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M. AXWORTHY - ALLOCUTION À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE LA COMMISSION CANADIENNE POUR L'UNESCO

99/25 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE LLOYD AXWORTHY,

MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES,

À

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

DE LA COMMISSION CANADIENNE POUR L'UNESCO

OTTAWA (Ontario)

Le 26 mars 1999

(13 h 30 HNE)

« Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis que ces mots familiers ont été inscrits dans l'Acte constitutif de l'UNESCO [Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture].

La promotion de la paix et de la sécurité mondiales par le bien-être de la personne reste au coeur de ce que l'UNESCO représente. Depuis sa création, le travail de l'UNESCO repose sur l'hypothèse suivante : la paix ne peut découler uniquement d'accords politiques et économiques entre gouvernements mais doit aussi être fondée sur la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité.

À l'âge de l'information, la grande mission de l'UNESCO -- la paix par la science, l'éducation, la culture et les communications -- reste aussi pertinente et réalisable que jamais.

Les outils maintenant à notre disposition -- Internet, les satellites, les télécommunications -- sont adaptés à cette fin. Utilisées à bon escient, ces technologies peuvent forger de nouveaux liens, bâtir de nouveaux ponts d'entente tout en brisant les barrières traditionnelles qui entraînent la méfiance, le préjudice et le conflit. Nous avons une possibilité sans précédent d'atteindre tous les esprits et de faire véritablement progresser l'édification de la paix envisagée par les fondateurs de l'UNESCO.

Le concept de l'édification d'une culture de la paix -- adopté comme leitmotiv des activités de l'UNESCO -- est donc un développement logique, opportun et heureux.

Les objectifs qui sous-tendent cette culture -- soit les valeurs universelles que sont le respect de la vie, de la liberté, de la justice, de la solidarité, de la tolérance, des droits de la personne et de l'égalité -- sembleront familiers à ceux qui ont suivi l'évolution de la sécurité humaine dans la politique étrangère du Canada.

C'est pourquoi je suis très heureux de pouvoir vous parler aujourd'hui du programme d'action sur la sécurité humaine et des liens qui existent entre la sécurité humaine, le concept de la culture de la paix et la participation du Canada à l'UNESCO.

La culture de la paix de l'UNESCO -- une idée qui a germé en Afrique en 1989 -- et le programme d'action sur la sécurité humaine sont des prolongements de la fin de la guerre froide et de la montée de la mondialisation, deux développements qui ont précipité une transformation radicale de l'environnement international. Nonobstant les incertitudes, une vérité a émergé avec une grande clarté : c'est que la paix mondiale -- soit la façon dont elle est définie, menacée et recherchée -- est de plus en plus conditionnée par la sécurité des personnes.

Le conflit armé reste, comme toujours, la menace la plus immédiate à la stabilité. Sa caractéristique la plus marquée aujourd'hui est son coût humain.

Les civils sont trop souvent les victimes, les cibles et les instruments des conflits. La montée des conflits intra-État ou la naissance d'États avortés -- qui, dans certains cas, permettent l'émergence de seigneurs de la guerre de l'ère moderne -- leur est particulièrement néfaste. Les nouvelles pratiques de guerre -- par exemple, l'utilisation déplorable d'enfants-soldats -- les touchent directement. Ils portent des cicatrices dues à l'abondance d'armes peu chères, comme les mines terrestres et les armes militaires légères.

Les civils paient aussi un lourd prix lorsqu'il y a abus de l'information et mauvaise utilisation des moyens de communication. Et les conséquences peuvent être énormes. Au Rwanda, des messages radiodiffusés ont été utilisés pour inciter à la haine ethnique -- contribuant directement au génocide. Dans les Balkans, les médias contrôlés par l'État ont été utilisés de façon abusive pour alimenter les craintes traditionnelles, pour fomenter le préjudice, pour renforcer les stéréotypes et pour promouvoir un nationalisme extrême et d'exclusion. Nous en voyons tous les résultats tragiques.

Le rôle croissant des civils dans les conflits a entraîné des tragédies humaines de proportions et d'une brutalité dévastatrices caractérisées par l'exploitation des civils, les mouvements massifs de réfugiés et les violations les plus flagrantes des droits de la personne et du droit humanitaire, y compris le génocide.

Ce sont par ailleurs ces tragédies humaines qui retiennent de plus en plus notre attention et qui donnent lieu à une action mondiale. La crise au Kosovo en est un exemple frappant. C'est la crise humanitaire qui y sévit -- le sort de milliers de civils innocents privés de leurs moyens de subsistance et chassés de leurs foyers, et de centaines de civils battus et massacrés -- qui exige une réponse de la communauté internationale et qui a précipité l'action de l'OTAN [Organisation du Traité de l'Atlantique Nord] cette semaine.

