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LE CANADA SE RÉJOUIT DU SUCCÈS DE LA CONFÉRENCE DE RÉVISION DU TRAITÉ FCE AINSI QUE DU RETRAIT DES ARMES NUCLÉAIRES DE L'UKRAINE
Le 5 juin 1996 Nº 104
LE CANADA SE RÉJOUIT DU SUCCÈS DE LA CONFÉRENCE DE
RÉVISION DU TRAITÉ FCE AINSI QUE DU RETRAIT DES ARMES
NUCLÉAIRES DE L'UKRAINE
Le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy, a déclaré aujourd'hui que
le Canada appuie deux importants jalons dans le dossier du contrôle des armements
et de la stabilité internationale : d'une part, l'aboutissement de la première
conférence de révision du Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE)
et, d'autre part, l'annonce faite par l'Ukraine indiquant que la dernière arme
nucléaire datant de l'ancienne Union soviétique a quitté son sol.
Le Traité FCE auquel le Canada est partie a fortement contribué à garantir la
stabilité de l'Europe depuis sa mise en application en 1992, notamment en
permettant l'élimination, en vertu de ses dispositions, de plus de 50 000 pièces
d'équipement militaire d'importance. La conférence de révision du Traité, qui a eu
lieu à Vienne du 15 au 31 mai dernier, a permis de résoudre la délicate question
de la quantité de matériel militaire pouvant être stationnée sur les flancs nord
et sud de la région visée par le Traité FCE.
« Le Canada est satisfait des résultats de la première conférence de révision du
Traité FCE, a indiqué M. Axworthy. Le document final est le fruit de négociations
ardues et de compromis difficiles, et représente les meilleurs résultats qu'il
était possible d'espérer. Le succès de la conférence garantit que le Traité sur
les FCE demeurera un pilier permanent de la sécurité et de la stabilité
européennes dans un monde en évolution, et il ouvre la voie à d'autres
transformations. »
L'entente intervenue lors de la conférence prévoit que la Fédération de Russie et
l'Ukraine pourront stationner davantage de matériel militaire sur les flancs de la
région visée que ce qui avait été convenu à l'origine. Toutefois, à terme, la
présence des Forces russes dans la région visée sera encore plus restreinte. Par
ailleurs, les participants à la conférence ont accepté, compte tenu de l'évolution
de la situation en Europe, d'entamer des négociations en vue d'apporter des
améliorations et des ajustements au traité existant.
Ce succès historique en matière de contrôle des armements conventionnels trouve un
pendant dans l'annonce de Leonid Koutchma, président de l'Ukraine, concernant le
retrait du sol ukrainien de la dernière arme nucléaire datant de l'ancienne Union
soviétique. Au début des années 1990, il y avait plus d'ogives nucléaires en
Ukraine que dans tout autre pays, hormis les États-Unis et la Russie.
« Les Canadiens prennent acte de la détermination avec laquelle l'Ukraine a pris
des mesures en vue de se débarrasser des armes nucléaires, et se réjouissent, avec
les Ukrainiens, que la dernière de ces armes ait quitté le territoire de
l'Ukraine », a affirmé M. Axworthy. Le Ministre a ajouté qu'à l'instar du Canada,
l'Ukraine avait décidé de ne pas avoir ses propres armes nucléaires, et qu'il
était heureux de cette décision.
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