S’inspirer en vue des possibilités
de gestion de l’énergie 2.3.4 Noyautage
Voici les éléments qui influent sur le choix de la technologie
de noyautage : le type de pièce de fonte, la dimension et la complexité de
la pièce coulée, la qualité de fini voulu du moulage,
le type d’équipement de production, la productivité requise
et la source d’énergie disponible. Les six technologies les plus
courantes comptent des avantages et des inconvénients. Du point de vue
de l’utilisation de l’énergie, l’unité de production
(que l’on considère comme la base de comparaison) permet de classer
le procédé de noyautage du premier au dernier comme suit :
l’huile comme liant du sable. Le procédé nécessite
des températures élevées pour la prise, et les noyaux
doivent avoir un enduit réfractaire et de la colle;
le sable vert, s’il est utilisé pour les noyaux, suit de près
avec des exigences semblables;
le four, qui exige également une prise chaude pour la prise en masse
du liant, et habituellement l’enduit réfractaire. Il produit
des noyaux solides;
le four froid exige du sable chaud, un mélange de gaz aminé et
aucun lavage;
les non-cuits dépendent de la prise à l’air liant et
du catalyseur, de même que du sable athermique contrôlé.
Habituellement, l’enduit réfractaire est nécessaire;
le procédé de coquille : l’enduit n’est pas habituellement
requis.
TABLEAU 4 :
Utilisation relative de l’énergie dans le noyautage
Type
Huile
Sable vert
Four
Four froid
Non-cuits
Coquille
Énergie
relative, %
100
85
75
58
38
35
Un procédé novateur de noyautage a été utilisé dans
une fonderie de fer en Ontario, qui utilise des noyaux amovibles faits de composants
d’acier articulé.
Vu qu’une fonderie doit être rentable, tout changement à un
procédé doit se justifier sur la base d’une évaluation
complète des coûts variables et fixes, des besoins en capitaux,
d’une récupération appropriée, etc. La proposition
doit examiner les effets de la consommation d’énergie de même
que la disponibilité future de la source d’énergie retenue.
Autres PGE Périodique
Mettez hors tension l’équipement de chauffage (les étuves à noyau)
quand il n’est pas nécessaire.
Empêchez l’infiltration d’air froid dans le secteur (fenêtres
et portes).
Empêchez le déversement du sable à coquille.
Surveillez et analysez les défectuosités des noyaux ou les
rejets.
Essayez de voir si la mise hors tension des machines à fabrication
de noyaux qui consomment du gaz ou de l’électricité, à la
fin du quart, est plus économique que de réchauffer les caisses à noyaux.
Mettez la bonne approche en application. Vous pouvez aussi utiliser des minuteries
ou des commandes programmables.
Entretenez et étalonnez l’équipement de surveillance
et de contrôle dans les machines de fabrication de noyaux et les circuits
d’alimentation, de même que dans les étuves à noyaux.
À faible coût
Améliorez l’isolant des étuves.
Posez des capteurs d’humidité sur les étuves à eau.
Songez à installer des automates programmables pour les étuves
(température, temps, vitesse du convoyeur dans les étuves continues)
et pour contrôler la consommation de combustible dans les brûleurs
(ratio d’air, étranglement, fermetures).
Cherchez à savoir si l’insertion de noyaux en acier réutilisable
et amovible serait possible dans votre fonderie (comme c’est le cas
ailleurs) pour améliorer la productivité et la qualité,
et réduire les coûts.
Par réfection; à coût élevé
Envisagez d’améliorer la cuisson ou le séchage des
noyaux par l’application du
:
séchage par convection;
chauffage à l’infrarouge;
chauffage par micro-ondes;
séchage à air chaud à haute vitesse pour répartir
la chaleur rapidement
et uniformément dans l’étuve;
de l’allumage direct des brûleurs dans l’étuve;
séchage continu.
Songez aux avantages et à la rentabilité de remplacer la
technologie de noyautage.
Envisagez la récupération de chaleur des échappements
dans les étuves.