Outre les conflits violents, il existe un certain nombre de menaces à multiples facettes moins traditionnelles -- le côté plus sombre de la mondialisation -- qui compromettent aussi directement la sécurité humaine. Ce sont la dégradation de l'environnement, la production et le trafic de drogues illicites et le terrorisme. L'autoroute de l'information a été utilisée à mauvais escient pour transmettre de la propagande haineuse ou pour promouvoir la pornographie et la prostitution enfantines.

Ces menaces ont un impact très réel sur la vie des gens ordinaires -- sur toutes nos vies. Dans un monde branché de communications instantanées, de transports rapides et de frontières de plus en plus poreuses, nos vies sont interconnectées comme elles ne l'ont jamais été. La sécurité ou l'insécurité des autres devient notre propre sécurité ou insécurité.

La sécurité humaine est donc un nouveau point zéro pour une action mondiale concertée. Si nous prenons la paix et la sécurité mondiales au sérieux, nous devons aussi prendre la sécurité humaine au sérieux. C'est pourquoi la sécurité humaine est devenue un élément central de la politique étrangère du Canada -- des initiatives que nous prenons et des thèmes que nous poursuivons aux partenariats nouveaux et anciens que nous recherchons et aux méthodes de la puissance discrète et dure que nous utilisons.

Le programme d'action sur la sécurité humaine est essentiellement un effort pour construire une société planétaire dans laquelle la sécurité et le bien-être de la personne sont une priorité internationale, dans laquelle cette sécurité et ce bien-être sont une force motivant l'action internationale, dans laquelle les normes humanitaires internationales et la primauté du droit sont favorisées et intégrées à un tissu cohérent protégeant la personne, dans laquelle ceux qui violent ces normes sont tenus pleinement responsables et, enfin, dans laquelle nos institutions mondiales, régionales et bilatérales -- présentes et futures -- sont bâties et équipées pour promouvoir ces normes et pour les faire respecter.

En bref, le but est de développer une culture des droits de la personne -- en fait très proche des objectifs de la culture de la paix. C'est un programme d'action certainement ambitieux, mais pas nécessairement irréaliste. Notre politique étrangère centrée sur la dimension humaine a en fait produit des résultats concrets lorsqu'il s'est agi d'affronter les nouvelles réalités mondiales.

L'été dernier, la communauté internationale a adopté le Statut de la Cour criminelle internationale. Cette réalisation historique aidera à empêcher certaines des violations les plus flagrantes du droit humanitaire international. Elle innove en abordant le sort particulier des femmes et des enfants. Elle crée de nouvelles normes contraignantes de comportement humain qui serviront de guide pour l'avenir.

Le mois dernier, à l'initiative du Canada, le Conseil de sécurité des Nations Unies a examiné la nécessité de protéger les civils en situation de conflit armé. C'est une partie de notre effort pour intégrer les questions de sécurité humaine aux activités du Conseil. Comme résultat, le secrétaire général Annan prépare actuellement une liste de recommandations sur la façon dont le Conseil peut agir plus efficacement.

Ce mois-ci, les Nigérians ont voté pour élire leur premier gouvernement démocratique en 20 ans. Les Canadiens peuvent tirer une certaine satisfaction de ce développement. Le Canada a été, avec ses partenaires du Commonwealth, à l'avant-plan des efforts pour rétablir la démocratie dans le pays le plus populeux de l'Afrique. En Algérie, en Bosnie, au Cambodge, au Guatemala et à travers le monde, le Canada appuie, par le biais de son initiative de consolidation de la paix, les efforts pour renforcer la démocratie et pour rebâtir les sociétés et les vies perturbées par la guerre.

Ce mois-ci également, la Convention d'Ottawa interdisant la production, l'utilisation et le stockage des mines antipersonnel est devenue une partie du droit international. Les Canadiens et les peuples du monde ont célébré avec raison cette réalisation. Le problème n'a certainement pas été enrayé, mais les résultats sont irréfutables : 14,5 millions de mines stockées ont été détruites; le commerce international de ces armes a été considérablement ralenti; et près de 100 nouveaux projets d'action antimines ont été lancés dans 25 pays.

Nous avons aussi utilisé la culture et l'éducation de nouvelles façons et tiré avantage des technologies de l'information pour faire progresser la sécurité humaine. Par exemple, les Initiatives culturelles pour les enfants touchés par la guerre lancées en juillet dernier visent à aider les enfants traumatisés par le conflit et à faire mieux connaître leur situation en favorisant la tenue d'activités culturelles au niveau international.

