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Le Canada dans le monde : Politique internationale du Canada
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Peter Potsepp
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Peter Potsepp décrit son expérience d’adaptation au travail avec des cultures différentes dans des contextes étrangers.

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Entrevue vidéo 

Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernementdu Canada.

  Travailler dans des contextes étrangers.

3 minutes 

Quicktime

(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTimeWindows Media)


Transcription

Travailler dans des contextes étrangers.

Je m’appelle Peter Potsepp et je suis de Smithers, une petite ville du Nord de la Colombie-Britannique. J’ai étudié les relations internationales à l’Université de Colombie-Britannique.

Mon stage a eu lieu avec le Commonwealth of Learning (COL) qui se trouve à Vancouver. Ils m’ont envoyé au bureau régional du Commonwealth Youth Program, en Zambie. C’était comme des montagnes russes – il y avait tant d’expériences différentes et incroyables là-bas. Le travail constituait une grande partie du stage, mais ce n’était pas la seule à être intéressante. L’expérience, du point de vue du travail même, était formidable; c’était très exigeant à cause des aspects culturels. Quand je suis arrivé, la première fois, tout était très différent et j’étais tellement impatient de commencer que j’ai failli brûler les étapes. J’ai remarqué combien tout allait différemment et lentement. Je voulais m’y mettre et avoir mon mot à dire sur tout. Mais, après un moment, j’ai réalisé que je devais m’asseoir, examiner le fonctionnement des réunions, de la hiérarchie et du protocole dans ces organismes, et que je serais ensuite en mesure de discerner où je pourrais insérer mon point de vue.

J’ai mis longtemps à m’installer et à déterminer en quoi consisteraient mon travail et mon projet. Une fois cela établi, c’était bien, parce que j’avais mes propres projets dont j’étais chargé, comme le Caucus régional des jeunes (Regional Youth Caucus). Il s’agit d’un réseau de représentants des jeunes de chacun des pays qui étaient là-bas. Pour le Caucus, j’ai organisé une réunion à Pretoria, en Afrique du Sud. Nous avons invité chacun des représentants, et nous avons organisé la conférence et les animateurs. Nous avons parlé des compétences en matière de pressions politiques et de promotion, de cueillette de fonds et de mobilisation des ressources. Nous avons aussi mis au point un plan stratégique pour eux, car c’était un réseau qui commençait à se délabrer et avait besoin d’être ravivé. Nous avons donc rédigé un plan stratégique et un rapport. C’est un projet dont je suis fier parce que j’y ai joué un rôle central. J’avais déjà exécuté des travaux liés au domaine international dans mes emplois précédents, mais c’était la première fois que l’on me confiait ce genre de responsabilités.

Quand on arrive pour la première fois, cela prend un certain temps pour se mettre debout et comprendre comment fonctionne le système. Il y a beaucoup de hauts et de bas émotionnels, parce qu’on est en train de s’habituer à la nouvelle culture. Après quatre ou cinq mois, on commence à avoir le sentiment d’être chez soi, et on sait comment fonctionne le système. On sait que l’on peut faire changer le cours des choses, par exemple en modifiant les systèmes bureaucratiques alentour, afin que le document soit livré à temps. On peut voir que les gens apprécient nos idées. À la fin, j’ai senti que j’avais changé les choses.

En tant que Canadien, vous ne vous remettez pas en question. Vous ne savez pas exactement ce que vous représentez aux yeux d’une autre culture. Je me suis efforcé d’apporter les éléments positifs à mon sujet et au sujet des Canadiens, et de partager cette information. Les gens ont toujours beaucoup de questions à poser sur le Canada, dont les plus courantes sont les suivantes :     
- Comment est l’économie?
- Quel est le coût de la vie? et
- Peux-tu m’aider à y aller?

C’était agréable de pouvoir expliquer d’où je viens. Cela me rend heureux de vivre au Canada. Je savais qu’après ce stage, je souhaitais retourner au Canada et travailler ici pour un temps, avant de repartir à l’étranger. Il y a beaucoup de compétences et de savoir ici, au Canada, que l’on ne trouve pas nécessairement dans d’autres parties du monde et que nous pouvons partager.