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M. MARCHI - ALLOCUTION À L'OCCASION DU LANCEMENT DE L'ÉTUDE DE LA SOCIÉTÉ KPMG : LES CHOIX CONCURRENTIELS : UNE COMPARAISONDES COÛTS DES ENTREPRISES EN AMÉRIQUE DU JAPON

99/19 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE SERGIO MARCHI,

MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,

À L'OCCASION DU LANCEMENT DE L'ÉTUDE

DE LA SOCIÉTÉ KPMG :

LES CHOIX CONCURRENTIELS : UNE COMPARAISON

DES COÛTS DES ENTREPRISES EN AMÉRIQUE DU NORD,

EN EUROPE ET AU JAPON

OTTAWA (Ontario)

Le 11 mars 1999

(13 h HNE)

Cette étude est une bonne nouvelle pour le Canada -- et pour toutes les régions du pays.

Pour la deuxième fois en moins de deux ans, le Canada s'est classé premier à l'issue de l'étude comparative réalisée par la société KPMG sur les coûts des entreprises dans différentes régions du monde.

De plus, l'étude de cette année comprend huit pays -- G-7 [Groupe des sept pays les plus industrialisés] et Autriche -- et elle analyse un plus large éventail de secteurs industriels.

À presque tous les égards, le Canada se révèle le pays industrialisé où les coûts sont les plus faibles; de plus, les villes canadiennes viennent régulièrement aux premiers rangs lorsqu'on les compare à leurs semblables dans d'autres pays.

En faisant clairement la preuve des avantages que présente le Canada au chapitre des coûts pour les investisseurs étrangers, l'étude de KPMG dissipe toute notion qu'il coûte cher de faire des affaires au Canada.

Tout dirigeant qui envisage une expansion -- spécialement en Amérique du Nord -- devrait examiner de près ces données.

Je tiens à féliciter les chercheurs de KPMG pour leur excellent travail, et je veux souligner la contribution des grandes sociétés commanditaires : la Banque Royale, Ontario Power Generation et Bell Canada, de même que celle d'un nouveau commanditaire, le gouvernement de l'Autriche.

L'étude de cette année a bénéficié du soutien d'une trentaine de commanditaires, y compris bon nombre d'organismes locaux et régionaux de développement économique du Canada. Cette participation locale mérite d'être soulignée. La promotion de l'investissement est tout aussi importante au niveau local qu'au niveau international.

Les transnationales peuvent choisir d'investir dans un pays à cause de son climat d'affaires attrayant, mais ce sont des considérations locales qui influencent la décision finale. En d'autres termes, une entreprise choisit un pays, mais elle investit dans une communauté.

C'est pourquoi nous devons travailler ensemble pour attirer de nouveaux investissements générateurs d'emplois. Comme nous l'avons fait avec la Harris Corporation, une firme de haute technologie basée aux États-Unis qui a récemment investi bien au delà de 100 millions de dollars dans des usines à vocation exportatrice à Montréal et à Calgary.

Qu'on ne s'y méprenne pas : les nouveaux investissements sont très courtisés partout dans le monde. Nous avons dû convaincre Harris de venir au Canada, et nous devons travailler sans relâche à attirer les capitaux étrangers qui créeront plus d'emplois et une prospérité plus grande ici au pays. Les économistes nous disent qu'un milliard de dollars, investi sur une période de cinq ans, produit environ 45 000 emplois.

Nous voulons ces emplois pour les Canadiens. Et nous voulons la technologie et la R-D [recherche-développement] qui sont importés ici, de même que les nouvelles occasions d'exportation créées par l'investissement étranger direct.

C'est précisément pour cette raison que notre gouvernement a fait de la promotion de l'investissement une priorité. Et c'est pourquoi -- comme le premier ministre et moi-même l'avons fait à Davos en janvier -- nous nous employons à faire connaître l'avantage canadien aux investisseurs du milieu des affaires et aux sélecteurs de sites d'implantation partout dans le monde.

Heureusement, nous ne manquons pas d'arguments convaincants.

Ces dernières années, nous avons créé au Canada un des climats d'investissement les plus attrayants au monde.

