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Priorités de l'agence
Développement régional au Québec :
contexte et principaux défis Priorités
Schéma
Développement régional au Québec : contexte
et principaux défis
L'économie du Québec fera face à de nombreux défis cette année. Le prix élevé
de l'énergie, l'appréciation du dollar, la hausse de la concurrence étrangère
sur les marchés en émergence et le ralentissement de l'économie sont les
principaux déterminants des conditions économiques qui prévaudront en 2005.
Survenant dans un contexte déjà légèrement défavorable en raison de facteurs
tels que le vieillissement de la population, la faible croissance démographique
et les barrières linguistiques, ces défis seront difficiles à relever dans bien
des régions du Québec. Texte complet
Priorités
Dans ses efforts pour atteindre les
résultats
stratégiques qu’elle s’est fixés, soit la compétitivité des entreprises et
la vitalité des collectivités, l'agence continuera, au cours de la prochaine
année, à favoriser l'innovation et
l'économie du savoir dans les régions du Québec et à porter une attention
particulière aux régions qui éprouvent des
difficultés d'adaptation au nouveau contexte économique mondial.
Texte complet
Schéma
Mandat, résultats stratégiques visés et dépenses totales afférentes au cours
des trois prochains exercices financiers
Développement régional au Québec :
contexte et principaux défis
L'économie du Québec fera face à de nombreux défis cette année. Le prix élevé
de l'énergie, l'appréciation du dollar, la hausse de la concurrence étrangère
sur les marchés en émergence et le ralentissement de l'économie sont les
principaux déterminants des conditions économiques qui prévaudront en 2005.
Survenant dans un contexte déjà légèrement défavorable en raison de facteurs
tels que le vieillissement de la population, la faible croissance démographique
et les barrières linguistiques, ces défis seront difficiles à relever dans bien
des régions du Québec.
Comme prévu, les résultats de 2004 au Québec sont un peu plus faibles que
ceux des dernières années. Bien que légèrement meilleurs qu'en 2003, le produit
intérieur brut (PIB) et l'emploi ont révélé en 2004 une croissance plus faible
que la moyenne depuis 1997. Les prévisions pour 2005 confirment cette tendance à
la baisse et le Québec devrait afficher des résultats légèrement inférieurs à la
moyenne nationale. Bien des facteurs qui avaient alimenté la forte expansion de
son économie entre 1998 et 2002 (p. ex. : mises en chantier, secteur
manufacturier) affichent maintenant un recul en raison de la hausse du dollar
canadien et d'une concurrence plus forte des nouveaux marchés (Chine et
Inde).
Du côté des bonnes nouvelles, l'emploi devrait croître au même rythme qu'en
2003 et 2004, soit d'à peu près 1,5 %. Grâce au nombre record d'emplois, soit
plus de 3,7 millions, le taux de chômage du Québec, qui dépasse la moyenne
nationale, devrait continuer à diminuer. La hausse du taux de participation au
marché du travail a grandement comblé l'écart traditionnellement constaté entre
le Québec et l'Ontario.
Au cours des dernières années, les exportations du Québec se sont heurtées et
se heurtent toujours à de nombreux obstacles qui causent, encore aujourd'hui,
certaines difficultés. Elles représentent plus de 30 % de l'économie québécoise
et 85 % d’entre elles sont destinées au marché des États-Unis. Les facteurs
internationaux, surtout ceux qui proviennent de ce pays, influent grandement sur
la santé économique de la province. Les producteurs québécois doivent non
seulement faire face à de nouveaux arrivants sur leur marché intérieur, mais ils
doivent aussi réussir à se tailler une place sur les marchés extérieurs. Le
Québec peut encore améliorer sa situation à cet égard. En fait, les régions des
États-Unis où le Québec rayonne, soit le Nord-Est, le Sud-Est et le Sud-Ouest,
ne sont plus aussi dynamiques qu'avant. Les États du nord-ouest du Pacifique et
ceux des Grandes Plaines centrales sont devenus des secteurs très prometteurs
que les producteurs québécois devraient également chercher à développer.
Les liens entre l'entreprise et l'université restent étroits sur le plan de
la recherche au Québec. Une part importante des fonds de recherche de sources
privées vient appuyer les activités des universités. Ce partage de l'information
entre l'enseignement public et l'entreprise privée contribue à forger une
communauté axée sur la technologie qui encourage et stimule les entreprises
technologiques à innover davantage.
