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M. AXWORTHY - ALLOCUTION À L'OCCASION DELA RÉUNION MINISTÉRIELLE DE L'APEC - KUALA LUMPUR, MALAISIE

98/77 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE L'HONORABLE LLOYD AXWORTHY,

MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES,

À L'OCCASION DE

LA RÉUNION MINISTÉRIELLE DE L'APEC

KUALA LUMPUR, Malaisie

Le 15 novembre 1998

Ce document se trouve également au site Internet du Ministère :

http://www.dfait-maeci.gc.ca

Si nous voulons réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés pour la région, c'est-à-dire faire renaître la confiance, relancer la croissance et renouer avec la prospérité, nous devons miser sur notre meilleur atout : notre foi dans la coopération.

Les buts que nous nous sommes donnés il y a seulement deux ans dans le Cadre de Manille pour le renforcement de la coopération et du développement économiques montraient bien que, de plus en plus à nos yeux, la sécurité économique est étroitement liée à la sécurité humaine et que l'une et l'autre sont indissociables de la réalisation des objectifs de notre organisation.

Si la croissance soutenue, le développement équitable et la réduction des disparités économiques nous paraissaient importants à l'époque, ils le sont d'autant plus aujourd'hui dans la conjoncture économique et financière que connaît la région.

Si nous étions suffisamment soucieux à l'époque d'améliorer le bien-être économique et social de nos peuples, nous voudrons sûrement aujourd'hui intensifier notre coopération pour nous attaquer à la dimension humaine de la crise.

La coopération économique et technique nous aide à bâtir des sociétés et des économies plus solides, plus résistantes et plus vives à réagir.

Nous avons beaucoup accompli depuis le sommet de Manille. Personnellement, je suis profondément satisfait de ce que nous ayons maintenant un cadre d'intervention en cas d'urgence. Les catastrophes naturelles qui se sont produites récemment en font ressortir toute l'utilité. La Malaisie fait porter ses efforts sur l'acquisition de compétences et sur la science et la technologie, ce qui est tout à fait opportun et plus que jamais important.

Dire que la mondialisation doit mieux fonctionner n'est pas seulement un slogan. C'est une nécessité. Notre agenda doit refléter les nouveaux problèmes. Le groupe de travail de l'APEC chargé d'étudier les conséquences sociales de la crise financière et ses répercussions sur les ressources humaines nous a beaucoup aidés à comprendre les aspects humains de la crise et ce que nous pouvons faire à cet égard.

La rencontre récente des femmes ministres de l'APEC a été une véritable réussite, car elle a permis non seulement de reconnaître la très grande place que les femmes occupent dans l'économie et le commerce, mais aussi de mettre en évidence les effets disproportionnés que la crise financière a eus sur elles et le rôle clé qu'elles peuvent jouer dans la reprise économique de la région. Le Cadre d'intégration des femmes dans l'APEC n'est pas un luxe, mais une nécessité absolue et il doit être appliqué. Il est dans notre intérêt de procéder rapidement dans ce dossier. Le Canada continuera de montrer la voie et nous saluons nos collègues des Philippines, qui en font autant.

Au Sommet de Manille, nous avions notamment convenu de former un partenariat constructif et authentique et de renforcer le consensus. Tout comme nous avons profité des partenariats constructifs et authentiques formés entre gouvernements et avec le monde des affaires, nous pouvons aussi profiter de partenariats constitués avec d'autres milieux.

Pourquoi? Parce que l'APEC a pour objectif ultime d'accroître la prospérité et de relever le niveau de vie des populations de nos économies respectives. Pour cela, nous devons écouter nos gens -- susciter leur engagement et les mobiliser.

Nous amenons déjà nos milieux d'affaires à s'engager, mais nous devons faire plus. Nous devons rejoindre les femmes et les jeunes, les universitaires et les groupes locaux.

La crise financière a suscité un grand débat sur l'avenir de la région de l'Asie-Pacifique. Nous devons inclure dans ce débat tous les groupes susmentionnés. Après tout, c'est de leur avenir, autant que du nôtre, que nous discutons.

Quand les temps sont difficiles, on ne peut se permettre d'exclure qui que ce soit de la discussion. Comme le premier ministre Chrétien l'a déclaré hier à Singapour, la liberté d'exprimer franchement des points de vue différents est essentielle pour parvenir à des solutions durables.

En obtenant la participation d'autres secteurs de la société, nous susciterons des appuis à l'agenda de l'APEC et bénéficierons d'apports dont nous avons grand besoin pour rendre plus efficaces les politiques gouvernementales.

Par conséquent, je propose que nous reconnaissions officiellement à l'APEC l'importance d'approfondir la coopération et d'améliorer le dialogue avec un large éventail de partenaires pour pouvoir réaliser nos buts, à savoir la croissance et la prospérité de la région et le bien-être de nos peuples, surtout à la lumière des répercussions sociales de la crise financière. À cette fin, je propose que nous mettions sur pied un groupe de travail spécial qui aura pour tâche de trouver des moyens de renforcer l'engagement des secteurs intéressés de la société dans le processus de l'APEC.

Je ne suggère aucun mécanisme particulier, car il faudra répondre auparavant à bon nombre de questions :

Quels devraient être les objectifs du groupe spécial?

Quels aspects bénéficieraient le plus du dialogue et de l'engagement?

Quelles modalités de l'apport des différents secteurs de la société sont acceptables?

Comment les choisir?

Combien cela coûtera-t-il?

Ma proposition ne vise pas des réponses immédiates. Elle confie plutôt au groupe spécial la tâche de s'attaquer aux questions posées et de remettre un rapport à nos hauts responsables au cours de l'année où la Nouvelle-Zélande présidera l'APEC. J'aimerais que ma proposition figure dans l'agenda et dans la déclaration.

Merci.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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