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M. AXWORTHY ASSISTERA À LA PREMIÈRE RÉUNION DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR L'INTERDICTION DES MINES ANTIPERSONNEL

Le 28 avril 1999 (10 h 10 HAE) Nº 93

M. AXWORTHY ASSISTERA À LA PREMIÈRE RÉUNION DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR L'INTERDICTION DES MINES ANTIPERSONNEL

Le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy, a annoncé aujourd'hui qu'il assistera à la Première Réunion des États parties à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel qui se tiendra du 3 au 7 mai à Maputo, au Mozambique, un des pays du monde les plus touchés par le problème des mines. Organisée sous les auspices des Nations Unies, cette réunion sera présidée par M. Leonardo Simo, le ministre des Affaires étrangères du Mozambique.

« La Conférence de Maputo est une étape clé pour l'enchâssement de la nouvelle norme internationale contre ces armes, a déclaré M. Axworthy. Cette réunion revêt une importance et une urgence accrues en raison de la tragédie causée par l'utilisation continue et nouvelle des mines dans des régions comme le Kosovo et l'Angola. Pendant mon passage à Maputo, je discuterai avec les gouvernements et les ONG des façons de relever les défis à long terme que posent le déminage de ces zones et l'aide aux victimes, de sorte que les gens puissent revenir rapidement, et en sécurité, dans leurs foyers lorsque les combats seront terminés. »

La Conférence de Maputo sera la première réunion officielle des signataires de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel, qui est entrée en vigueur le 1er mars 1999. Les participants s'attacheront surtout à examiner comment la Convention a été appliquée jusqu'à maintenant, à préciser les besoins des États touchés par les mines et à déterminer les mesures à prendre pour relever les défis que pose le problème des mines dans le monde. Ils ébaucheront aussi des mécanismes par lesquels la communauté internationale peut collaborer pour éliminer cette menace humanitaire persistante, notamment par l'intermédiaire du Service de l'action antimines de l'ONU. Les États pourront aussi soumettre des demandes d'aide internationale et demander à d'autres États signataires de rendre compte de toute violation apparente des dispositions de la Convention.

La communauté internationale des ONG, oeuvrant sous les auspices de la Campagne internationale pour l'interdiction des mines terrestres, saisira cette occasion pour publier son premier rapport intitulé Landmine Monitor, évaluation non gouvernementale du respect de la Convention et des progrès accomplis dans le domaine de l'action antimines. Le Canada a contribué à la préparation et à la publication de cette étude indépendante détaillée. La Première Réunion des États parties se tiendra à l'heure où l'utilisation de mines terrestres dans plusieurs zones de conflit, notamment sur le territoire de certains États qui ont signé la Convention, suscite de nouvelles préoccupations.

« Nous sommes extrêmement préoccupés par les allégations selon lesquelles des mines antipersonnel sont utilisées, et nous invitons les responsables à arrêter dès maintenant leur utilisation, a déclaré M. Axworthy. Mais nous devons par ailleurs reconnaître que, si ce n'était de la Convention, nous n'entendrions même pas parler de ces incidents. »

La Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, appelée Convention d'Ottawa, a été ouverte à la signature le 3 décembre 1997. À ce jour, elle a été signée par 135 pays et ratifiée par 76 d'entre eux.

Avant son retour au Canada, M. Axworthy effectuera, le 4 mai, de courtes visites à Pretoria et à Johannesburg en Afrique du Sud. Il rencontrera des responsables sud-africains avec qui il discutera des élections prochaines dans ce pays ainsi que des mesures pour freiner l'accumulation et le transfert excessifs des armes légères dans la région. M. Axworthy examinera également les projets de développement du Canada.

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Un document d'information figure en annexe.

Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Debora Brown

Cabinet du ministre des Affaires étrangères

(613) 995-1851

Le Service des relations avec les médias

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

(613) 995-1874

Document d'information

INITIATIVES CANADIENNES D'ACTION CONTRE

LES MINES AU MOZAMBIQUE

Le problème des mines au Mozambique

À l'heure actuelle, on estime que de 250 000 à 500 000 mines antipersonnel sont encore enfouies dans le sol mozambicain. Les zones les plus touchées se trouvent le long de la frontière avec le Zimbabwe, dans les provinces centrales de Sambezia et Tete, et dans les provinces méridionales de Maputo et Inhambane.

Ces dernières années, des progrès considérables ont été accomplis dans le domaine du déminage et de l'assistance aux victimes :

• Selon le ministère des Affaires étrangères du Mozambique, 54 016 mines, dont 53 624 mines antipersonnel, ont été neutralisées depuis 1992. Cela a permis de déminer des terres d'une superficie de 10 570 hectares ainsi que 7 718 km de routes, 1 824 km de lignes de transport d'électricité et 90 km de chemins de fer.

• Selon Handicap International, le nombre annuel de nouvelles victimes des mines, qui s'élevait entre 600 et 720 en 1995, est tombé à 83 en 1998.

Réponse du Canada

Le Canada contribue au financement de l'action contre les mines au Mozambique par l'intermédiaire de l'Agence canadienne de développement international (ACDI).

En décembre 1997, le Canada a annoncé la création d'un Fonds d'action contre les mines de 100 millions de dollars. De ce montant, 10,5 millions de dollars seront consacrés au Mozambique sur cinq ans.

De plus, l'ACDI participe à un programme conjoint des Travailleurs et travailleuses canadien(ne)s de l'automobile (TCA) et de Coopération Canada-Mozambique (COCAMO). La contribution totale de l'ACDI à ce projet s'élèvera à un peu plus de 1,25 million de dollars sur trois ans. Les TCA verseront une contribution équivalente, ce qui portera à 2,5 millions de dollars les fonds consacrés conjointement à ce projet.

La principale initiative d'action contre les mines de l'ACDI se divise en trois volets :

• L'assistance technique au Programme de déminage accéléré du Programme des Nations Unies pour le développement. Ainsi, trois conseillers techniques du ministère de la Défense nationale aident à la création d'une capacité locale de déminage en donnant de la formation sur les levés de terrain et l'établissement d'une base de données.

• Un programme d'information géomatique et géospatiale pour la production de cartes essentielles à l'action contre les mines. Géomatique Canada (qui relève de Ressources naturelles Canada) a été choisi pour gérer et mettre en oeuvre le volet cartographique du projet.

• L'organisation et la mise en oeuvre du Relevé général de niveau un, qui vise à recueillir de l'information sur l'emplacement général des zones minées ou qui pourraient l'être. Ce travail sera confié à une ONG canadienne : le Centre canadien de déminage international.

Le partenariat entre les TCA, l'ACDI et COCAMO se divise en trois volets :

• Un programme de déminage de proximité dans la province d'Inhambane, avec la collaboration de Handicap International.

• Un appui aux centres de transition des provinces de Nampula et d'Inhambane, qui fournissent des prothèses et des soins prolongés aux victimes des mines.

• Des activités de sensibilisation aux mines et de représentation au niveau communautaire pour diminuer les risques d'accident et aider les collectivités touchées à se relever. Ces activités sont menées en coopération avec un certain nombre d'ONG établies dans ce pays.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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