Nous avons tenu en main les dépenses gouvernementales, équilibré notre budget et retrouvé notre cote élevée sur les marchés financiers internationaux.

Nous avons créé un environnement particulièrement propice à l'innovation grâce à des incitations fiscales en R-D et à du nouveau financement pour la recherche scientifique.

Et nous enregistrons des ventes records à l'étranger. Nous offrons une gamme complète de services de financement des exportations et nous déployons plus de 800 délégués commerciaux au pays et à l'étranger.

En outre, il est bien connu que, selon le Programme de développement de l'ONU, le Canada est le meilleur endroit dans le monde où vivre.

Et, pour couronner le tout, il ressort maintenant de l'étude de KPMG que le Canada est le pays du G-7 où il coûte le moins cher de faire des affaires!

Selon presque tous les critères utilisés dans l'étude, le Canada se révèle le meilleur choix pour les investisseurs.

Par exemple, nos coûts de main-d'oeuvre sont les plus bas de ceux des pays du

G-7. Ils sont 32 p. 100 moins élevés qu'aux États-Unis.

De plus, nos travailleurs sont parmi les plus qualifiés et les plus avancés sur le plan technologique au monde.

Le Canada se classe premier dans huit des neuf secteurs industriels analysés par KPMG (et suit de près le premier dans le neuvième secteur). Dans les industries de haute technologie et de capital, qui ont une forte valeur ajoutée, les villes canadiennes sont presque 8 p. 100 moins coûteuses que les villes américaines.

Le Canada se distingue tout particulièrement dans le secteur du logiciel -- il en coûte au minimum 12 p. 100 de moins pour exploiter une société de logiciel ici que dans des villes américaines comparables -- une entreprise avec 110 employés épargne 1,6 million de dollars par année en frais d'exploitation annuels si elle s'implante au Canada plutôt qu'aux États-Unis.

Quand on compare les coûts des entreprises dans des villes canadiennes et dans des villes d'autres pays du G-7, le Canada se classe régulièrement aux premiers rangs.

Vingt-cinq villes canadiennes étaient comprises dans l'étude et, dans chacune d'entre elles, il en coûte moins cher de faire des affaires que dans des villes américaines -- y compris celles du sud des États-Unis dont on prétend souvent qu'elles ont des coûts inférieurs à ceux des villes canadiennes.

L'étude de KPMG réfute l'idée que le Canada est un endroit où il coûte cher de faire des affaires -- et je tiens à vous signaler que le modèle d'établissement des coûts utilisé comprend les taxes d'affaires.

Quand on intègre les coûts fiscaux aux autres coûts, comme le coût des terrains et des immeubles, de l'électricité et des télécommunications, du transport et de la main-d'oeuvre (y compris les avantages sociaux), c'est au Canada qu'il en coûte le moins cher au total.

Il nous faut maintenant nous assurer que les investisseurs étrangers entendent la bonne nouvelle. Nous devons nous servir de cette étude pour attirer de nouveaux investissements qui se traduiront par des emplois et de la croissance économique au Canada.

Il y a quelques semaines, j'ai annoncé une expansion de notre populaire Programme de développement des marchés d'exportation et plusieurs nouvelles campagnes de promotion de l'investissement au niveau communautaire sont en cours de planification. L'étude de KPMG peut être utilisée par les communautés pour attirer l'attention des acteurs étrangers qui prennent les décisions en matière d'investissement.

De plus, j'ai demandé à nos chefs de mission et à nos délégués commerciaux de signaler l'étude de KPMG aux milieux d'affaires dans leurs pays d'affectation. D'ailleurs, plusieurs de nos ambassadeurs en Europe m'accompagnent ici aujourd'hui.

Mais c'est une histoire que nous devons tous raconter -- nous pouvons tous être des ambassadeurs et diffuser le message de l'avantage canadien. Nous devons également appliquer la manière Équipe Canada à l'investissement, car, en fin de compte, notre pays est à son mieux quand les Canadiens unissent leurs efforts.

Je suis enchanté que vous soyez si nombreux à partager notre intérêt et je compte bien avoir le plaisir de travailler avec vous pour attirer de nouveaux investissements qui aideront à garder le Canada au premier rang -- et ce, sur tous les plans.

Merci.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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