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M. MARCHI - ALLOCUTION DEVANT LE CONSEIL DES GENS D'AFFAIRES ET LA CHAMBRE DE COMMERCE CANADO-SAOUDIENS - RIYAD, ARABIE SAUDITE

99/10 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE SERGIO MARCHI,

MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,

DEVANT LE CONSEIL DES GENS D'AFFAIRES ET LA

CHAMBRE DE COMMERCE CANADO-SAOUDIENS

RIYAD, Arabie saoudite

Le 22 février 1999

(12 h 50 HNE)

C'est avec un réel plaisir que je me retrouve parmi vous, au Royaume d'Arabie saoudite.

Je tiens tout d'abord à féliciter le gouvernement et le peuple d'Arabie saoudite à l'occasion de ce centenaire. Vos réalisations ont été remarquables depuis que le roi Abd el-Aziz a enclenché le processus d'unification, et vous êtes bien placés pour relever les défis des 100 prochaines années.

Le Canada et l'Arabie saoudite collaborent depuis longtemps dans un vaste partenariat. Alliés dans la guerre du Golfe, associés dans la lutte pour instaurer la paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans la région du Golfe et partenaires dans le commerce, nous avons établi une solide fondation en vue de l'expansion de nos relations.

À cela viennent s'ajouter de solides liens interpersonnels. En ce moment, 7 000 Canadiens travaillent, enseignent et dispensent une formation dans vos hôpitaux, et 400 Saoudiens font des études chez nous.

Venu en Arabie saoudite en compagnie de 35 dirigeants d'entreprise canadiens, je suis porteur d'un message très simple : nous voulons faire davantage d'affaires avec vous. Nous voulons faire fond sur les efforts des entreprises canadiennes déjà actives dans le Royaume ainsi que sur l'excellent travail de la Commission économique mixte.

Le Musée historique du roi Abd el-Aziz offre un magnifique exemple de ce que peuvent accomplir les Canadiens et les Saoudiens lorsqu'ils travaillent ensemble.

Un cabinet d'architectes de Toronto, Moriyama et Teshima, a conçu le site et le musée en faisant appel à des thèmes et à des matériaux arabes.

Et des représentants du Musée royal de l'Ontario et d'entreprises canadiennes de communications et de technologie ont conçu, avec l'aide de collègues saoudiens, les présentations qui font intervenir les plus récentes techniques interactives de pointe pour les enfants.

Ce projet a pu être mené à bien dans un délai très court parce que les Saoudiens et les Canadiens ont partagé la même vision et ont travaillé ensemble en équipe, prêts à apprendre les uns des autres. Et c'est là un merveilleux exemple de ce que nous pouvons accomplir ensemble.

Au moment où nos relations passent à la vitesse supérieure, permettez-moi d'indiquer les trois domaines sur lesquels nous devrions faire porter nos efforts :

premièrement, l'expansion du commerce entre nous, surtout dans le domaine de la haute technologie;

deuxièmement, la formation et l'éducation;

troisièmement, l'accroissement de l'investissement saoudien au Canada.

Je voudrais dire un mot de chacun de ces domaines.

Pour ce qui est de l'expansion du commerce entre nous, nous partons d'une base très solide; en effet, nos échanges bilatéraux s'établissent maintenant à plus de 1 milliard de dollars. Et il y a déjà une forte présence canadienne ici, depuis nos produits concurrentiels à base de ressources naturelles jusqu'aux plus récents dispositifs de commutation dans le secteur des télécommunications et aux avions à réaction d'affaires.

Mais nous voulons faire plus. Nous voulons former de nouveaux partenariats et renforcer ceux qui existent déjà.

Le fait est que les Canadiens découvrent l'Arabie saoudite comme jamais auparavant et se rendent compte qu'il est temps de réaliser le vaste potentiel inexploité de nos relations commerciales -- que le moment est venu de nous tendre la main par delà le sable et la neige et de saisir les possibilités qui s'offrent.

Voyez par exemple comme l'Arabie saoudite compte de plus en plus sur le secteur privé pour créer des emplois et générer la croissance économique.

Ce pays réalise que les jours du boom pétrolier sont révolus et que le gouvernement ne saurait à lui seul assurer des possibilités économiques à une population en pleine croissance. De plus en plus, le secteur privé devra passer à l'avant-scène.

Cela, les Canadiens le comprennent fort bien. Nous venons juste de sortir d'une période d'ajustement, au cours de laquelle nous avons libéralisé le commerce et l'investissement et privatisé ou déréglementé des secteurs aussi importants que les télécommunications, les transports et l'électricité.

Nous comprenons qu'il est impératif de devenir plus concurrentiels, et de former nos travailleurs en vue de la nouvelle économie basée sur la connaissance. Nous savons quels sont les défis; nous nous employons à les relever. Et nous sommes prêts à partager notre expérience et notre expertise avec l'Arabie saoudite, qui se trouve aux prises avec des problèmes du même genre.

Je me permettrai de vous donner un exemple : la haute technologie.

Je n'ai pas à vous rappeler que l'économie mondiale évolue; qu'à l'avenir, la prospérité sera déterminée non pas tant par les ressources d'un pays, mais par l'ingéniosité de sa population.

