Passer au corps du texte. (la clé d'accès M)Passer au menu de gauche. (la clé d'accès : L)Passer au menu du haut (access key: T)Ressources naturelles Canada / Natural Resources Canada
EnglishContactez-nousAideRechercheSite du Canada
 AccueilCarte du siteVersion texteVersion imprimanteAccueil RNCan
Liens
Image satellite du Canada Office de l'efficacité énergétique - Publications
 

  Accueil

 

Site d'accueil

 

Panier

 

Électroménagers

 

Bâtiments

 

Produits
éconergétiques

 

Statistiques sur la
consommation
d'énergie

 

Chauffage et
climatisation

 

Construction
résidentielle

 

Rénovation
résidentielle

 

Industrie

 

Divers

 

Règlements et
politique

 

Rapports

 

Transport


Produits électriques et électroniques

Diminution de l'intensité énergétique de 54 p. 100 depuis 1990

Entre 1990 et 2002, le secteur a diminué sa consommation d’énergie en dépit d’une croissance marquée de la production, ce qui a eu pour résultat d’améliorer son intensité énergétique de 54 p. 100.

Produits électriques et électroniques – SCIAN 334 et 335*
Intensité énergétique et production (1990-2002)

Source des données : Centre canadien de données et d’analyse sur la consommation d’énergie dans le secteur de l’industrie (CIEEDAC), Development of Energy Intensity Indicators for Canadian Industry 1990–2002, 3 février 2004, Université Simon Fraser.

Produits électriques et électroniques – SCIAN 334 et 335*
Indice d’intensité énergétique (1990-2002)
Année de référence 1990 = 1,00

Source des données : Centre canadien de données et d’analyse sur la consommation d’énergie dans le secteur de l’industrie (CIEEDAC), Development of Energy Intensity Indicators for Canadian Industry 1990–2002, 3 février 2004, Université Simon Fraser.

Produits électriques et électroniques – SCIAN 334 et 335*
Sources d’énergie (térajoules par an)

Source des données : Centre canadien de données et d’analyse sur la consommation d’énergie dans le secteur de l’industrie (CIEEDAC), Development of Energy Intensity Indicators for Canadian Industry 1990–2002, 3 février 2004, Université Simon Fraser.

  • Inclut le gaz naturel, le mazout lourd, le mazout léger (distillats moyens) et le gaz de pétrole liquéfié (propane).

*Ordinateurs, produits électroniques, équipement électrique, fabrication d’appareils.

Profil : Le secteur des produits électriques et électroniques englobe un large éventail d’entreprises qui produisent des appareils électriques, des appareils d’éclairage, des produits électroniques de consommation, du matériel de communication et de bureautique, du matériel électronique, du câblage de l’équipement industriel et d’autres produits électriques. Ces entreprises exploitent plus de 1 400 établissements comptant plus de 100 000 employés à l’échelle du pays. Le secteur est un important exportateur et son apport, qui s’avère essentiel à l’économie nationale, est en plein essor.

Mesures prises

Les entreprises du secteur des produits électriques et électroniques sont de ferventes promotrices de la durabilité environnementale et de l’efficacité énergétique, et ce, même si elles consomment relativement peu d’énergie par unité produite.

Par exemple, en 2002, IBM Canada ltée a réalisé des économies d’énergie exceptionnelles à l’échelle de son entreprise. Elle a réduit de 5,14 p. 100 sa consommation d’énergie globale et de 4,8 p. 100 la densité de sa consommation d’énergie (mesurée en MWh par pi2 par an). Grâce aux mesures d’efficacité énergétique qu’elle a prises, l’entreprise a diminué de 5,13 p. 100 ses émissions de CO2 réelles liées à la consommation d’énergie, et a économisé 21 522 MWh d’énergie, ce qui représente 4 225 tonnes d’émissions de CO2 en moins. À la fin de 2002, les réductions totales d’émissions de CO2 étaient de 39 488 tonnes par rapport à 1990, l’année de référence. En 2002, les émissions de GES provenant de l’utilisation de Fluorinert F-C 40 – un perfluocarbone – avaient diminué de 86 p. 100 par rapport à 1995. IBM a continué de mettre en oeuvre des projets d’économie en 2003.

