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Le Canada dans le monde : Politique internationale du Canada
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Entrevue vidéo
Judith Kumin
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Judith Kumin discute des droits de l'homme.

Elle est la représentante du
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) au Canada. 

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Entrevues vidéo
(en anglais avec transcription en français)

Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernement du Canada.

  Sécurité humaine2 minutesQuicktime

 
 Normes de politique étrangère 
   et de droits de la personne

2 minutes

Quicktime
 
(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTimeWindows Media)



Transcription

Sécurité humaine

Le Canada est depuis longtemps à l’avant-garde du mouvement international pour les droits de l’enfant. Ce que nous cherchons, donc, c’est non seulement à continuer dans le même sens, mais aussi à faire en sorte que la politique étrangère du Canada accorde encore plus d’importance aux questions de sécurité humaine. Ce qui nous inquiète un peu en notre qualité d’organisme international de défense des droits de la personne et des réfugiés, c’est que dans la foulée des attentats du 11 septembre, surtout, mais aussi de situations touchant d’autres parties du monde, l’accent est passé de la sécurité des personnes, la sécurité humaine, à la sécurité des États. Nous sommes donc à l’affût des efforts véritables déployés par le Canada pour maintenir le cap sur la sécurité des personnes, en particulier les civils vivant en zone de conflit – parmi lesquels se trouvent bien sûr des enfants – afin d’éviter que le pays s’«abandonne» aux questions de sécurité globale. La raison en est simple : nous ne croyons pas qu’il soit possible de veiller à la sécurité des États si leurs citoyens ne peuvent vivre à l’abri du besoin et de la peur. Les enfants réfugiés vivent à toutes fins pratiques dans la peur et dans le besoin constant. Dans ce contexte, nous devons continuer d’insister inlassablement sur la sécurité humaine car, sans elle, nous ne réussirons jamais à établir le climat global de sécurité que nous recherchons à l’échelle mondiale.

Normes de politique étrangère et de droits de la personne

La politique étrangère, bien sûr, est une affaire de diplomatie. Elle concerne les relations au sein des États et entre les États. Dans ses dialogues avec les autres États, il importe que le Canada rappelle toujours aux autres gouvernements qu’il agit selon un cadre fondé sur certains principes et certains droits fondamentaux, et qu’il souhaite faire en sorte que les autres pays fassent de même. Ainsi, lorsque nous parlons des enfants, par exemples les enfants réfugiés, nous voulons que les États comptant de fortes populations de réfugiés se rappellent qu’il est inacceptable de permettre le recrutement d’enfants militaires; de tolérer la violence sexuelle dans les camps, parfois très présente; de bloquer l’accès de ces enfants à l’éducation ou encore d’en faire des travailleurs forcés.

Je crois qu’il est important de toujours insister sur ces situations, car elles se produisent rarement sous les projecteurs; les citoyens ordinaires de la plupart des pays industrialisés n’ont pas l’occasion de se représenter la vie des enfants réfugiés. Or, la politique étrangère peut ouvrir une « fenêtre » permettant aux citoyens de voir comment vivent les gens ailleurs dans le monde. Et elle peut contribuer à ce que le monde entier adhère à un cadre fondé sur les droits, qui viserait la protection de tous, et non seulement des plus fortunés, des plus prospères et des plus visibles. Ce qui, bien sûr, est un processus difficile qui ne s’accomplira pas du jour au lendemain.