Brasseries
Le secteur réduit sa consommation d’énergie de 24 p.
100
Les brasseries canadiennes utilisent maintenant près de 24 p. 100 moins
d’énergie pour
brasser la bière qu’en 1990; elles visent à réduire
davantage leur consommation annuelle d’énergie de 1,5 p. 100 de
2004 à 2006.
Secteur des brasseries – SCIAN 312120
Intensité énergétique et production
(1990-2002)
![](/web/20061104104547im_/http://www.oee.nrcan.gc.ca/Publications/infosource/Pub/peeic/RapportAnnuel02-03/images/figure06.gif) Source des données : Centre canadien de données et
d’analyse sur la consommation d’énergie dans le secteur
de l’industrie (CIEEDAC), Development of Energy
Intensity Indicators for Canadian Industry 1990–2002,
3 février 2004, Université Simon Fraser.
Secteur des brasseries – SCIAN 312120
Indice d’intensité énergétique
(1990-2002)
Année de référence 1990 = 1,00
![](/web/20061104104547im_/http://www.oee.nrcan.gc.ca/Publications/infosource/Pub/peeic/RapportAnnuel02-03/images/figure07.gif) Source des données : Centre canadien de données et
d’analyse sur la consommation d’énergie dans le secteur
de l’industrie (CIEEDAC), Development of Energy
Intensity Indicators for Canadian Industry 1990–2002,
3 février 2004, Université Simon Fraser.
Secteur des brasseries – SCIAN 312120
Sources d’énergie (térajoules par
an)
![](/web/20061104104547im_/http://www.oee.nrcan.gc.ca/Publications/infosource/Pub/peeic/RapportAnnuel02-03/images/figure08.gif) Source des données : Centre canadien de données et
d’analyse sur la consommation d’énergie dans le secteur
de l’industrie (CIEEDAC), Development of Energy
Intensity Indicators for Canadian Industry 1990–2002,
3 février 2004, Université Simon Fraser.
Profil : Les brasseries canadiennes peuvent être fières de nombreuses
réalisations : leurs bières de renommée mondiale, le leadership
dont elles font preuve dans la sensibilisation des consommateurs à la
modération, leurs 300 ans d'histoire au Canada, leur diversité et
leur impressionnant dossier environnemental. Ce secteur compte 79 brasseries,
lesquelles, en 2002, ont produit 23,5 millions d'hectolitres de bière
et employaient plus de 14 000 personnes.
Mesures prises
La poursuite de l’efficacité énergétique incite les
brasseurs
canadiens à améliorer leurs procédés brassicoles,
l’infrastructure
de leurs usines et leurs activités d’emballage, et à investir
des
capitaux dans du nouvel équipement de pasteurisation et de
nettoyage des bouteilles. Les entreprises améliorent leurs
systèmes de chauffage, de ventilation, d’éclairage et de
conditionnement de l’air, investissent dans des systèmes de
fabrication de pointe, et améliorent les procédures d’arrêt à la
fin
du cycle de production afin de réduire le gaspillage.
Toutefois, ce qui
revêt probablement le plus d’importance, c’est
le fait que les brasseries créent une culture d’efficacité
énergétique dans leurs activités en incitant leurs employés à
économiser l’énergie et en s’efforçant de responsabiliser
toutes
les chaînes de production, les services et les installations en ce
qui concerne la gestion de l’énergie et des autres services publics.
Pour les brasseries canadiennes, l’efficacité énergétique
est une
philosophie qui est d’abord adoptée par les employés.
On
encourage les employés à prendre des mesures de réduction
de la consommation d’énergie. Certaines brasseries demandent
d’ailleurs à leur personnel de sécurité de relever
les possibilités
d’économie d’énergie qu’ils découvrent
au cours des patrouilles.
Bon nombre de brasseries combinent la planification, la surveillance
et le suivi de la consommation d’énergie, d’une part,
avec la responsabilisation par service et la participation des
employés, d’autre part, dans un effort global pour améliorer
le
plus possible l’efficacité énergétique.
