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M. KILGOUR SE REND EN AMÉRIQUE CENTRALE

Le 19 février 1999 (16 h 45 HNE) Nº 35

M. KILGOUR SE REND EN AMÉRIQUE CENTRALE

Le secrétaire d'État (Amérique latine et Afrique), M. David Kilgour, visitera le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Costa Rica et le Panama du 22 au 26 février pour rencontrer les ministres des Affaires étrangères et des hauts fonctionnaires de ces pays afin de promouvoir le Groupe de dialogue des ministres des Affaires étrangères sur les drogues.

« Le Canada envisage le problème des drogues illicites dans le contexte de la sécurité humaine plutôt que comme une simple question d'application des lois, a déclaré M. Kilgour. Les drogues illicites engendrent des effets désastreux sur plusieurs aspects de la vie d'un pays, y compris l'éducation, la santé et la gouvernance. »

Le Groupe de dialogue, lancé par le ministre des Affaires étrangères, Lloyd Axworthy, en Jamaïque, le 8 janvier 1999, vise à trouver des solutions aux graves répercussions qu'engendrent les drogues illicites à l'échelle de l'hémisphère. L'intention de créer une telle initiative a été annoncée par le premier ministre Jean Chrétien pendant le Sommet des Amériques tenu à Santiago, au Chili, en avril 1998. Dans le cadre de cette initiative, M. Kilgour a rencontré les ministres des Affaires étrangères et des hauts fonctionnaires de la Colombie, du Pérou, de la Bolivie et de l'Équateur pendant le voyage qu'il a fait à la fin de janvier.

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Un document d'information figure en annexe.

Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Kelley Baker

Cabinet du secrétaire d'État (Amérique latine et Afrique)

(613) 992-9404

Service des relations avec les médias

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

(613) 995-1874

Document d'information

STUPÉFIANTS ET SÉCURITÉ HUMAINE

Les drogues illicites posent de formidables défis à tous les pays des Amériques. La consommation de drogues synthétiques et végétales est particulièrement alarmante en Amérique du Nord, mais la demande de ces stupéfiants s'accroît aussi dans le reste de l'hémisphère. L'abus des drogues a des effets nocifs sur les toxicomanes et sur les familles. L'abus et la production de drogues alimentent la pauvreté rurale, la criminalité et le déclin urbain; ils aggravent aussi ces problèmes sociaux. Les maigres recettes publiques sont détournées des activités productives. Les économies sont faussées, la démocratie est menacée, et les relations entre les États sont compromises par les frustrations liées au règlement de ce problème transnational.

Un réseau d'instruments internationaux a été constitué aux niveaux mondial et hémisphérique pour relever les défis posés par les drogues. Nombre de gouvernements investissent des ressources pour prévenir l'abus des drogues par l'éducation, traiter et réadapter les toxicomanes par des interventions sanitaires, éliminer les cultures illicites et favoriser le développement alternatif. Ils agissent aussi pour endiguer la fabrication de drogues synthétiques et le détournement de précurseurs chimiques, interdire le trafic de la drogue sur leur territoire et à l'extérieur des frontières nationales, et réduire le blanchiment de l'argent, la corruption et le trafic des armes légères qui soutiennent l'industrie des drogues illicites.

Le secteur privé, les centres de recherche et les ONG sont d'importants partenaires dans plusieurs de ces domaines, surtout pour ce qui concerne l'éducation, la santé, le développement et la gestion des affaires publiques. Les institutions multilatérales -- notamment la Commission interaméricaine de lutte contre l'abus des drogues (CICAD) et le Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues -- ont apporté une énorme contribution en facilitant le dialogue, en préconisant de nouvelles normes, en fournissant une assistance technique et en offrant un soutien financier. Le développement d'un mécanisme multilatéral d'évaluation sous les auspices de la CICAD devrait améliorer l'évaluation des efforts nationaux antidrogue, favoriser l'apprentissage basé sur l'expérience et faciliter la gestion des relations intergouvernementales dans ce domaine important mais délicat.

