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Le 5 juin 2006
SAINT-DOMINGUE, République dominicaine
2006/11


SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS






NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET

MINISTRE DE L’AGENCE DE PROMOTION ÉCONOMIQUE

DU CANADA ATLANTIQUE,

L'HONORABLE PETER MACKAY,

À L’OCCASION DE LA RÉUNION MINISTÉRIELLE

DU GROUPE D’EXAMEN DE LA MISE EN ŒUVRE DU SOMMET,

À LA 36e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS


C’est pour moi un plaisir d’être ici aujourd’hui pour la réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe d’examen de la mise en œuvre du Sommet. Comme de nouveaux gouvernements sont en place au Canada et dans beaucoup d’autres pays de l’hémisphère, le moment est bien choisi pour faire le point sur le processus du Sommet et considérer le chemin à parcourir d’ici au cinquième Sommet.


Au nom du Canada, j’aimerais également profiter de cette occasion pour féliciter chaleureusement nos amis du Pérou, le ministre des Affaires étrangères, M. Oscar Maúrtua et le nouveau président M. Alan García, d’avoir mené une campagne très pacifique et d’avoir permis une période de transition réussie. Cela démontre encore une fois tous les bienfaits de la démocratie représentative.


Je tiens aussi à souligner les efforts considérables déployés par le ministre Jorge Taiana et le gouvernement de l’Argentine lors de la tenue du quatrième Sommet, qui a eu lieu à Mar del Plata, en novembre dernier. La déclaration et le plan d’action issus du Sommet font ressortir la nécessité de poursuivre la coopération à l’échelle de l’hémisphère si nous voulons que se concrétise le programme équilibré, alliant démocratie, équité et prospérité, que méritent les habitants de notre région et auquel ils s’attendent.


L’emphase sur l’éradication de la pauvreté et de saines démocraties représentatives constituent également un objectif louable que nous endossons. Lors d’un petit déjeuner avec la CARICOM [Communauté des Caraïbes] ce matin, nous avons parlé de la nécessité d’aller au-delà des paroles, de prendre des mesures concrètes et d’assurer un suivi pour mener à bien notre engagement à atteindre ces objectifs. Je crois que ce point de vue doit prévaloir et qu’il doit y avoir un suivi suffisant.


Le Canada est fermement engagé dans le processus du Sommet et il est convaincu qu’il s’agit du meilleur moyen de réunir les dirigeants de l’hémisphère pour qu’ils réaffirment leur volonté de collaborer pour relever des défis qui nous concernent tous. Nous avons tous à y gagner. Voilà quel devrait être notre point de départ au moment où, après Mar del Plata, nous nous préparons au Sommet de 2009.


À ce propos, je suis heureux que Trinité-et-Tobago ait proposé d’accueillir le cinquième Sommet, en 2009. Le Canada appuie sans réserve ce pays à la présidence du processus et il collaborera étroitement avec lui, tout comme les autres États membres j’en suis sûr, pour faire du prochain Sommet une réussite. Nous partagerons nos connaissances et notre savoir-faire pour nous assurer que cette ambitieuse initiative connaisse un franc succès. Pour nous tourner vers l’avenir, il nous faut une idée claire de nos objectifs et une feuille de route qui nous guidera vers le prochain Sommet.


À mon point de vue, nous devrions, en nous appuyant sur les engagements et les réussites des sommets antérieurs, faire porter notre attention sur trois domaines principaux.


En premier lieu, « perfectionner la démocratie et consolider la liberté ». Tels sont les premiers mots de la Déclaration de Mar del Plata, et tels doivent être encore les grands objectifs qui sous-tendent notre action. Nous avons pris des mesures importantes pour concrétiser cet engagement, notamment au moyen de la Charte démocratique interaméricaine. Ce n’est pas tout. Il faut que ces efforts soient soutenus et renforcés. L’Organisation des États américains [OEA] a un rôle clé à jouer, que ce soit par les efforts cruciaux de ses missions d’observation des élections, qui doivent garantir des élections libres et justes, ou son appui au renforcement des institutions démocratiques, qui sont la pierre angulaire d’une gouvernance démocratique, transparente, responsable et qui donne une place à tous les citoyens.


