COMMUNIQUÉS
LE GOUVERNEMENT DU CANADA EST SATISFAITDES CONSTATATIONS D'UN GROUPE D'EXPERTS INTERNATIONAL INDÉPENDANT SUR L'ÉVALUATIONDES RISQUES POSÉS PAR L'AMIANTE
Le 16 janvier 1997 Nº 8
LE GOUVERNEMENT DU CANADA EST SATISFAIT
DES CONSTATATIONS D'UN GROUPE D'EXPERTS INTERNATIONAL
INDÉPENDANT SUR L'ÉVALUATION
DES RISQUES POSÉS PAR L'AMIANTE
Le ministre du Commerce international, M. Art Eggleton, et la ministre des
Ressources naturelles, Mme Anne McLellan, se sont dit satisfaits aujourd'hui des
constatations d'un groupe de scientifiques internationaux indépendants concluant
que l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) de la
France avait surestimé la menace réelle que présente l'amiante pour la population
française.
Ce groupe d'experts, réunissant des scientifiques internationaux indépendants de
la France, du Royaume-Uni, des États-Unis et du Canada, a été formé par la Société
royale du Canada. Il a reçu pour mandat de mener une étude à la suite de la
demande faite par le gouvernement du Canada en vue d'obtenir un avis indépendant
sur la qualité de l'évaluation des dangers de l'amiante établie dans le rapport de
l'INSERM, eu égard à l'état des connaissances scientifiques dans ce domaine. Ce
rapport avait servi de référence au gouvernement français dans sa décision
d'interdire l'importation, la fabrication et l'utilisation de la plupart des
produits d'amiante à compter du 1er janvier 1997.
« Étant donné l'effet d'entraînement possible qui amènerait nos marchés
d'exportation à imiter la France, le gouvernement canadien a été particulièrement
actif et a pris une séries d'initiatives pour protéger l'industrie de l'amiante et
les milliers d'emplois afférents, a déclaré M. Eggleton. Parmi ces initiatives du
gouvernement fédéral, soulignons les interventions écrites du premier ministre
Jean Chrétien auprès de son homologue français et l'envoi d'une délégation
d'experts canadiens à Paris en octobre dernier. Nous examinons présentement une
série de mesures dont une intervention devant l'Organisation mondiale du commerce.
De plus, le gouvernement canadien travaille en étroite collaboration avec le
gouvernement du Québec et le secteur privé. »
De l'avis du groupe d'experts, les estimations de l'INSERM quant aux risques
associés au chrysotile -- extrait des mines canadiennes -- sont trop élevées. Les
membres du groupe d'experts insistent sur le fait que l'exposition présumée sur
laquelle est fondée le nombre de décès prévus est hypothétique, et qu'elle est
plus élevée que les niveaux qui ont généralement été mesurés dans les bâtiments
contenant des matériaux à base d'amiante.
« Nous maintenons que l'amiante ne présente pas de dangers si on respecte les
critères de son utilisation contrôlée, a déclaré la ministre McLellan. La
politique de l'utilisation contrôlée, que nous préconisons depuis la fin des
années 1970, est l'approche la plus rationnelle en ce qui concerne des substances
comme l'amiante chrysotile. »
Le rapport du groupe d'experts a été revu par cinq experts indépendants, de façon
à garantir l'objectivité du document.
Fondée en 1882, la Société royale du Canada compte aujourd'hui 1 450 membres -- des
hommes et des femmes de toutes les régions du pays et représentant toutes les
disciplines -- choisis par leurs pairs pour leur contribution exceptionnelle à
l'avancement des sciences, des arts et de la connaissance.
Créée sur le modèle de la Royal Society de Londres et de l'Institut de France, la
Société royale diffère de la plupart des sociétés savantes et scientifiques en ce
sens qu'elle s'intéresse à une vaste gamme de disciplines : les sciences
naturelles et appliquées, la médecine, les sciences sociales et les sciences
humaines.
Une des activités principales de la Société consiste à entreprendre des études ou
des projets dans l'exécution desquels elle assure un leadership ou fournit une
base de connaissances pour l'examen d'enjeux intellectuels, scientifiques ou de
politique. Elle a aussi pour rôle de conseiller le gouvernement et d'autres
intervenants et, à cet égard, elle est l'organisme retenu par le gouvernement pour
proposer des candidats canadiens qui pourront faire partie du mécanisme de
règlement des différends de l'Accord de libre-échange nord-américain.
- 30 -
Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de
communiquer avec :
Nicole Bourget
Directrice des communications
Cabinet du ministre du Commerce international
(613) 992-7332
ou avec le :
Service des relations avec les médias
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(613) 995-1874
Ce document est également disponible au site Internet du
Ministère : http://www.dfait-maeci.gc.ca
Pour obtenir une copie du rapport, s'adresser à la Société royale du Canada.
Tél. : (613) 991-6999; téléc. : (613) 991-6996.
|