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Les Autochtones veulent contrôler leurs entreprises

Le 31 octobre 2006

Les Autochtones veulent contrôler leurs entreprises

Les Autochtones du Canada ont fait des progrès depuis 10 ans en ce qui concerne leur autonomie économique. L’emploi s’est accru de 30 %, soit un taux deux fois plus élevé que celui des entreprises non autochtones. En outre, plus de 20 % de ces Autochtones travaillent dans les industries du savoir.

Brad Cline, d’Entreprise autochtone Canada, un partenariat entre les secteurs public et privé auquel contribue Industrie Canada, dit que les firmes autochtones se tirent d’affaire de mieux en mieux. Leurs bénéfices ont augmenté de 11 % depuis 1996, et les deux tiers d’entre elles s’attendent à croître encore davantage.

Peinture d'un faucon

Certains croient toutefois que les entreprises peuvent faire plus pour améliorer leur bilan.

Clarence Louie, chef de l’OIBDC (Osoyoos Indian Band Development Corporation) est un partisan enthousiaste du développement économique des Autochtones. Selon lui, les bandes ne doivent pas s’intéresser seulement à la santé, à l’éducation et aux services sociaux. « Je crois que sans emploi, on ne peut jamais être guéri ou bien se porter, affirme-t-il. »

C’est au chef Louie qu’on doit notamment la réussite de Nk’Mip Cellars, d’Osoyoos en Colombie-Britannique, la première fabrique de vin d’Amérique du Nord à être exploitée par des Autochtones. Nk’Mip Cellars s’est mérité de nombreux prix pour ses produits et a trouvé des débouchés à l’étranger.

Le chef a décidé de propager son message aux Autochtones à travers le monde. Il était membre d’une délégation canadienne de chefs d’entreprise autochtones invités à prendre la parole à la première conférence économique des Premières nations, qui s’est déroulée à Sydney, en Australie, l’été dernier. La rencontre réunissait des Autochtones de toutes les régions de la planète qui participent au développement des entreprises autochtones.

Joseph Elu, président d’Indigenous Business Australia, convient avec Clarence Louie qu’il faut mettre le développement économique au premier plan. « La participation à l’économie mondiale n’est plus une question de choix pour les Aborigènes australiens, c’est une nécessité, déclare-t-il. »

Des défis persistant

Les dirigeants donnent raison au chef australien, mais ils admettent que les communautés autochtones continuent de faire face à de nombreux défis.

« Il y a encore des écarts entre les Autochtones et les non-Autochtones du point de vue du revenu et de l’emploi, constate Brad Cline, qui avait également été invité à s’adresser aux délégués. Souvent, l’isolement face aux débouchés commerciaux représente lui aussi un défi à surmonter. »

Dans son exposé, le chef Louie a incité les Autochtones à se demander comment ils peuvent mieux se préparer au monde des affaires et ainsi réaliser leur autonomie économique.

« Il faut que nos jeunes acquièrent les compétences nécessaires pour obtenir de bons emplois. Nous devons assumer nos problèmes. » Par problèmes, il entend la toxicomanie et l’alcoolisme, le décrochage scolaire, l’absentéisme et le manque de ponctualité, le sentiment de mériter une compensation pour les injustices passées et l’abandon de la culture.

Joseph Elu estime que la conférence était l’occasion idéale pour les entrepreneurs autochtones de montrer leurs capacités et de prouver qu’ils sont capables de fabriquer davantage que des didgeridoos et des peintures sur écorce — ce que les entrepreneurs autochtones canadiens ont fait en délaissant des activités commerciales traditionnelles comme l’artisanat au profit de la technologie de pointe, de l’enseignement et des services sociaux.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Joanne Spanton
Industrie Canada
Courriel : spanton.joanne@ic.gc.ca
ou
Catriona Smith
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Courriel : catriona.smith@international.gc.ca
Sites Web : www.camsc.ca et http://ibaconference.com.au


Dernière mise à jour :
2005-04-15
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