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Le Canada dans le monde : Politique internationale du Canada
Une gestionnaire principale de programme au MAECI donne un exemple du travail qu'accompli le Canda en sécurité nucléaire et radiologique


Entrevue vidéo
Aperçu de la sécurité nucléaire et radiologique
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Nicole Evans discute de la raison d'être du projet de Sécurité nucléaire et radiologique dans l'ex Union soviétique.

 

Nicole Evans est Gestionnaire principale de programme par intérim au Programme de partenariat mondial aux Affaires étrangères et Commerce international Canada

 

 Programme de partenariat mondial

Informations sur les discussions en ligne sur la politique internationale du Canada du MAECI:

 
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Entrevue vidéo (en anglais avec transcription et voix hors-champ en français)


Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernement du Canada.

 Un aperçu de la sécurité nucléaire et radiologique3:12

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(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTime Windows Media)



Transcription

Un aperçu de la sécurité nucléaire et radiologique


Je m’appelle Nicole Evans. Je suis originaire de Kamloops, en Colombie Britannique. Je suis arrivée au Programme de partenariat mondial il y a environ un an et demi.

 

Suite à l’effondrement de l’Union soviétique et à la fin de la guerre froide, la Russie a hérité de grandes quantités de matières nucléaires et radiologiques qui pourraient être utilisées pour construire des armes nucléaires et des bombes sales. Au moment de la chute de l’Union soviétique, de nombreux systèmes de sécurité mis en place pour protéger ces matières nucléaires et radiologiques dangereuses contre le vol ont cessé de fonctionner. Cette situation, en soi, était tout à fait déplorable et même terrifiante, mais les événements du 11 septembre nous ont fait prendre conscience du fait que des terroristes étaient prêts à commettre des attentats de très grande envergure. Dans ce contexte, la vulnérabilité au vol et l’exposition de ces matières nucléaires et radiologiques sont encore plus dangereuses.

 

C’est la raison pour laquelle le Canada a lancé l’initiative de Partenariat global contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes. Notre programme, c’est-à-dire le programme des matières nucléaires et radiologiques, s’intéresse en priorité à la Russie. Notre programme de sécurité nucléaire et radiologique comprend quatre grands volets. Le premier et le principal, et c’est l’objet de la visite que nous allons effectuer maintenant, est notre programme de protection physique. Par « protection physique » nous entendons la mise en place de mesures de sécurité matérielle pour veiller à ce que les matières nucléaires qui pourraient être volées et utilisées par des terroristes pour fabriquer des bombes nucléaires du type de la bombe d'Hiroshima ou même des dispositifs plus perfectionnés ne puissent sortir des installations nucléaires où elles sont gardées.

 

Nous nous rendons actuellement à une installation appelée PNPI, le Petersburg Nuclear Physics Institute. Cet institut de recherche relève de l’Académie des sciences de Russie. On y mène d’importants travaux de recherche, mais pour ce faire on y garde des matières nucléaires qui pourraient être utilisées à des fins militaires. Cela signifie que si ces matières étaient volées, elles pourraient servir à fabriquer des dispositifs nucléaires rudimentaires ou perfectionnés, une bombe de style Hiroshima par exemple.

 

je peux vous dire que dans le cadre de notre premier contrat – notre première entente de mise en œuvre, comme nous l’appelons ici –, nous installons certains systèmes d’accès, c’est-à-dire des systèmes qui aident à contrôler l’accès, à déterminer qui peut entrer dans les installations. Nous « durcissons » aussi certains bâtiments autour de la cible (l’endroit où se trouvent les matières nucléaires). Le durcissement peut désigner une mesure aussi simple que la pose de barreaux aux fenêtres des quatre premiers étages, pour que personne ne puisse, même en grimpant au mur, entrer dans le bâtiment où se trouve la cible. C’est le genre de mesure de sécurité physique que nous prenons à cet endroit. Certaines mesures sont très perfectionnées, d’autres pas, mais elles sont toutes essentielles.