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Le Canada dans le monde : Politique internationale du Canada
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Entrevue vidéo
Debra Davis
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Debra Davis traite de sa collaboration avec la Maison du Canada à Londres et de ses efforts consistant à tenir les Canadiens au courant de ce qui se passe chez eux et de ses efforts consistant à tenir les Canadiens au courant de ce qui se passe chez eux

Debra Davis est directrice générale de
Eh!Communications, une organisation établie à Londres, en Angleterre.

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Entrevues vidéo
  (en anglais avec transcription en français)


Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernementdu Canada.

  La Maison du Canada à Londres

1 minute 

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  Les Canadiens en Europe4 minutesQuickTime

(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTimeWindows Media)


Transcription

La Maison du Canada à Londres

Je m’appelle Debra Davis et je suis la directrice générale de la section britannique d’un organisme d’affaires publiques, Les Canadiens en Europe. Je suis arrivée à Londres il y a maintenant sept ans. À l’époque, j’avais été nommée conseillère des affaires publiques au haut-commissariat du Canada. 

Je crois que la Maison du Canada joue encore un rôle central pour le Canada au Royaume Uni. D’abord, le lieu est sans pareil. Je pense qu’il s’agit d’un bel édifice et qu’il nous offre des avantages appréciables. Depuis sa réouverture en 1998, nous avons la chance de nous en servir comme plate-forme pour faire connaître notre excellence dans l’industrie, le monde des affaires et le milieu universitaire. On y trouve un beau cinéma de 52 places. Nous avons mis sur pied un club de cinéma canadien, et tous les mois, la Maison est pleine à craquer de gens venus regarder avec plaisir les meilleurs films canadiens. C’est un groupe de bénévoles qui dirige le club, avec le ferme appui du haut commissariat du Canada. 

Je me souviens que lors des quatre premières années où j’ai travaillé ici, nous organisions, une fois tous les ans, des journées portes ouvertes, dans le cadre d’une plus vaste campagne touristique menée à Londres et au cours de laquelle d’importants édifices étaient ouverts au public. La Maison du Canada est un édifice public, mais beaucoup de monde l’ignorait. Par exemple, personne ne venait voir nos galeries. Par conséquent, lors de la journée portes ouvertes, des milliers de personnes venaient découvrir ce que recelait l’édifice. Nous pouvions leur parler un peu du patrimoine canadien au Royaume-Uni, qui est par ailleurs considérable.


Les Canadiens en Europe

J’ai acquis mon expérience dans les domaines des affaires publiques et des communications. J’ai travaillé pour quelques clients, dont un organisme de femmes d’affaires arabes, une expérience fort intéressante. Je viens tout juste d’organiser une conférence pour elles à la Ligue des États arabes au Caire. Je travaille également pour les femmes européennes : je mets sur pied un organisme qui fait connaître des femmes d’excellence. Plus important encore, je suis la directrice générale de la section britannique de l’organisme Les Canadiens en Europe.

Les Canadiens en Europe est un organisme d’affaires publiques créé en 1999, à Paris. En novembre 2001, nous avons tenu notre première activité à laquelle a participé Robert Mundell, l’un des grands économistes canadiens. M. Mundell travaille à l’Université Columbia, et on le considère comme l’un des pères de l’euro. 

Nous avons une section à Bruxelles. En tout, on compte donc trois sections : Londres, Paris et Bruxelles. J’organise de 10 à 12 événements environ par année, qui rassemblent les principaux conférenciers canadiens et mettent en évidence des Canadiens qui travaillent et vivent en Europe et au Royaume Uni. Récemment, Jennifer Welsh a, au cours d’une activité très réussie, abordé la question de la politique étrangère du Canada et du fait de se sentir chez soi dans le monde. 

Nous publions une revue tous les trimestres. Ma mission consiste à faire connaître les meilleurs conférenciers et les Canadiens qui font un travail très intéressant au Royaume-Uni. La revue, c’est un peu au sujet des Canadiens qui « viennent » et de ceux qui vivent et travaillent ici. 

Je crois qu’il est très important de permettre aux Canadiens à l’étranger de rester branchés sur leur pays. On trouve deux types de personnes ici. D’abord, il y a celles qui ne sont que de passage, c’est-à-dire les personnes en affectation pour quatre ans et les étudiants qui restent un an ou deux pour terminer leurs études universitaires de deuxième ou de troisième cycle dans l’une des meilleures universités du monde, à savoir au London School of Economics, à Oxford, à Cambridge ou dans une autre université. Il y a donc les gens de passage, qui vont et viennent et qui doivent rester branchés sur l’actualité canadienne. Et puis, il y a les personnes qui vivent ici depuis plus longtemps, c’est-à-dire environ 15 ou 20 ans. Elles sont un peu coupées du Canada, mais s’intéressent toujours à ce qui s’y passe. Se trouver en compagnie de personnes animées des mêmes idées donne de la force, et le débat est toujours passionnant. Il y a un créneau pour les discussions d’affaires publiques. Je crois que nous offrons ce genre de discussions aux Canadiens et que nous leur en offrons beaucoup.

Nous, les Canadiens, sommes reconnus pour notre gentillesse. Je crois qu’on apprécie notre niveau de tolérance, notre intérêt pour la diversité et notre compréhension de certaines questions, comme le fédéralisme fiscal, la péréquation et l’aide aux provinces moins bien nanties. Je crois qu’en tant que démocratie libérale, il n’y a pas de meilleur endroit dans le monde que le Canada. On nous reconnaît vraiment pour ces valeurs. Comme Jennifer Welsh le dit, « le Canada n’est pas une moyenne puissance, il est une puissance modèle »; nous sommes un bon exemple. Je crois que beaucoup de Canadiens y croient dur comme fer et mettent cette croyance en pratique dans leur vie de tous les jours. 

Ce qui compte, c’est que nous avons un grand rayonnement grâce aux Canadiens qui sont à l’étranger, que ce soit au Royaume-Uni, en Europe ou aux États Unis. Nous occupons de bons emplois dans différents secteurs de la société, et pas seulement à Londres; on trouve de nombreux clubs et organismes ailleurs. Ainsi, si nous restons au courant des nouvelles, notre influence est très grande. On estime que 200 000 Canadiens se trouvent au Royaume-Uni, et plus de 700 000 aux États Unis. Ne me dites pas que ce nombre ne peut pas avoir un impact! Je crois que oui.

L’autre aspect que je considère très important, et que les Canadiens vivant au pays peuvent oublier, c’est que nous n’avons jamais quitté le Canada. Les frontières ont changé, certes, mais nous aimons encore exercer une influence. Lorsque nous abordons la politique et les problèmes relatifs aux soins de santé au Royaume Uni, nous faisons généralement un lien avec ce qui se passe au Canada. Nous désirons rester branchés sur le Canada. Si nous constatons qu’on fait quelque chose différemment ailleurs, nous voulons être en mesure de dire aux Canadiens « mais j’ai vu mieux ».

En fait, il s’agit d’une communication à double sens. Ce ne sont pas seulement les Canadiens qui doivent rester branchés sur le Canada, mais également le Canada sur les Canadiens qui ont déménagé à l’étranger.