Passer au corps du texte. (la clé d'accès M)Passer au menu de gauche. (la clé d'accès : L)Passer au menu du haut (access key: T)Ressources naturelles Canada / Natural Resources Canada
EnglishContactez-nousAideRechercheSite du Canada
 AccueilCarte du siteVersion texteVersion imprimanteAccueil RNCan
Liens
Image satellite du Canada Office de l'efficacité énergétique - Publications
 

  Accueil

 

Site d'accueil

 

Panier

 

Électroménagers

 

Bâtiments

 

Produits
éconergétiques

 

Statistiques sur la
consommation
d'énergie

 

Chauffage et
climatisation

 

Construction
résidentielle

 

Rénovation
résidentielle

 

Industrie

 

Divers

 

Règlements et
politique

 

Rapports

 

Transport


Produits Chimiques

La capacité de cogénération de l’industrie chimique augmente de 1500 mégawatts

Entre 1992 et 2002, les fabricants de produits chimiques canadiens ont réduit leurs émissions de GES de 36 p. 100.

Secteur des produits chimiques – SCIAN 3251 et 3252*
Émissions de dioxyde de carbone et production (activités des membres de l’ACFPC)

Secteur des produits chimiques – SCIAN 3251 et 3252*
Potentiel de réchauffement planétaire (PRP) et production (activités des membres de l’ACFPC)

*SCIAN 3251 (Produits chimiques de base) et 3252 (Résine, caoutchouc synthétique et fibres et filaments artificiels et synthétiques)

Profil : Le secteur des produits chimiques représente une industrie diversifiée qui fabrique des produits chimiques organiques et inorganiques, ainsi que des matières plastiques et des résines synthétiques. Ce secteur industriel est le troisième en importance au Canada pour ce qui est de la valeur des livraisons des produits. Les entreprises de ce secteur exploitent 472 établissements au Canada, emploient directement plus de 24 000 personnes et ont une masse salariale annuelle de 1,4 milliard de dollars. L'Association canadienne des fabricants de produits chimiques (ACFPC) est l'association professionnelle qui représente les fabricants du secteur. Ses entreprises membres produisent plus de 90 p. 100 des produits chimiques industriels fabriqués au Canada.

Mesures prises

L’ACFPC travaille à l’échelle fédérale et provinciale en vue de mettre au point un procédé pour le secteur qui contribue aux objectifs du Canada à l’égard du changement climatique tout en maintenant la compétitivité de l’industrie à l’échelle internationale, en stimulant la croissance et en créant des emplois. Par ailleurs, l’industrie incite les entreprises à constamment chercher des possibilités d’économiser l’énergie. Par exemple, plusieurs entreprises membres de l’ACFPC tirent parti des nombreux avantages qu’offre la technologie de la cogénération. Entre 1997 et 2005, le secteur des produits chimiques accroîtra sa capacité de cogénération de plus de 1 500 mégawatts. Ceci permettra d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire la quantité de CO2 relâchée par unité d’énergie produite tout en réduisant les émissions de CO2 du secteur des services publics en compensant les émissions qui auraient autrement été produites par les centrales au mazout ou au charbon.

Dans le cadre d’une initiative conjointe, NOVA Chemicals a installé une centrale de cogénération au gaz naturel d’une capacité de 416 mégawatts à son usine de Joffre (Alberta). Des revêtements en alliage à haute température brevetés mis au point par le Calgary Research and Technology Centre de NOVA Chemicals sont utilisés dans les fours de craquage de l’installation pour réduire le taux de calamine à l’intérieur des tubes-foyers, améliorer les taux de transfert de la chaleur, prolonger les intervalles entre les activités de décokage, réduire les émissions de GES et améliorer l’efficacité énergétique. Lorsqu’elle fonctionne à pleine capacité, la centrale de cogénération produit moins de la moitié de la quantité moyenne des émissions de CO2 qui proviendraient du réseau d’électricité de l’Alberta, qui a principalement recours à la houille. L’objectif de NOVA Chemicals est de réduire l’intensité des émissions nettes de ses installations canadiennes de produits chimiques de 25 p. 100 en dessous des niveaux de 1999 d’ici 2005.