Nous avons vu récemment de nombreux exemples de ces grandes avancées. Haïti constitue un exemple de l’importance du rôle que les contributions des autres pays peuvent jouer pour assurer des résultats justes lors des élections.


À cet égard, je suis particulièrement heureux que le Canada ait pu appuyer le forum sur la stabilité démocratique dans les Amériques et le rôle institutionnel de l’OEA. Ce forum qui a eu lieu ici même, à Saint-Domingue, il y a deux jours, s’est consacré à la recherche de moyens de renforcer le travail de l’Organisation des États américains dans ce domaine crucial.


En deuxième lieu, il faut jeter des bases solides pour une croissance durable, un élément important qui permettra de créer de nouveaux débouchés pour relever le niveau de vie. Cela devrait rester l’une des grandes priorités. Nous croyons que la liberté économique offre l’encouragement nécessaire pour permettre aux gens de conserver leur intérêt pour l’économie. Des indications favorables et encourageantes semblent montrer que l’ensemble de notre région fait des progrès en ce sens.


Plusieurs des discussions importantes qui ont cours dans le cadre de cette conférence n’ont pas nécessairement lieu autour de cette table. Ce sont les conversations qui se passent dans les corridors, les amitiés et les contacts qui se créent ici lors de cette réunion, qui suscitent des relations économiques.


Les taux moyens de croissance économique sont prometteurs. La difficulté consiste ici à trouver un juste équilibre entre les politiques propres à garantir la pérennité tout en tenant compte des éléments de vulnérabilité. Une priorité clé doit être de maintenir — et de développer au besoin — un contexte propice à la croissance. Ainsi, on peut accroître les débouchés commerciaux et libéraliser les échanges pour stimuler la croissance. Le Canada, dont l’économie est axée sur le commerce, tient à faire progresser la libéralisation du commerce et de l’investissement dans l’hémisphère, sur le plan bilatéral et dans le contexte de la Zone de libre-échange des Amériques.




Un troisième grand domaine doit retenir notre attention. Il s’agit de veiller à ce que tous les citoyens bénéficient de la démocratie et de la croissance économique. Cela suppose qu’on entoure d’une sollicitude particulière les groupes à risque. Je pense aux peuples autochtones, aux Premières nations du Canada. Nous devons nous assurer qu’ils soient inclus et accueillis, qu’ils soient toujours partie prenante des discussions parce que la pleine exploitation du potentiel humain enrichit nos sociétés, renforce nos démocraties et garantit notre prospérité actuelle et future.


Nous devons avoir non seulement une idée claire de nos efforts de coopération, mais aussi une compréhension commune de notre cheminement vers le prochain Sommet. Il faut pour cela continuer entre autres de publier des rapports nationaux périodiques pour faire connaître les progrès accomplis au niveau national au regard des objectifs du Sommet.


Il faut aussi appuyer le travail des institutions partenaires du Sommet, sous la coordination de l’Organisation des États américains, dont la Banque interaméricaine de développement, l’Organisation panaméricaine de la santé et l’Institut pour la connectivité dans les Amériques, pour ne donner que quelques exemples. Leur contribution est essentielle à la réalisation de progrès réels et mesurables dans l’application du programme équilibré de l’hémisphère.


Nous devrions aussi nous demander à quel moment il faudra nous concentrer davantage sur les préparatifs du prochain Sommet des Amériques en 2009 de façon à susciter et à maintenir l’enthousiasme pour cette occasion. Nous avançons dans la bonne direction, emplis de confiance et assurés de nos progrès, mais nous ne voulons pas perdre l’élan qui s’est créé lors de cette réunion et lors des réunions précédentes.


La réunion ministérielle du Groupe d’examen de la mise en œuvre du Sommet a un rôle central de leadership et de direction à jouer pour garantir le succès et l’avenir du processus du Sommet. J’espère que, aujourd’hui, nous saurons jouer ce rôle et commencer à tracer la voie à suivre vers notre prochaine réunion. Je tiens à réitérer le plein appui et le plein engagement du Canada à l’égard du Sommet des Amériques dans l’intérêt de tous nos peuples.


Je vous remercie.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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