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M. MARCHI - ALLOCUTION À L'OCCASION DU ETHNOCULTURAL BUSINESS INITIATIVE SEMINAR PRÉSIDÉ PAR M. SARKIS ASSADOURIAN, DÉPUTÉ, BRAMPTON CENTRE - BRAMPTION (ONTARIO)

99/20 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE SERGIO MARCHI,

MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,

À L'OCCASION DU

ETHNOCULTURAL BUSINESS INITIATIVE SEMINAR

PRÉSIDÉ PAR M. SARKIS ASSADOURIAN, DÉPUTÉ,

BRAMPTON CENTRE

BRAMPTON (Ontario)

Le 13 mars 1999

(12 h 30 HNE)

Ce séminaire est une excellente idée et une importante initiative, et je tiens à féliciter Sarkis pour tous les efforts qu'il a mis à l'organiser.

Je pense que si nous devions fournir des services d'interprétation simultanée pour cette activité, il nous faudrait pratiquement tout le personnel des Nations Unies! Il ne fait aucun doute que le nombre de pays et de régions du monde représentés ici aujourd'hui témoigne fort éloquemment non seulement de la diversité du Canada, mais également des avantages qu'il offre sur le plan du commerce international.

En fait, l'un des avantages concurrentiels les plus importants que nous avons au Canada se trouve ici même dans cette salle. Et je ne cherche à flatter personne.

Comme ministre du Commerce international, je suis toujours étonné de voir les contacts que les liens du coeur et de l'ascendance permettent aux gens d'affaires canadiens d'établir à l'étranger. Mais, quand on y pense, on se rend compte que cela est tout à fait normal.

Les gens font du commerce avec les pays qui leur sont les plus familiers, dans des langues qu'ils parlent, et des cultures qu'ils comprennent. Nation d'immigrants, le Canada a des liens avec chaque partie du globe, et il se trouve en effet très peu de pays à pouvoir regarder le Canada et ne pas s'y reconnaître.

Aussi, les diverses associations ethnoculturelles représentées ici aujourd'hui procurent-elles à notre pays un avantage concurrentiel crucial.

Cultiver ces liens, profiter des ponts que vous établissez avec vos pays d'origine, encourager davantage de petites et moyennes entreprises [PME] à se tourner vers l'étranger pour trouver des marchés et des occasions d'affaires, et promouvoir les avantages du Canada à travers le monde. Voilà l'essence même du séminaire que vous tenez aujourd'hui.

Laissez-moi vous dire quelques mots sur chacun de ces thèmes.

D'abord profiter de vos contacts avec les autres pays.

Fils d'immigrants moi-même, je comprends un peu le parcours du nouvel arrivant. Je sais que nous nous rencontrons aujourd'hui dans un climat de relative prospérité uniquement parce que tant de nos parents ont dû travailler dur pour se sortir de la misère noire.

Je sais que nous sommes fiers de notre héritage, et que notre loyauté n'est pas tant divisée que partagée entre la terre de nos ancêtres et celle de notre avenir.

Et je sais que, tout comme nos ancêtres ont franchi l'Atlantique ou le Pacifique à la recherche de nouvelles possibilités, nous devons aujourd'hui transcender nos frontières et profiter des occasions qui se présentent.

Pourquoi est-ce que je dis cela? Eh bien parce qu'il n'y a pas meilleur créateur d'emplois que le commerce.

Évidemment, comme je suis ministre du Commerce international, vous vous attendez à ce que je tienne de tels propos, mais portez bien attention aux faits suivants :

Le commerce est devenu une immense composante de notre économie. À elles seules, les exportations comptent pour 40 p. 100 de notre PIB. Et un emploi sur trois au Canada dépend du commerce. Un sur trois!

Partout dans le monde, le Canada est reconnu comme un « maître exportateur ». Nous exportons en effet, par habitant, trois fois plus que les États-Unis et deux fois plus que le Japon. Il n'y a donc pas lieu de s'étonner que le magazine Time ait qualifié le Canada de « super-héros de l'exportation ».