Les brasseries
effectuent régulièrement des vérifications
énergétiques des systèmes à vapeur et à air
comprimé en vue
de cerner les possibilités d’éliminer le gaspillage. Elles
installent
aussi des appareils d’éclairage à haut rendement, souvent
contrôlés par des détecteurs de mouvement, afin d’économiser
l’énergie. Les systèmes de ventilation et de climatisation
sont
mis hors tension dans les aires où il n’est pas essentiel de
rafraîchir l’air après les heures de travail, et les équipes
de travail
veillent à mettre hors service l’équipement, les réseaux
de vapeur
et d’air comprimé et les autres appareils consommateurs
d’énergie dans des secteurs complets des usines au cours des
périodes d’arrêt de production. D’autres entreprises
du secteur
ont recours au conditionnement de la puissance afin d’améliorer
leur facteur de puissance; elles améliorent leurs systèmes au
CO2 pour assurer leur autonomie à cet égard.
Le perfectionnement
des procédures de contrôle, de suivi et
d’entretien continus permet aux brasseries de repérer des
possibilités d’amélioration de leurs procédés
et équipements clés,
et de prendre des mesures pour les réaliser. L’analyse comparative
approfondie contribue à relever et à mettre en oeuvre les pratiques
exemplaires permettant de réduire les coûts de production tout
en améliorant l’efficacité énergétique. On évalue
les projets
d’immobilisation pour s’assurer qu’ils sont conçus
et mis en
oeuvre en fonction des stratégies d’efficacité énergétique.
Réalisations
Dans le cadre du plan sur les changements climatiques du
Canada, le secteur brassicole n’est pas classé parmi les grands
émetteurs industriels et n’est donc pas visé par les ententes
ou
les objectifs de réduction des émissions. Néanmoins, au
fil des
ans, il a réalisé des progrès importants dans l’amélioration
de son
efficacité énergétique et la réduction des émissions
de GES de
ses procédés de production et de distribution.
Les programmes de réduction, de réutilisation et de recyclage
des
contenants constituent probablement la stratégie qui a le plus
contribué à limiter les émissions. Le secteur a atteint
un taux de
retour des contenants à l’échelle nationale de 97 p. 100
pour les
bouteilles et de 85 p. 100 pour les canettes. Ce taux de
récupération a mené à une réduction marquée
de la
consommation d’énergie et des émissions de CO2 connexes.
Au Canada, les brasseries récupèrent chaque année environ
13 036 tonnes d’aluminium, ce qui représente l’évitement
de
52 000 tonnes d’émissions d’équivalent CO2.
Par comparaison à 1990,
le secteur utilise maintenant près de
24 p. 100 moins d’énergie pour produire un hectolitre de bière.
En 2002, sa consommation s’élevait à 6 219 TJ (70 p. 100
en
gaz naturel et 20 p. 100 en électricité). Le secteur s’est
fixé un
objectif de réduction annuelle de sa consommation d’énergie
de
1,5 p. 100 pour la période de 2004 à 2006.
Défis
Dans un marché de plus en plus concurrentiel, les brasseurs
canadiens continuent de tirer parti des possibilités de réduire
les dépenses sans faire de compromis quant à la qualité et à
l’innovation pour lesquelles ils sont reconnus. Étant donné que
l’énergie est un élément important du coût
du procédé de
brassage, la recherche de moyens pour améliorer l’efficacité
énergétique demeure une priorité au sein du secteur.
Face à la
concurrence internationale de plus en plus serrée et à
la popularité croissante d’autres types de boissons, le secteur
des brasseries combine les programmes de gestion rigoureuse
des coûts aux stratégies de marketing novatrices afin de maintenir
son excellente position sur le marché international. En effet, la
réussite des brasseries canadiennes sur les marchés internationaux
a fait du Canada l’un des premiers exportateurs de
bière au monde.
Il est clair qu’avec des concepts de marketing novateurs, une
approche dynamique de contrôle des coûts et un engagement
sérieux à l’endroit de l’efficacité énergétique,
les brasseries
canadiennes sont bien placées pour affronter directement
la concurrence.
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