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Quoi de plus agréable que l'ambiance d'un bon feu de bois par une froide journée d'hiver? Mais...
...avez-vous pensé aux effets sur votre santé, sur celle de vos voisins et même sur l'environnement?
Avec des petits conseils pratiques, votre famille profitera de la chaleur d'un feu de bois en toute quiétude et vous contribuerez à réduire la pollution atmosphérique.
De nombreux Canadiens chauffent leur maison au bois, à la fois pour la chaleur et pour l'agrément. Le bois est économique, renouvelable et il chauffe bien si on l'utilise adéquatement. Que vous soyez propriétaire d'un poêle à bois dont l'efficacité à chauffer varie d'un modèle à l'autre ou d'un foyer ouvert, lequel peut en fait retirer la chaleur de votre maison, il peut s'en dégager plus de fumée que de chaleur. Il est donc important de brûler le bois efficacement pour éviter de gaspiller cette source d'énergie et de créer des dépôts dangereux de créosote.
S'ils fonctionnent mal, les poêles à bois et les foyers présentent un risque d'incendie. Si votre cheminée dégage une fumée noire ou à l'odeur désagréable, c'est que le bois ne se consume que partiellement. Non seulement il est gaspillé, mais il pollue et dégage de la créosote. La créosote est un dépôt croûté et hautement inflammable qui adhère aux parois intérieures de la cheminée et sert de combustible aux feux de cheminée si elle s'y accumule.
 Si un feu de bois est une chose bien agréable, la fumée, elle, bien plus qu'un signe éventuel de danger, est néfaste pour la santé. Elle cause des irritations mineures – maux de gorge, toux, écoulement nasal, maux de tête et nausée – mais aussi des problèmes respiratoires graves. La combustion incomplète du bois libère de minuscules particules ainsi que des produits chimiques, comme le monoxyde de carbone et des hydrocarbures. Les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant d'asthme, d'allergies, de problèmes cardiaques ou de troubles respiratoires y sont particulièrement vulnérables.
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