Mais, comme le veut l'adage, il n'y a rien de pire que de s'endormir sur ses lauriers. C'est pourquoi nous devons activement rechercher de nouveaux marchés et de nouveaux partenaires si nous voulons continuer à croître, et faire pour nos enfants ce que nos parents ont fait pour nous.

Nous devons bâtir sur les liens ethniques et culturels que nous avons avec le reste du monde.

Pour cela, nous devons tenir compte de l'un des thèmes du séminaire d'aujourd'hui, c'est-à-dire encourager davantage de PME à chercher des occasions à l'étranger.

Je n'ai guère à vous rappeler que les PME constituent un élément vital de l'économie canadienne. Ce sont elles qui créent le plus de nouveaux emplois, et qui sont les plus rapides à occuper les créneaux qui se créent dans le commerce des produits et des services.

Les PME sont alertes, dynamiques et créatives, et elles comptent parmi les entreprises les plus innovatrices qui soient.

Cela, c'est la bonne nouvelle. La mauvaise, c'est que seulement 10 p. 100 d'entre elles exportent.

Notre défi, et non seulement le mien en tant que ministre du Commerce international, mais aussi celui de tous les Canadiens, est d'augmenter cette proportion, et de modifier notre culture commerciale pour amener les entreprises canadiennes, grandes et petites, à saisir les occasions qui s'offrent à elles au-delà de nos frontières.

Pour encourager cela, j'ai créé au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international [MAECI] une unité consacrée spécifiquement aux PME.

Nous avons organisé récemment une vidéoconférence et un café-carrefour sur les débouchés que la Chine offre aux PME. Cet événement, qui s'est tenu simultanément dans neuf villes du Canada, comportait une liaison directe avec des délégués commerciaux principaux du Canada en Chine et à Hong Kong. Voilà certes une initiative novatrice, et qui démontre la volonté du MAECI de faire appel à la technologie de pointe pour rendre l'information commerciale accessible aux nouveaux exportateurs qui cherchent à élargir leurs marchés à l'étranger.

Nous avons également lancé un certain nombre de programmes et toute une gamme de services axés sur les besoins des PME. Bon nombre des ministères et des organismes participant à la prestation de ces services sont représentés ici aujourd'hui, et je vous encourage à parler à ces représentants et à leur demander quel genre de soutien ils peuvent vous apporter.

Par exemple, nous avons créé une énorme base de données appelée WIN Exports, qui permet de faire correspondre ce que les Canadiens ont à vendre avec ce que le monde veut acheter. Lorsque vous vous inscrivez à WIN Exports, votre entreprise figure dans cette base de données et nos délégués commerciaux à l'étranger peuvent se mettre en votre nom à la recherche de clients potentiels.

Afin de simplifier les choses pour les PME, nous avons réuni tous les services de promotion du commerce du gouvernement fédéral au sein d'un seul organisme, Équipe Canada inc, qui s'inspire de l'esprit et de la réussite de nos missions commerciales Équipe Canada. On peut s'informer sur Équipe Canada inc ici même aujourd'hui, et je vous invite à le faire.

Nous nous sommes aussi mis en ligne pour qu'il vous soit plus facile d'obtenir des renseignements concernant nos services. « ExportSource » est un site Web qui renferme toute l'information sur les exportations dont peuvent avoir besoin les PME. Il n'y a plus à courir d'un ministère à l'autre; il suffit d'un clic sur la souris, et ce 7 jours sur 7, 24 heures par jour.

D'autre part, vous pouvez appeler le Service d'information sur l'exportation de partout au Canada, au 1 888 811-1119, pour avoir accès au service d'Équipe Canada inc dont vous avez besoin.

Notre atout le plus important pour aider les PME à exporter réside dans le Service des délégués commerciaux, qui opère dans le cadre du réseau de nos ambassades, hauts-commissariats et consulats à l'étranger. Comme la demande de services a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, nous nous attachons à redéployer nos agents. En l'an 2006, plus de 70 p. 100 de nos délégués commerciaux se trouveront sur le terrain.