Réalisations

Le gaz naturel et l’électricité répondent presque entièrement aux besoins énergétiques du secteur des produits électriques et électroniques. En 2002, la consommation d’énergie du secteur s’élevait à 10 634 TJ, ce qui représente 0,4 p. 100 de la consommation d’énergie de l’ensemble des industries des mines et de la fabrication au Canada et moins de 1 p. 100 des émissions globales de CO2 découlant de la consommation d’énergie aux fins de fabrication. En moyenne, les dépenses énergétiques représentent moins de 1 p. 100 de la valeur des produits livrés du secteur, comparativement à plus de 61 p. 100 pour les matériaux et les approvisionnements, et à 16 p. 100 pour la main-d’oeuvre.

De 1990 à la fin de 2002, la consommation d’énergie globale du secteur a diminué malgré une montée en flèche de la production. Ces résultats ont mené à une baisse de l’intensité énergétique d’un peu plus de 54 p. 100. Les fusions, les acquisitions et la rationalisation interne permettent au secteur de réaliser de plus grandes économies d’échelle, lesquelles devraient faire réduire de beaucoup sa consommation d’énergie dans les années à venir.

Les entreprises du secteur contribuent de diverses façons aux programmes canadiens d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de GES. Bon nombre des produits du secteur (dont les systèmes de commande pour les raffineries de pétrole, les moteurs et les appareils d’éclairage à haut rendement) sont utilisés par des entreprises d’autres secteurs pour réduire leur consommation d’énergie.

Le secteur des produits électriques et électroniques est à la fois l’un des moins énergivores du Canada et un grand exportateur. Ces facteurs non proportionnels créent alors un lien plus étroit entre les mesures prises relativement aux défis de la gestion de l’énergie et les réalités économiques mondiales, les tendances à l’échelle internationale concernant l’investissement des capitaux, les taux d’intérêt et les questions de productivité. L’amélioration de l’efficacité énergétique au sein du secteur est directement attribuable à l’utilisation accrue de sa capacité de fabrication et à ses gains de productivité. Heureusement, à mesure que d’autres secteurs agissent pour accroître la productivité et leur efficacité énergétique, la demande pour les produits électriques et électroniques augmentera, ce qui améliorera les économies d’échelle et l’efficacité énergétique du secteur.

Défis

Au cours du deuxième trimestre de 2003, l’économie canadienne était chancelante en raison de plusieurs facteurs, notamment le SRAS, la maladie de la vache folle, les incendies de forêts, les tempêtes et une importante panne de courant en Ontario. Un facteur plus important encore, à long terme, est la rapide croissance du dollar canadien par rapport au dollar américain, ce qui a entraîné un ralentissement de l’activité économique. On prévoit que cette situation difficile se poursuivra au cours de la prochaine année alors que le Canada absorbera les impacts économiques des récents événements et que les industries d’exportation, comme celles du secteur des produits électriques et électroniques, s’adapteront à la hausse du dollar.

En raison de la demande comprimée, d’un fort marché résidentiel et de grands besoins d’énergie au pays, le secteur prévoit que la demande nationale permettra à un grand nombre d’entreprises du secteur de survivre au cours des mois à venir. Les défis relatifs à la gestion de l’énergie auxquels fait face le secteur sont surtout attribuables à des facteurs économiques mondiaux et à la baisse de disponibilité des investissements en capital pour des projets d’économie d’énergie. Dans le monde entier, les prix sont limités globalement par la surcapacité de production, l’atténuation de la demande, la faiblesse des marchés de l’emploi, les bas taux d’intérêt et les gains de productivité. Quand les entreprises entrevoient de faire peu de profits, elles s’imposent des contrôles plus serrés sur les investissements en capital, en particulier les dépenses consacrées aux machines et à l’équipement. Néanmoins, grâce aux gains de productivité et à la plus grande efficacité à l’interne, ce secteur continue d’être le chef de file parmi les secteurs de la fabrication en ce qui concerne la diminution de la consommation et de l’intensité énergétique.


Page précédente Table des matières Prochaine page