Dans un tel monde, le savoir est la nouvelle monnaie d'échange et les pays qui sauront faire la transition vers une économie basée sur la connaissance dépasseront leurs voisins et devanceront leurs concurrents.

Mais, pour passer à l'économie basée sur la connaissance, il faut absolument avoir la technologie voulue pour gérer la quantité croissante d'informations disponibles. L'Arabie saoudite l'a compris bien mieux que nombre d'autres pays, et elle s'enorgueillit d'une infrastructure sophistiquée pour ce qui est des technologies de l'information.

Dans vos efforts pour avancer, pour continuer à améliorer cette infrastructure et ainsi demeurer à la fine pointe du progrès, songez au Canada, qui offre des produits de calibre mondial à prix très compétitifs, et dans presque tous les secteurs.

En fait, si le reste de la planète perdait soudain toute sa capacité en matière de télécommunications, les entreprises canadiennes pourraient fournir tous les éléments de la nouvelle infrastructure à mettre en place -- depuis la conception et la fabrication de matériel jusqu'aux logiciels et aux services pour gérer et entretenir le système, en passant par la réseautique avancée.

Alors, examinez avec attention ce que le Canada a à offrir. Je pense que vous serez impressionnés.

L'expansion du commerce entre nous, spécialement dans le secteur de la haute technologie, est porteur de promesses.

Il en va de même de l'éducation et de la formation.

Comme je l'ai dit tout à l'heure, la formation de la main-d'oeuvre constitue un élément essentiel de l'économie moderne. Je sais que vous, au Royaume d'Arabie saoudite, comprenez l'importance de la formation. Il n'est que de voir l'immense intérêt que vous portez à l'enseignement.

Je suis fier de constater que le Canada contribue aux efforts que vous déployez dans ce sens. Plus de 600 médecins saoudiens ont été formés au Canada. Cent soixante autres étudient en ce moment chez nous. Et des centaines de médecins, d'infirmières et d'administrateurs canadiens sont à l'oeuvre ici-même, en Arabie saoudite.

Nous devons resserrer ces liens. Nous devons attirer un plus grand nombre d'étudiants saoudiens au Canada et amener davantage notre expertise technique en Arabie saoudite. Lorsque je rencontrerai, demain, le ministre saoudien de l'Enseignement supérieur, je l'inviterai, ainsi que d'autres, à venir au Canada pour poursuivre ces objectifs.

J'en viens maintenant au troisième et dernier domaine sur lequel nous devrions faire porter nos efforts, je veux parler de l'accroissement de l'investissement saoudien au Canada.

Tout comme nous voulons renforcer notre présence chez vous, nous vous invitons aussi à vous faire plus présents chez nous.

Le Canada a beaucoup à offrir aux investisseurs saoudiens.

Maintenant, je sais que bon nombre de Saoudiens voient dans le Canada un pays riche en ressources naturelles, dont l'économie est principalement basée sur la foresterie et l'exploitation minière. Certes, nous sommes riches en ressources naturelles, mais notre économie n'est plus basée sur ces ressources.

Lorsque vous pensez au Canada aujourd'hui, vous devriez penser à la haute technologie. Vous devriez penser à une économie basée sur la connaissance, mue par les technologies de l'information, alimentée par la troisième industrie des communications et la cinquième industrie aérospatiale au monde.

Le Canada donne aussi accès à un marché de centaines millions de personnes, constitué non seulement des États-Unis et du Mexique, mais aussi de la Zone de libre-échange des Amériques en formation et des marchés dynamiques des pays en bordure du Pacifique.

Le Canada offre en outre la main-d'oeuvre la mieux éduquée du monde, les crédits d'impôt les plus généreux au titre de la recherche et du développement et une masse critique en ce qui concerne les technologies essentielles.

L'économie canadienne est solide, avec une inflation pratiquement nulle. Nos taux d'intérêt sont faibles, notre croissance est forte et notre budget équilibré.

Et, quatre ans de suite, les Nations Unies ont désigné le Canada comme le meilleur pays au monde pour la qualité de vie.

Pour attirer davantage d'investissements saoudiens, nous devons d'abord encourager la formation d'un plus grand nombre de partenariats entre entreprises canadiennes et saoudiennes. Je suis certain que le présente mission commerciale nous permettra de beaucoup progresser sur ce front.

Et maintenant, la conclusion.

Nous arrivons en Arabie saoudite pleins d'espoir. Nous sommes résolus à former des partenariats pour le long terme. Et nous voulons établir des relations, non pas seulement faire des connaissances.

D'après un vieux proverbe saoudien, il est sage de creuser un puits avant d'avoir soif. Les nouvelles réalités de la mondialisation déferlent sur nous. Sommes-nous prêts à les affronter? Avons-nous préparé notre peuple et notre économie pour leur permettre de livrer concurrence dans ce nouvel environnement, en fait pour en tirer parti?

Creusons nos puits maintenant. Renforçons notre capacité de concourir et de réussir. Et établissons entre nos deux pays des relations qui seront à notre avantage mutuel dans les années à venir.

Merci.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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