Le site Web du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international sur les droits de la personne, y compris Le système des droits humains à l'ONU : bilan -- une compilation unique du travail mené au sein du système des droits humains de l'ONU -- utilise Internet pour répondre aux besoins des défenseurs des droits de la personne et des citoyens intéressés par les droits de la personne.

De jeunes Canadiens aident des organisations non gouvernementales oeuvrant dans le domaine des droits de la personne un peu partout dans le monde à faire un meilleur usage de la technologie grâce au Programme de stages internationaux pour les jeunes. Par le biais de notre initiative visant à l'édification de la paix, nous avons aidé les législateurs de l'Afrique du Sud à participer à des téléconférences pour renforcer la démocratie. À l'UNESCO, nous tentons de trouver des moyens d'éliminer la pornographie enfantine sur Internet.

Toutes ces réalisations reflètent les importants progrès réalisés sur le plan de la création d'une culture de paix ainsi que de la promotion de la sécurité humaine -- une approche fermement appuyée par les Canadiens.

Nous n'avons jamais eu plus confiance dans notre place dans le monde. Ainsi, 80 p. 100 des Canadiens croient que leur pays a plus d'influence aujourd'hui qu'il y a 30 ans. Plus de 64 p. 100 des Canadiens sont plus fiers de notre rôle international actuel qu'il y a cinq ans. Et 68 p. 100 jugent que la politique étrangère est une grande priorité pour le gouvernement canadien.

C'est peut-être parce que le programme d'action sur la sécurité humaine favorise les intérêts canadiens tout en projetant les valeurs canadiennes.

Les Canadiens sont peut-être les gens qui voyagent le plus au monde -- ce qui nous rend aussi vulnérables.

L'économie du Canada dépend largement du commerce et de l'investissement internationaux, ce qui veut dire que notre prospérité peut être menacée par l'instabilité internationale.

Le Canada est une société ouverte habitant de vastes espaces, ce qui l'expose aux dangers du terrorisme, des drogues illicites et de la criminalité internationale.

Les Canadiens sont des donateurs, ce qui veut dire que nous consacrons des ressources importantes à aider les victimes de conflits lointains.

Les Canadiens ont donc manifestement intérêt à être engagés dans la recherche de solutions qui favorisent partout la sécurité des personnes. Nous le faisons pour établir un monde plus sûr, plus réceptif, moins onéreux, plus propre et plus sain dans lequel les Canadiens peuvent prospérer.

Le programme d'action sur la sécurité humaine représente toutefois plus que notre intérêt personnel éclairé. Il est une approche du monde qui reflète aussi très largement les valeurs et l'expérience canadiennes.

Il est le reflet direct de la façon dont les Canadiens utilisent l'accommodement, la négociation et la bonne volonté pour surmonter leurs différences et pour bâtir un Canada uni et tolérant, et de la façon dont ces talents peuvent être appliqués et utilisés sur le plan international.

Il reflète les principes que les Canadiens ont utilisés pour bâtir leur pays -- la primauté du droit, la démocratie, le respect de la société civile et la tolérance devant les différences.

Il projette sur la scène mondiale une histoire et une tradition qui ont permis aux Canadiens de bâtir une société unique et dynamique dans laquelle la diversité de leur patrimoine culturel a été protégée, développée et célébrée au pays et à l'étranger.

La participation du Canada à l'UNESCO montre certes ces intérêts et ces valeurs en action. Elle montre aussi comment ils servent tous les Canadiens. Par définition, les questions qu'examine l'UNESCO -- la science, l'éducation et la culture -- nécessitent de vastes consultations et une large coopération entre les Canadiens aux niveaux fédéral et provincial. La société civile -- soit la grande communauté artistique, universitaire et scientifique -- a aussi un rôle unique à jouer. C'est un processus qui reflète notre diversité et que j'apprécie personnellement.

C'est pourquoi la Commission canadienne de l'UNESCO -- cette Assemblée et son travail -- est essentielle à l'engagement du Canada à l'égard de l'Organisation et de ses programmes. Unique de par sa composition et son rôle, la Commission fournit des orientations et des recommandations sur l'activité du Canada à l'UNESCO.

C'est pourquoi la délégation du Canada à l'UNESCO, y compris notre ambassadeur, M. Jacques Demers, maintient des contacts aussi étroits et actifs à tous les paliers de gouvernement et dans l'ensemble de la société canadienne. M. Demers a récemment entrepris de visiter toutes les provinces et tous les territoires pour mener des consultations sur les questions liées à l'UNESCO.

