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LE CANADA SERA L'HÔTE DE LA CÉRÉMONIE D'INAUGURATION DU CONSEIL DE L'ARCTIQUE
Le 14 août 1996 Nº 140
LE CANADA SERA L'HÔTE DE LA CÉRÉMONIE D'INAUGURATION DU
CONSEIL DE L'ARCTIQUE
Le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy, le ministre des Affaires
indiennes et du Nord, M. Ronald A. Irwin, et le ministre de l'Environnement,
M. Sergio Marchi, ont annoncé aujourd'hui l'adhésion de huit États arctiques à une
Déclaration sur la création d'un Conseil de l'Arctique. Le Canada sera l'hôte de
la cérémonie d'inauguration du Conseil, qui aura lieu à Ottawa le 19 septembre.
« Le Canada joue un rôle de premier plan dans les affaires circumpolaires, et le
Conseil de l'Arctique est à bien des égards une initiative canadienne, a déclaré
M. Axworthy. Le Conseil représente l'aboutissement de nombreuses années de travail
en vue de créer une tribune internationale de haut niveau consacrée aux enjeux
intéressant cette région vitale. Le gouvernement du Canada s'est engagé à accorder
une plus grande priorité à la coopération circumpolaire, et aujourd'hui, il
respecte cet engagement. »
« Les peuples autochtones du Canada et des autres pays membres ont joué un rôle
spécial dans les négociations qui ont débouché sur la création du Conseil de
l'Arctique, a déclaré pour sa part M. Irwin. » Nous leur sommes reconnaissants de
leur contribution et nous comptons sur leur engagement à titre de participants
permanents du Conseil de l'Arctique. »
La cérémonie d'inauguration donnera lieu à la signature de la Déclaration du
Conseil de l'Arctique négociée depuis un an. Cette Déclaration énonce le mandat du
Conseil, qui consiste à examiner une multitude de questions intéressant la région,
dont la protection de l'environnement, le développement économique et social,
l'amélioration de la santé publique et l'épanouissement culturel.
À titre d'ambassadeur du Canada pour les Affaires circumpolaires, Mme Mary Simon
sera le haut fonctionnaire chargé de la coordination et de la liaison avec le
Conseil de l'Arctique. Outre le Canada, le Conseil de l'Arctique compte parmi ses
membres le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Fédération de Russie,
la Suède et les États-Unis. En leur accordant le statut de participants
permanents, le Conseil offre aux peuples autochtones du Nord circumpolaire
l'occasion de prendre part à ses délibérations et à ses travaux. Au nombre des
participants permanents de la première heure, citons la Conférence circumpolaire
inuit, le Conseil Saami nordique et l'Association des minorités autochtones du
Nord, de la Sibérie et des régions extrême-orientales de la Fédération de Russie.
Le Canada assumera la présidence du Conseil au cours de ses deux premières années
d'existence, de 1996 à 1998, et pendant cette période, le secrétariat permanent du
Conseil de l'Arctique aura son siège à Ottawa.
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On trouvera un document d'information en annexe.
Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de
communiquer avec :
Catherine Lappe
Cabinet du ministre des Affaires étrangères
(613) 995-1851
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Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(613) 995-1874
http://www.dfait-maeci.gc.ca
Lynne Boyer
Communications
Ministère des Affaires indiennes et du Nord
(819) 997-8404
http://www.inac.gc.ca
Ce document est également disponible au site Internet du ministère des Affaires
étrangères et du Commerce international : http://www.dfait-maeci.gc.ca
Document d'information
La création du Conseil de l'Arctique, composé des huit États de l'Arctique, a été
officiellement proposée par le gouvernement du Canada en 1989, même si cette idée
remonte à au moins 20 ans. En avril 1994, l'honorable André Ouellet a déclaré que
le gouvernement avait l'intention de relancer l'initiative dans le cadre de sa
politique étrangère.
Fidèle à la priorité qu'il accorde à l'établissement d'un Conseil de l'Arctique,
le Canada a nommé un ambassadeur pour les Affaires circumpolaires, Mme Mary Simon,
le 31 octobre 1994.
En juin 1995, des responsables des huit pays de l'Arctique ont entrepris des
pourparlers intensifs sur la structure, les objectifs et le programme de
l'éventuel Conseil. Lors de sa dernière réunion à Ottawa, les 5 et 6 août 1996, le
groupe des hauts fonctionnaires de l'Arctique a mis la dernière main au texte de
la Déclaration sur l'établissement du Conseil de l'Arctique, qui doit être soumise
aux ministres pour approbation.
Le Conseil de l'Arctique sera un forum intergouvernemental permanent de haut
niveau qui permettra aux États de l'Arctique, aux communautés autochtones et aux
autres habitants de cette région de coopérer, de coordonner leurs actions et
d'interagir. Outre la protection de l'environnement, le Conseil abordera d'autres
questions cruciales, comme le développement social et économique, l'amélioration
de la santé publique et l'épanouissement culturel. Il convient de noter que la
Déclaration sur l'établissement du Conseil de l'Arctique prévoit un équilibre
entre le développement durable et la protection de l'environnement.
Les membres du Conseil de l'Arctique sont : le Canada, le Danemark, la Finlande,
l'Islande, la Norvège, la Fédération de Russie, la Suède et les États-Unis (les
États de l'Arctique). En outre, les peuples autochtones auront le statut de
participants permanents, ce qui leur permettra de contribuer de façon
significative aux délibérations et aux travaux du Conseil. Initialement, les
participants permanents seront la Conférence circumpolaire inuit, le Conseil Saami
nordique et l'Association des minorités autochtones du Nord, de la Sibérie et des
régions extrême-orientales de la Russie, qui représentent la majorité des peuples
autochtones de l'Arctique.
Le Conseil, qui fonctionnera par consensus, se réunira à chaque semestre au niveau
ministériel. La présidence ainsi que le secrétariat seront attribués à tour de
rôle tous les deux ans à l'un des huit États de l'Arctique, en commençant par le
Canada en 1996.
Le Conseil concentrera ses activités sur les programmes mis sur pied dans le cadre
de la Stratégie de protection de l'environnement arctique (SPEA) et sur un nouveau
programme de développement durable axé sur les questions économiques, sociales et
culturelles.
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