Affaires étrangères et Commerce international Canada
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VII. L'AVENIR

Le gouvernement du Canada s'engage donc à formuler une politique étrangère axée sur la prospérité, la sécurité et les valeurs canadiennes, qui tienne compte de l'évolution rapide de la situation mondiale ainsi que de la rareté des ressources.

La participation soutenue et l'appui des Canadiens sont primordiaux.

Davantage de consultation

En adoptant une approche axée sur la consultation, nous créerons et renforcerons les mécanismes et les institutions qui permettront aux Canadiens de participer à l'élaboration de la politique étrangère.

  • Tous les ans, le gouvernement organisera un Forum national sur les relations internationales du Canada. On y examinera un dossier précis, proposé par le gouvernement, en vue de formuler des recommandations stratégiques. Le prochain forum se déroulera à Toronto au printemps 1995.
  • S'inspirant des consultations menées sur une base régulière avec le milieu des affaires par l'intermédiaire du Comité consultatif sur le commerce extérieur (CCCE) et des Groupes de consultations sectorielles sur le commerce extérieur (GCSCE) et avec ses partenaires du milieu des ONG et des droits de la personne, le gouvernement élargira et institutionnalisera ce processus en prévoyant une série de consultations actives auprès d'autres groupes et particuliers s'intéressant aux dimensions internationales des relations économiques, du développement et des affaires politiques.
  • Le gouvernement a aussi décidé d'instaurer au sein du MAECI un nouveau mécanisme de consultation, de recherche et d'information sur la politique étrangère, qui réunira fonctionnaires, parlementaires, experts ainsi que citoyens et citoyennes.

Un rôle élargi pour le Parlement

Le travail accompli par le Comité mixte spécial, qui a mené au dépôt d'un imposant rapport le 15 novembre 1994, a mis en évidence le rôle prépondérant que le gouvernement souhaite confier au Parlement dans l'élaboration de la politique étrangère.

  • Nous recommandons que les ministres et les comités parlementaires compétents tiennent dorénavant des consultations informelles sur les principaux éléments de la politique étrangère.
  • En outre, le gouvernement fera appel au Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international de la Chambre des communes et au Comité sénatorial permanent des affaires étrangères pour inciter les Canadiens à communiquer au gouvernement leurs opinions sur l'orientation à donner à la politique étrangère.
  • Le gouvernement entend continuer de tenir des débats parlementaires sur les grandes questions de la politique étrangère.

L'importance de partenariats élargis

  • Le gouvernement entend également travailler en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et les autres ordres de gouvernement dans le but de formuler des politiques dans les domaines d'intérêt commun.
  • Le gouvernement fera appel plus que jamais auparavant aux spécialistes pour développer et mettre à jour la politique étrangère.

Le Service extérieur s'adaptera aux nouveaux objectifs et aux nouvelles contraintes

Le Service extérieur canadien est aux premières lignes de la gestion des relations internationales. Il réagira avec la souplesse voulue, au Canada et à l'étranger, pour modifier les priorités en fonction de nos objectifs clés. Nous devrons faire des choix et concentrer nos efforts là où ils seront les plus nécessaires, en appliquant les trois objectifs établis pour la politique étrangère canadienne dans cet Énoncé. Le Service extérieur s'engagera dans la voie de l'apprentissage continu pour devenir plus productif et plus efficace.

Vu la rareté des ressources en ce moment et pour l'avenir prévisible, le Service extérieur devra réduire le coût de toutes ses activités. Il devra affecter ses maigres ressources, tant humaines que financières, de façon judicieuse et conséquemment réévaluer sans cesse ses priorités stratégiques et opérationnelles ainsi qu'améliorer les compétences de son personnel.

  • Le Service extérieur misera de plus en plus sur les nouvelles technologies de communication et de traitement de l'information. Grâce à elles, les grandes missions sont capables de fonctionner à moindre coût et les « mini-missions » deviennent possibles si bien qu'une présence canadienne pourra être assurée partout au monde.
  • De même, la rationalisation des pratiques administratives, dans le respect de normes élevées au plan des responsabilités, lui permettra de réduire le personnel administratif dans les missions de moindre envergure et dans les bureaux à l'étranger. Des économies appréciables seront réalisées dans les opérations à l'étranger par un recours accru aux nationaux pour doter des postes auparavant occupés par des Canadiens.
  • Toujours par souci de réduction des dépenses et en conformité avec nos intérêts, nous encouragerons la co-occupation de locaux à l'étranger pour nos services et des missions d'autres pays de même opinion. Cette formule est déjà mise en pratique avec l'Australie dans certaines missions.
  • Le Service mettra l'accent sur l'apprentissage continu afin de bien maîtriser les compétences et les connaissances nécessaires dans un monde en constante évolution.
  • La couverture médiatique mondiale et les bases de données informatisées ont modifié les besoins auxquels répondaient les rapports politiques, économiques et commerciaux préparés par les missions. Désormais, on consacrera davantage de temps et d'efforts aux relations avec les décideurs, aux négociations, à la promotion des divers intérêts canadiens et à la recherche de nouvelles méthodes pour promouvoir les intérêts du Canada dans les domaines du commerce, de l'investissement et de la technologie.
  • Les ressources consacrées à la promotion du commerce international seront également déployées avec souplesse de façon à mettre l'accent sur les marchés les plus prometteurs, tel qu'indiqué plus haut.

L'un dans l'autre, ces changements et d'autres tendront à réduire le coût des opérations à l'étranger sans trop nuire à leur efficacité. Cela dit, une réduction des ressources se traduira inévitablement par une réduction des services. Nous nous concentrerons donc sur les plus importants.

Les changements survenus sur la scène nationale et internationale exigent également que nous adoptions de nouvelles approches face à la gestion des grands dossiers. Les menaces à la stabilité et à la sécurité internationales appellent en effet une attention plus soutenue.

  • Par souci d'efficacité dans la poursuite de nos principaux objectifs, le MAECI veillera le premier à assurer la plus grande cohérence et synergie possibles entre toutes les activités internationales du gouvernement canadien. À cette fin, il créera avec l'ACDI un comité, présidé par le sous-ministre des Affaires étrangères, pour assurer une coordination systématique des politiques entre les deux organisations. Ils travailleront de façon plus intégrée pour assurer une plus grande cohérence au niveau des politiques, des opérations et de la gestion. Au besoin, par souci d'économie et de cohérence, le fonctionnement des deux sera rationalisé pour assurer des services en commun.
  • Face à ce vaste objectif, le Ministère créera le Bureau des Enjeux globaux sous la responsabilité d'un sous-ministre adjoint qui sera aussi responsable des relations culturelles internationales. Il sera expressément chargé d'améliorer la capacité du gouvernement de traiter de façon cohérente les dossiers d'envergure mondiale comme l'environnement, la croissance démographique, les migrations (y compris les réfugiés), le crime international, les droits de la personne, la démocratisation, la diplomatie préventive et la consolidation de la paix après un conflit.

Regard sur l'avenir

Nous amorçons une nouvelle étape dans les relations internationales et la politique étrangère canadienne. Les défis à relever seront nombreux, mais nous pourrons nous appuyer sur de solides acquis. Nous disposons en effet de valeurs, d'institutions et de traditions bien ancrées et jouissons de l'appui d'une population engagée et informée.

Les Canadiens ont de bonnes raisons d'être optimistes face à l'avenir. Le gouvernement est convaincu que le Canada continuera de jouer son rôle sur la scène internationale, et que la communauté des nations continuera de compter sur la contribution unique de notre pays à la gestion des affaires de ce monde.


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Dernière mise à jour :
2003-02-17

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