Dans la mesure où l'économie dépend de plus en plus des domaines du savoir et
que la technologie est essentielle à la production dans presque tous les
secteurs de l'économie, la recherche et développement (R-D) et l'innovation
comptent pour beaucoup dans les gains de productivité qui rendent les
entreprises plus concurrentielles. Cependant, une partie significative de la
production manufacturière du Québec est assurée par les PME, lesquelles ont
tendance à adopter moins rapidement les technologies de pointe et à moins
investir dans la recherche pour améliorer leurs procédés de fabrication. Ainsi,
sur le plan de la productivité, le Québec continue d'accuser un retard par
rapport à l'ensemble du Canada. Les entreprises québécoises doivent combler cet
écart si elles veulent rester concurrentielles, et ce, non seulement en ce qui a
trait à la fabrication, mais également dans l'ensemble de la chaîne de
production, qui s'étend des décisions de gestion en matière d'embauche et de
formation à l'acquisition et à la maîtrise des savoirs stratégique,
technologique et commercial.
Pour en connaître davantage sur le contexte économique du Québec, nous vous
invitons à consulter l’édition 2003 de la publication
Économie du Québec, analyse des tendances, réalisée par
Développement économique Canada.
Priorités
Dans ses efforts pour atteindre les
résultats
stratégiques qu’elle s’est fixés, soit la compétitivité des entreprises et
la vitalité des collectivités, l'agence continuera, au cours de la prochaine
année, à favoriser l'innovation et
l'économie du savoir dans les régions du Québec et à porter une attention
particulière aux régions qui éprouvent des
difficultés d'adaptation au nouveau contexte économique mondial.
Les priorités de l'agence contribuent à la réalisation des priorités du
gouvernement, telles qu'énoncées dans les deux derniers discours du Trône. En
effet, l'innovation est au cœur du plan du gouvernement pour rendre l'économie
canadienne encore plus compétitive sur la scène internationale. La stratégie
gouvernementale visant à soutenir une économie vigoureuse consiste, entre
autres, à accroître la capacité du Canada d'engendrer de nouvelles idées et de
les mettre en application.
Le gouvernement envisage aussi un Canada où toutes les régions peuvent
profiter de l'économie du XXIe siècle. C'est dans cette optique que
l'agence accompagne les régions éprouvant des difficultés d'adaptation au
contexte économique mondial et qu’elle travaille avec elles.
Priorité no 1 :
Innovation – Économie du savoir
Par rapport à sa priorité d’intervention en Innovation – Économie du
savoir, l’agence interviendra pour :
- favoriser le développement, la mise au point ainsi que les essais et
l’expérimentation de produits ou procédés nouveaux ou améliorés
- améliorer la productivité
- favoriser la commercialisation de l’innovation
- susciter le démarrage et l’expansion d’entreprises dans des créneaux
innovateurs ou reliés à la nouvelle économie
- favoriser la diffusion et le partage des résultats de la recherche.
Au cours des trois prochains exercices financiers, l’agence vise à
contribuer :
- à l’accroissement de la rentabilité de 60 % des PME aidées pour réaliser
un projet en innovation
- à l’amélioration de la position concurrentielle sur les marchés de huit
PME sur dix aidées pour réaliser un projet en innovation
- à l’augmentation du chiffres d’affaires de sept PME sur dix appuyées
- au renforcement des réseaux et des infrastructures de soutien à
l’innovation dans les régions.
Les engagements de la priorité Innovation – Économie du savoir
s’appliquent également dans les régions éprouvant des difficultés
d’adaptation.
Priorité no 2 : Régions
éprouvant des difficultés d’adaptation
En ce qui a trait à sa priorité d’intervention auprès des régions éprouvant
des difficultés d’adaptation, selon une approche modulée en fonction des défis
et du potentiel de développement qu’elles présentent, l’agence souhaitera, entre
autres :
- renforcer la capacité de prise en charge du développement par le milieu
- favoriser le développement de petites entreprises à rayonnement local et
régional, y compris les entreprises d’économie sociale
- favoriser l’établissement d’entreprises stratégiques, c’est-à-dire
appartenant à des domaines d’activité porteurs d’avenir pour une région, par
exemple dans ses efforts de diversification.
Au cours des trois prochains exercices financiers, l’agence vise à
contribuer :
- à l’élaboration et à la mise en place de stratégies de développement
locales et régionales
- à la conception, à la mise en œuvre et à la réalisation de projets de
développement locaux et régionaux
- au prédémarrage, au démarrage ou à l’expansion de 2 500 petites
entreprises à rayonnement local et régional
- à l’attraction de plus de 2,5 millions de voyageurs étrangers dans les
différentes régions du Québec.
De plus, l’agence contribuera, notamment, au développement et à la croissance
d’activités économiques dans de nouveaux créneaux porteurs d’avenir.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les priorités de l’agence,
nous vous invitons à consulter le
Rapport sur les plans et les priorités 2005-2006
. Ce document présente et explique les résultats visés, les
priorités adoptées pour les atteindre et les plans à suivre pour concrétiser ces
priorités. Les indicateurs permettant de mesurer et de rendre compte des
résultats obtenus y sont également consignés.
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