C'est pourquoi les délégations canadiennes aux conférences de l'UNESCO sont parfois dirigées par des officiels provinciaux, comme ce fut le cas l'an dernier lorsque le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Formation et de la Technologie de la Colombie-Britannique a dirigé la délégation du Canada à la Conférence de l'UNESCO sur l'enseignement supérieur tenue à Paris, ou en 1997 lorsque le ministre de l'Éducation du Québec a fait de même à la Conférence de l'UNESCO sur l'éducation des adultes tenue à Hambourg.

C'est pourquoi, étant donné par exemple la compétence des provinces dans le domaine de la culture et de l'éducation, tous les efforts sont faits pour consulter, pour coopérer et pour inviter les provinces canadiennes à participer activement à la représentation du Canada aux réunions et conférences pertinentes de l'UNESCO -- et même à diriger cette représentation. Cette coopération reflète un réseau étendu de mécanismes de consultation fédérale-provinciale. Presqu'aucun jour ne se passe sans qu'il y ait une réunion à laquelle les représentants fédéraux et provinciaux discutent et élaborent des approches canadiennes communes de diverses questions internationales.

Mais le fait est que seuls les États souverains peuvent être membres de l'UNESCO. Ce n'est pas une invention canadienne. Tous les États membres de l'UNESCO, y compris les États fédéraux qui sont dans une situation similaire à la nôtre, respectent cette exigence. Et toutes les personnes qui interviennent par exemple pour l'Espagne, la Belgique et l'Allemagne le font au nom de leur pays. Les Canadiens de toutes les provinces et de tous les territoires continueront à faire ni plus ni moins.

Cette approche consultative souple de notre représentation peut être dictée par la nécessité et n'est certes pas sans difficulté. Elle marque toutefois distinctement la participation pragmatique du Canada à l'UNESCO.

Et c'est une approche qui a servi tous nos intérêts. À l'UNESCO comme ailleurs, le fait pour le Canada de parler d'une seule voix a renforcé -- et non diminué -- le pouvoir et l'influence de nos voix individuelles, si distinctes soient-elles.

Si la façon dont le Canada participe à l'UNESCO reflète l'expérience canadienne, les objectifs de l'Organisation sont étroitement liés aux nôtres. Il existe une forte complémentarité entre le concept de la culture de la paix et notre programme d'action sur la sécurité humaine. Les deux ont pour premier objectif de promouvoir la paix et la sécurité en favorisant le bien-être et l'épanouissement de la personne.

Pour que l'UNESCO puisse concrétiser ces idéaux, il faut que l'Organisation soit capable de livrer la marchandise. C'est pourquoi le Canada a assumé un leadership dans le processus de réforme de l'Organisation, qui vise à maintenir la pertinence de l'UNESCO, à la rendre plus souple et à lui donner la structure et les programmes dont elle a besoin pour relever les défis à venir.

L'UNESCO est l'une des institutions du système onusien qui ont les plus gros budgets. En coopération avec le Secrétariat de l'UNESCO et les autres délégations, nous tentons de nous assurer que ces ressources sont utilisées de la façon la plus efficace et la plus efficiente possible. De bons progrès ont été réalisés. Nous avons aussi réussi à focaliser davantage les activités de l'Organisation par une pratique de gestion plus axée sur les résultats, par un suivi plus cohérent des projets et par l'engagement d'une planification à long terme plus flexible. Mais il faut faire plus, notamment en établissant un meilleur équilibre entre les trois piliers de l'Organisation.

L'ONU a désigné l'année 2000 comme l'Année internationale de la culture de la paix. La Conférence générale que l'UNESCO tient ce printemps est un point tournant dans l'histoire de l'Organisation puisque les États membres se réunissent pour aider à tracer l'orientation future de l'Organisation. Votre assemblée revêt donc une importance particulière, et vos recommandations de cette année seront particulièrement utiles pour guider les actions du Canada. Et nous sommes fort heureux de l'effort concurrent de la Commission canadienne pour se restructurer en vue de relever ces défis.

Fermement enraciné dans nos intérêts et façonné par nos valeurs, le programme d'action sur la sécurité humaine est une réponse canadienne à l'évolution rapide du monde. Nous avons fait certains progrès dans le sens de la création d'une société dans laquelle la paix mondiale et la sécurité humaine sont synonymes et se renforcent mutuellement.

Je crois que ce programme d'action sur la sécurité humaine trouve son écho à l'UNESCO, où il résonne clairement avec la culture de la paix préconisée par l'Organisation. Je vous encourage à examiner, pendant le cours de vos délibérations, comment nous pourrions renforcer ce rapport philosophique et utiliser notre présence à l'UNESCO pour développer davantage des liens concrets.

Merci.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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