On peut pourtant faire plus sur le plan de la sécurité humaine. La sécurité humaine place le bien-être des personnes et des collectivités au centre de notre recherche commune de la sécurité. Elle préconise des réponses holistiques à des problèmes multidimensionnels comme celui des drogues illicites. Elle réclame la création de partenariats dynamiques entre les gouvernements, les organisations internationales et la société civile. À ce titre, une analyse de la sécurité humaine nous amène à conclure que cinq domaines méritent plus d'attention :

1. La gestion des affaires publiques : Comment pourrions-nous améliorer la capacité qu'ont les institutions policières et judiciaires d'appliquer la loi tout en garantissant la justice et en protégeant les droits de la personne, et comment pouvons-nous renforcer les efforts pour enrayer la corruption et réduire l'influence politique des organisations criminelles liées à la drogue?

2. Les armes légères et les armes à feu : Comment pourrions-nous travailler ensemble pour promouvoir la ratification de la Convention interaméricaine sur les armes à feu, le développement d'instruments mondiaux complémentaires et le renforcement des institutions nationales chargées de faire respecter ces normes?

3. Le développement et le commerce : Comment pouvons-nous appuyer davantage le développement d'activités productives légales pour remplacer les cultures illicites de drogues, et comment pourrions-nous améliorer l'accès aux marchés pour ces produits de substitution?

4. L'éducation et la santé : Que peut-on faire pour générer une plus grande coopération internationale en vue de promouvoir des approches préventives et curatives de l'abus des drogues? Comment pourrions-nous promouvoir la recherche sur l'efficacité des programmes de réduction de la demande dans différents contextes nationaux?

5. L'engagement public : Comment pouvons-nous encourager les initiatives publiques, et, le cas échéant, comment pourrions-nous engager les secteurs du public dans un dialogue sur des options de politique?

Cette liste n'est pas exhaustive : elle est simplement un point de départ pour un dialogue avec les autres gouvernements de l'hémisphère. La proposition n'affecte pas non plus le rôle central de la CICAD et des autres organismes multilatéraux; elle vise plutôt à promouvoir un meilleur appui des initiatives en cours dans des domaines comme la réduction de la demande et le développement, et à soutenir la volonté d'innover sur des thèmes comme l'engagement public, qui sont cruciaux pour la recherche de la sécurité humaine dans les Amériques.

Les ministres des Affaires étrangères noteront qu'il y a passablement de chevauchement entre cette liste et le Plan d'action du Sommet de Santiago. Nous croyons que la perspective de la sécurité humaine permet d'établir un lien utile entre le programme hémisphérique antidrogue et le processus plus large du Sommet. C'est pourquoi le Canada propose que ces thèmes soient explorés par les ministres des Affaires étrangères à l'occasion de l'Assemblée générale de l'OEA (Organisation des États américains) qui se tiendra au Guatemala au milieu de 1999, et que cette discussion soit approfondie en prévision du prochain Sommet des Amériques.

Prochaines étapes possibles d'un dialogue entre les ministres des Affaires étrangères :

Mars 1999 : conférence pour présenter une étude plus approfondie sur les liens qui existent entre les drogues et la gestion des affaires publiques, les armes légères, le développement alternatif et le commerce, l'éducation et la santé, et sur les possibilités d'engagement public dans les efforts antidrogue.

Juin 1999 : premier dialogue des ministres des Affaires étrangères en marge de l'Assemblée générale de l'OEA au Guatemala pour examiner les conclusions de la conférence et pour demander la poursuite de l'étude, du dialogue et de l'action.

Mi-1999 à mi-2000 : rencontres possibles avec d'autres intervenants pour préparer un dialogue plus approfondi entre les ministres des Affaires étrangères.

Juin 2000 : deuxième dialogue des ministres des Affaires étrangères en marge de l'Assemblée générale de l'OEA. Le but pourrait être d'examiner les mesures prises sur les questions clés touchant à la fois la drogue et la sécurité humaine dans l'hémisphère, et de fixer les priorités de suivi avant et après le prochain Sommet des Amériques.

2000-2001 : les ministres des Affaires étrangères font rapport sur les résultats de leur dialogue au Sommet des Amériques tenu au Canada. Le but de ce rapport pourrait être d'obtenir un mandat pour la prise de nouvelles initiatives et, possiblement, pour l'engagement d'un dialogue sur les priorités en matière de drogue et de sécurité humaine.

Tout au long de ce processus, le Groupe de suivi du Sommet devrait être tenu pleinement informé des résultats du Dialogue des ministres des Affaires étrangères.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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