Un projet de récupération des eaux usées à l’usine de Huntsman Corporation Canada Inc. de Guelph (Ontario) permet maintenant la réutilisation du condensat dans les chaudières de l’installation, ce qui a entraîné une baisse marquée de la consommation d’eau et d’énergie. Grâce à ce projet, on a pu réduire la consommation d’eau de plus de 32 millions de kilogrammes par an et les émissions de SO2, CO, NOx et CO2 de plus de 350 tonnes par an, en plus de considérablement diminuer la consommation de combustibles des chaudières.

La société DuPont Canada Inc. a dépassé l’objectif qu’elle s’était fixé pour 2005, c’est-à-dire de réduire sa consommation d’énergie de 15 p. 100 à l’aide de mesures d’économie d’énergie étayées. L’entreprise a accéléré la mise en oeuvre de ses projets d’économie d’énergie en ayant recours à des marchés de services éconergétiques et, à la fin de 2002 – trois ans plus tôt que prévu –, elle est parvenue à une réduction totale de 1 550 TJ depuis 1995. On prévoit que cette tendance se poursuivra au cours des prochaines années.

Dow Chemical Canada Inc. a entrepris des projets dans de nombreux domaines, y compris les changements opérationnels, afin d’améliorer son efficacité énergétique globale et de réduire ses émissions de GES. Depuis 1990, les mesures de réduction volontaires de l’entreprise ont mené à une diminution de 50 p. 100 des émissions, notamment les GES, les chlorofluorocarbones (CFC) et les hydrochlorofluorocarbones (HCFC). Au cours de la même période, les initiatives d’efficacité énergétique et de cogénération ont permis à l’entreprise d’éviter la production d’environ 24 millions de tonnes d’émissions de CO2.

L’usine de monoéthylèneglycol de Shell Chemicals Canada Ltd., à son installation de Scotford (Saskatchewan), a été conçue de façon à réduire au minimum les émissions de GES. L’usine incorpore les effets de synergie de la séparation de l’air, de la récupération du CO2 et des centrales de cogénération, qui sont toutes exploitées par Air Liquide Canada Inc., une entreprise voisine. Grâce à la nouvelle usine, l’intensité des émissions de Scotford est passée d’une forte quantité de 1,31 tonne d’équivalent CO2 par tonne de production en 1993 à 0,49 tonne en 2002. On prévoit qu’entre 2003 et 2007, l’intensité continuera de diminuer. Depuis 1990, année de référence de l’entreprise, les émissions totales de GES ont baissé de 1 p. 100, ou de 4 000 tonnes d’équivalent CO2, alors que la production de l’usine s’est accrue de près de deux fois et demi.

Divers programmes d’efficacité énergétique mis en oeuvre à l’installation de LaSalle (Québec) de la société Solutia Canada Inc., ont permis de réduire considérablement la consommation d’énergie et les émissions. Entre 1995 et 2001, l’entreprise a réduit ses émissions de GES de 34 p. 100.

Réalisations

Depuis 1992, la production du secteur a connu une hausse de plus de 36 p. 100. Par ailleurs, entre 1992 et 2002, les émissions totales de CO2 des membres de l’ACFPC ont augmenté de 9 p. 100, et les émissions d’équivalent CO2, à l’exception des émissions des centrales de cogénération, de 8 p. 100. En ce qui a trait au potentiel de réchauffement planétaire, en 2002, les émissions de GES des entreprises membres, y compris les équivalents CO2, ont diminué de 36 p. 100 par rapport à 1992.

Défis

Les membres de l’ACFPC font face au défi permanent de réduire leurs émissions de GES tout en répondant aux besoins engendrés par la croissance de leurs activités et de leur production. La ratification du Protocole de Kyoto par le Canada a rendu ce défi plus complexe. Bien intégrées aux marchés internationaux, les usines canadiennes doivent continuellement investir des capitaux pour demeurer concurrentielles avec celles d’autres pays. Ces investissements ont souvent une incidence sur l’efficacité énergétique et les émissions de GES. Par ailleurs, cette industrie mondiale cherche activement des moyens de réduire davantage sa consommation d’énergie, de modifier les sources de matières premières et de commercialiser de nouveaux procédés. Dans l’ensemble, ce travail pourrait contribuer énormément à la réduction de l’intensité des émissions de GES dans l’avenir.


Page précédente Table des matières Prochaine page