'adopter des projets d'efficacité énergétique. La conférence a remporté un franc succès, car elle a répondu aux attentes des participants ou les a dépassées. Le Réseau compte actuellement 100 membres, et les communications se font dans le cadre de réunions d'usines ainsi que par le truchement du site du Réseau (oee.rncan.gc.ca/cipec/peel/rge).

Croissance du nombre des Innovateurs énergétiques industriels

La participation des Innovateurs énergétiques industriels est également à la hausse. Au 31 mars 2004, 137 nouvelles entreprises étaient devenues des Innovateurs énergétiques industriels, soit plus de trois fois l'objectif de recrutement fixé. Le nombre d'entreprises participantes se chiffre maintenant à 519. Malheureusement, le nombre de rapports déposés par les innovateurs est sous l'objectif fixé; en effet, seulement 75 rapports ont été déposés et l'objectif était de 140. En raison de certains facteurs réglementaires et de raisons d'affaires, les entreprises hésitent de plus en plus à faire publiquement état de leurs progrès en matière d'efficacité énergétique.

PEEIC au complet - Secteurs de l'exploitation minière, de la fabrication, de la construction et de la production d'énergie
Intensité énergétique normalisée 1990 = 1,00

On a enregistré une amélioration de l'intensité énergétique globale de toutes les industries du PEEIC de 8,1 p. 100, ou une moyenne de 0,7 p. 100 par an. Si l'intensité énergétique était demeurée constante, le total des émissions de GES aurait été de 25,2 mégatonnes de plus.

Progrès des secteurs de l'exploitaion minière de la fabrication et de la construction comparés aux engagements volontaires
Intensité énergétique normalisée 1990 = 1,00

Les industries membres des secteurs de l'exploitation minière de la fabrication et de la construction ont amélioré leur intensité énergétique de 1,9 p. 100 en moyenne par an. En outre, on a enregistré une amélioration de l'efficacité énergétique annuelle moyenne de 1,3 p. 100. En 2000, les secteurs membres du PEEIC se sont engagés publiquement à améliorer annuellement leur intensité énergétique de 1 p. 100, en moyenne, entre 1990 et 2005.

Les programmes du PEEIC donnent des résultats

Le PEEIC attire un nombre croissant d'entreprises en grande partie en raison du fait qu'il offre une vaste gamme d'outils de gestion de l'énergie. Les entreprises ont de plus en plus recours à ces outils pour intégrer l'efficacité énergétique au sein de leur organisation. Encore une fois, les données sont révélatrices :

  • Les vérifications énergétiques ont atteint 100 p. 100 de leur objectif au cours de l'exercice 2002-2003. Depuis le lancement du programme en 2001, Ressources naturelles Canada (RNCan) a financé 105 vérifications, soit une facture énergétique globale d'environ 400 millions de dollars.
  • Des études d'analyse comparative ont été menées pour bon nombre d'industries, y compris les produits laitiers, le ciment, l'exploitation minière, les produits pétroliers, la fabrication de matériel de transport, les pâtes et papiers et les engrais potassiques. Des études sont actuellement en cours pour les textiles, les pêches, les produits du bois, la production d'hydrocarbures en amont, la sidérurgie, les greniers et moulins à grains, et les engrais azotés. On discute également de la possibilité de mener une étude comparative sur la production de l'électricité.
  • En 2002-2003, 440 personnes ont participé aux ateliers « Le gros bon $ens », soit 110 p. 100 de l'objectif du PEEIC pour l'année. Plus de 1 000 représentants de l'industrie ont pris part aux ateliers depuis leur lancement en 1997. En 2002-2003, RNCan a mené une étude en vue de déterminer l'efficacité de ces ateliers. Les résultats ont confirmé l'importance de la formation en gestion de l'énergie comme un outil permettant de réaliser des économies d'énergie et de réduire les émissions de GES. Les participants de l'industrie économisent un peu plus de 3 petajoules d'énergie par an, ce qui entraîne une réduction annuelle des GES de 0,18 mégatonne.

Des économies réelles

Les programmes du PEEIC aident les entreprises à tenir compte non seulement des coûts liés à l'amélioration de l'efficacité énergétique, mais aussi des avantages connexes. En voici quelques exemples :

  • Les compresseurs modernes et un entretien adéquat des tuyaux et des composants d'une usine de fabrication type peuvent réduire de 5 à 25 p. 100 la consommation d'énergie pour la production de l'air comprimé.
  • Les investissements stratégiques dans la conception et l'entretien des centrales à vapeur peuvent réduire de 5 à 15 p. 100 la consommation d'énergie pour la production de vapeur.
  • Les technologies et commandes d'éclairage modernes peuvent procurer un éclairage de qualité supérieure et réduire de 10 à 30 p. 100 les coûts d'éclairage.
  • Les systèmes à haut rendement, tels que les chauffe-eau à contact direct, et l'isolation accrue des tuyaux et des appareils à pression peuvent réduire de plus de 20 p. 100 les coûts énergétiques pour le chauffage de l'eau d'une usine.

Un avenir prometteur

Grâce à une gestion efficace de l'énergie, l'industrie canadienne économise chaque année des milliards de dollars en coûts de combustible. Bien que le PEEIC ait joué un rôle de premier plan dans cette réalisation importante, il ne s'agit que de la pointe de l'iceberg. L'efficacité énergétique présente encore un énorme potentiel en matière de contribution économique et environnementale à l'industrie et à la société canadienne.

L'objectif du PEEIC consiste à améliorer d'au moins 1 p. 100 par an l'intensité énergétique de l'industrie canadienne. Afin d'y parvenir, nous devons comprendre et surmonter les obstacles de nature financière et autre auxquels nous faisons face. Les possibilités sont immenses, et les entreprises et le gouvernement doivent continuer de collaborer pour les réaliser. En travaillant ensemble aujourd'hui pour surmonter les obstacles, les secteurs du PEEIC aideront à faire de l'efficacité énergétique une valeur aussi essentielle pour l'industrie canadienne que l'excellence opérationnelle, le rendement financier, le leadership environnemental et l'innovation technologique.

En sortant des sentiers battus pour élaborer des approches novatrices et pratiques, l'industrie canadienne peut être le chef de file mondial en matière d'efficacité énergétique et de réduction des émissions de GES. L'efficacité énergétique est avantageuse pour les affaires et pour notre économie, et est essentielle pour la protection de l'environnement. En outre, il est démontré qu'elle aide l'industrie canadienne à économiser de l'argent, à demeurer concurrentielle et à améliorer ses bénéfices. Aucun autre organisme n'aide autant les entreprises canadiennes à améliorer leur efficacité énergétique que le PEEIC.

Au nom du réseau des industries du PEEIC, j'aimerais remercier RNCan pour son appui soutenu dans ce partenariat unique entre les secteurs public et privé qu'est le PEEIC. Nous devrons relever des défis de taille, mais avec de l'imagination, un engagement et des efforts communs, je suis convaincu que nous surmonterons tout obstacle qui se dressera sur notre chemin.


Douglas E. Speers
Président et chef de la direction, EMCO limitée
Président, Conseil exécutif du PEEIC


Page précédente Table des matières Prochaine page