Note: The opinions presented are not necessarily those of the Government of Canada.
Policy Position Paper (in French only)
Topic: FAILED AND FRAGILE STATES
Name of University: University of Montreal Name of Course: Introduction aux relations internationales Name of Professor: Marie-Joëlle Zahar
Résumé de la discussion : Problèmes identifiés : Les États fragiles et en déroute (EDF) représentent un enjeu important sur lequel le gouvernement canadien doit centrer ses efforts. La mauvaise gouvernance de ces États présente une menace à la sécurité de leurs citoyens ainsi qu’à la sécurité internationale et canadienne. Plusieurs problèmes se posent quant à l’intervention canadienne dans ces États :
Les problèmes de sécurité marqués dans les régions urbaines
Les conditions d’intervention de l’aide canadienne
Le soutien politique et public dans les cas d’engagement à long terme
Le lien entre démocratie et stabilité
La faible capacité militaire du Canada
Le danger d’ethnocentricité des interventions dans les EFD
L’utilité de la force militaire comme moyen de promouvoir la paix Points de vue communs : La prévention est privilégiée comme approche plutôt que l’intervention ad-hoc
La démocratie n’est pas la solution universelle garantissant la stabilité des EFD
Le Canada ne peut pas imposer des valeurs ou des normes ‘canadiennes’ ou ‘occidentales’ à des pays ayant une culture et des valeurs sociales uniques
Les EFD nécessitent de l’aide à plusieurs niveaux et non pas seulement au niveau du régime politique: soins de santé, nutrition, éducation, droits de la personne Points de vue divergents :
Conditions d’intervention : (4 points de vue) pays ayant liens culturels et sociaux avec le Canada pays qui ont le plus besoin d’aide, surtout dans le cas de catastrophes humanitaires aider là où on peut apporter les meilleurs résultats selon nos ressources aider les pays où ce serait plus bénéfique à notre intérêt national
Nécessité de l’augmentation de la force militaire canadienne
Avantages et inconvénients de mettre en place des gouvernements transitionnels
Réponse aux questions en ligne : 1) Stabilité et démocratie ? Plutôt que d’imposer la démocratie à un pays instable, il est préférable que le Canada participe à une intervention à long terme qui inclut le renforcement de la société civile, l’éducation et ‘l’empowerment ’ des citoyens, ce qui contribue à mener à la stabilité du pays avant tout, et éventuellement une démocratie. 2) Engagement à court terme ou long terme ? L’engagement à long terme étant important pour garantir la durabilité du processus d’intervention, le Canada doit convaincre l’opinion publique des avantages de cet engagement et de sa contribution à la sécurité internationale ainsi qu’à l’intérêt national canadien. 3) Conditions d’intervention : Le Canada devrait évaluer, pour chaque EFD, quelle contribution nous pouvons amener et quels seraient les résultats encourus. Les pays nécessitant de l’aide immédiate et une réponse rapide sont prioritaires. Pour les interventions à plus long terme, le Canada devrait travailler avec la communauté internationale afin de trouver une solution optimale divisant ressources et capacités des pays donneurs et les distribuant stratégiquement aux pays receveurs. 4) Villes fragiles et en déroute Les problèmes ressentis dans les villes trouvent leurs racines dans la forte urbanisation des EFD. Des efforts de développement dans les régions rurales diminueraient les problèmes de pauvreté et de dépendance dans ces régions ainsi que le taux d’urbanisation. En conséquence, les complications dans les régions urbaines seraient atténuées, de même que les problèmes reliés à la sécurité. Recommandations : Afin d’améliorer la situation des EFD et de garantir la sécurité internationale, le Canada joue un grand rôle caractérisé par son approche 3D (diplomatie, défense et développement). Néanmoins, afin de garantir la durabilité de ses interventions, le Canada peut contribuer en mettant davantage l’accent sur la prévention. Les propositions sont les suivantes : Pour faire complément aux actions déjà mises en place par l’ACDI, le gouvernement du Canada devrait soutenir davantage les initiatives de développement rural, menées par des ONG locales des 30 pays les plus fragiles et en déroute.
Prévoir une éventuelle intégration des EFD dans les 25 pays Partenaires du développement de l’ACDI.
Lancement d’une campagne de sensibilisation pancanadienne (dans les écoles, les milieux de travail et les médias) afin de faire connaître les efforts de développement dans les EFD et les bénéfices que ceux-ci peuvent contribuer à l’intérêt national canadien.
Continuer les efforts à l’ONU pour obtenir un éventuel règlement du problème de la prolifération des armes à l’échelle internationale et surtout dans les EFD pour ainsi minimiser les instances d’utilisation de la force pour résoudre les conflits. |