Bien sûr, le financement est la préoccupation majeure des petites entreprises. La Société pour l'expansion des exportations [SEE] s'est dotée d'une unité spéciale pour répondre exclusivement aux besoins des petites entreprises. Des représentants de la SEE se trouvent parmi nous aujourd'hui, et je vous engage à saisir cette occasion de découvrir ce qu'elle peut vous offrir.

La promotion du Canada à l'étranger est le dernier thème du séminaire d'aujourd'hui.

De même que nous devons encourager nos entreprises à rechercher en plus grand nombre des débouchés à l'étranger, nous devons aussi attirer l'investissement étranger au Canada. Pour cela, nous devons faire savoir ce que le Canada a à offrir. Et vous pouvez être nos meilleurs ambassadeurs à cet égard.

Grâce à vos relations, au pays comme à l'étranger, vous pouvez nous aider à dissiper certaines perceptions dépassées que les gens ont du Canada.

Le fait est que notre climat économique n'a pas son pareil. Avec ses taux d'intérêt peu élevés, sa faible inflation, son économie dynamique et diversifiée, ses technologies de pointe, sa main-d'oeuvre instruite, son excellente infrastructure -- sans compter sa situation comme porte d'entrée vers le vaste marché nord-américain, dont celui du Mexique, son partenaire dans l'ALENA [Accord de libre-échange nord-américain] --, le Canada offre un cadre pratiquement idéal aux investisseurs étrangers.

Nous, Canadiens, hésitons parfois un peu trop à nous mettre en valeur. Or, nous vivons dans le meilleur pays au monde. Et les Nations Unies sont d'accord! Le Fonds monétaire international prévoit que le Canada aura en 1999 la croissance économique et la création d'emplois la plus dynamique des pays du G-7. Et le groupe Economist Intelligence Unit classe le Canada parmi les cinq meilleurs endroits au monde où faire des affaires au cours des prochaines années.

Alors, faisons-le savoir partout. Disons aux gens qu'ayant procédé à une étude comparative du coût des affaires dans sept des principales économies du monde, y compris les États-Unis, KPMG classe le Canada en tête des pays où ce coût est le moins élevé.

Disons-leur que nous avons une économie de pointe, dynamisée par la technologie de l'information, alimentée par les télécommunications et renforcée par la cinquième industrie aérospatiale en importance au monde.

Et encourageons les investisseurs étrangers à apporter au Canada les capitaux, les technologies et les emplois essentiels à sa prospérité!

Vous savez, on dit qu'il n'existe d'autre politique que locale. Il en va de même du commerce. Peu importe les chiffres énormes que nous mentionnons -- des milliards de dollars d'exportations par ci, des millions de dollars d'importations par là --, le fait est que, derrière ces chiffres, il y a des hommes et des femmes, vos voisins et les miens, qui produisent les marchandises, offrent les services et prennent les risques qui génèrent des emplois pour eux-mêmes et pour les autres.

Le commerce ne se fait pas « ailleurs », il n'arrive pas aux « autres »; il se produit maintenant et ici même, dans vos collectivités. Et vous pouvez y prendre part.

Bon, je sais que Tony Valeri et Walt Lastewka doivent tenir des séances cet après-midi et je ne veux pas empiéter sur leur temps.

Je tiens à vous dire encore une fois combien j'ai apprécié cette occasion d'être avec vous et de vous entretenir des multiples débouchés qui s'offrent aux Canadiens.

En renforçant nos relations culturelles, en encourageant un plus grand nombre de nos entreprises à exporter et en faisant la promotion des avantages qu'offre le Canada auprès des gens d'affaires d'autres pays, je crois que nous pourrons créer pour nous et pour nos enfants des possibilités auxquelles nos parents n'auraient jamais pu rêver.

C'est là que réside la force de notre pays et sa promesse pour l'avenir.

Merci.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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